Citations de Séverine Vidal (531)
J'ai tout quitté. Des fois, j'ai l'impression que je me suis quittée moi-même. Tu comprends ?
J'ai peur de l'aimer trop, de l'aimer mal.
Dans les mythes finlandais, les aurores boréales sont créées par les renards rouges qui courent dans le ciel. En frottant leur queue en panache à la cime des arbres, ils déclenchent des étincelles qui illuminent la nuit.
Ce que j'ai vu tout à l'heure se confirme. Ici, c'est laid, ça ressemble à partout.
-Très bons, tes œufs mimosa bien assaisonnés tu
progresses ma fille .Quoi j’ai dis une connerie ?
-Non c’est juste que c’est Amir qui cuisine en ce moment ,c’est lui les œufs mimosa .
-Il a peut-être des qualités finalement ce…
-Cet arabe ?
-Comique de répétition ,fillette ? C’est bien un arabe non ? il est pas berrichon ,si ?
-Un Atayef avec ton café ? T ´as l’air d’adorer ça !
-Tu me gonfles Solange !
Citation
choisie par Spider Man
Je crois que chez moi, c'est là où je n'aurai plus à fuir.
Amir est un syrien passionné de cuisine qui vit en France depuis peu, quand il perd brutalement toutes ses affaires, dans l'incendie de son squat...
J'ai aimé ce livre car le sujet du racisme m'interpelle et me révolte. Ce livre m'a beaucoup touchée, l'histoire est touchante, dénonce le racisme mais parle en même temps d'entraide. Il montre ce que vivent les personnes immigrées, leur souffrance et leur courage. Dans cet ouvrage, j'ai aimé découvrir des recettes originales d'une autre culture.
Keïla N.
D'un coup de poing, il avait fait exploser la vitre de la porte en mille morceaux. Qui en retombant, avaient produit exactement le bruit de l'amour qui meurt.
- C'est quoi ? Une machine pour voir dans le noir ?
- Pas du tout, c'est un appareil qui redonne le sourire.
- Tu plaisantes ? C'est une navette pour slalomer entre les étoiles !
J'ai un peu peur, petit Tom. Peur de la suite, des mots qui vont s'effacer, comme mes souvenirs.
J'oublierai ton prénom, peut-être. Si j'oublie ton prénom, tue-moi.
Voilà. Ça arrive. Comme une bête sauvage qui attendait, tapie, et me saute à la gorge.
Les mots fuguent. Et les souvenirs aussi. Vos voix à tous, je ne les entends plus: je ne sais plus à quoi ressemblait la tienne, Henri. Hier, à l'atelier, j'avais à la fois trop de souvenirs et aucun. Une bouillie de mémoire, autant dire rien. Tout se brouille. C'est comme si je n'avais jamais été une petite fille, jamais été une mère, jamais connu Henri. Je n'ai pas de passé si je n'ai plus les mots pour les raconter.
D'ailleurs, déjà, vos prénoms ont déserté et je les confonds tous.
Page 60
J'aimerais que tu sois encore là, Henri, que tu te perdes, juste pour que je te retrouve. Je ne me fâcherais pas. Ta fugue serait pardonnée. J'enroulerais mes bras autour de tes épaules et je te dirais, « Viens » .
Cinquante huit ans avec toi, et puis ce vide après. On dirait que je sombre et que la chute est sans fin.
Page 49
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J'ai eu 20 ans ici, un mariage sous le tilleul, mes cheveux retenus en queue de cheval.
J'ai eu 30 ans ici, et quatre fois le ventre gros. Trois bébés qui ont grandi, comme on court dans les hautes herbes. Et l'autre, celui qui n'a pas vécu, est enterré plus loin. Nous n'avons pas fleuri sa tombe.
J'ai eu 40 ans ici, un monde a mené à la baguette, avec le sourire. Et puis des années douces, le rire de mon homme, sa calvitie et ses mains baladeuses.
J'ai eu 50 ans ici, sans jamais craindre les lendemains.
J'ai eu 60 ans, la fête un jour d'orage, et 70 ans, la marche plus lente, toujours main dans la main avec lui.
J'ai eu 80 ans ici, Henri avait disparu quelques mois avant et les enfants me disaient« tourne la page » . Depuis, j'avance en manquant de tomber à chaque pas, puisque chaque pas m'éloigne encore de lui.
Je n'aurai plus rien ici, aucune fête, aucune chute, plus aucune nuit d'amour. Je n'ouvrirai plus les volets sur le matin frais. Je ne m'assiérai plus, un verre à la main pour contempler le soleil se coucher.
Je pars.
Page 12
Y'a mille raisons d'aimer les handicapés. Mais sûrement pas juste parce qu'ils le sont. Voyez ?
A plus tard, ma jolie… on se sait jamais, lui chuchote-t-il, avant de sortir de sa vie.
- Mon père ne s'arrange pas, comment Héléna fait pour le supporter au resto tous les jours ?
- Elle pense comme lui elle n’ose pas le dire. C’est tout !
Citation sélectionnée par Céléna, 5b, pour les Yummy Books.
Hé oui, on doit s’adapter au monde, jamais l’inverse !
On est trop forts!
Ouais, des vrais cupidons du love!
ô François ! J'aime tout de vous... votre moustache, votre blouson, la façon dont vous rabattez votre mèche pour cacher votre calvitie.