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Critiques de Sergueï Loukianenko (27)
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Pentalogie, tome 3 : Twilight Watch, les se..

Troisième opus de la série The Watch, les sentinelles du crépuscule est de loin, le tome que je préfère.

Après avoir abordé le point de vue des Clairs puis des Sombres, l'auteur nous renvoie enfin, à nouveau, vers Anton, la sentinelle de la Clarté que le lecteur trouve en prise à des doutes sur ses missions.

La frontière entre la Lumière et l'Obscurité serait-elle aussi nette que ce que ses mentors le lui auraient dit ? Trois aventures distinctes où l'ombre et la lumière doivent collaborer et vont l'amener à en douter.



Un tome qui offre un tournant intéressant. D'idéaliste convaincu et fidèle à son côté lumineux, Anton va devenir plus cynique et douter de plus en plus. Le côté neutre, censé équilibrer la balance entre le bien et le mal, ces fameuses sentinelles du crépuscule, serait-il finalement celui qui lui conviendrait le mieux ?



On retrouve le point de vue d'Anton dans les trois épisodes qui composent le roman. De nouveaux personnages viennent côtoyer les anciens qui avaient disparu dans le deuxième tome. J'ai aimé voir leur développement. Un tome qui fait la part belle à l'humour également contrairement à ses prédécesseurs. Le style est plus vivant et bien rythmé.

Le point fort reste le doute d'Anton. La mission qu'il est obligé de mener, en lien avec les Sombres et les sentinelles du crépuscule, nous permet de mieux comprendre l'univers.

J'avais trouvé un peu agaçantes les fins des autres tomes où le mystère demeurait sur les véritables motivations des deux factions. Ce tome lève le voile sur pas mal de choses et du coup ma lecture était plutôt agréable.



Une bonne suite où les personnages évoluent et l'univers nous est mieux dévoilé.

Dommage que la suite n'ait pas été traduite en français...
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Pentalogie, tome 1 : Night Watch, les senti..

Avec les sentinelles de la nuit, on entre en pleine guerre froide, version urbaine fantasy.



L'auteur nous promène pendant trois histoires dans une Russie où les forces de l'Ombre et de la Lumière s'affrontent passivement. Anton, notre narrateur, fait partie du Clan des Lumineux. Il est donc chargé du Contrôle de la Nuit. Sa mission consiste à surveiller les mages-noirs, vampires et métamorphes qui vivent dans notre monde et de signaler toute infraction commise par cette engeance.



L'univers est bien décrit mais j'ai trouvé le récit est un peu lent par moment. Le narrateur passe beaucoup de temps à s'interroger sur la frontière entre le bien et le mal et les scènes d'actions sont rares. C'est une partie d'échecs à l'échelle d'une nation. Chaque camp avance ses pions sans passer à l'attaque et tente de découvrir et d'amener à lui de nouveaux adeptes.



Beaucoup de personnages controversés sont décrits et il est facile d'éprouver de l'empathie pour le narrateur. Le supérieur d'Anton et Chef du Clan des Lumineux est un personnage ambigu dont les actions laissent souvent notre héros avec plus d'interrogations que de réponses. Zebulon, à la tête du Clan des Sombres est plus prévisible, il est parfois même caricatural à mon sens.

Anton me fait plus penser à un bureaucrate qu'à un magicien. Il n'a aucune marge de manœuvre puisque, d'après son supérieur, tout est déjà écrit. J'ai eu l'impression qu'il devait se contenter de compter les points entre les deux camps. Et nous aussi.



J'ai passé un moment agréable avec cette lecture mais sans plus. Il m'a manqué plus d'approfondissement sur le Clan des Sombres (peut-être dans un autre tome?).

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Pentalogie, tome 1 : Night Watch, les senti..

Les livres de Sergueï Loukianenko sont un phénomène de librairie en Russie.

L'adpatation cinématographique des "Sentinelles de la nuit" y a fait plus d'entrées que "Le Seigneur des Anneaux".

"Les Sentinelles de la nuit" est le premier tome d'une pentalogie (mot inconnu du correcteur orthographique et un brin pédant que j'affectionne pour cette raison) de Heroic Fantasy.

La trame en est très classique : les forces du Bien y affrontent celles du Mal dans un univers parallèle à celui des Humains. Bref du Matrix mâtiné de Harry Potter. Ecrit à la truelle et traduit par un logiciel bon marché.

Sauf que l'action se passe à Moscou, que les frontières du Bien et du Mal y sont plus mouvantes que dans l'Angleterre de JK Rowling, que les protagonistes ont quelque chose de dostoievskien dans leur questionnements métaphysiques et de tolstoien dans leurs engouement amoureux.
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Pentalogie, tome 2 : Day Watch, les sentine..

J'ai préféré ce tome au précédent, est-ce parce que la suite de l'histoire nous est racontée du point de vue des « méchants » ? Je dois dire que ça a très bien fonctionné sur moi.

La saga Daywatch est une série d'urban fantasy dont la majorité de l'action se déroule dans les rues de Moscou où s'affrontent la Lumière et l'Obscurité. Dans le premier tome, Anton, sentinelle des Clairs s'opposait aux Sombres, déjouant la toile de leur intrigue, coup après coup.

Ici, nous suivons Alissa, la petite amie du Chef des Sombres ainsi que Edgar, le pendant d'Anton chez les Sombres.

L'histoire m'a une fois de plus fait penser à une guerre froide où les combats se jouent sur la trame d'un immense échiquier et où les personnages successifs sont des pions que la Lumière et l'Obscurité s'amusent à créer et à détruire pour servir leur dessein. L'intérêt de ce tome est de nous montrer de l'intérieur les motivations des Sombres, présentés dans le tome précédent comme des être immoraux et dangereux pour les humains.

Dès la première histoire, on s'aperçoit que la réalité est bien différente. Alissa a choisi le côté sombre pour la liberté qu'il lui procure.

Comme elle le dit : "Chacun veut vivre libre. Bien sûr personnage n'arrive à faire absolument tout ce qui lui plaît, car les autres aussi ont leurs propres désirs, mais chacun y aspire. Et la confrontation entre ces désirs divers et variés engendre la liberté ! Une société harmonieuse où chacun veut tout avoir, bien qu'il soit forcé d'accepter les désirs d'autrui."

Là où les Clairs n'osent pas se servir de leur magie pour leur propre intérêt de peur de blesser des humains, elle n'hésite pas à user et abuser de ses ressources pour arriver à ses fins. J'ai beaucoup aimé son personnage, tout en nuances, entre son besoin de liberté et son respect de la vie. Pour elle tout n'est pas noir ou blanc : elle se venge des deux hommes qui tentent de la violer (j'ai beaucoup apprécié sa méthode) mais respecte l'adolescent qui bave devant ses formes. Elle n'est pas un personnage purement manichéen, loin de là et il en est de même pour les autres protagonistes qui nous sont présentés plus loin.

Comme dans le premier tome, le récit est aussi découpé en trois histoires qui se recoupent entre elles.

La première est centrée sur la convalescence d'Alyssa qui, vidée de ses pouvoirs magiques, va se régénérer au contact des élèves d'un centre près de la mer. Elle utilisera la peur et l'angoisse de leurs cauchemars pour se nourrir leur permettant de retrouver un sommeil meilleur. On est loin d'une ogresse dévoreuse d'enfants.

Dans la deuxième histoire, nous suivons un homme à l'esprit confus qui ne se souvient plus comment il est arrivé à Moscou ni ce qu'il est censé y faire. Au fur et à mesure des pages, il recouvre la mémoire et se souvient d'être un Sombre qui a une mission à accomplir.

Enfin la troisième partie nous ouvre les portes de l'Inquisition, un groupe de surnaturels composé de Clairs et de Sombres, tous neutres et gardiens de l'équilibre entre La Lumière et l'Obscurité. C'est également dans cette dernière partie que se démêlent les événements précédents et que l'auteur nous introduit le troisième tome de sa série centré sur les Sentinelles du Crépuscule.

J'ai souri à l'évocation d'un manuscrit qu'un Sombre consulte frénétiquement en espérant trouver réponse à une énigme dans le récit. Les deux auteurs, Serguei Loukianenko et Vladimir Vassiliev ont introduit le Nécronomicon dans leur univers, petit clin d'oeil à Lovecraft et Cthulu.

Une bonne lecture, un univers qui s'étoffe et une suite prometteuse.
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Pentalogie, tome 1 : Night Watch, les senti..

Au commencement, il y avait les « autres », des êtres humains dotés de pouvoirs fantastiques leur permettant de combattre, tuer et voyager grâce à la magie. Fidèles à la tradition de tous les romans de fantasy classiques, ils se sont divisés en deux camps : les Clairs et les Sombres, les premiers défendant l’altruisme et le devoir de mener l’humanité vers un avenir meilleur, tandis que les seconds prônaient l’individualisme et le droit d’agir comme bon leur semblaient quitte à piétiner au passage leurs voisins (que ceux qui ont vu Star Wars lèvent la main !). Pendant des siècles, les deux camps se sont affrontés sur le champ de bataille, accumulant les cadavres et les bains de sang. Jusqu’au jour où les belligérants durent affronter une vérité désagréable : s’ils continuaient à ce rythme, ils risquaient fort de tout faire péter autour d’eux, la Terre y compris – ce qui, convenons-en, s’avérerait fichtrement embarrassant pour les uns comme pour les autres.



Pour éviter cette alternative déplorable, un traité a été signé au début du Moyen-Âge garantissant la non-intervention des deux camps (en clair : vous ne mettez pas votre nez dans nos affaires et on tient le nôtre à l’écart des vôtres). Deux contrôles furent créés : le Contrôle de la Nuit par les Clairs et le Contrôle du Jour par les Sombres, chargés de s’assurer qu’aucun des deux camps ne violerait le traité. Et c’est là que les choses deviennent amusantes…



Nous sommes au début du XXIe siècle à Moscou et force est de reconnaître que la belle ardeur des premiers affrontements s’est bien dégradée ! Obligés par la force des choses d’abandonner la guerre ouverte, les « autres » se sont progressivement fondus dans la population humaine. Les indécrottables bellicistes des deux camps, incorporés respectivement dans le Contrôle de la Nuit et le Contrôle du Jour, sont forcés de mener une guerre sous-terraine faite de magouilles tordues, d’espionnage et éventuellement de procès – preuve que tous ces braves gens sont tombés bien bas.



Anton est l’un d'eux. Ex-informaticien, il a rejoint les forces de la Lumière quand ses pouvoirs ont été découverts et a été incorporé plus ou moins par hasard au Contrôle de la Nuit où il passe la majeure partie de son temps à classer des dossiers et réparer des bugs informatiques (on est Russie quand même, ce qui veut dire que la bureaucratie est reine, y compris chez les forces de la Lumière). Mais ça cogite ferme en haut-lieu et Anton ne pourra pas mener longtemps sa petite existence paisible de mage bureaucrate. Entraîné dans les manœuvres tortueuses et pas trop scrupuleuses de son chef pour assurer la suprématie des Clairs, le jeune homme va s’attirer ennui sur ennui et réaliser vite que la différence entre le Bien et le Mal peut se révéler très… fluctuante.



« Les Sentinelles de la Nuit » est le premier tome de la trilogie homonyme de l’écrivain russe Sergueï Loukianenko et, accessoirement, un de mes coups de cœur littéraires de cette année. D’abord c’est de la fantasy russe et, croyez-moi, ça se voit ! Et pas seulement parce qu’on y absorbe des litres de vodka dans une atmosphère de fatalisme désenchanté. Loukianenko a réussi le petit exploit de remettre en scène l’éternel combat entre le Bien et le Mal, mais version Guerre Froide, avec tout ce que cela implique de petits coups fourrés mesquins, de manipulations, de propagande pas forcément subtile, de mensonges bien attentionnés, etc… Le scénario – mélange improbable mais réussi de fantasy urbaine, de parodie de roman d’espionnage et de n’importe quoi – fourmille de bonnes idées et de personnages intéressants.



On peut difficilement ne pas s’attacher au narrateur Anton, gentil garçon un peu largué mais doté d’un solide sens de l’humour, dont le regard de plus en plus désabusé sur le monde qui l’entoure, bien moins manichéen qu’il n’y parait au premier abord, est un des principaux charmes des romans. Mais mon cœur va spontanément vers son supérieur hiérarchique Guesser (ou Gesar dans la traduction anglaise), le chef du Contrôle de Nuit de Moscou, manipulateur éhonté et fervent adepte du bon vieil adage : « La fin justifie les moyens ». Il est brillant, retors, arrogant, cynique, idéaliste, agaçant et parvient pourtant à être un type bien tout de même : je l’aime.



En conclusion, « Les Sentinelles de la Nuit » est le début d’une trilogie très réjouissante (dont je chroniquerai les tomes suivants tout aussi réussis si j’en ai le temps et la motivation) qui, si elle n’est pas exempte de défauts, se démarque plaisamment des autres romans de fantasy par son originalité et son second degré omniprésent. Et c’est également la seule trilogie fantastique de ma connaissance où c’est le « bon camp » qui ourdit des machinations compliquées et machiavéliques pour contrôler le monde et ça, c’est tout de même un sacré argument en sa faveur ! Avis donc aux amateurs : ne vous laissez pas arrêter par les couvertures hideuses d’Albin Michel et tentez votre chance, vous ne le regretterez pas l

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Pentalogie, tome 3 : Twilight Watch, les se..

Ce tome 3 aborde le thème de la neutralité, vue du côté des Autres bien sûr.

Comme on peut le constater à la lecture du tome précédent, les Sombres ne sont pas si différents des Clairs et beaucoup d'actions peuvent être vues comme des tentatives de maintenir le statu quo.



L'auteur reste fidèle au format de trois histoires qui au final se rejoignent pour former un tout cohérent.

On y trouve un maître vampire, une sorcière puissante, des lycanthropes, et même un humain sans prédisposition qui veut devenir un Autre...

L'humour présent par petites touches rend la lecture très agréable, d'autant que le style est sans fioritures et l'immersion optimale grâce à la narration à la première personne par le personnage principal.



Une trilogie qui se suffit à elle-même, en attendant que les tomes suivants soient un jour traduits...

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Pentalogie, tome 2 : Day Watch, les sentine..

Tout comme pour le premier tome, Day Watch a été englouti en peu de temps. Après s'être intéressé au Contrôle de la Nuit, Loukianenko (accompagné d'un certain Vassiliev) développe l'autre facette de la lutte ancestrale entre "Clairs" et "Sombres" : le Contrôle du Jour. Autrement dit, une équipe de Sombres chargée de vérifier que les Clairs n'agissent pas à l'encontre du Traité garant de la paix entre les deux factions.



Le roman est de nouveau composé de trois histoires. La première démarre en fanfare, récit à la première personne, d'une Sombre qui part se ressourcer dans un camp de vacances en Crimée. Cela verse parfois trop dans les clichés des colonies de vacances, à mon goût. Petite déception, largement compensée par les deux histoires suivantes, qui réussissent à tenir en haleine jusqu'à la fin. Difficile d'en dire plus sans dévoiler l'intrigue, mais une autre entité, l'Inquisition, va devoir intervenir pour démêler les agissements des uns et des autres.



Tome un peu moins porté sur les réflexions existentielles que le premier, mais qui fait tout de même la part belle aux états d'âme des Sombres (si si ils en ont !). Et toujours les références russes, qui donnent un cachet tout particulier à cette série d'Urban Fantasy.

Je crois que le tome trois ne restera pas longtemps dans ma PAL ;)
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Pentalogie, tome 3 : Twilight Watch, les se..

Ce troisième tome se passe plusieurs années après le précédent. C'est, pour l'instant, mon préféré. Et on retrouve le point de vue d'Anton !



La première histoire est une enquête sur un Autre qui aurait promis à un humain de le transformer en Autre... sachant que c'est théoriquement impossible, cela devient une grosse affaire, surtout qu'une lettre de délation a été envoyée aux bureaux les plus secrets de l'Inquisition... J'ai piqué une réelle crise de fou rire au début, quand Anton doit, sans magie pour une fois, faire de l'infiltration dans une résidence de luxe... et se faire relooker et déguiser en riche, ce qu'il raconte de façon détachée et ironique. Un de mes passages préférés de toute la saga. Et on revoit Kostia ! Le fils des voisins vampires du tome 1 ! Je l'aime bien !



La seconde histoire commence comme une semaine tranquille de vacances pour Anton... mais on sait bien comment finissent les semaines tranquilles. C'est aussi l'histoire où Svetlana se met à briller et où mon opinion sur elle passe enfin le cap de "plutôt sympathique" pour aller vers "excellent" ! Et Arina, le perso d'épisode, est très classe aussi.



Et la troisième est peut-être ma préférée, et comporte entre autres une alliance temporaire entre les Sombres et les Clairs (je suis toujours sensible à ce genre de clichés, quand c'est bien fait). Et je n'en dirai pas plus, car il y aura de grosses surprises.



Mon seul regret est qu'Anton est devenu plutôt cynique, alors qu'au début c'était le genre plutôt raisonnable mais idéaliste. C'est logique, après les années et les tomes précédents. C'est psychologiquement et narrativement intéressant. Mais un peu triste quand même.

(Ce qui est assez drôle, c'est que sa relation avec Gesar, dans le même temps, est passée de "comment pouvez-vous être aussi manipulateur ?" à "comment pouvez-vous encore y croire ?". Ce qui ne fait que me rappeler à quel point j'aime Gesar. J'insiste. A ce stade de l'histoire, Anton et Gesar sont tous les deux arrivés à la conclusion que le monde n'est pas prêt pour devenir un paradis d'un coup, que quand on essaie ça le résultat le plus probable est un échec sanglant. Mais alors qu'Anton a choisi des petites actions au jour le jour et une non-intervention intelligente, Gesar est toujours prêt à soulever des montagnes (et rouler tout le monde dans la farine) pour une toute petite amélioration, s'il le peut.)



Mais vraiment, dans cette série, j'aime l'ambiguité morale et les grands dilemmes dessus, les commentaires sur la société russe au travers de la fantasy, et les magiciens surpuissants dont certaines des considérations sont pourtant si prosaïques et quotidiennes.

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Pentalogie, tome 2 : Day Watch, les sentine..

Comme au premier tome, il y a cette structure que j'aime beaucoup, avec trois récits de taille moyenne qui se révèlent à la fin être une unique histoire. Le cadre est le même, avec des créatures surnaturelles, dont l'existence est secrète, qui s'affrontent dans la Russie moderne.



Mais cette fois-ci, c'est du point de vue des méchants ! Enfin, c'est juste que leurs valeurs principales sont l'individualisme et la liberté, et qu'ils ne voient pas l'intérêt d'essayer de faire le bonheur des autres, surtout s'ils ne les connaissent pas. Je dirais plutôt que si certains sont des méchants, d'autres sont "neutres". Mais je peux totalement imaginer pourquoi une personne saine d'esprit et pas cruelle pour deux sous choisirait ce camp-là. On n'a aucun problème à empathiser avec eux, même si mes sympathies sont du côté des Clairs, et que je regrette le peu de présence de Gesar et Olga.



Dans la première histoire, on suit Alissa Donnikova, qui nous a été présentée au tome 1 comme la maîtresse de Zabulon (le chef du côté obscur). Qui du point de vue d'Anton était une chieuse sans nom, mais qui est cool quandon a son point de vue. Et même si je n'aime pas tout dans cet arc, sa manière de se débarrasser des mecs qui essaient de la violer est particuièrement amorale et réjouissante !



Dans la deuxième, on suit en alternance Vitali Rogoza, un Sombre amnésique qui arrive à Moscou, et les Sentinelles de la nuit (le retour d'Anton, donc) qui enquêtent dessus. Dans le troisième, l'Inquisition organise un projet pour trancher sur... quelques points délicats qui sont arrivés au début de ce tome et dans le 1, et on suit en alternance Edgar, le témoin des sentinelles du jour, et Anton encore, qui est venu pour les sentinelles de la nuit. J'adore cette troisième histoire, d'ailleurs, et la relation entre Edgar et Anton - même si le tome, globalement, me plait un peu moins que le 1.



En fait, un des points un peu frustrants dans cette série est qu'un des mouvements de base (toutes les variantes sont possibles) de Gesar comme de Zabulon consiste à laisser toutes sortes d'indices qu'ils sont en train d'organiser quelque chose d'Enorme, d'illégal et de potentiellement très dangereux, afin que l'autre camp commette des erreurs, et aussi pour pouvoir dissimuler ce qu'ils ont vraiment l'intention de faire, trompant ainsi leurs collaborateurs ennemis et les logiciels de magouilles (sérieux, ils ont des logiciels à magouilles dans ce monde, qui essaient de mapper les parties connues du problème sur quelques complots classiques... l'idée me fait beaucoup rire). Je digresse.

Jusqu'ici c'est très cool, en fait ! Mais l'idée est donc que ce genre de couvertures brillantes est souvent là pour cacher quelque chose qui semble presque terre-à-terre, à côté. C'était bien joué, sans conteste, mais du point de vue du lecteur, par rapport au faux plan, c'est presque décevant.



Cela peut sembler globalement négatif, mais en fait, j'ai beaucoup aimé !

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Pentalogie, tome 4 : Last Watch, les dernière..

J'aime toujours cette série, même si cela redescend un peu après le 3 - mais le 3 est vraiment mon préféré.



C'est ce que la série a de plus proche d'un grand final, le niveau d'implication cosmique est vraiment fort - d'un autre côté, après ce qui est arrivé à Anton dans le 3, c'était un peu logique - mais ça reste crédible. Sauf que, quand j'ai pensé ça, je croyais que c'était le dernier tome, et maintenant il y en a un autre, je me demande su quoi cela va repartir.



J'ai été un peu déçue par l'identité du méchant, pour plusieurs raisons spoilers. Sinon, on a un peu de développement sur des persos tels que Alisher ou Arina (J'adore Arina !), et on voit quelques amis de jeunesse de Gesar, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et, même si c'est bref, on voit se reformer la vieille team Anton et Olga, ce qui m'a fait très plaisir.



De plus, le tome explique certains détails su l'univers mentionnés dans les premiers tomes, ce qui l'empêche de faire pièce rapportée (même si techniquement, c'est ce qu'il est, l'auteur n'avait pas forcément prévu de continuer après le tome 3, il a improvisé.

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Pentalogie, tome 1 : Night Watch, les senti..

Le Bien contre le Mal, vampires contre loup-garou, vivants contre morts, sujets mainte fois traités dans la littérature et pourtant je n’ai jamais lu deux fois la même histoire.



La première scène se déroule en Russie par -20°C, une atmosphère lourde dans une vieille station de métro, ça me plaît déjà me rappelant l’ambiance du jeu vidéo Metro 2033. Du post-apocalyptique sans concession, le danger potentiel à chaque coin de rue, quelques secondes suffisent pour passer de vie à trépas. Là je ne parle que du prologue de 3 pages !



C’est plus mon genre de roman à vampires, j’ai accroché à l’intrigue dès les premières lignes. Par la suite, le roman montre sa profondeur, ce n’est pas une guerre avec du sang partout, des tranchées c’est plus une guerre froide avec des tensions dans les deux camps. J’aime beaucoup car cela implique de l’espionnage, des personnages intelligents et calculateurs. Il n’est pas si sombre que ça, il y a des passages drôles, d’autres loufoques et l’administration ne change pas de la vie réelle créant des situations étonnantes.

L’intrigue est divisée en trois grosses parties, heureusement il y a plusieurs chapitres à l’intérieur qui m’ont évité de me lasser, j’ai dû mal avec la lecture de 50 pages d’affilé en général, je préfère pouvoir faire une pause et ça permet également de garder un bon rythme.

Pour les personnages principaux je dirais qu’Olga, Anton et Svetlana m’ont le plus marqués. L’auteur reprend les codes du fantastique sans être clichés, de même pour ses personnages (même secondaire), à aucun moment je n’ai eu l’impression de lire un être creux.





Le paysage de Moscou change des habituelles villes américaines, pour moi c’est un plus car dans l’image que j’en ai c’est une ville brute avec des vieux bâtiments austères et à la fois c’est une chaleur particulière et des couleurs vives, j’ai retrouvé ce mélange dans le roman.



Ce premier roman de la quadrilogie Nigh watch réussi à redonner goût aux vampires et autres créatures de la nuit, je tacherais de trouver la suite rapidement.
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Pentalogie, tome 5 : New Watch, les nouvell..

Le cinquième tome d'une série de fantasy urbaine russe que j'aime beaucoup. En théorie, c'est le dernier, mais bon, ça ne serait pas la première fois que l'auteur nous en rajouterait un par surprise ! Il est toujours prêt à reprendre certains des points laissés en suspens dans les premiers tomes, et qui sont passés presque imaperçus. Il faudrait que je vérifie la cohérence en relisant le premier.



La structure est la même que d'habitude : trois novellas, dont chacune a une vraie fin, mais qui à elles trois forment une histoire plus importantes, et - au moins dans ce cas particulier - assez épique. J'aime beaucoup. hacun des scénarios est très bien ficelé et réussit toujours à surprendre tout en restant très cohérent, chacun d'entre eux mélange des scènes de la vie quotidienne avec des moments à enjeu autrement plus haut.



J'aime toujours les interrogations éthiques (même si Anton continue à croire de moins en moins à la possibilité de changer les choses, c'est logique dans son évolution, mais c'est un peu triste), j'aime beaucoup Arina et apparemment Lukyanenko aussi parce qu'on la retrouve encore ici (même si parfois j'ai un léger malaise, que je ne saurais cerner, avec son écriture des personnages féminins), j'aime beaucoup l'humour, en particulier celui basé sur les références culturelles et sous-culturelles que font sans arrêt les personnages, et aussi sur le sarcasme d'Anton.



En bref, je me suis rappelé pourquoi j'aimais cet univers et cette série, et ça fait plaisir !

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Pentalogie, tome 1 : Night Watch, les senti..

L'idée de base est vraiment intéressante. Quelle est vraiment la différence entre le bien et le mal ? Ce qui est bien pour l'un peut-il en même temps être mal pour un autre ? La fin justifie-t-elle les moyens ? Comment être certain que nous avons choisi les bons principes de vie ? Bref, autant de pistes de réflexions qui auraient pu être habilement développées.

Sauf que tout ça reste désespérément superficiel. Tout n'est qu'effleuré et la seule raison pour laquelle le volume fait 475 pages, c'est que le héros tourne en boucle, se pose sans cesse les mêmes questions, peut-être par souci que tous les lecteurs aient bien compris à quel point il doute... Du coup la fin du livre arrive, après 3 parties, qui peuvent presque se lire comme des nouvelles séparées, et on n'a pas l'impression d'avoir avancé. J'ai même été plutôt soulagée d'en finir, et surtout que le narrateur se taise enfin.
Lien : http://lemonde2cely.canalblo..
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Pentalogie, tome 1 : Night Watch, les senti..

C'est de la fantasy urbaine. Les vampires, loups-garous, mages et autres créatures mythologies existent et ont leur propre organisation. Certains sont du côté du bien, d'autres du côté du mal. Tout ceci semble très basique.



Ce qui l'est moins, c'est que les forces du Mal et les forces du Bien n'ont pas la moindre intention de s'affronter physiquement. Ca ferait d'énormes dégâts au monde et à la civilisation, et ils ne le veulent ni les uns ni les autres. Aussi, ils ont conclu un traité, et tout se passe dans une ambiance de guerre froide (he, fantasy russe !) avec une quantité innommable de magouilles en sous-main.



Le héros, Anton, est du côté de la Lumière, et fait partie des "Sentinelles de la Nuit" (ceux qui sont du côté des gentils, donc, et surveillent le mal. C'est traître). En gros, il vérifie que les lois soient respectées. Ca donne parfois des détailss bureaucratiques presque absurdes. Certains mages noirs peuvent lancer des sorts sans être inquiétés, tant qu'ils suivent les quotas de leur licence. Tout à fait symétriquement, un mage blanc qui dépasse ses quotas de bonnes actions magiques se fait arrêter par les Sentinelles du Jour. D'ailleurs, Anton a des relations globalement amicales mais parfois "politiquement" tendues avec ses voisins, des vampires licenciés. C'est très étrange-mais-logique quand on le lit, comme structure d'univers, ça m'a fait éclater de rire plusieurs fois.



Anton est, au début, informaticien au QG de son camp. L'histoire commence lors de sa première mission sur le terrain. En fait, le livre comporte trois histoires courtes qui ont l'air indépendantes et se recollent à la fin (j'aime ce genre de structure, c'est bien foutu). Le premier est sur un jour difficile où l'équipe doit gérer à la fois une malédiction ultra-puissante d'origine inconnue sur une jeune fille sans histoire, et une vampire folle qui a décidé de tuer un humain, sans license évidemment. La seconde raconte comment Anton est accusé injustement d'une série de meurtres sur des créatures de l'ombre. La troisième... je ne dis rien. A cause de la structure, je pense qu'une adaptation en série télé pourrait rendre très bien. L'adaptation en film n'était pas trop mal, mais très libre, beaucoup plus sordide que le livre, et reprenant des détails de-ci de-là pour faire un scénario original avec les mêmes persos.



Mais je digresse. Dans ce monde, le Bien et le Mal ne sont pas des absolus. C'est plus une question d'opposition entre altruisme et égoïsme. Ensuite, on peut faire des grosses bêtises en essayant de faire le bien des autres malgré eux, et les mages noirs n'ont pas le moindre scrupule moral à lancer des sorts de soin sur des humains, tant qu'on les paye. Les Autres (les surnaturels), font leur choix après quelques découvertes sur le monde magique, et ça dépend vraiment de qui leur explique les choses en premier, et de leur état d'esprit ce jour-là, d'où de grosses magouilles lors du recrutement. Anton passe une bonne partie de son temps à se demander s'il fait vraiment le bien ou pas, si ses chefs font vraiment le bien ou pas, dans quelle mesure des compromis sont acceptables... et comme ces discussions sont jouées pour servir le scénario et pour poser des questions intelligentes philosophiquement, pas pour du désespoir gratuit, ce sont des passages qui me plaisent beaucoup aussi. Parfois, Anton fait le mauvais choix, selon mes propres principes, mais à chaque fois je comprends qu'il y avait de quoi hésiter. Pour un livre sur la lutte du bien contre le mal, c'est remarquablement moralement profond et ambigu. (et cela n'arrive jamais à une conclusion, à définir "le bien, c'est cela". L'ambiguité est partie intégrante de l'univers, elle n'est pas là pour apporter au héros une révélation en étant dissipée)



Sinon, j'aime les personnages. Gesar, le chef du héros, ses manipulations politiques pour le plus grand bien, son sens de l'humour, ses choix bizarres de restaurants. Olga, une ancienne sorcière très puissante privée de ses droits pour une erreur mystérieuse dans son passé. Anton lui-même est plutôt sympathique si on aime le genre de personnage qui se pose beaucoup de questions éthiques, Svetlana était très bien dans sa première histoire mais moins ensuite, et Zabulon, le chef des méchants, semble avoir beaucoup de potentiel.
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Pentalogie, tome 1 : Night Watch, les senti..

Parmi nous vivent les Autres, humains certes, mais capables d'utiliser des forces que la nature a refusé au commun des mortels. Ces êtres forment une société parallèle, divisée en deux organisations: les Sombres et les Clairs. Elles cohabitent grâce à un traité limitant l'utilisation de leurs pouvoirs de façon à préserver un certain équilibre. Mais les luttes de pouvoir entre Sombres et Clairs ont quand même un impact colossal dans le monde des hommes. Anton fait partie des Clairs: il a choisi le bien commun plutôt que le profit personnel. Au fil de ses missions, il apprend peu à peu à dénouer les intrigues machiavéliques des deux clans.

Sergueï Loukianenko nous offre un univers passionnant peuplé d'hommes, de mages, de vampires et de lycanthropes, en prenant pour décor son pays, une Russie moderne, brutale et désabusée.

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Pentalogie, tome 1 : Night Watch, les senti..

Je pourrais résumer succintement The Night Watch en disant que c'est le Monde des Ténèbres made in Russia. Mais ça serait caricatural car ce livre possède bien des qualités en plus de se dérouler à Moscou. Depuis toujours, les Ténèbres et la Lumière s'affronte. Le Bien, le Mal : un combat sans fin. Lassés, les deux camps ont signé un traité qui régule scrupuleusement ce qu'a le droit de faire chaque faction. Et pour veiller à ce que le règlement soit appliqué à la lettre, deux organisations ont été créées : le Night Watch (des êtres de Lumière qui surveillent ce que font les êtres des Ténèbres) et le Day Watch (des êtres des Ténèbres qui surveillent ce que font les êtres des Lumières). En cas d'incartades, un rapport est émis, un procès peut être décrété ou bien le contrevenant peut être détruit sur place si l'infraction est trop grave. Mais qui sont ces êtres de Lumières ou des Ténèbres, qui s'appellent entre eux des Autres ? Du côté des Ténèbres on retrouve des démons, des vampires, des loup-garous, de sombres magiciens. Du côté de la Lumière, il y a des magiciens, des soigneurs, des change-formes. Ils possèdent un vaste panel de pouvoirs qui leur permet de mener à bien leur mission de surveillance. Et justement, le livre met en scène Anton, un jeune membre du Night Watch qui vient tout juste d'être affecté sur le terrain.



The Night Watch est bourré d'idées rôlistiques (à un point que je soupçonne Sergei Lukyanenko d'être un fieffé jeteur de dés) qui sont recyclables dans le Monde des Ténèbres. Par exemple, pour chasser un humain et boire son sang, les vampires doivent demander une autorisation au Night Watch qui tire au sort un humain dans la population de Moscou. Mais attention : si le vampire s'amuse à prendre des proies au hasard, il a de grandes chances de finir en tas de cendres. De même, les Autres ne naissent pas Bon ou Mauvais. Au départ, leur alignement est neutre, choisir le côté clair ou obscur de la Force se fait consciemment. Du coup les deux camps cherchent activement les Autres en devenir pour les convaincre (plus ou moins subtilement) de rejoindre leurs rangs. Car Moscou est avant tout un vaste échiquier où le chef du camp de la Lumière (qui n'hésite pas à manipuler son monde sordidement pour faire avancer la cause du Bien) et celui des Ténèbres (qui sait utiliser la vérité pour faire un maximum de dégâts dans le camps d'en face) avancent leurs pions au gré des diverses machinations qui leur permettrait de prendre l'ascendant sur l'adversaire. Et Anton est bringbalé entre ces deux extrèmes et comprend vite qu'il y a peu de différences entre le Bien et le Mal.



Autre détail typiquement White-Wolfien : le Twilight. C'est une sorte d'Umbra décatie, à plusieurs niveau, qui permet aux Autres de faire bien des choses. Les pouvoirs des Autres sont classés par niveau, ce qui est éminament pratique pour le MJ souhaitant adapter le roman. Il se dégage un parfum de fantastique à la vodka, de Vampire en chapka, de Werewolf à deux roubles, de Mage aux blinis qui donnent un vrai coup de fraîcheur à ces thèmes. Et Moscou, qui n'est pas particulièrement mis en avant dans le roman, est un décor qui cadre bien avec cette approche dégradée et faussement manichéenne.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Pentalogie, tome 2 : Day Watch, les sentine..

J'avais été emballé par le premier tome : créativité, originalité, nouvel univers, mélange réalité et fiction, action, suspens...

Mais ce second volet me déçoit car sujet à trop de verbiages. Si cet univers original est toujours là, on s'ennuie dans cette guerre de clans pas trop compréhensible
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Pentalogie, tome 1 : Night Watch, les senti..

voici le premier tome d'une trilogie russe. Ce roman est tout simplement génial et addictif. Pas du tout young adult, ce roman est bien pour les adultes. Très bien écrit, l'intrigue est recherchée et les éléments s'ajustent parfaitement sans que le lecteur n'ai pu en deviner à l'avance les rebondissements et les réponses. Le style est bien entendu fantastique et ne ménage personne, surtout pas la race humaine. J'ai apprécié l'absence d'idées convenues comme souvent rencontré dans ce genre de roman. Il ne s'agit pas ici d'opposer le bien radieux contre le mal odieux....bien loin de là. Le sombre n'est pas toujours si sombre, le clair n'est pas toujours si reluisant,...la vérité n'est pas évidente. Aucun temps mort, pas de phrases superflues, de nombreux personnages attachants et certains fort complexes...Accrochez vous, c'est parti!
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Pentalogie, tome 2 : Day Watch, les sentine..

J'avais déjà bien aimé le premier et celui la encore plus.

Encore une fois l'auteur nous embarque pour 3 histoires. Les deux premières posent le ton et la dernière résout l'enquête ou plutôt dévoile les manigances des deux coté pour essayer de monter leurs pouvoirs sans passer par la case "je casse le traité et je me lance en guerre". Autant j'avais adoré le dénouement du premier, autant dans celui la c'est plus les deux histoires précédentes qui m'ont vraiment bien plus.

Dans le première histoire nous suivons une personne pas du tout sympathique que nous connaissions déjà du premier volume comme étant la garce de service : Alisa. Et je dois dire qu'il est vraiment difficile d'éprouver autre chose pour elle que du dégoût la plupart du temps, après avoir fait une surdose de magie elle se retrouve en "vacance" dans un camp pour enfants ou elle est sensé recharger ses batteries en utilisant les enfants comme batterie tout en ne forçant pas trop la dose pour ne pas alerter le contrôle de la nuit. S'ensuit un passage que j'ai trouvé très très longuet, sur comment elle s'occupe des enfants, ses relations avec les moniteurs etc .. et c'est la que l'auteur déclenche sa magie, il arrive malgré un lourd désavantage de départ (un personnage qu'on déteste d'emblée) et une histoire ou il ne se passe RIEN, a me porter un très gros coup au cœur à la fin, j'étais à la limite de lâcher ma larme. Je lui dit chapeau Mr Loukianenko, ils sont peu les auteurs qui arrivent à me faire ce genre d'effet.



La seconde histoire est différente car nous suivons un personnage que nous ne connaissons pas avant, un sombre tout juste débarqué de sa province qui arrive à Moscou. Le souci est qu'il a plus ou moins perdu la mémoire et qu'il ne comprend pas ce qu'il fait ici, il se laisse porter par le courent et fini par rencontrer tout les personnages que nous connaissons d'avant, On sent qu'il est bizarre et que quelque chose cloche mais on ne sait pas trop quoi en penser car malgré le fait qu'il soit sombre, ce personnage est très sympathique et je me suis attaché à lui très rapidement, et c'est très déconcertant de voir le point de vue de quelqu'un d’extérieur sur l'histoire mais instructif, car ça permet de prendre du recul. D'autant plus que l'histoire arrive à un tournant important car l'un des plus grand artefacts magiques viens à peine d’être dérobé en suisse et d'après les oracles ils se dirige vers Moscou. C'est le branle-bas de combat pour être la première faction à mettre la main dessus, d'autant plus que les inquisiteurs ont déclaré la trêve dans traité le temps qu'il soit retrouvé, en gros plus de limites, tout moyen est bon pour arriver à ses fins... La encore l'auteur à réussi à me surprendre, et j'ai fini en larme à la fin.(maaaaiiiiheuu pourquoi est-il si cruel?)



Après ses deux histoires tristes j'ai du prendre une ptite pause parce que mes nerfs avaient du mal, et c'est sans doute pour cela que j'ai moins apprécié la troisième histoire car elle est dans la continuité logique des précédentes, nous suivons en parallèle les sous fifres sombres et les clairs qui essayent de démêler les conspirations sous les conspirations pour essayer de comprendre le pourquoi des événements précédents, car oui toutes les actions même si elle semble être dues au hasard ont été préméditées et un des deux camp à "gagné", reste à savoir lequel, vu que les grands magiciens ne sont pas du genre à dévoiler leurs plans même à leurs troupes car ce ne sont que des pions qu'ils n'hésitent pas à sacrifier dans leur lutte éternelle. Nous avons donc encore une fois un final grandiose sur ce point, ou malgré toutes leurs réflexions nos amis n'avaient bien entendu pas tout comprit et les révélations s'enchaînent !!

Même si émotivement parlant j'étais moins dans l'histoire pour cette troisième partie, je dois avouer que rétrospectivement parlant j'en garderais un bon souvenir.
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Pentalogie, tome 3 : Twilight Watch, les se..

Apres les sentinelles de la Nuit et les sentinelles du Jour, voilà le 3eme volet. Anton nous livre ses doutes sur les Autres, un héros attachant mais un peu Caliméro sur les bords, il n est pas à la hauteur de la situation mais s'en tire toujours..

Par contre, lire un roman SF dans un univers slave est très original. Nasdrovié!
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