AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Stéphane Levallois (56)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les disparues d'Orsay

Un ouvrage ambitieux et fascinant qui donne le goût d’aller se promener dans le septième arrondissement parisien.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
Commenter  J’apprécie          00
Les disparues d'Orsay

J'aime Stéphane Levallois depuis son tout premier livre: Noé, étrange odyssée muette et hypnotique dans un désert; Depuis, je reste fascibé pae son trait si particulier. Son dessin est toujours d'une justesse impeccable et d'une lisibilité parfaite. Il se prête cette fois à la figure imposée du musée. Depuis les débuts de la nouvelle mouture de Futuropolis il existe un partenariat avec le Louvre et depuis peu Orsay visant à la création de bandes dessinées utilisant le musée et ses collections. Se sont prêtés à l'exercice des auteurs aussi variés que de Crécy, MA Mathieu, Davodeau, Catherine Meurisse (son excellent Moderne Olympia)... Levallois pose donc ses pinceaux au musée d'Orsay et propose une fantaisie débridée. Les personnages féminins des toiles d'Orsay ont disparues. Il se lance dans une poursuite échevelée pour les retrouvre. Il est épaulé par Goethe et Dante et croise en chemin oeuvres et artistes.

Exercice de style qui implique de multiplier les références, les allusions et les clins d'oeil sans perdre le fil de sa narration. En optant pour la fantasie, Levallois se facilite la tâche et déroule un train onirique dans lequel il peut invoquer qui il veut, d'un compartiment à l'autre. Reste que le propos reste bien léger. NOus sommes loin de l'irrévérence joyeuse de Catherine Meurisse ou des questionnements de Loo Hui Phang & Dupuy (l'inégal mais passionnant Art du Chevalement qui entrecroisait monde des mines avec celui de l'art au Louvre Lens) ou de Nicoals de Crécy (la prospective poético-burlesque de Période Glaciaire).

Stéphane Levallois s'est amusé et compose pour la première fois en couleur. Le résultat est plaisant mais loin d'être inoubliable.
Commenter  J’apprécie          20
Oz

Ce bel album est un ovni que les collectionneurs de Bd, graphisme et passionné de la légende d'Oz vont s'arracher. Le graphisme reprend de manière magistrale et expressive toutes les images véhiculées autour de ce conte incontournable de la Litterature américaine. Un vrai bijou !
Lien : http://www.liresousletilleul..
Commenter  J’apprécie          70
Racket

Un roman graphique ....sans un mot ! Se lit donc vite. J'ai aimé l'histoire qui aborde la peur d'une petite fille après la violence d'un racket. Des images tout en noir cauchemardesques qui débordent même du cadre pour montrer l'horreur.
Commenter  J’apprécie          20
Racket

Graphique unique.

De la même manière qu'une barque sur l'océan, je me suis laissé guidé par la lecture de cette BD. Ce fut une belle ballade cauchemardesque. Une ballade silencieuse qui, en nous captivant dans ses pages muettes, rend notre attention au monde extérieur silencieuse.



A lire absolument.
Commenter  J’apprécie          10
Racket

Elle avance dans la rue le nez dans son nouveau téléphone. Elle est si mince, si fragile quand ses grands yeux découvre la cicatrice sous la capuche.

Elle sait déjà ce qu'il va se passer, mais cette fois elle s'y oppose. Il lui plante le couteau dans la poitrine, juste pour avoir son portable. Choquée, blessée, elle reprend sa marche, elle s'effondre sur le pas de la porte.

Elle, si fragile, si mince, a fermé ses grands yeux, elle est dans le coma.

Alors commence le rêve. Elle y affronte ses cauchemards, aidée par la voix de son père. Il parle, il lit... Il est désespéré.

Un roman graphique époustouflant. Une jeune fille dans le coma, et la souffrance de son père, mis en images avec fluidité et poésie.

Le trait de Stéphane Levallois est minimaliste, comme son découpage, et transmet pourtant une émotion forte. Il oppose le mouvement qui agite les pensées comateuses, à l'immobilisme dans lequel s'enferme le père.

Un travail brillant, à la fois pudique et puissant.

Commenter  J’apprécie          20
Racket

Le silence s’installe.



Le lecteur sait qu’il s’apprête à entrer dans un album muet. Pour se faire, un corbeau l’accompagne quelques pages, volant au milieu des immeubles parisiens. Il nous conduit vers la jeune fille qui nous tiendra compagnie durant 300 pages.



La voilà !



Elle rentre de l’école. Elle consulte son téléphone en marchant. Ne prête pas attention à ce qui l’entoure. Soudain, un homme se place sur son chemin. Intimidée et blessée dans sa chair, elle cède et lui donne son téléphone. Elle trouvera le réconfort dans les bras de son père qui l’attend à la maison.







Ce qui frappe en premier lieu dans cette lecture, c’est le travail proposé par Stéphane Levallois visant à observer au plus près ce qui fait l’essence d’une émotion, le déclencheur d’une réaction. La première scène fait évoluer un oiseau. On perçoit très vite que son instinct le met en alerte, que de la vitesse de son vol dépend une question de survie. Qui est en danger ? La question reste entière à ce moment de la lecture mais déjà, les sens du lecteur s’éveillent, prêts à attraper le moindre mouvement pour suivre un fil narratif qui s’affranchit des mots et s’insinue dans tous les interstices graphiques possibles.



Quant à cette fillette trop voutée pour son âge, on mesure l’importance du traumatisme qu’elle a subit et de la peur avec laquelle elle doit désormais apprendre à vivre. Bien à l’abri dans sa chambre douillette, bien au chaud sous son duvet, les grands sourires de ses peluches jusque-là réconfortantes deviennent aussi sournois que la réalité à laquelle elle se confronte chaque jour dans la rue. Et face à cette tristesse sans limite, face à cette incompréhension vertigineuse, la fillette est si désemparée que même son père est incapable de trouver les mots qui pansent, qui réchauffent, qui apaisent. D’autant que la blessure n’est pas que psychique.



Tout va se jouer ailleurs maintenant ; dans ces nuits de cauchemars où l’inconscient tente de reprendre le dessus pour estomper le traumatisme ; dans ces instants complices entre un père et sa fille ; dans une chambre d’hôpital où la fillette séjournera plusieurs jours alors qu’elle est dans le coma.



Pourtant, la présence du corbeau aurait dû nous mettre en garde. Le simple fait que cet oiseau de mauvais augure rôde toujours non loin de l’enfant présageait de quelque chose. Fantasme ou réalité ? Manifestation de l’angoisse ou simple coup du hasard ?…



(lire l'article intégral sur le blog)
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          20
Racket

Des planches léchées, touchantes et graphiques savamment empruntées au monde de l’enfance, qui font oublier la trame de l’histoire et nous laisse nous concentrer sur le dessin.
Lien : http://www.bodoi.info/racket/
Commenter  J’apprécie          00
Racket

Une petite fille se retrouve dans le coma suite à l'agression d'un racketteur. Le lecteur se retrouve alors plongé au cœur de ses pensées envahies de monstres protecteurs ou violents, tout en vivant le quotidien "réel " de son père qui gère comme il peut la situation... Le graphisme est vraiment magnifique, même s'il est parfois ardu. Je n'ai pas pu m'empêcher de relire une deuxième fois ce livre immédiatement après sa première lecture car il a un aspect fascinant et envoûtant. Aucune parole, mais un dessin qui nous entraîne dans nos imaginaires les plus enfouis, nous malmène, nous déforme, et ne peut nous laisser indifférent.
Commenter  J’apprécie          10
Racket

Dans la rue, une jeune adolescente va se faire braquer. Un homme va lui demander de lui donner son portable, cette dernière refusant de lui donner, il va la poignarder et lui prendre son portable. De retour chez elle la jeune fille va tomber dans le coma. Bienvenue en enfer. Va s'engager alors en elle un combat contre les démons de la mort. Ainsi nous découvrons et voyageons à travers l’expérience de mort imminente de cette jeune fille.



300 pages de bande dessiné sans textes, rien que des illustrations, à l'encre de chine. Cette album est très fort. Les illustrations sont magnifiques, et transmettent beaucoup d’émotion.

Une vrai pépite.
Commenter  J’apprécie          51
Racket

une BD sans un mot. Pari réussi pour cette BD, qui comme le dit son titre, parle du racket de la petite fille sur la couverture. Lors de ce racket, elle va être gravement blessée. Elle va combattre les démons/personnages qui hantent son subconscient et reflétent aussi les lectures que lui lit son père à son chevet.



Une BD en majorité en noir et blanc qui joue sur les traits du dessin (fin, épais, fusain, ...) et quelques planches en sépia.
Commenter  J’apprécie          20
Racket

L'auteur joue clairement sur notre corde sensible en mettant en scène une jolie petite fille ne dépassant pas 10 ans qui est victime d'un racket de la part d'un black des cités. Cela entraîne un sentiment de vengeance contre la racaille. Certes, le tout est concocté de façon mi-poétique, mi-onirique. Le message est suffisamment bien enrobé.



Cette fille refusera dans un second temps de donner ce qui est son bien personnel. La réaction sera alors fort violente. Elle sera obligée de lutter contre les démons de la mort dans un combat qui durera au moins 100 pages. L'intrigue sera d'ailleurs fort basique en manquant un peu d'épaisseur.



J'aurais eu envie de dire à cette petit fille que la vie est plus importante que la possession d'un bien matériel mais il est manifestement trop tard. Certes, je ne suis absolument pas du côté de l'agresseur fauché qui n'a trouvé que ce moyen pour subsister. Absolument pas. Ce qu'il a fait est ignoble et hideux. Personnellement, je n'ai jamais donné de portable à mes enfants lorsqu'ils avaient moins de 10 ans. Cela attire tout de même les convoitises. Devons-nous pour autant restreindre nos libertés ? Dans une société de forte croissance pour tout le monde, ce genre d'événements tragiques arriverait sans doute beaucoup moins souvent.



Cette oeuvre est particulièrement sombre. Graphiquement, je n'ai rien à redire. Cela se lit vite car il n'y a pas de dialogue ou de narration et c'est un album d'images en mouvement. Non, c'est le fond qui me chagrine un peu. Je sais que cela correspond à la réalité mais on ne va pas plus loin dans l'analyse. Je ne me suis pas senti à l'aise avec cela.
Commenter  J’apprécie          50
Racket

"Racket" est un album puissant et particulièrement émouvant. Une rencontre qui ne laisse pas indifférent. La confirmation que Stéphane Levallois reste un auteur à suivre même s'il sait se faire discret !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          10
Racket

(IK971) Coup de cœur graphique pour cette histoire troquant les mots contre des maux, sur la plongée dans le coma d’une petite fille. Réflexions sur la mort et originalités graphiques nous plongent dans un univers onirique de toute beauté. Superbe. Oui pour le Prix, collège et lycée.



(SC971) Cet album mérite en effet de figurer au Prix, tant par les sujets abordés qui interrogent nos élèves à différents niveaux (la violence, la mort, ...) que par le traitement très original de ces sujets au niveau du graphisme et du choix du "sans texte". Cependant je crains que ce "silence" tout au long de ces quelques 300 pages ne décourage les plus jeunes. Donc des réserves pour le niveau collège.



(LX971) Pas convaincu par cet album qui mélange storyboard psychique et effet de style. L'intrigue tient en deux lignes. Le graphisme est à mon goût trop magistral et virtuose. L'univers très très très sombre du récit que renforcent sur plus de 300 pages le N&B (à l'encre "aquarellée" ! ) et l'absence de dialogues (ou mutisme des personnages) risque fort de faire fuir nos élèves. C'est du lourd ! Une petite fille victime de racket est poignardée et tombe dans le coma... avant ça, elle a perdu sa maman... à part ça, la vie est belle ! Perso, pas favorable à sa sélection dans le Prix, même en lycée.



(EM971) J'ai beaucoup aimé cette BD que j'ai à la fois lue de manière compulsive en faisant défiler les pages, happée par le mouvement du dessin mais aussi en mode contemplation, en savourant le graphisme, de toute beauté. Si le scénario en fait sans doute un peu trop et traîne parfois en longueur, le traitement de la mort et la plongée onirique m'ont beaucoup touchée. Trop dur pour le collège. En lycée pourquoi pas.



(NB971) Un magnifique exercice de style. Trop peut-être. Le coma et la mort restent des sujets délicats que je trouve traités ici de manière effrayante pour notre public. Je ne remets pas en cause la virtuosité de l'album, bien au contraire, mais personnellement, je ne suis pas certaine d'être favorable à sa sélection, même en lycée...



(MAD971) Un très bel album mais l'atmosphère est très pesante... même si les illustrations sont magnifiques, je pense que cet album, très épais, risque de décourager les élèves. Personnellement, je ne le mettrai pas en sélection

Commenter  J’apprécie          10
Racket

Souvent présentées à la manière d’un story-board composé de séquences comme fractionnées, les planches s’enchaînent sans répit, portées par une urgence de chaque instant. Il en résulte une très grande fluidité de lecture, sans doute même une trop grande. Ce livre se lit d’une traite, mais pas pour les bonnes raisons, la forme ne parvenant pas à attirer vers le fond. Au final, le sentiment que derrière la dextérité du dessin se dissimule une certaine vacuité prédomine.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          10
Racket

Une jeune ado se fait poignarder en rue. Plongée dans le coma, elle lutte contre ses démons intérieurs. Si l'intrigue est réduite, le traitement de Stéphane Levallois est tout simplement magistral. Entre le carnet de croquis, le storyboard et la bande dessinée, le livre déroule ses planches avec une virtuosité incroyable. Le dessin est d'une lisibilité et d'un dynamisme parfait.

Un très grand livre.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stéphane Levallois (189)Voir plus

Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11228 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}