Ce type est dingue.
Barjo des mots, contorsionniste du verbe, kamikaze de la figure de style à triple révolution… le gars qui plus outre est un comédien brillant, c'est énervant.
Mais lire la prose à de Groodt (et non à deux balles, car la canaille vaut plus) nous prive hélas de son phrasé singulier, de son sérieux pas-sérieux, de son œil qui frisotte à chaque (bon) mot – c'est-à-dire à peu près tout le temps.
Mais lire la prose à de Groodt nous permet nonobstant de savourer ses digressions lexicales sans en perdre une muette, à condition de rester concentré (le premier qui dit tomate je le repeins en jaune poussin) et de maîtriser une solide culture générale à propos de tout et n'importe quoi, de n'importe quoi surtout.
Un recueil de chroniques allumées à déguster donc par petits bouts et par conséquent, sinon gaffe à l'indigestion, trois semaines avant la dinde aux marrons ce ne serait pas judicieux moi j'dis (cieux aussi).
Cela posé, amis du douzième degré qui jamais ne se prennent au sérieux, ce meilleur du best off de la crème du dessus du panier de la blagounette interplanétaire devrait sûrement vous plaire.
Pile à lire : + 1
Face réjouie : + 1 aussi
Dites-moi pas qu'elle est pas belle la vie.
Lien :
http://minimalyks.tumblr.com/