Citations de Stéphane De Groodt (119)
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Heureusement, Marion Cotillard, ou Marie Cotillons pour les intimes, vint m'aider à me relever en me disant que je faisais super bien le mort, elle qui s'entraîne chaque jour en regardant Guillaume caner. Guillaume qui vint également prêter main-forte, car il n'a pas l'habitude de laisser les grands durs tomber et encore moins les p'tits mous choirs...
(P64 Éditions Plon)
Stéphane De Groodt parle du Festival de Cannes :
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Deux jours plus tard, me voici donc au pied du tapis rouge où une meute de photographes en délire scandé mon nom ! Je leur précise que je ne m'appelle pas du tout "dégage, connard !". Arrivé en haut de l'escalier, ravi, Jacob m'accueille chaleureusement en me demandant de me barrer ! Une coutume réservée aux invités de marque ; ils ont fait pareil avec Lars von Trier l'année dernière. À ses côtés, je vois Thierry Frémaux frémir à l'idée que je puisse voler la vedette au président du jury ; un barbu dont il a lui-même oublié le nom. Je lui rappelle qu'il s'agit de Super Nanni, qui a quand même bien changé depuis son décès. Ayant compris que j'étais un faux mince mais un vrai lourd, Thierry me propose de faire la descente des marches la tête en avant et sans toucher le sol, ce qui est tout aussi prestigieux, bien plus original et beaucoup plus rapide...
(P56-57 Éditions Plon)
Petite information : Super Nanni correspond au réalisateur italien Nanni Moretti président du jury du Festival de Cannes en 2012.
… après cinq heures à courgetter, c’est comme poireauter mais avec une courgette…
Bonjour,
Je m'appelle Orvoir, ce qui n'est vraiment pas pratique pour lier connaissance.
Le grenier est un lieu où l'on range sa mémoire et d'où l'on sort ses souvenirs.
En tendant l’ouïe Armstrong me répond que, pour redorer son maillot jauni, il aide l’aéronautique en urinant dans le réservoir des Boeing 747. Ce qui leur permet de faire Paris/New York en moins d’une demi-heure. Tout en déplaçant un Airbus de la main droite, il m’explique qu’il tâchera aussi de remporter les 24 Heures du Mans à pied en une matinée, et dans la foulée tentera de battre le record de Felix Baumgartner en sautant de la lune en VTT, sans frein, ni selle… ni VTT. Je lui fais remarquer que c’est peut-être pas la meilleure idée pour lever les soupçons, mais il fait la sourde tête, c’est comme une sourde oreille mais en plus large, et me dit que ça dopant comment on voit les choses
Chronique du jour : Jean Claude Van Damme
Décelant un brin d’étonnement dans mon regard, il me dit que pour arrondir ses fins de mois il est traducteur automatique chez Google...
J'aperçus enfin Sa Sainteté dans ce fourbi, étourdi. Reprenant ses esprits, oui il n'est pas encore complètement saint-saint, il me proposa d'aller déjeuner dans la Taverne de Maitre Cantique située à deux papes de là. Cest plus près, donc moins Vaticant pour lui... Une fois assis par terre, ou par douze les jours de fête..., il se releva, prit le pain, le rompit et le donna à ses disciples, ou neuf je sais plus... en disant « Prenez, ceci est ma mie ». Il se rassit et me servit un canon di-vin que nous bûmes à Sa Sainteté.
Bref, cette chronique, du latin chronicum et du franco-grec chroNikos m'aura permis- de-conduire ma plume aux quatre coins du monde, aux six côtés de l'Hexagone, aux plus hauts sommets des profondeurs, dans les régions de la planète les plus reculées, avancées, assises, debout, couchées, COUCHE..., pour des rencontres aussi sùres que réalistes, aussi curieuses que rieuses. D'une simple touche sur mon clavier à spirale je me suis retrouvé dans la baraque d'Obama, me suis encastré dans Fidel, suis entré dans la reine, ai buzzé avec Nabilla, ai fait marcher Delon en large, été à la peine avec Jean-Marine, et laissé à terre Mitt...
… je pris la direction de Genève en métro, l’helvète underground, afin de rencontrer Jérôme Cahuzac en personne. Tellement en personne d’ailleurs, que c’est précisément personne qui est venu. Bien décidé à ne pas reculer, mais pas bien avancé non plus sur le cas Uzac, je décidai de m’éloigner du lac Léman. De ses berges et de ses barges, et de tourner l’alpage du roman de ce fisc caché.
Festival de Cannes
[...] Cannes et ses nymphettes. Dont il ne reste d'ailleurs que les "phettes"; les nymphes ayant déserté les plages depuis des lustres... Lustres qui illuminaient cette époque où Bardot n'était pas très à-droite, ce qui la rendait charmante. De celle où le Grand Journal s'appelait France Soir, de celle où Deneuve l'était encore, de ce temps où Simone s'ignorait... à la vue d'Yves montant les marches.
Je profitai alors du trajet pour découvrir l’œuvre de Léon Tolstoï, auteur russe majeur, surtout depuis qu'il a dix-huit ans. Mais comme je n'aime que des livres "guère-épais", ben j'ai finalement arrêté au bout de deux pages...
on peut ne pas avoir de bonnes idées dans les suites et n’avoir aucune suite dans les idées non plus…
Silvio se lève en me disant qu'il m'entendra mieux debout car depuis sa dernière chirurgie esthétique il a les tympans dans le cul.
Avant de partir, pendant qu'on nous sert un café carême, Benoît me confesse qu'à l'issue de son pontificat, il sera à nouveau un homme parmi les hommes, redevenant simplement Joseph. Le voilà bien marri...Et que pour fêter son départ, il va organiser un grand bal mosquée où je serai cordialement invité. Il doit penser que je suis probablement un chouette Mecque...
Je demandais alors à Notre Père, qui est soucieux, si sa position démissionnaire ne risquait pas d’ébranler une église entachée par des affaires de mœurs. Je vois alors le souverain pensif, car nous étions convenus d’éviter les sujets qui fâchent, tels que la religion et tout ce qui touche à l’existence de Dieu en particuliers et… aussi en général. En même temps poser des questions pas très catholiques , c’est un peu l’abbé à ba du journalisme, non?!...
Le savant sait ce qu'il ne sait pas
alors que l'idiot ne sait pas ce qu'il ignore.
Charles de gaulle
oui, quand on déjeune en paix, le Stéphane est cher...
Au menu : huîtres et beignets de petits clamarts en entrée, et chienlit con carne en sortie... Après avoir avalé mes- soixante-huîtres, oui...pavés-pas pris, nous passons au dessert- des tartares- de fruits. pendant qu'Yvonne ôte la queue des cerises et Charles -l'ôte aux fraises tel un master Chef de guerre, je lui demande quelle est sa vision pour la France de demain.Il croise alors le regard d'Yvonne, toujours sous le Charles de son mari militari, et marque un log temps d'arrêt. Devant ma surprise ou derrière..., son aide de camp me précise qu'en face de sa femme Charles est en général désarmé. C'est elle qui me répond alors qu'on ne traite pas de Gaulle d'oracle...
Une fois arrivé à la maison, Mère Thérésa me propos un D’Joe Dassin, une spécialité locale considérée comme étant le meilleur des thés indiens. Servi avec des fraises Tagada Tagada, c’est délicieux ! Pour ceux qui aiment les milliardises, il est trader d’y résister…
Il me dit qu'en Israël c'est très impoli de mettre Likoud sur la table.