AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Sue Townsend (112)


Les études montraient que le cerveau des hommes était sensiblement plus gros. Une main féminine avait annoté en marge : "Alors, pourquoi ces salauds d'hypercérébrés sont-ils incapables de se servir de la brosse à chiottes ?"
Commenter  J’apprécie          310
« Tout de même, Brian, nos rapports sexuels sont assez souvent torrides. » Se tournant vers l'ensemble du personnel, elle avoua : « La semaine dernière encore, il me titillait les pointes des seins avec la brosse à cheveux de sa femme. Il criait que j'étais une petite garce et qu'il allait me punir en m'attachant au gros télescope pendant que le professeur Brady me prendrait par-derrière. »
Brian se leva et protesta furieusement : « Pas par-derrière ! Je n'ai pas dit par-derrière ! »
Wayne Tonkin, le jardinier, rit tout haut.
Le professeur Brady lâcha avec colère : « Beaver, je vous interdis de m'inclure dans vos fantasmes de malade ! »
P154
Commenter  J’apprécie          174
Ruby disait : « Eva a toujours été un peu bizarre. Pendant des années, on a cru qu 'elle était retardée. Un peu débile, quoi. Elle préparait des spectacles dans le jardin en prenant le lapin comme personnage, mais bien sûr il n'y avait qu'elle qui parlait. Ils répétaient toute la journée, et après, je devais regarder. J'emportais mon tricot pour passer le passer le temps. Le lapin était nul. »
P322
PS : Interview pour une émission TV de Ruby la mère d'Eva.
Commenter  J’apprécie          160
Je me sentais l'âme en révolte alors j'ai mis des chaussettes rouges. C'est strictement interdit, mais maintenant je m'en fiche!
Commenter  J’apprécie          160
"c'est bien ma veine d'avoir une mere qui s'affirme!"
Commenter  J’apprécie          160
Il y eut un bruit de verre brisé. Peu de temps après, elle entendit Brian dans l'escalier.
Il l'appela.
Elle ne répondit pas.
Il ouvrit la porte de la chambre. « Ah, tu es là, dit-il.
- Oui. Je suis là.
- Tu es malade ?
- Non.
- Alors qu'est-ce que tu fais au lit, tout habillée, avec tes chaussures ? À quoi tu joues ?
- Je ne sais pas.
- C'est le syndrome du nid vide. J'en ai entendu parler à '' L'Heure des femmes ''.  »
Voyant qu'elle gardait le silence, il reprit : « Bon. Tu te lèves ?
- Non. »
Il demanda : « Et le dîner alors ?
- Merci, mais je n'ai pas faim.
- Je veux dire, MON dîner ? Il y a quelque chose à manger ? »
Elle répondit : « Je ne sais pas, regarde dans le frigo. »
P14
Commenter  J’apprécie          140
La vie est comme une banane. Le fruit se trouve à l'intérieur. Au début la peau est verte, alors on attend que la banane mûrisse... [...] Mais si on l'oublie et qu'il s'écoule trop de temps, la peau noircit, et quand enfin on l'enlève, qu'est-il arrivé au bon fruit ?
Commenter  J’apprécie          120
Il faut d'abord que je vous dise deux choses sur moi : la première, c'est que je suis belle, la deuxième, c'est que, hier, j'ai tué un homme du nom de Gerald Fox. Dans les deux cas, il s'agit d'un accident.
Commenter  J’apprécie          110
Mais quand on disait que la vie était une coupe de cerises, c'était oublier qu'à l'intérieur de chaque cerise se cachait un noyau dur dont il fallait se méfier sous peine de se casser une dent ou de s'étouffer, ou de glisser dessus et tomber.
Commenter  J’apprécie          110
[…] Brian et Titania se rendaient à une réunion décidée à la dernière minute au Centre National de l'Espace.
Le mari de Titania, Guy Noble, surnommé « le Gorille » par ses amis, avait adressé une lettre de plainte au professeur Brady parce que, disait-il, sa femme entretenait « une liaison torride sur son lieu de travail avec ce bouffon de Dr Brian Beaver ».
Titania avait reconnu s'être livrée à des ébats sexuels dans la Salle blanche qui abritait les futures sondes lunaires[…]
L'ensemble du personnel était présent, y compris les employés de ménage, le service de maintenance et le jardinier. L'approche philosophique du management telle que l'appliquait le professeur Brady (alias Pantalon-de-Cuir) exigeait en effet de constituer une équipe « all inclusive ». La réunion se tenait dans le planétarium, ce qui ajoutait une dimension épique à la discussion .
Pantalon-de-Cuir dit : « Je me moque de savoir avec qui vous baisez, docteur Beaver. Ce qui importe, c'est que vous avez choisi la Salle blanche pour ça. Vous auriez pu polluer l’atmosphère, corrompre les données de l'instrumentation et mettre le projet en danger. Sans parler de souiller la surface de la lune. »
P152
Commenter  J’apprécie          100
La vie était trop difficile pour qu'on puisse faire le voyage tout seul.
Commenter  J’apprécie          100
La gentillesse, c'est quand on dit de gentils mensonges, pour ne pas faire de mal avec des mots qui sont vrais.
Commenter  J’apprécie          90
Quand le vicaire prononça la formule finale: " Nous confions Yvonne à ta Miséricorde, au nom de notre seigneur Jésus" les membres de l'assemblée répondirent: " Amen", exprimant ainsi leur sincère gratitude de voir la cérémonie terminée.
Commenter  J’apprécie          80
Une fois qu'on a eu un enfant, on n'est plus jamais libre.
Commenter  J’apprécie          70
Laissez-moi vous dire une chose, mon vieux. On ne connaît jamais vraiment l'autre. On vit joue contre joue pendant des années, et puis, un jour, on s'aperçoit qu'on ne sait rien de ce qu'il ou elle est réellement. C'est d'une banalité effrayante.
Commenter  J’apprécie          60
Les parasites royaux mèneront une vie ordinaire au milieu de gens ordinaires. Il est rigoureusement interdit, sous peine de graves poursuites, de s’incliner devant eux, de leur faire la révérence ou de leur manifester les formes anciennes de respect.
Commenter  J’apprécie          60
Lorsqu'elle déverrouillait la lourde porte de la bibliothèque et pénétrait dans l'espace feutré de la salle de lecture, avec la lumière du matin tombant des hautes fenêtres qui éclairait les livres sagement alignés sur les étagères, elle éprouvait une telle joie qu'elle aurait même accepté de travailler sans être payée.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai toujours adoré les livres. Je les aime passionnément. Je les trouve sexy. Ils sont solides et doux au toucher, pleins de délicieuses surprises. Ils sentent bon. Ils tiennent dans un sac à main, on peut les emporter avec soi et les ouvrir à n'importe quel moment. Ils ne changent pas. Ils sont ce qu'ils sont, et rien d'autre. Un jour, j'aimerais posséder beaucoup de livres dans ma maison, pour n'avoir qu'à choisir celui qui me plaît sur mes étagères. Un harem. Je dormirai avec mes préférés dans mon lit.
Commenter  J’apprécie          40
Samedi 22 mai
Mon père vient de me demander si je préférais avoir un petit frère ou une petite sœur. J'ai répondu ni l'un ni l'autre. Mais qu'est-ce qu'ils ont à me bassiner avec ça? Pourvu qu'ils n'aient pas l'intention d'adopter un môme. Comme parents, ils sont impossibles. Il n'y a qu'à me regarder: je suis complètement névrosé.
Commenter  J’apprécie          40
"Mais quand on disait que la vie était une coupe de cerises, c'était oublier qu'à l'intérieur de chaque cerise se cachait un noyau dur dont il fallait se méfier sous peine de se casser une dent ou de s'étouffer, ou de glisser dessus et tomber.
Tout ça à cause d'un petit noyau de cerise parfaitement inoffensif."
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sue Townsend (884)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui a écrit cette oeuvre?

Qui a écrit 1984 ?

H.G Wells
O Wells
S Beckett
G Orwell

11 questions
10594 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}