Simon Worrall

Il y a chez les gens un puissant désir de croire en ce qu'ils achètent, [...]
C'est ce que vous pensez avoir, et ce que vous voulez croire en votre possession - non ce que vous avez réellement - qui compte.

Avec la parole, l'écriture est ce qui nous rend humains. Chaque fois que nous laissons ce flot de symboles se répandre sur une page, nous accomplissons un miracle d'imagination, de réflexion et de coordination.

Comme Sylvia Plath, elle [Emily Dickinson] incarne la conscience féminine. Son existence solitaire nous renvoie à nos vies modernes. Dickinson est l'éternelle jeune fille. Elle ne s'est pas mariée, n'a jamais eu d'enfants. Elle s'est tenue à l'écart du monde compliqué de la sexualité adulte. Dans un monde postmoderne et postféministe, cet exil intérieur est vu comme une forme d'héroïsme, et sa décision de ne pas se marier comme le seul choix intelligent possible.

S'il [Mark Hofmann] a aussi bien réussi, c'est parce qu'il savait à quel point la frontière entre illusion et réalité est mince, et aussi à quel point nous sommes capables de nous laisser mener en bateau quand nous voulons croire en quelque chose.