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4.44/5 (sur 44 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bucarest , le 17/09/1935
Biographie :

Serge Klarsfeld (né le 17 septembre 1935 à Bucarest en Roumanie) est un écrivain, historien et avocat de la cause des déportés en France.
Serge Klarsfeld échappa à la Gestapo à Nice en 1943 mais son père, Arno, fut déporté (convoi 61 du 28 octobre 1943) à Auschwitz. Serge Klarsfeld est diplômé d'études supérieures en Histoire à la Sorbonne. Il est aussi diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il est docteur ès Lettres et avocat au barreau de Paris.
Sa femme Beate s'est fait connaître du public en 1968, en giflant le chancelier ouest-allemand Kurt Georg Kiesinger, qui était un membre du parti nazi pendant la Seconde Guerre mondiale et qui avait travaillé pour la propagande du ministère des Affaires étrangères de l'époque.
Serge Klarsfeld a été arrêté en Allemagne et en Syrie quand il essayait d'obtenir l'extradition d'Alois Brunner. Son épouse et lui sont également à l'initiative des procès contre Klaus Barbie, René Bousquet, Jean Leguay, Maurice Papon et Paul Touvier.
Ils ont été victimes le 9 juillet 1979 d'une tentative d'assassinat par le réseau nazi ODESSA qui demandait l'arrêt de leur travail pour retrouver les criminels nazis. Cette même année, Serge s'est rendu à Téhéran pour protester contre l'exécution de Juifs libanais.
Les Klarsfeld ont mené campagne en 1986 contre Kurt Waldheim, officier dans la Wehrmacht durant la seconde guerre mondiale, élu président de l'Autriche.
En 1996 il protesta également contre Radovan Karadžić et Ratko Mladić.
En France ils créèrent en 1979 l'Association des fils et filles des déportés juifs de France (FFDJF), qui est chargé de défendre la cause des descendants de déportés. En 1981, l'association a inauguré en Israël le Mémorial de la déportation des Juifs de France, un vaste monument qui porte le nom, la date et le lieu de naissance des 80 000 victimes françaises de l’extermination. Autour, 80 000 arbres forment une Forêt du souvenir. Ils ont œuvré pour la reconnaissance des fils et filles de déportés.
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Source : Wikipedia
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Table ronde autour de l'exposition Couleurs de l'insouciance. Paroles et images des enfants de la Maison d'IzieuÀ l'occasion de la parution du livre «On jouait, on s'amusait, on chantait». Paroles et images des enfants d'Izieu, 1943-1944, réalisé conjointement par la Maison d'Izieu et la BnF, une table ronde revient sur l'histoire de la colonie des enfants réfugiés de l'Hérault, installée sur les contreforts du Jura, à Izieu.Avec : Stéphanie Boissard, Cécile Martin, Loïc le Bail, Dominique Vidaud, Beate et Serge Klarsfeld, Cyril Devès, Simon Pintel, François BernardSoirée animée par Richard SchittlyLectures par Pauline JambetTable ronde enregistrée le 13 avril 2022 à la BnF I François-Mitterrand.

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
L'écrivain argentin Tomas Eloy Martinez , dans le numéro d'août 1985 de la revue El Periodista de Buenos Aires, évoque ainsi une conversation qu'il eut avec Peron en septembre 1970, où celui-ci lui raconta avec enthousiasme qu'il recevait souvent, dans son palais présidentiel, la visite d'un généticien qui travaillait sur l'amélioration du bétail dans une propriété du Paraguay et y faisait des merveilles. "Je lui demandai le nom de ce prodige. Qui sait ? répondit Peron en secouant la tête. C'était un de ces Bavarois bien bâtis, cultivés, fiers de leurs origines. Attendez, si je me souviens bien, il s'appelai Gregor. C'est cela, le Dr Gregor." Autrement dit , Joseph Mengele.
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[...] afin que l'on comprenne que la Solution finale, ce n'était pas de froides statistiques, mais bien un Juif + un Juif + un Juif...
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L'éminence grise de la "route des rats" fut l'évêque autrichien Alois Hudal, recteur du collège allemand Santa Maria dell Anima, piazza Navona à Rome , et l'auteur d'une apologie du national-socialisme éditée à Leipzig et à Vienne. Hudal mort en 1962, a prétendu dans ses mémoires avoir agi pour le compte du Vatican. Pour Ignacio Klich, cela ne fait aucun doute : "Le rôle de Hudal pendant la guerre n'aurait pas été possible sans le feu vert du Saint-Siège." Camarasa, dans Odessa al Sur, évoque quant à lui un télégramme confidentiel adressé au secrétaire d'Etat américain George Marshall par l'attaché militaire américain à Rome, Vincent La Vista. Pour ce dernier, le Vatican "est la principale organisation impliquée dans le déplacement illégal de personnes", et il cite vingt et un dignitaires du Saint-Siège impliqués dans un réseau fournissant asile, documents et agent aux fugitifs pour peu qu'ils soient anticommunistes et favorables à l'Eglise catholique. En plus du couvert, l'habit , parfois , fut également fourni. On sait que certains nazis, comme Eichmann, Ante Pavelic ou Klaus Barbie, arrivèrent en Argentine vêtus d'une soutane.
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À la volonté hitlérienne d'effacer la trace des victimes en brûlant leurs papiers d'identité, les listes de déportation et les déportés eux-mêmes, nous voulions imposer la volonté de voir les victimes réapparaître à la lumière du jour, redevenir des sujets, et non des objets de l'histoire, condamnés à la mort et au brouillard de l'oubli.
(p. 66)
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Serge Klarsfeld :

Notre rôle spécifique, en effet, a été aussi de mettre au jour de nombreux documents provenant des archives publiques et jusque-là inaccessibles, et de les faire entrer dans le patrimoine historique de notre pays en publiant des ouvrages de référence. C'est ainsi que, peu à peu, le niveau de connaissance publique du rôle de Vichy est devenu tout à fait satisfaisant. C'est ainsi également que nous avons été les premiers à établir que, si trois quarts des juifs de France avaient survécu, on le devait essentiellement au comportement de la population française qui avait réagi avec hostilité aux arrestations des familles juives opérées par la police de Vichy pendant l'été de 1942. Cette opposition de la population et des Églises avait freiné la coopération policière massive de Vichy avec la Gestapo et par la suite de nombreux juifs, surtout les enfants, ont pu trouver une aide précieuse au sein de la population française.
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Serge Klarsfeld :

Il m'a fallu bien des années pour écrire l'histoire de ces convois, pour élucider sous tous ses aspects ce qu'a été la "solution finale" en France ; pour parvenir en 1985 à cette conclusion des deux tomes de Vichy-Auschwitz : " Les juifs de France garderont toujours en mémoire que, si le régime de Vichy a abouti à une faillite morale et s'est déshonoré en contribuant efficacement à la perte d'un quart de la population juive de ce pays, les trois quarts restants doivent essentiellement leur survie à la sympathie sincère de l'ensemble des Français, ainsi qu'à leur solidarité agissante à partir du moment où ils comprirent que les familles juives tombées entre les mains des Allemands étaient vouées à la mort".
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Serge Klarsfeld :

Pendant ces années terribles, combien de pères juifs ont été obligés de bâtir des doubles-fonds pour tenter de sauver leur famille ? Combien ont réussi ? Bien peu ; nous en avons réchappé, Anne Frank fut découverte.

Mon père a pris le chemin de Drancy, puis d'Auschwitz, où il est arrivé le 30 octobre 1943 par le soixante et unième convoi parti de France. Frappé par un kapo, il eut la force de l'assommer, ce qui causa sa mort. Il m'a laissé l'exemple de son courage et, en le suivant, j'ai pu pendant quarante ans garder le ressort tendu pour conduire la mission de justice et de mémoire que je me suis fixée.
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Ainsi, de 1940 à 1945, le nazisme a tué ou fait tuer deux tiers du peuple juif vivant en Europe, et par des méthodes variées : les exécutions sommaires par petits groupes ou dans les grandes fosses comme celle de Babi Yar ; la sous-nutrition des ghettos ; les chambres à gaz ambulantes des territoires de l'Est ; le surmenage et la sous-alimentation dans les mines, les carrières ou les usines de IG-Farben ou de Krupp ; les coups de bâton dans les pogroms provoqués ; enfin, dans les chambres à gaz de Chelmno, de Treblinka, de Majdanek, de Belzec, de Sobibor, de Stuthoff, d'Auschwitz.
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Serge Klarsfeld : "Les gens comme Beate et moi, et comme Wiesenthal, nous avons réussi à être efficaces parce qu'on était heureux. Voilà. Je crois que c'est peut-être le mot de la fin en ce qui concerne ce qu'on appelle les chasseurs de nazis. Wiesenthal était heureux parce qu'il avait sa femme, sa fille, elles n'ont pas péri pendant la Shoah et nous avons été heureux parce que, même si mon père a péri, j'avais quand même ma mère et puis, ensuite Beate, les enfants, et donc on était heureux. On ne peut pas faire, on ne pouvait pas faire ce que nous nous avons fait en étant malheureux."
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11400 enfants juifs ont été déportés de France. Moins de 200 sont revenus.
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