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Citations de Scott Peck (139)


... si je me trouvais en face d'une patiente pour laquelle, après réflexion approfondie, je pensais que des rapports sexuels entre nous aideraient considérablement à son évolution spirituelle, je le ferais. Je n'ai toutefois pas, en quinze années d'exercice, rencontré un tel cas, et j'ai du mal à imaginer qu'il puisse en exister un.
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Pensant à tous les cas où j'ai réussi, je constate qu'à un certain moment au cours de chacune de ces thérapies, j'ai dû risquer le tout pour le tout. Le fait que le thérapeute soit prêt à souffrir de tels moments est probablement l'essence même de la thérapie, et lorsque cette souffrance est perçue par le patient - ce qui est généralement le cas -, elle est toujours thérapeutique.
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Les problèmes de l'engagement et de la prise de responsabilités, associés aux troubles psychiatriques dans lesquels ils ont un rôle important, deviennent cruciaux au cours d'une psychothérapie. Les gens qui souffrent de troubles du caractère ont tendance à s'engager très superficiellement et, s'ils sont très atteints, ils ne parviennent pas à prendre d'engageants du tout. Ce n'est pas qu'ils ont peur des risques que cela comporte, mais qu'ils ne savent même pas ce que cela signifie.
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L'amour et son contraire, comme le bien et le mal, ne sont pas des phénomènes purement subjectifs, mais objectifs.
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Il peut m'arriver de rencontrer une femme qui m'attire beaucoup et que j'ai envie d'aimer mais, parce que je sais que ce serait néfaste pour la stabilité de mon mariage d'avoir un aventure à ce moment-là, je me dis, dans le silence de mon coeur : "J'ai envie d'aimer, mais je ne le ferai pas." De même, il n'est pas rare que je refuse un patient très sympathique qui a toutes les chances de réussir une thérapie, parce que mon temps est déjà consacré à d'autres patients, dont certains sont beaucoup plus difficiles. Mes sentiments amoureux sont sans limites, pas ma capacité d'aimer. Je dois donc choisir la personne vers qui orienter cette capacité, vers qui diriger ma volonté d'aimer. Le véritable amour n'est pas un sentiment qui nous transporte. C'est une décision engagée et réfléchie.
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Le chemin de la sainteté passe par l'âge adulte. Il n'y a pas de raccourcis faciles et rapides. Les frontières du moi doivent être durcies avant d'être transcendée. On doit se trouver soi-même avant de pouvoir se perdre. La fuite temporaire hors des frontières du moi; associée à la passion, aux rapports sexuels ou à l'absorption de certaines drogues, peut nous donner un aperçu du nirvãna, mais pas le nirvãna lui-même. L'un des thèmes importants de ce livre est que le nirvãna ou la véritable évolution spirituelle ne peuvent être atteints que par la pratique continuelle de l'amour véritable.
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... pour être plus prosaïque : tomber amoureux, c'est un tour que jouent nos gènes à notre esprit (d'habitude plus perspicace) afin de nous piéger dans le mariage.
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... la discipline et la volonté contrôlent l'expérience : elles ne la créent pas. On peut choisir la façon de réagir par rapport au fait de tomber amoureux, mais pas l'expérience elle-même.
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J'espère qu'un jour il cessera d'en vouloir à la vie simplement parce que les choix sont douloureux.
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Le sentiment d'avoir de la valeur est absolument essentiel pour la santé mentale et c'est le fondement de l'autodiscipline. C'est un produit direct de l'amour parental. Cette certitude doit être acquise pendant l'enfance ; elle est très difficile à acquérir à l'âge adulte. En revanche, lorsque les enfants ont appris, à travers l'amour de leurs parents, qu'ils ont de la valeur, il est pratiquement impossible que les vicissitudes de l'âge adulte détruisent leur force morale.
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Guérir, c'est aimer. C'est une fonction de l'amour. Là où il y a de l'amour, il y a de la guérison. Là où il n'y a pas d'amour, il y a peu ou pas de guérison. Paradoxalement, une psychologie du mal doit être une psychologie de l'amour, une psychologie débordante d'amour de la vie.
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L'absence d'amour est l'une des causes principales des maladies mentales (...) Par conséquent, l'amour est l'élément de base d'une guérison en psychothérapie.
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avant d'aborder la question du mal je voudrais insister sur le fait que nous ne sommes pas ici simplement pour vivre une vie indolore confortable heureuse et sans soucis. la réalité est que les émotions douloureuses accompagnent la résolution des problèmes ....
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De nombreux facteurs peuvent entraver le processus de renoncement et prolonger ainsi une dépression normale et saine en une dépression chronique et pathologique. L'un des plus courants et des plus puissants remonte à l'enfance, pendant laquelle l'individu a pris certaines habitudes de comportement parce que les parents ou le destin, ne répondant pas aux besoins de l'enfant, lui ont "enlevé" des choses avant qu'il ne soit psychologiquement prêt à les abandonner ou assez fort pour accepter leur perte. De telles expériences au cours de l'enfance sensibilisent l'enfant à la perte et créent en lui une tendance, beaucoup plus importante que chez des individus plus fortunés, à s'accrocher aux choses pour éviter la douleur du renoncement.
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Ce que nous ne savons pas, [...], c'est pourquoi la névrose n'est pas plus aiguë - pourquoi un patient qui souffre d'une légère névrose n'est pas plus fortement atteint, pourquoi un patient sévèrement névrosé n'est pas complètement psychotique. Nous découvrons inévitablement qu'un patient a subi un ou plusieurs traumatismes causant un type de névrose particulier, mais les traumatismes sont parfois d'une intensité qui, normalement,aurait dû produire une névrose beaucoup plus grave encore.
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Je ne connais pas de profession plus exaltante et plus privilégiée que la pratique de la psychothérapie, mais, parfois, cela peut devenir fastidieux de remettre en question,méthodiquement, une à une, chacune des attitudes bien ancrées dans la vie des patients.
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Généralement, la vision du monde ou la religion de quelqu'un n'est que partiellement consciente. Les patients ne se rendent souvent pas compte de la façon dont ils appréhendent le monde, et parfois, ils peuvent même penser qu'ils ont une certaine religion alors qu'en fait ils sont habités par une religion tout à fait autre.
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... je dis à ceux que je supervise : "Trouvez toujours la religion de vos patients, même s'ils vous disent qu'ils n'en ont pas."
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La plupart des patients, même dans les mains des thérapeutes les plus qualifiés et les plus affectueux, arrêtent leur thérapie à un moment où ils sont loin d'avoir atteint le maximum de leur potentiel. Il est possible qu'ils aient fait un bon bout de chemin dans le voyage de l'évolution spirituelle, mais le voyage complet n'est pas pour eux. Il est ou paraît trop difficile. Ils sont satisfaits d'être des hommes et des femmes ordinaires et n'essaient pas d'être Dieu.
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Les adolescents se plaignent souvent qu'ils sont disciplinés de force par leurs parents non pas parce que leurs parents sont réellement concernés par eux, mais parce qu'ils ont peur qu'ils fassent mauvaise impression.
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