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Citations de Sidney Sheldon (124)


Leslie avait lu des histoires d'amour et entendu des ballades sentimentales, mais rien ne l'avait préparée à l'incroyable réalité. Elle avait toujours tenu les chansons romantiques pour de la guimauve, des bêtises, des rêvasseries nostalgiques. Elle voyait à présent les choses d'un autre œil. Le monde lui apparaissait soudain sous un jour plus éclatant, plus beau. Tout était transmué, comme par magie, et l'auteur de ce miracle, c'était Oliver Russell.
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Par la suite, elle ne sut jamais qui, d'elle ou de lui, avait pris l'initiative. Elle se rappelait seulement qu'ils s'étaient mutuellement dévêtus, qu'elle s'était retrouvée dans ses bras et qu'ils s'étaient étreints de manière fébrile, bestialement, pour ensuite se fondre lentement et en douceur l'un dans l'autre, dans un rythme intemporel et extatique. Leslie n'avait jamais éprouvé pareille sensation de félicité.
Ils passèrent la nuit ensemble et ce fut magique. Oliver était insatiable, donnant et exigeant en même temps, et il n'arrêtait pas. C'était une bête. Et Leslie pensa : Oh, mon Dieu, moi aussi j'en suis une ! 
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La première notation du journal intime de Leslie Stewart fut la suivante : Cher Journal : Ce matin, j’ai rencontré l’homme que je vais épouser. 
Le bel optimisme de cette déclaration ne laissait en rien présager le dramatique enchaînement de circonstances qui allait suivre
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Ń'étiez-vous pas plutôt en train de courir pour fuir quelque chose ? quelque chose qui vous pourchassait ?
- Je ne sais pas. Je... je crois qu'on me suit, docteur Speakman. Je sais que ça paraît idiot, mais... je pense que quelqu'un veut me tuer.
Il l'examina durant quelques instants. ´ qui pourrait vouloir vous tuer ?
- Je... je l'ignore.
- Avez-vous vu quelqu'un vous suivre ?
- Non.
- Vous vivez seule, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Vous avez un ami? Je veux dire une liaison amoureuse ?

- Non. Pas actuellement.
- Cela fait donc quelque temps que... Je veux dire qu'il arrive, lorsqu'une femme reste longtemps sans avoir un homme dans sa vie... enfin, que se développe une sorte de tension physique...

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Toni Prescott savait pertinemment pour quelle raison elle aimait chanter cette comptine idiote. Sa mère la détestait.
Ćesse de chanter cette chanson stupide. Tu m'entends ? De toute façon, tu chantes faux.
- Oui, maman. Et Toni continuait de la chanter en sourdine.
Il y avait longtemps de cela, mais le souvenir d'avoir ainsi défié sa mère procurait encore à Toni comme un sentiment d'exaltation.
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Elle démarra tandis que la pluie qui battait son pare-brise fracturait l'espace et transformait devant elle les rues en autant de tableaux pointillistes aux effets irréels. Elle mit les essuie-glace en marche. Ils commencèrent à balayer le pare-brise en sifflant quelque chose comme íl va t'avoir... va t'avoir... va t'avoir... ª Ashley arrêta aussitôt les essuie-glace. Non, pensa-t-elle. Ils disent : Íl n'y a personne... il n'y a personne... il n'y a personne...
Elle les remit en marche. Íl va t'avoir... va t'avoir... va t'avoir...
Elle se gara au parking et appela l'ascenseur. Deux minutes plus tard, elle sortait dans le couloir menant à son appartement. Parvenue devant l'entrée, elle engagea la clé dans la serrure, ouvrit la porte et se figea sur place.
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Ashley fut si embarrassée qu'elle aurait voulu rentrer sous terre. Elle avait oublié à quel point son père pouvait être brutal. Il lui était arrivé, durant une opération, de frapper un interne qui avait commis une erreur de jugement.
Elle se souvint des engueulades entre lui et sa mèrequand elle était petite. Ces querelles la terrifiaient. Ses parents se bagarraient toujours pour le même motif mais elle avait beau faire, elle ne parvenait pas à se rappeler lequel. Elle avait recours à l'amnésie sélective.
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« C'est tellement rare de rencontrer des gens honnêtes, de nos jours. »
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Tu fais une demande écrite. Les gardiennes s'en servent pour se torcher. Pour elles, toutes celles qui veulent voir le directeur sont des emmerdeuses. »
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Vingt femmes y étaient assises, dévorant leur repas avec voracité. Tracy contempla le contenu de son assiette, puis la repoussa, prise de nausée.
Paulita s'en saisit aussitôt.
« Si t'en veux pas, je le prends.
- Il faut que tu manges, observa Lola. Sinon tu ne tiendras pas le coup longtemps. »
« Je ne veux pas tenir le coup. Je veux mourir. Comment peuvent-elles supporter cette vie? Depuis combien de temps sont-elles ici? Des mois? Des années? » En pensant à la cellule puante, au matelas grouillant de vermine, elle serra les dents pour ne pas hurler
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La vie est parfois injuste, et c'est à nous qu'il appartient d'y remédier.
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Duper des gens intelligents et fortunés était pour elle un défi passionnant; le risque, un stimulant qui agissait sur elle comme une drogue : il lui fallait sans cesse relever de nouvelles gageures, toujours plus audacieuses. Il n'y avait qu'une règle d'or qu'elle n'enfreignait jamais : ne pas nuire à des innocents. Ceux qu'elle escroquait étaient cupides, malhonnêtes, ou les deux.
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Quelles que soient les sommes dont vous disposez, elles ne dureront pas éternellement.
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Les femmes ne comprennent rien aux échecs. Elles sont incapables de penser.
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Ça n'a rien à voir avec l'argent. Je ne peux pas passer ma vie à me tourner les pouces et à me faire nourrir à la cuillere. Il faut que je travaille.
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On peut découvrir l'avenir de l'humanité dans le passé... Il y a des milliers d'années, il y avait déjà des gens comme toi et moi qui rêvaient, se racontaient des histoires, vivaient et enfantaient nos ancêtres.
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On ne trompe pas un honnête homme.
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On ne roule pas les gens s'ils ne sont pas cupides au départ.
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La liberté n'était plus un mot abstrait pour Tracy. C'était quelque chose de tangible, de physique, une situation à apprécier et à savourer. La liberté, cela voulait dire de l'air pur, une vie privée, ne plus avoir à se mettre en rang pour les repas ni à guetter les sonneries; cela voulait dire des bains chauds, des savons odorants, de la lingerie fine, de jolies robes et des chaussures à talons; cela voulait dire avoir un nom au lieu d'un numéro. La liberté, c'était échapper à la Grosse Bertha, à la crainte des viols collectifs et à la mortelle monotonie de la routine pénitentiaire.
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Par l'intermédiaire du téléphone arabe, la nouvelle fit vite le tour de la prison. Une évasion était un événement qui passionnait toutes les détenues. Elles vivaient chaque tentative par procuration en regrettant de ne pas avoir le courage d'en faire autant.
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