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Citations de Stefan aus dem Siepen (15)


Les blés sont comme le bonheur […]. Quand le bonheur devient trop grand, le malheur n’est jamais loin.
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La corde est longue ! croyez-moi ! j’ai fait un bon bout de chemin, mais je n’ai pas trouvé l’autre extrémité
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C'est seulement lorsque la flûte se taisait qu'ils redevenaient attentifs, constatant avec un étonnement rétrospectif qu'à l'instant même ils se sentaient bien et que la cause de cet état avait disparu; dès que la mélodie reprenait, un infime sourire éclairait brièvement leur visage et ils étaient heureux de se laisser à nouveau enfermer dans un cocon sonore.
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Sur l'étendue de terre parcourue de stries blanchâtres, les épis, tordus en tous sens, étaient couchés sur le sol; on aurait dit un lac fouetté par le vent, couvert d'une infinité de vagues et de remous, qui se serait figé au plus fort de la tempête.
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Le soleil qui déclinait entre les troncs nimbait de rose sa silhouette, lui conférant une aura de dignité et de respectabilité dont elle était totalement dépourvue sous un éclairage normal.
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Le hurlement des loups se fit de nouveau entendre, s'étirant dans le soir, sinistre et incessant, parfois moins fort, s'abaissant jusqu'à n'être plus qu'un son ténu, presque geignard, un simple gémissement bientôt, avant d'enfler subitement, plainte modulée à pleine voix, qui, portant loin et perçant l'obscurité, parvenait par moments à recouvrir totalement les craquements du feu et le bruit du vent dans les arbres.
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Une lune gris pâle se leva au-dessus des arbres, indifférente. Sachant pourtant que leurs maris ne reviendraient plus ce soir-là, les femmes trouvèrent réconfortant de patienter encore un petit moment
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Rauk se leva de sa place et, ce qui le fit paraitre plus chétif encore, se plaça devant le tronc épais du tilleul afin de pouvoir embrasser du regard ses compagnons assis.
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La corde arrachait maintenant les paysans à tout cela, éveillant en eux un désir démesuré jusqu’ici caché dans les régions les plus inaccessibles de leur âme.
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Les paysans étaient heureux. Sans cesse, ils fouillaient du regard le clair-obscur des taillis devant eux, ne se lassant pas du spectacle de la corde : tantôt luisante sous le soleil, on la voyait nettement courir sur le sol, tantôt on la perdait de vue, enfouie sous le brun éteint des feuilles sèches.
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Ayant repris des forces durant la nuit, tous affrontaient cette nouvelle journée avec un mélange d’exubérance et de joyeuse impatience. Jusqu’à la fin de leur vie, ils parleraient à leurs enfants et petits-enfants de cette longue expédition vers l’inconnu, et ceux-ci la raconteraient à leur tour à leurs enfants et petits-enfants. Elle constituait le sommet de leur existence dans ces contrées reculées, une existence se déroulant dans une monotonie étouffante qu’aucun événement ou presque ne venait jamais rompre.
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;bientôt, il allait réapparaître sur le pas de la porte, s'approcher d'elle en faisant craquer le plancher, aux lèvres ce sourire qu'elle aimait, un sourire qui n'était ni de ce village, ni de ce monde.
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Une chose encore, les gars: imaginez un peu à quoi ressemblerait notre retour au village maintenant -revenir bredouilles, sans avoir résolu l'énigme de la corde! Croyez-vous vraiment que nous pourrions reprendre notre ancienne existence comme si rien ne s'était passé?
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Ils traversaient la vie avec le besoin trouble de se délecter du malheur d'autrui, d'ingurgiter quotidiennement une dose de trivialité et de saleté. Ils avaient besoin de leurs amusements de pacotille et ils ne les trouvaient nulle part de manière aussi assurée que dans le franchement exceptionnel, dans le déviant stupéfiant. (p.115)
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Mais l'angoisse qui les oppressait tout particulièrement le soir, leur soif d'espoir et leur besoin d'être consolées étaient si impérieux que même les idées les plus saugrenues les réconfortaient. (p. 80)
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