Citations de Shannon Messenger (692)
Nul n’a jamais remporté de guerre sans faire de victimes.
- La Brigade prodigieuse est censée être une alliance entre vous cinq et les douze Conseillers.
- Il faut vraiment changer ce nom, maugréa Dex. Que diriez-vous de la Brigade T. Rex ?
- Ou la Brigade alicorne ? proposa Biana.
- On n'a qu'à s'appeler l'Ordre du Phénix, sinon, suggéra Sophie.
La plaisanterie, bien sûr, échappa à tout le monde.
Soyez prudent, si jamais ce que vous poursuivez vous rattrape... ne marchez pas : courez !
Mieux vaut s'armer contre les morsures avant de mettre sa main dans un nid de vipères.
- Qu’y a-t-il ? s’inquiéta-t-elle en passant un doigt sous ses cils lorsqu’elle surprit le regard insistant de Keefe. J’ai débordé ?
- Non, Foster. Tu es… parfaite.
La remarque, et surtout l’émotion qu’elle y décela, la fit rougir. Réaction qu’elle regretta aussitôt face au sourire qu’afficha son ami.
- Appelez-moi Ro, l’interrompit l’intéressée. Je déteste les mondanités. Mais ai-je bien entendu ? Je vais devoir aller à l’école ? La poisse ! Je vous préviens, s’il faut que je supporte des leçons prônant la prétendue supériorité des elfes, je risque de démolir quelques-uns de vos précieux murs de cristal.
- Pas de souci, je passe le plus clair de mon temps à sécher les cours ou à être collé, lui assura Keefe.
Son garde du corps esquissa un sourire.
- Je sens qu’on va bien s’entendre, tous les deux.
Elwin éclata de rire.
- Je préfère ne pas imaginer quel genre de catastrophe vous allez provoquer si vous faites équipe.
- C’est quoi ton refuge, à toi ? demanda Keefe.
- Le ciel, sans doute, à condition d’être sur le dos de Silveny.
Sophie ne connaissait plus grand plaisir que celui de fendre les airs en compagnie de l’alicorne, au milieu de nuages blancs cotonneux.
- Pas mal, concéda son ami. Je vais essayer de m’y transporter, moi aussi. Il n’y aurait rien que toi, moi, et Miss Paillettes.
- Je suis sûr que si je mettais cette odeur en bouteille, j’en tirerais la bombe puante du siècle ! acquiesça Dex. Sauf que j’aurais trop peur que Keefe mette la main dessus.
- Mieux vaut ne pas prendre un tel risque…
- Je n’ai pas eu le droit d’amener Ella, répondit-elle à M. Forkle. Comment peut-on dormir sans peluche ? Je ne savais pas quoi faire de mes bras.
- (...] Et c’est tout ce que je suis prêt à dire sur ma vie sentimentale.
- Je n’en reviens pas que tu en aies une, à vrai dire.
- Et pourquoi donc ? souffla le gobelin. Pour votre gouverne, je suis vu comme un beau spécimen au sein de mon espèce !
- Si seulement Keefe t’entendait ! gloussa Sophie.
- Intéressant que vous pensiez spontanément à lui plutôt qu’un autre.
- Seulement parce qu’il te surnommerait Sandor le Spécimen. Rappelle-moi de lui en parler lors de notre prochaine discussion.
- Où croyez-vous aller ainsi ? demanda Sandor en voyant Sophie traverser la pièce.
Elle désigna sa salle de bains.
- Je ne vais quand même pas passer ma vie en pyjama !
- Certes. Je vous laisse faire votre toilette et vous changer. Pour le reste, nous sommes liés comme les doigts de la main.
- Tant que ça me permet d’assister à ta petite soirée dansante… répondit Sophie avec son sourire le plus narquois.
Sandor grommela dans sa barbe lorsqu’elle se mit à secouer les hanches comme l’aurait fait Grizel.
- Keefe ? souffla-t-elle.
Il sourit, content de lui.
- Je t’ai manqué ?
- Te voilà ! lança une voix familière derrière elle. Je commençais à croire que tu nous avais posé un lapin.
L’accent, reconnaissable entre tous, ne laissait aucun doute quant à l’identité de son propriétaire. Sophie eut pourtant un pincement au cœur en entendant sa plaisanterie. Comme elle aurait aimé se trouver nez à nez avec un autre…
- D’abord, tu dois penser à ces souvenirs pour les mettre en avant dans ton esprit. Ensuite, tu m’autorises à pénétrer ta conscience... et, oui, je sais que la formulation est louche.
Keefe esquissa un sourire.
- Moins quand elle vient de toi.
Elle lui effleura les tempes.
Il recula.
- Pardon... Je ne m’y attendais pas. Tu ne le fais pas avec Fitz.
- Je suis tellement habituée à son esprit que je n’ai plus besoin de contact physique. Détends-toi ! Le procédé n’a rien de terrible.
Keefe se redressa avec un signe de tête et prit une légère inspiration lorsque les doigts de Sophie se posèrent sur sa peau. Elle ne s’était pas rendu compte combien ils étaient proches.
- Tout va bien, Foster ? demanda-t-il, avant de sourire de plus belle. Je perçois comme un changement d’humeur...
- Qu’est-ce que c’est comme pommade ? demanda Sophie, prête à en retenir le nom.
- Ça s’appelle « Rapplique fissa au Centre de soins la prochaine fois ».
- Sinon, tu peux aussi éviter les prochaines fois, renchérit Keefe. Même si ça semble peu probable.
Il désigna un cliché de la jeune fille dans un grotesque costume de mastodonte, pris lors de la Cérémonie d’ouverture et accroché au-dessus du lit où elle était installée.
- Elwin devrait y ajouter un tableau de score afin qu’on tienne le compte de tes visites.
- Il t’en faudrait un aussi, Keefe, rétorqua le médecin. Tu commences à prendre tes habitudes, ici.
- Un risque à courir quand on traîne avec la Reine du mystère ici présente... mais le jeu en vaut la chandelle.
- On t’accompagne, dit Dex.
- Hors de question. Je dois être visible pour faire des achats. Et tous ensemble, on aura l’air louche.
- Mais on est en costume ! protesta Biana.
- Il n’empêche que vous sortez du lot. Enfin... regardez-vous ! On dirait des mannequins.
- Je rêve, ou Foster vient de dire qu’elle nous trouvait canon ? demanda Keefe.
- Je crois bien que oui, répondit Dex, qui souriait jusqu’aux oreilles.
Elle ferma les yeux. Voilà ce dont elle avait besoin. Ne plus rien ressentir. Ne plus se soucier de rien. Elle ne s'attacherait plus jamais à personne.
- Allons, fit Keefe, qui s' était rapproché d' elle. Cesse de t 'inquiéter, d' accord ? T'ai-je déjà menti ?
- Oui.
- Ce n'est pas sympa, ça, Foster.
Seul un être exceptionnel peut voir les ténèbres en son prochain et ne pas le condamner.
•UN BÉGUIN, UN BAISER, PUIS UN CŒUR BRISÉ:
[NON MAIS VOUS VOUS FICHEZ DE MOI? ÉVIDEMMENT QUE CETTE SECTION EST CENSURÉE! ET DÈS QUE J'AURAI TROUVÉ LE MOYEN DE CORRIGER LES INTERTITRES, JE FERAI DISPARAÎTRE CELUI QUI OUVRE CE PARAGRAPHE! ESTIMEZ VOUS HEUREUX QUE JE NAIE PAS FAIT MON KEEFE ET MODIFIÉ MON DOSSIER TOUT ENTIER. NON MAIS, SÉRIEUX, MÊLEZ VOUS DES VOS AFFAIRES! CE N'EST PAS VRAI, ÇA... QU'EST-CE QUI VOUS PREND, DE METTRE PAR ÉCRIT CE GENRE D'INFORMATION?]