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Critiques de Sue Townsend (154)
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La femme qui décida de passer une année au lit

Je pense que ce livre va rester longtemps sur le "En cours"

Je ne suis pas fan de l'humour anglais.

Je n'ai pas trop compris et je n'accroche pas du tout au personnage.

je le trouve beaucoup trop long dans la narration.

J'ai envie de passer à autre chose.

Contrairement au personnage je ne peux rester en place et du coup je passe sur autre chose plutot que de rester encore sur les 80 pages restantes!
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La femme qui décida de passer une année au lit

malgré quelques situations qui auraient pu être drôles, je n'ai pas réussi à rire en lisant ce roman. Peut-être parce que tous les personnages me semblent, en fait, éminemment tristes. Chacun, y compris Eva, est uniquement concentré sur sa propre petite existence et trouve que les autres l'empêchent de la vivre comme ils le voudraient. C'aurait pu être amusant s'ils étaient heureux ainsi, mais je n'ai pas eu l'impression que c'était le cas. La société dépeinte dans ce roman est cruelle (et, après plusieurs ouvrages sur le même fond, je commence à me demander si la vie de banlieue, en Angleterre, est réellement aussi déprimante). Les personnages sont croqués avec beaucoup de mordant... mais à tel point qu'il est difficile de les trouver sympathiques : au début, ils sont attachants, comme des petits animaux inoffensifs. Dès qu'on apprend à mieux les connaître, toutes leurs turpitudes nous éclatent au visage et laissent un goût assez amer.

Je suis peut-être passée "à côté" de ce roman, qui est unanimement décrit, outre-Atlantique, comme l'un des livres les plus drôles de ces dernières années.
Lien : http://made-in-mel.blogspot...
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La femme qui décida de passer une année au lit

Cynique, caustique, qui pique: le genre d'humour qui me plaît !

Townsend a un style bien à elle que j'aime énormément. On alterne la critique sociale, les réflexions philosophiques et les situations loufoques avec un panel de personnages hauts en couleur. Un plaisir !



Par contre la dernière centaine de pages était de moins bonne qualité et la conclusion, trop rapide, laissait des choses en suspens.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Ce roman raconte l'histoire d'une femme qui décide de passer une année au lit le jour où ses jumeaux entrent à l'université. Au début, j'ai trouvé ce livre drôle, surtout quand elle fait la liste de tout ce qu'elle ne fera plus pour son mari et ses enfants. Et puis, je me suis lassée, l'histoire devenant au fil des pages de plus en plus farfelue. Un roman sympa pour l'été, sans plus.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Femme qui Décida de Passer une Année au Lit?



"Ce livre est ma deuxième lecture en tant que Lectrice Charleston et c'est également celui que j'attendais avec le plus d'impatience."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"Alors que son mari est en route pour accompagner leurs enfants à l'université, Eva se retrouve seule dans leur maison laissée en désordre. Et tout à coup, elle n'a plus qu'une envie: se mettre au lit et y rester."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"J'ai trouvé le début du livre assez brutal, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi. On entre de plein fouet dans le mal être de cette femme et dans l'incroyable égoïsme de son entourage. J'ai un véritable problème avec ce livre. Tout m'avait incité à croire que j'allais lire quelque chose d'hilarant, de léger, une chick lit doudou et ce ne fut pas le cas pour moi. Je pense que chacun ressent les histoires en fonction de son propre vécu et je vous assure que la souffrance d'Eva ne m'a pas donnée envie de rire du tout et j'avais plutôt envie de l'imiter et de me pelotonner au fond de mon lit. Je ne dis pas que certaines scènes ne pouvaient pas être amusantes mais encore aurait-il fallu que j'arrive à me débarasser du sentiment de tristesse que m'inspirait Eva et du coup, ces scènes-ci m'ont souvent paru déplacées."



Et comment cela s'est-il fini?





"Je reste perplexe, sans pouvoir dire si j'ai apprécié ou non. Le fait que je m'attendais à autre chose joue certainement son rôle mais pas seulement. Le problème principal est que ce n'est absolument pas un livre qui m'aura réconfortée, bien au contraire, et l'amélioration que j'attendais à la fin avec une révélation ou un évènement qui aurait donné du sens à tout ça n'est jamais arrivé."


Lien : http://booksaremywonderland...
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La femme qui décida de passer une année au lit

Toujours difficile de rédiger une critique quand le livre vous a modérément plu.

J'ai eu du mal à commencer ce livre (j'ai failli arrêter). Et puis quelques remarques en passant m'ont fait sourire et j'ai continué ma lecture. Je dois avouer que je me suis parfois reconnue dans cette femme-mère-épouse qui gère la maison mais qui travaille aussi. Dieu merci j'ai un mari bcp plus présent que le sien !

Le milieu de l'histoire est très réussi : une fois que notre héroïne a décidé de rester au lit, un article de presse est sorti, puis un autre, puis les réseaux sociaux se mêlent de ça, la télé.... et l'envahissement de la rue par des "fans". Là j'avoue j'ai aimé et trouvé ça terriblement/tristement réaliste.

Oui mais voilà, il faut bien finir un livre et celui-ci a commencé à s'étirer, s'étirer.... En fait j'ai même eu l'impression que l'auteure ne savait pas comment le finir....

.

Une critique de notre société (réseaux sociaux) et de la place de la femme. Mais le livre n'est pas assez percutant, pas assez drôle (puisque c'est sa vocation) à mon goût.... Il mélange trop de thèmes (puisqu'on aborde aussi le racisme, l'infidélité, Alzheimer....).

une déception.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Eva, femme au foyer, est la mère de deux jumeaux. Lorsqu'ils partent pour l'université, elle se rend compte que sa vie est loin d'être celle qu'elle espérait. Ne plus rien faire, rester dans son lit et se reposer devient son nouvel et unique objectif.

Il s'agit d'un magnifique récit qui nous donne à réfléchir sur le sens de la vie. On s'attache aux personnages, même si parfois on a du mal à suivre les décisions, le comportement d'Eva. Ce n'est pas le seul personnage dont on suit l'histoire. Les chapitres de son point de vue sont alternés avec ceux de ces enfants. Les deux jumeaux ont une vision du monde assez particulière. Ce sont des génies, associables. On suit également le mari d'Eva, Brian, un astronome infidèle qui ne comprend pas la réaction de son épouse, et n'hésite pas à faire étalage de son soi-disant « mal-être ». Autant dire qu'il est l'exemple même ....

-La suite sur WeLovesLit -
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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La femme qui décida de passer une année au lit

Livre "détente" assez amusant où l'on découvre de nombreux personnages décrits avec certains détails de leur vie.

On s'attache à certains, d'autres nous énerve.

On rit de certaines scènes, qui sont parfois détaillées avec exagération.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Je crois que j'avais trop d'attente envers ce livre. J'ai été vraiment très déçue par l'histoire qui ne mène absolument à rien. De plus, selon les critiques, c'est censé être drôle... Je ne vois absolument pas ce qu'il y a de drôle dans ce roman, c'est même plutôt dramatique.

Peut-être que je n'ai rien compris? Je ne sais pas, mais je n'ai vraiment pas aimée.

C'était le premier roman de cette autrice et j'ai aimée sa plume. Les personnages étaient bien aussi, sauf peut-être les jumeaux autistes. J'ai trouvé que c'était très cliché de l'autiste surdoué et c'est vraiment dommage. On essaie de les aider à s'intégrer à notre société mais, dans ce cas-ci, c'est totalement le contraire.

Une grosse déception..
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La femme qui décida de passer une année au lit

Alors que ses deux jumeaux asociaux et surdoués viennent de quitter la maison familiale pour entrer à l'université, Eva Beaver s'aperçoit que le fauteuil brodé qu'elle a réalisé avec amour est tâché en raison du manque d'attention d'un membre de sa famille, et cette découverte fait basculer sa vie.

Elle monte dans sa chambre et s'installe dans son lit qu'elle refuse de quitter...

Son mari Brian qui délaisse son épouse, préférant observer les étoiles et sa jolie collègue de travail Titania, est rapidement dépassé par la situation et doit appel en renfort sa mère et sa belle-mère...

Mais Eva persiste à se prélasser au lit et se détache peu à peu des choses de la vie, grâce à l'aide d'Alexander qu'elle charge de vider sa chambre.

Sa réputation grandit sur les réseaux sociaux et un cercle de fans fait le siège de sa chambre...

Une fable contemporaine qui peut parler aux femmes surbookées qui rêvent d'échapper à leur vie quotidienne stressante. Mais dans le cas d'Eva cette attitude peut se révèler mortifère car le retrait méditatif qu'elle s'impose ne la mène vraiment à rien si ce n'est à la mise en péril d'elle même

Il aurait été préférable que la pauvre Eva claque la porte de sa vie d'avant pour aller dans le monde vivre la vie dont elle avait rêvé.

Ce livre sympathique m'a un peu déçue je l'avoue car, contrairement à ce qui est annoncé par l'éditeur, il n'est pas drôle du tout mais fait plutôt réfléchir sur ce qui constitue l'essence de l'existence et les indispensables rapports aux autres.
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La femme qui décida de passer une année au lit

L'idée ne me séduisait pas plus que ça, mais j'avais adoré les deux premières pages du livre.

En résumé, c'est un vaudeville autour d'une chambre à coucher.

Les portes claquent, les escaliers résonnent de cavalcades le jour et de pas feutrés la nuit, les voix fusent ou chuchotent.

Un ballet désordonné de personnages quelquefois truculents, il faut bien le dire, au nombre desquels on compte la mère et la belle-mère.

On sourit de temps en temps, mais c'est un peu longuet et le final un peu "too much", avec ce rassemblement d'anonymes massés sous les fenêtres, répondant au tam tam d'internet, dans l'espoir d'assister à quelque nouveau phénomène. Bref, assez bof.
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La femme qui décida de passer une année au lit

( 04/05/2018 )



Derrière le titre de " La femme qui décida de passer une année au lit ", on ne va pas trouver comme le sous - entendait un de mes libraires préférés, Gérard Collard, un livre fou... Un livre dont les compagnons et les maris doivent s'inquiéter du fait qu'il pourrait donner de mauvaises idées à leur femme...



Sur ce coup - là, si on arrive à cette conclusion - là, pour moi, c'est qu'on est passé à côté du livre... Je peux vous dire que c'est un livre qui m'a touchée et cela bien plus que je ne l'aurais pensé... Il nous parle de la vie d'une femme qui comme nous tous a vécu et à l'image d'une écharpe qu'on tricoterait, la vie lui a fait faire des sauts de points... Du coup, son écharpe, malgré les petits trous, essaye d'avoir fière allure... Jusqu'au jour où un saut de trop rend cette écharpe vraiment immettable... Enfin le croit - elle... Alors que faire? Pour une écharpe, on sait! On déferait les rangées tricotées et on repartirait sur de bonnes bases... Mais pour ce qui est de sa vie, c'est tout autre chose....



Eva Beaver, un 19 septembre, à la suite d'une tache de trop sur son fauteuil qu'elle s'est esquintée à restaurer pendant deux ans et pour lequel sa tribu s'en fou, décide de tout laisser tomber et de se mettre au lit... Cela ne devait durer qu'un jour.... Puis une semaine... Puis le temps est passé et une année va s'écouler!



Au fil des jours, les habitudes qui s'étaient instaurés entre elle et chaque membre de sa famille va subir une profonde mutation qui va replacer chacun face à ses choix, ses envies, mais aussi ses évitements... En effet, dans nos liens à l'autre, il peut se jouer tellement de facettes de nous, que le jour où ce lien qui le nourrit se rompt, nous sommes renvoyer à nous... Et là, nous pouvons y voir une opportunité de se rencontrer, soit d'y voir une opportunité de se fuir...peut être encore.



Eva a fait le choix, d'aller à sa rencontre... Telle une chenille qui n'aurait pas eu la possibilité de devenir papillon et qui va utiliser sa chambre comme un cocon... Et tant pis, si cela chamboule sa famille, puis les voisins, son pays et enfin le monde entier!



Elle sent qu'elle ne peut continuer sa vie sans avoir retrouver cette partie d'elle qui la reconnecte à elle - même...





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La femme qui décida de passer une année au lit

A l'aube de ses 60 ans, Eva, une banlieusarde londonienne voit son quotidien lui échapper : ses jumeaux de 17 ans partent à l'université et elle découvre que son mari la trompe depuis des années avec sa collègue de travail, et ce sous son nez puisque les deux amants se retrouvent dans la propre cabane de jardin d'Eva! Voilà donc de bonnes raisons pour rester sous la couette et réfléchir un peu...

Le livre démarre comme une bonne comédie avant de se transformer en une histoire plus sombre. On découvre dès le début une galerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres : Brian Junior et Brianne, les jumeaux complètement asociaux, Poppy, leur voisine de chambre un brin envahissante et totalement mythomane, Brian, le mari perdu sans sa femme, mais incapable de ma quitter pour sa maitresse Titania, et surtout la mère et la belle-mère d'Eva, toutes deux complètement folles. Un vrai délice. Mais Eva va peu à peu perdre le contrôle de sa vie car sa démarche va attirer toute sorte de gens qui voient en elle une mystique ou une gentille foldingue, et là encore la pauvre Eva va en voir de toutes les couleurs.

Une comédie douce amère sur la société d'aujourd'hui. Un roman très divertissant grâce à l'humour anglais. J'ai passé un bon moment.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Comme par hasard, j'ai commencé la lecture de ce livre le 8 mars (donc hier), pendant la journée de la femme... une lecture très appropriée pour cet évènement !



Ce roman a été une très grande et bonne surprise, je ne m'attendais pas du tout à découvrir une telle histoire en lisant les premières pages.



Eva est la maman de deux jumeaux surdoués, qui viennent de passer à l'université. Le jour même après leur départ, elle se sent soudainement soulagée, et décide de se coucher dans son lit... mais n'y ressort plus ! Son mari commence à s'inquiéter, il alerte toute leur famille, leurs amis, et quelques médecins, qui l'a prennent tous pour une folle. Mais Eva est catégorique : elle ne veut pas sortir de son lit ! Pendant de longs mois, elle va rester cloîtrée dans sa chambre, se faisant servir à manger, n'allant dans la salle de bain seulement en mettant un drap blanc par terre et en marchant dessus, ce qui permet de relier la salle d'eau à son lit : une manière de rester à moitié couché. Elle va également faire de sublimes rencontres, et va faire un gros bilan de toute sa vie...



Avant de commencer à lire ce roman, je suis allé voir quelques critiques postées par d'autres blogueurs, et les avis étaient assez mitigés. Certains avaient adorés et ri aux larmes, tandis que d'autres n'ont pas réussi à entrer dans l'atmosphère loufoque de l'auteure, et n'ont pas adhéré à l'humour anglais.

Pour ma part, je fais partie de la première catégorie de ces personnages-là : j'ai vraiment bien aimé ce livre (mais j'avoue ne pas avoir ri tout du long, mais certains passages m'ont quand même fait sourire !)

Ce roman se lit tout seul, il permet de se détendre, et de réfléchir à certaines questions, soulever certains interrogations.



Les personnages sont drôles, décalés et originaux. Ils sont tous très différents les uns des autres, totalement marginaux pour la plupart. On retrouve bien l'humour jusque dans les prénoms et noms des différents personnages : Brian (le papa), Brianne (la fille), Brian Junior (le fils), les Beavers (castors, en anglais) etc., c'est bien pensé !

La petite déception côté personnages à été vers la fin, à propos de Brian Junior et Brianne. J'aurais adoré savoir ce qu'il arrive aux deux jumeaux, à la fin du roman... je n'ai pas bien compris (ou peut-être est-ce mal expliqué), mais quand les "agents" les arrêtent, c'est assez compliqué de déterminer où ils les amènent.



L'humour de Sue Townsend est présent tout au long du récit, il est très agréable à lire, est met de bonne humeur à chaque fois !

En écrivant La femme qui décida de passer une année au lit, je pense que l'auteure à voulue pointer du doigt tous les travaux que peut faire une femme dans sa vie, et montrer toutes les personnes qui dépendent d'elle au quotidien. C'est pour cette raison qu'Eva décide de se reposer, de rester tranquille quelques temps, pour faire le point sur sa vie passée, et sa vie future. C'est un bon moyen pour se mettre les idées au clairs, j'aimerais beaucoup en faire autant...



Le gros point négatif que je tiens à relever, c'est le dénouement. Il m'a l'air bâclé, écrit à la va-vite... C'est vraiment dommage, je m'attendais à une fin surprenante, digne du roman entier !



Une comédie hilarante, des personnages originaux, et un thème qui devrait beaucoup plaire aux femmes.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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La reine et moi

Tandis que le Parti Républicain populaire vient de remporter les élections en Grande-Bretagne, la première décision prise par Jack Barker, le premier ministre, est de destituer la famille royale de ses droits. Il a été décidé qu'ils seraient tous relogés dans des logements sociaux d'une banlieue londonienne. La Reine et son mari le Prince Philippe, la Reine mère, Margaret, Le Prince Charles, Diana et leurs enfants William et Harry ainsi que la soeur de Charles, Ann, sont ainsi relégués au rang de simples citoyens. Pire encore, de citoyens pauvres. Leurs pavillons offrent le minimum de confort, ils doivent courir après les aides sociales pour joindre les deux bouts et s'adapter à leur nouvelle vie. Face à l'adversité, personne ne sera épargné, pas même Harris, le petit chien de la reine...



Dans cette fable loufoque qui connut un joli succès en Angleterre à sa sortie en 1992, les situations cocasses s'enchaînent sur un rythme trépidant. Les personnages sont tous plus drôles les uns que les autres. Charles est particulièrement attachant dans son rôle de prince rebelle, ravi de fuir une vie qu'il n'a pas choisi. Je ne suis pas certaine qu'un tel roman aurait pu être publié après la mort de Diana, qui marqua profondément nos voisins anglais. Elle apparait d'ailleurs ici sous un jour peu flatteur ; potiche et matérialiste à souhait, plus préoccupée de sa garde-robe perdue que de ses enfants ! Un autre personnage attire lui aussi assez peu la sympathie : le Prince Philippe, l'époux d'Elisabeth. Geignard, prétentieux, vulgaire et autoritaire, ce dernier ne cesse de s'apitoyer sur son sort et refuse de quitter son lit depuis qu'ils ont été chassés de Buckingham. Celle qui s'en tire le mieux est sans doute la Reine elle-même. Se démenant pour obtenir quelques aides sociales, elle n'offre pas l'image d'une reine déchue mais d'une femme combative et humaine, qui en a vu d'autres et refuse de se laisser abattre. Elle force le respect et recèle de forces insoupçonnées ; comme sa capacité à s'adapter à son nouvel environnement... Quant à son petit chien, il m'a fait rire tout au long du livre, se découvrant des accointances avec la bande de canidés étiquetés "gros durs" du quartier, rêvant de crasse et d'aventure ; un vrai "héros" à part entière !



Mais La Reine et moi, ce n'est pas qu'une étonnante galerie de personnages. C'est aussi une féroce satire sociale, qui montre une classe populaire anglaise misérable, illéttrée, privée d'accès aux soins, au travail, à l'éducation. Où tout se révèle compliqué. Et notamment le système d'attribution des allocations, totalement ubuesque. Je dois reconnaitre que j'ai été surprise de ces descriptions ; je ne pensais pas que la situation économique était si catastrophique en Angleterre, dans les années 90. Pourtant, après avoir mené quelques recherches, j'ai effectivement pu lire que "Dans les années 90, le Royaume-Uni connaissait la pauvreté des enfants la plus élevée de l’UE". Pour l'auteure, qui s'est mise à écrire pour subvenir aux besoins de sa famille, on sent que ce sujet est important. Pour la lectrice française que je suis, je dois avouer que j'ai été parfois incrédule...



Les atouts de ce roman sont indéniables et j'ai passé un très agréable moment en le lisant. Mais je dois aussi être franche en vous révélant que la fin m'a extrêmement déçue ! Je ne pensais vraiment pas que Sue Townsend "tomberait" dans cet écueil... trop attendue, elle contredit intégralement le parti pris de produire un roman décalé et impertinent. Cette chute consensuelle au possible m'a vraiment agacé et a, en partie, gâché le souvenir de cette lecture au sujet drôle et culotté. La messe est dite... God Save The Queen.



http://manoulivres.canalblog.com/
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La reine et moi

J'ai connu Sue Townsend bien plus drôle.
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La reine et moi

Une critique sociale ou sociétale perlée d'humour. Sue Townsend nous sert sur un plateau d'argent (s'il vous plaît !) une histoire des plus farfelues qui nous entraîne et nous fait sourire. Après lecture, vous ne verrez plus la famille royale de la même façon !
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La reine et moi

Simplissime



Suite à un coup d'Etat, voilà que toute la famille royale se voit destituée de son trône et obligée de vivre comme Mr et Mme tout le monde! Ils vont découvrir la vie en quartier, avec une petite pension ou le "RSA", apprendre à s'habiller seul, à cuisiner....

Certains vont s'y mettre plus vite que d'autres...

Livre drôle où tous les codes sont inversés... Cela devrait servir de leçon à tous nos hommes/femmes politiques qui sont plongés dans leurs hautes sphères, loin des problèmes concrets.

Humour, ironie, petites moqueries jalonnent ce livre qui se lit d'une traite.. So schocking???
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La reine et moi

A la suite de l'élection d'un opposant politique, la reine, accompagnée de sa famille, doit vivre un logement social d'un quartier défavorisé, sans aucun avantage.



Les situations cocasses qui en découlent sont décrites avec beaucoup d'humour. Elizabeth va apprendre à faire le thé, aider une voisine à accoucher et va trouver des solutions aux problèmes banals et quotidiens qu'elle ne connaissait pas. Pendant ce temps, son mari tombe en dépression, Charles jardine et Diana a des questions bien frivoles. Même le chien se désolidarise en allant courtiser hors de son standing.



Dans cette histoire tendre, où l'on sourit beaucoup, se dessine en creux une critique sociale du Royaume-Uni. Mais la reine reste un personnage fort sympathique, pleine de sang-froid, de courage et de sollicitude.



Une lecture très agréable.
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La reine et moi

Après les élections, gagnées grâce à des images subliminales, le premier ministre abolit la monarchie.

Un pavillon dans une banlieue à risque est attribué à chacun des membres de la famille royales, ainsi qu'une aide au logement pour tout viatique.



La reine fait le ménage, Philip perd la boule, Charles plante des tomates dans son jardin, William et Harry intègre l'école communale et font partie d'une bande... jusqu'au chien de sa majesté qui s'accoquine à une bande de chien errant et engrosse une chienne sans race...



Petit roman bien sympatique, grand plaisir de lecture. j'ai vraiment adoré.


Lien : http://mazel-annie.blogspot...
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