Citations de Stéphanie Delecroix (81)
Ne courons pas plus vite sur les imbéciles, ils finiraient par se croire intelligents.
Comment renvoie-a-t-on un ange déchu d'où il vient ?
- Je suis un ange... déchu.
— Tu es celle qui les sauvera tous, me murmure Lucas...
Grâce à toi, le mal ne s’abattra pas sur cette cité qu’ils chérissent tant. Tu es attendue depuis des siècles, Joye. Le prénom de Lucifer a toujours été chuchoté avec peur, tu es celle qui fera en sorte qu’ils ne le craignent plus.
J’ai vu le jour il y a de nombreux siècles et pourtant, mon existence a toujours été liée à la tienne. C’est pour toi que je me suis battu, pour te rencontrer, te protéger. Il n’y a pas de hasard. J’ai erré dans ce monde comme un papillon de nuit à la recherche de SA lumière et c’est toi, cette lumière, Joye.
« Chaque pas remue les cendres. Chacun d’eux me remémore pourquoi je dois poursuivre mon chemin. Les humains m’ont tout enlevé. Les humains doivent payer. »
Son regard me transperce, j’ai envie de goûter de nouveau à ses lèvres. Ses jambes frôlent les miennes, je prie pour que ce contact ne soit pas accidentel mais elle se recule aussitôt.
Ce baiser est plus sensationnel que tout ce que j’ai ressenti avec un homme jusqu’à maintenant. Quand il arrête, je ne peux empêcher un gémissement de dépit de m’échapper.
Crois-moi, le jour où je te ferai l’amour, c’est parce que tu en mourras d’envie, aucun chantage n’en sera responsable. Et le meilleur, c’est que tu en redemanderas…
Les images qui défilent dans mon esprit à ce moment-là sont dignes des plus grands films porno qui existent ! Je me concentre pour calmer l’ardeur qui gagne mon entrejambe.
Je ne peux pas m’en empêcher, la tentation est trop forte ! Je glisse un doigt sous son menton et approche son visage du mien. Son odeur d’eucalyptus enivre mes sens. Je me concentre pour ne pas craquer. Je m’applique à approcher lentement ses lèvres des miennes, je vois sa pomme d’Adam frémir quand il déglutit. Sa bouche s’entrouvre et son souffle caresse le bout de mon nez. C’est le moment idéal, il est cuit à point !
Rien que le fait de sentir son odeur, mon corps ordonne à mes hormones de bouillir et à mon soldat de se mettre au garde à vous. Elle éveille chacun de mes sens, ma vue est éblouie par sa beauté, mon ouïe est bercée par sa voix sensuelle et mon odorat par son odeur de vanille fraise. Mon toucher est exacerbé tellement je rêve d’empoigner ses cheveux pour poser ses lèvres sur les miennes et de répondre à la question de mes papilles : Ses baisers ont-ils aussi le goût de fraise à la chantilly ?
Nos regards se capturent. La tension entre nous est puissante, irrésistible. Je souhaite qu’il brise la barrière que représente cette distance entre nous, cette différence.
Je fixe ses lèvres, fines et dures, elles m’attirent. Combien de fois ai-je fantasmé sur les baisers que nous pourrions échanger ? Je me demande encore s’ils pourraient être aussi enivrants que dans mes rêves. Je m’apprête à le menacer de nouveau quand un bruit derrière moi attire mon attention. Je me retourne et voit Call entrer à son tour dans le bosquet.
Je savais qui elle était, mon père m'en avait parlé. Elle était la preuve de la trahison qui l'a amené à se conduire comme le pire des cons. Une princesse surprotégée à qui on cachait la vérité. Elle était mon interdit, mon ennemi. Mais ce jour-là, je voulais qu’elle devienne mon espoir, ma raison, mon envie. Je ne sais pas ce qu'elle est devenue, mais si je la croise, je tenterais de tenir la promesse que je me suis faite à ce moment-là. Tel Roméo, je suis sûr qu’elle me mènera à ma perte. Shakespeare a tellement bien écrit son histoire d'amour interdit que je suis tenté de voir si c'est possible dans la vraie vie. Après tout, je n'ai plus rien à perdre.
D’après les filles, le sexe est horrible, sale, douloureux, mais quand je repense aux sensations qui se déclenchent en moi quand John m’offre un baiser ou à celles que j’ai ressenties avec Chris, elles n’avaient rien de néfaste.
Moi qui n’ai jamais expérimenté l’intimité avec un homme, je ne pense pas que fantasmer sur deux en même temps soit normal.
J’ai l’impression qu’il me tourmente pendant des heures, quand, tout à coup, plus rien ne peut contenir le plaisir qui me submerge, je crie son prénom dans les brumes d’euphorie qui s’emparent de moi. Quand je reviens sur terre, il me contemple, vainqueur, puis s’allonge sur moi, prêt à me faire l’amour, je le capture entre mes jambes, me relève et l’allonge sous moi.
Comme il est agréable de laisser libre cours à ses sentiments, je me sens plus légère, entière. Pendant que je me coiffe en vitesse devant le miroir, mon geste ralentit, je songe à la discussion que l’on a eu cette nuit, entre deux câlins.
On ne peut pas se permettre de vendre toute la marchandise qu’on trouve, ça arrive pour un très gros client, mais la plupart du temps, nous les louons, comme une voiture, une maison, ils finissent toujours par revenir ici, la plupart meurent entre temps, elle, elle a survécu malgré mes prières pour qu’elle crève le plus vite possible…
Son baiser se fait d'abord hésitant, mais quand sa langue passe la barrière de mes lèvres, l'ardeur s'empare de nous. Le plaisir que me procure la douceur de ses lèvres fermes est inédit pour moi. Un feu prend possession de mes terminaisons nerveuses, j'en veux plus, je colle mon corps au plus près du sien. Je gémis quand ses mains viennent agripper mes cheveux pour décaler légèrement ma tête sur le côté, lui permettant d'approfondir son baiser.