Seng Soun Ratanavanh

Le précédent album de Roxane Marie Galliez et Seng Soun Ratanavanh, "Attends Miyuki", m'avait littéralement éblouie. Les voilà qui récidivent avec le sublime "Au lit Miyuki", album qui met de nouveau en scène la malicieuse Miyuki et son sage grand-père.



Comme dans "Attends Miyuki", la construction narrative rappelle celle d'un conte, plus particulièrement celle d'un conte-randonnée. En effet, l'auteur joue avec le texte, installe des répétitions et instaure ainsi un rythme particulier à l'histoire. On se sent bercé, relaxé, dès la lecture des premières lignes. Le texte possède une jolie musicalité qui nous fait encore un peu plus basculer dans l'univers enchanteur de Miyuki, un univers végétal foisonnant et profondément zen. Il en émane une douceur et une sagesse apaisantes et émouvantes à la fois.



Avec "Au lit Miyuki", l'auteure montre une nouvelle fois toute la finesse de sa plume tandis que l'illustratrice nous émerveille par son graphisme inspiré de l'art japonais. Son talent "explose" à nos yeux en une myriade de couleurs, chaudes et vibrantes. Les décors végétaux s'épanouissent sur les pages, dévoilant avec sensualité ses fleurs et ses feuillages. On se sent comme dans un rêve, porté par le vent et le parfum enivrant des fleurs.



Le grand format de l'album permet de savourer plus pleinement la beauté des illustrations. Un petit bijou à dévorer du bout des lèvres et des yeux.

On retrouve le personnage de Miyuki dans une histoire autour du coucher. Le grand-père de la petite fille lui rappelle qu'il est l'heure du coucher mais l'aventureuse à toujours une dernière chose à faire : arroser ses plantes, rassembler les escargots, coucher le chat... Au fil des pages, on sourit devant la liste qui s'allonge et on loue la patience de ce grand-père attentif.

L'ensemble m'a beaucoup plu. J'ai adoré les nouvelles propositions graphiques de Seng Soun Ratanavanh qui mélangent les échelles et exploitent les motifs asiatiques.

Je dirais même que je l'ai préféré au précédent.

Une belle lecture qui invite au coucher et aux balades imaginaires.
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Charmée par les couvertures de Seng Soun Ratanavanh, j'avais déjà découvert le personnage de Miyuki dans l'album Attends Miyuki. Si les dessins l'avaient emporté sur l'histoire, cela n'a pas freiné mon envie de découvrir ses autres aventures. Me revoilà donc !



Notre charmant duo d'autrices retrouve son héroïne facétieuse qui cette fois a toutes les peines à accepter d'aller au lit et s'endormir. Une façon poétique de parler aux enfants pour lesquels le coucher peut être un vrai moment de tension et d'énervement au sein de la famille.



Je suis à nouveau tombée sous le charme, en tout premier lieu, des dessins de Seng Soun. Son utilisation des motifs asiatiques et de certains gimmicks comme les papillons, carpe koi, libellule, grenouille et autre est charmant. Elle pioche allègrement dans le folklore, les us et coutumes japonais, pour emmener le lecteur dans son univers plein d'une poésie loufoque à la Lewis Carroll. Comme dans le tome précédent, l'héroïne rétrécit pour se fondre dans un décor qui la dépasse et qui va peu à peu la berver, la rassurer, la fatiguer et la pousser dans les bras de morphée, à l'aide de son gentil grand-père.



C'est très très connoté asiatique, alors je ne sais pas si tout parlera aux jeunes enfants, mais peut-être que le dépaysement justement leur plaira, car l'autrice leur propose une aventure à laquelle chaque enfant a rêvé. Après tout chaque génération a son histoire où le héros rétrécit et vit de grandes aventures ! En plus, il y a une belle vivacité ici dans ce choix de couleurs très vives qui accroche l'oeil. Et la relation entre cette fillette et son grand-père séduira les jeunes lecteurs qui eux-mêmes ont souvent des relations privilégiées avec eux.



En tout cas, en tant que lectrice adulte, cela me rappelle des souvenirs et des émotions passées. J'aime les références à Lewis Carroll dans cette aventure à hauteur mini. J'aime la composition de l'aventure qui nous berce peu à peu et surtout la vivacité de cette petite fille capricieuse mais parfois à l'écoute. Le seul défaut vient vraiment du choix de la police d'écriture qui gâche pour moi tout le joli travail graphique et la poésie des mots des autrices.



Une nouvelle histoire encore plus réussie et peut-être surtout plus accessible que la première. Miyuki est décidément un personnage dont on se plaît à découvrir les aventures dans ce monde japonisant étrange à hauteur de fourmi qui la berce et lui fait peu à peu oublier ses caprices à l'aide d'un grand-père bien compréhensif. Une belle leçon de vie pour nos apprentis insomniaques ^^
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Un très bel album. La couverture était déjà prometteuse et l’intérieur n’a pas failli. L’illustratrice nous emmène dans un paysage à mi-chemin entre le jardin au printemps et un rêve d’enfant. Tout est douceur, pastels et couleurs tendres. On a envie de caresser chaque page pour entrer dans le rêve éveillé de la petite Miyuki. Cet univers japonisant est apaisant.



L’histoire est mignonne malgré un sujet vu et revu, et permet aussi de relativiser sur ce fameux moment « difficile » du coucher. Après tout, un peu de patience et d’accompagnement aideront peut-être mieux l’enfant à s’endormir que le rapport de force.

Je ne sais pas si c’est vraiment le message que l’auteur voulait transmettre, mais c’est ce que mon esprit de « maman en bataille avec ses enfants » a compris. Et du coup, c’est à moi que l’album a apporté un peu de paix intérieure, après lecture.

C’est donc une agréable lecture, que je partagerai avec mes enfants régulièrement, le soir, avant de les coucher ^^



(Livre reçu dans le cadre d’une opération Masse Critique)

Quel plaisir de retrouver Miyuki, un an après le premier album "attends miyuki" ! Ce nouveau titre s'illustre comme le précédent par son graphisme oriental, ses couleurs chatoyantes et un discours poétique. Une belle histoire de complicité entre une grand-mère et la petite miyuki sur les rituels du coucher et les plaisirs simples du quotidien. On ne se lasse pas de cette ambiance fraiche de debut de printemps !
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Album jeunesse grand format, Au lit Miyuki a le mérite d’aborder un thème important pour les enfants (et les plus grands !) : l’heure du coucher !

Une oeuvre poétique qui émerveille grâce à des dessins d’une beauté magistrale qui accompagnent sereinement des textes chantants. Un conte pour enfants d’une très grande beauté visuelle mais qui manque peut-être d’une « morale » expliquant aux enfants combien il est important d’aller se coucher. Le grand-père de Miyuki se laisse en effet porter par les ingéniosités de la petite fille qui fait tout pour ne pas aller au lit et le discours montre que seules les marques de fatigue de la petite fille peuvent la conduire à aller dormir.

Une oeuvre qui vaut surtout pour ses illustrations sublimes et peut-être moins pour son message. Néanmoins, cette histoire pourra être le point de départ d’une intéressante discussion avec les plus petits, en cela, elle remplit parfaitement son rôle.
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De très belles planches d'un jardin luxuriant à la japonaise illustrent cette histoire qui se déroule au pays des minuscules.
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Une petite fille espiègle refuse d'aller se coucher. Elle gambade et joue dans la nature et se crée ses univers.



Son grand-père doit pourtant la convaincre d'aller se coucher. Ce sera chose faite après la lecture de l'histoire du soir. Une manière peut-être de repousser les peurs liées à la nuit.



Superbes illustrations. Album poétique.

Miyuki n’a pas envie d’aller dormir, elle trouve toujours une excuse pour retarder le moment du coucher : un potager à arroser, les escargots à cacher, une couverture à installer sur le chat…Elle fourmille d’idées imaginatives pour ne pas rejoindre son lit. Son grand-père, patient, veille à l’accompagner à chaque fois, tout en l’invitant à aller se coucher. Une belle complicité entre la petite fille et son grand-père, de beaux moments de tendresses et de partages, servis par des grandes et magnifiques illustrations au style japonisant. Très bel album d’un onirisme délicieusement créatif et coloré !

Pluie d'or sur les collines d'argent, le jour offre son dernier sourire avant de laisser place à la nuit. Les fourmis terminent d'engranger leurs provisions, le rossignol prépare son nid, et le crapaud rejoint le sceau pour se mettre à l'abri. Le soleil se cache lentement pour observer la lune qui s'apprête, et le clocher sonne l'heure du repos, accompagné du chant des mouettes. Mais, où est donc Miyuki ?



Œuvre poétique qui émerveille par ses illustrations grandioses, "au lit Miuyki" revisite le rituel du coucher avec douceur.

Le texte, conçu comme une ritournelle, est doux et superbe.

Cet album offre un moment suspendu et enchanteur.

Gaspard a peur de la nuit et se cherche un nouvel ami.

C’est une exceptionnelle nuit !

Poetique, peurs,, peur du noir, amitié, entr’aide, passion ...

Se passe la nuit mais tres coloré et lumineux

Animaux : souris, lapin, taupe, pingouin, cochon, panda

Avis du comité de lecture 123loisirs qui lui attribue un coup de cœur :

"Cet album magnifique, aux illustrations pleine page dont les couleurs sont douces et chaleureuses, fourmille de détails charmants et d'un vocabulaire recherché.

Très bon choix de cadeau pour un merveilleux moment de lecture à partager avec un petit lecteur de 3 à 5 ans."




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Magnifique livre pour enfant.



Gaspard dans la nuit est une petite merveille. Les thèmes de la peur du noir, de l'endormissement difficile, de l'amitié, de la solitude, etc. sont intelligemment abordés.

Gaspard "se réveille" au milieu de la nuit et part à la recherche d'un ami.

Il va rencontrer la petite souris, Alexandrie la taupe bibliothécaire, Octave le lapin pianiste dur de la feuille, Gédéon le pingouin terrorisé par l'eau et tout un tas de petites choses, Basile l'énorme panda coincé dans le tambour de la machine à laver et Patrick le cochon amateur de champignons.



Ces compagnons se réunissent et traversent la nuit et affrontent leurs peurs ensemble, tant bien que mal.

Et si, au fond, c'était ça l'amitié ?



Les illustrations oniriques sont extraordinaires. J'adore ces couleurs, le mélange de la réalité et de l'imaginaire, les formes sont douces et chaque image est enveloppante.



J'ai un gros coup de cœur pour ce livre.



Seul petit bémol, s'il en est. Je trouve le vocabulaire un peu compliqué pour de jeunes enfants.

Pour sa 8e édition présidée par Antoine Dole aux côtés de Michel-Édouard Leclerc, le Prix Landerneau Album Jeunesse *a été decerné il y a quelques jours à Seng Soun Ratanavanh pour Gaspard dans la nuit, publié aux éditions La Martinière Jeunesse.



Gaspard est un petit garçon solitaire, qui déteste le soir, le noir et la nuit qui l’ennuie et lui fait peur aussi. « Si au moins, j’avais un ami », se dit-il avant qu’apparaisse au pied de son lit une petite souris.



Ensemble, ils vont parcourir toutes les pièces de la maison, à la rencontre de personnages singuliers, en proie eux-aussi à toutes sortes d’inquiétudes.



Une histoire du soir lumineuse autour des peurs enfantines, portée par le talent haut en couleurs de Seng Soun Ratanavanh.



" Gaspard dans la nuit invite à convoquer à soi, par la poésie et les rêves, les rencontres qui nous rassurent, nous émerveillent, nous font grandir.



Cet album est la promesse que dans chaque ombre se cache un peu de la lumière dont nous avons besoin, que derrière chaque porte se trouve un possible, un peut-être, un espoir de demain plus coloré et doux. à travers un texte foisonnant et des illustrations exceptionnelles, remplies de détails et de surprises, Seng Soun Ratanavanh invite ses lecteurs à piocher, comme dans une boîte remplie de délicieux bonbons, les émotions et sensations qui donneront à rêver le monde. Leur monde." Antoine Dole, Président du Jury
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

J'ai retrouvé avec plaisir l'illustratrice de Au lit Miyuki dans cet album sur le coucher dont elle signe aussi le texte.

L'ensemble est très fantasmagorique et permet de faire le tour des pièces de la maison du petit héros. On découvre dans chacune d'elle un nouveau personnage animalier doté de caractéristiques peu communes, voire un brin étranges.

On vit plein de mini aventures avant de retourner vers le lit principal qui accueillera le héros de ces rêves.

Du côté des illustrations on s'émerveillera devant le travail de couleurs et les compositions magiques de l'autrice.

Une belle découverte et un talent qui se confirme pour cette jeune illustratrice.
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Les très belles et foisonnantes illustrations de cet album m'ont vraiment donné envie de le découvrir ! J'ai eu un coup de coeur pour ces motifs omniprésents, cette atmosphère feutrée et colorée, cette nature qui semble reprendre ses droits sur le sol de la maison. C'est un beau voyage au coeur de la nuit, avec tout un imaginaire se mêle aux pièces familières de la maison. La quête de l'ami devient prétexte et Gaspard fait de belles rencontres, qui le feront progresser dans la maîtrise de ses peurs, comme dans un récit initiatique. J'ai apprécié le fait que le lexique soit riche, et puisse engendrer un vrai échange sur la signification de certains mots, très spécifiques. En résumé, une bien belle lecture, qui a d'ailleurs obtenu le prix Landernau cette année.⠀

Cet album jeunesse, c’est mon chouchou de la sélection GS/CP du concours MoseL’Lire ! L’ambiance, les illustrations, les couleurs, l’histoire, les messages transmis par l’autrice, … Tout est tellement beau ! J’étais tellement sous le charme que j’ai présenté cette petite merveille à ma mère qui, comme moi, a été conquise. Les pages dégageant énormément de couleurs, d’éléments asiatiques et de somptueux patchworks, nous avons cherché à déterminer l’inspiration ou les origines de la dessinatrice. Seng Soun Ratanavanh est née à Laos. Curieuses, nous avons fait des recherches et avons découvert l’art du Laos avec, notamment les merveilleuses créations de Marisa Darasavath ! « Gaspard dans la nuit » fait écho à tout cet art fascinant. En effet, on retrouve l’idée de nombreux patchworks, de détails, de teintes judicieusement choisies et de planches impressionnantes. Honnêtement, une lecture ne suffit pas : sans cesse, j’ai repéré des petits éléments subtilement mis en retrait, comme les animaux ou encore d’autres petites surprises. C’est chouette !



Onirique et bienveillant, le texte est à la hauteur de ce coup de crayon merveilleux ! On suit les aventures de Gaspard, un enfant qui a peur du noir, de la nuit et de la solitude. Un soir, une petite souris va répondre à son cri de détresse et va l’emmener se promener à travers toute la maison… Ensemble, les deux acolytes feront des découvertes poétiques et des rencontres singulières, mais toujours délicates et rassurantes. Émerveillement garanti ! Le seul bémol qui me fait échapper au coup de cœur est la lisibilité du texte. En effet, parfois, les lignes sont difficilement déchiffrables. On pourrait penser que c’est pour jouer avec les lumières et la nuit, mais j’en doute. Une police de texte plus grasse, une couleur plus contrastée avec le fond, une ombre derrière le texte, … Ce n’est pas grand chose cependant, trois ou quatre pages nous ont fait plisser les yeux… Certes, c’est un peu chipoter néanmoins, ayant plusieurs lecteurs dys, je pense qu’ils peineront à tout déchiffrer… Je tiens donc à le signaler ! Cela dit, cet élément reste minime. Le reste de l’album est une pépite ! Je suis curieuse de découvrir le travail de Seng Soun Ratanavanh à travers d’autres œuvres.
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C'est l'heure d'aller se coucher pour Gaspard. Mais le petit garçon peine à trouver le sommeil. Il n'aime pas tellement l'obscurité et il réfléchit beaucoup, se pose beaucoup de question et aimerait avoir un ami avec qui tout partager.

Heureusement, la nuit est le lieu de tous les possibles : dans l'obscurité, Gaspard perçoit une lueur, et dans cette lueur se trouve une petite créature qui l'invite à explorer toutes les possibilités de rencontres qu'offrent la nuit.



Un joli conte plein de poésie à mi-chemin entre Alice au pays des merveilles et le Voyage de Chihiro. L'imaginaire et la poésie sont très typiquement asiatiques et ce type de narration change de ce qu'on lit habituellement dans nos contes occidentaux.



J'ai aussi beaucoup apprécié la colorisation et le choix des palettes lumineuses et très harmonieuses.



Une belle lecture pour accompagner le coucher des enfants et leur donner à faire de très jolis rêves.

Un album splendide pour accompagner les touts-petits vers le sommeil à travers les peurs de la nuit et les belles expériences oniriques du domaine des rêves. Un vrai coup de cœur pour cette petite souris bibliothécaire qui vient accompagner Gaspard sur le chemin du savoirs, de la curiosité et de l’amitié. L’émerveillement est garanti à chaque double page grâce aux illustrations uniques de Seng Sun Ratanavanh. L’oeuvre graphique qu’elle est en train de constituer avec les éditions de la Martiniere est une mélange subtil de douces alliances de couleurs, de traits asiatisants et de sensibilité humaine poétique et touchante. Aussi, cet album sans nul doute trouvera une place de favori pour toute histoire du soir.
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Éclatant et délicatement onirique, le travail illustratif de l’auteure-illustratrice derrière l’esthétisme sublime de la série Miyuki illumine Gaspard dans la nuit de toute la force de son univers. Page après page, on découvre de nouvelles scènes d’une beauté saisissante.
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