"Je crois que l’on peut aimer quelqu’un sans laisser les sentiments nous contrôler. La vie est comme le thé ou le café : tout ce que tu éprouves en le buvant réside dans la manière de le préparer."
Le club devint rapidement comble. La plupart des hommes venus se divertir étaient des hommes d’âge mûr. Certains affichaient un regard torve et libidineux, tandis que d’autres, seuls dans leur coin, se trouvaient en mal d’affection ou en voyage d’affaires. On recensait parfois un groupe d’amis trentenaires qui enterraient la vie de garçon de l’un des leurs.
Il aurait pu jeter son dévolu sur une autre fille du club mais elles étaient toutes maquillées comme des camions volés. Or, il avait une sainte horreur des filles vulgaires, sans grande conversation. Julie lui paraissait différente et l’intriguait. Le fait de l’avoir déjà rencontrée sans même s’en rappeler, l’émoustillait.