Susan Beth Pfeffer

Un astéroïde heurte la lune, la Terre se retrouve profondément impactée. Après un grand nombre de morts suite à des catastrophes naturelles et notamment, inondations, volcanisme, les survivants doivent apprendre une nouvelle vie. Le premier tome nous amène à suivre le journal de Miranda, fille de la campagne, le second, nous fait découvrit la vie d'Alex, habitant de New York. Le dernier tome qui clôt la trilogie amène ces deux personnages à se rencontrer. Dans tous les cas les problèmes restent le même, survivre dans un monde où l'électricité est quasi inexsitante, le soleil absent, la nourriture de plus en plus rare. Qui dans ces conditions a le droit de vivre? A quelles valeurs se rattacher?



C'est une série qui m'a beaucoup intéressée. Elle amène à repenser notre façon de vivre. Et si nous aussi nous n'avions plus rien? Que reste-t-il à la fin? Quelles sont les vrais valeurs? Où situer l'espoir?


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Avec « L’Exil », Susan Beth Pfeffer nous offre la suite très attendue des Chroniques de la fin du monde. Ce qui est une vraie réussite car elle apporte de la nouveauté dans ce tome en changeant la forme de la narration, les protagonistes ainsi que le décor.



Nous voici donc dans un New-York post-apocalyptique et c’est avec Alex Morales que nous vivons cette aventure. Si le découpage reste sous la forme de journée, ce n’est pas un journal intime comme « Au commencement » mais un récit. Celui d’un jeune homme un peu perdu face à cette catastrophe naturelle qui a de terribles impacts sur Terre.



Quelque peu naïf, Alex ne comprend pas de suite l’importance des changements que va impliquer le rapprochement de la lune. Cela le rend d’ailleurs un peu agaçant mais bien vite, il fera ce qu’il faudra pour la survie de ses sœurs et la sienne. Celles-ci sont toutes deux très différentes. Si l’aînée, très croyante, est la conciliatrice de la famille, la cadette est davantage lucide sur la situation que ses aînés et a tendance à questionner les décisions de son frère. Ce qui n’aide pas dans leur relation. C’est ce personnage qui évolue sans doute le plus au cours de cette histoire.



Le fonctionnement de la fratrie est réaliste entre les rivalités, les affinités et la place que chacun tente de trouver. Ces protagonistes sont intéressants et la manière dont ils réagissent au cours des événements en font des personnages humains et touchants.



Dans ce nouvel opus, Susan Beth Pfeffer réussit encore une fois à créer une atmosphère étouffante au fur et à mesure que New-York sombre dans la faim et dans le froid. Un nouveau huit-clos palpitant où une famille est au cœur de la tourmente.



Avec « L’Exil », nous replongeons dans un univers troublant, prenant et émouvant.
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Second tome de la très marquante trilogie des Chroniques de la fin du monde, L'Exil de Susan Beth Pfeffer débute au même moment que Au commencement, à la différence que nous sommes à New York et que le personnage principal est un garçon : Alex.

Si j'étais assez dubitative sur ce second tome, qui me semblait être une redite de Au Commencement, mes préjugés ont vite été dissipés au fil de ma lecture. Certes nous retrouvons dans L'Exil les principales situations catastrophiques évoquées dans le premier tome des Chroniques de la fin du monde : faim, mort, froid, tremblements de terre, inondations, lutte pour la survie, marché noir...mais le parcours et la vie d'Alex Morales est différent de celui de Miranda.

Alex se retrouve propulsé au rang de chef de famille alors qu'il a tout juste 18 ans. Il doit s'occuper de ses deux soeurs, Briana et Julie et veiller à ce qu'elles mangent, survivent. Il se retrouve pour celà à piller des cadavres dont il échange les affaires contre de la nourriture. C'est une réalité dure à affronter qui le transforme au fil des chapitres. Dans l'ensemble la lecture de L'Exil donne plus l'impression d'un second regard sur les événements qu'une réécriture facile du premier tome. Le roman est aussi passionnant et effrayant que Au Commencement. On ne peut pas s'empêcher de lire ce livre mais en même temps cette lecture est angoissante et nous donne froid dans le dos. Impossible de ne pas se dire : Et si ça arrivait vraiment, qu'est-ce que je ferais ?

La tension est omniprésente dans ce deuxième roman des Chroniques de la fin du monde. L'histoire s'achève sur un départ qui semble aussi incertain que salvateur. A n'en pas douter, le troisième livre, conclusion de cette trilogie, devrait achever avec brio les Chroniques de la fin du monde.

Le changement radical de style de narration entre le tome 1 et le tome 2 est, pour le moins, déstabilisant. Il est vrai que nous ne suivons plus du tout les mêmes personnages mais je pense que j’ai préféré la version journal intime. J’ai tout de même apprécié cette impression d’ouverture après le huit clos du premier tome. J’ai trouvé un peu bizarre ce concept du New York ultra calme sans émeute (enfin une seule réelle) et avec une seule agression aussi … Pas très réaliste pour moi. Par contre, n’étant pas croyante, je n’ai pas du tout était dérangé par le côté très croyant des protagonistes et d’ailleurs, c’est l’Église qui les a aidé à survivre.

Je me jette avec avidité sur le tome 3 en espérant ne pas avoir trop envie de lire le 4 étant donné que je ne l’ai pas (mais ça me semble peu probable que je n’ai pas envie de le lire rapidement parce que c’est vraiment très bien écrit pour le moment)



CHALLENGE MULTIDEFIS 2016 : Un roman de la littérature jeunesse ou jeune adulte

Je suis une grande fan du genre post-apocalyptique, et Justine du blog/chaîne Youtube Fairy Neverland avait fait l'éloge de cette série à plusieurs reprises. Comment ne pouvais-je pas craquer ? Et j'ai vraiment bien fait car ce premier tome est une super découverte.



Chroniques de la fin du monde, c'est l'histoire de Miranda, une jeune fille banale de seize ans avec ses qualités et ses défauts, qui se retrouve à vivre dans un monde où tout a changé, où tout doit être réfléchi pour survivre (le plus longtemps possible). Comment s'organise-t-on quand nos ressources primaires viennent à manquer ? Quand chaque choix pourrait nous coûter la vie ? C'est justement l'histoire de ce livre. Contrairement à beaucoup de livres du genre, qui se concentrent sur l'action, Chroniques de la fin du monde est basé sur la survie. Lisez ce livre et vous saurez quoi faire en cas d'apocalypse. Il est vrai que cela peut-être un peu ennuyant de temps à autre, parce que le livre ne regorge pas d'action, mais il repose sur une ambiance pesante de savoir qui va vivre ou non. Ce qui va empirer ou s'améliorer. J'étais sans arrêt en train de stresser pour les personnages car rien n'est assuré pour eux, malgré la "chance" qu'ils peuvent avoir.



Un autre aspect intéressant du livre est la famille qu'on y suit. Dans ce presque huit-clos, on retrouve donc Miranda, son grand-frère, Matt, son petit-frère, Jonny, et leur mère. Ils se retrouvent plus ou moins enfermés ensemble, obligés de compter les uns sur les autres pour survivre. Il en ressort de belles choses comme des choses horribles, je pense notamment à quelque chose que la mère (son nom m'échappe) fait pour Jonny, qui me paraît horrible vis-à-vis de son frère et sa soeur ... Ceux qui l'ont lu comprendront, je pense.



Autre chose que j'ai trouvée très intéressante, brièvement évoquée par le biais d'un personnage : la religion. J'ai souvent du mal avec les livres qui s'étendent trop sur la religion, mais dans ce cas, c'était vraiment utile et important. Je pense que cela montre à quel point les gens sont prêts à s'accrocher jusqu'à l'extrême à des choses qui les rassurent quand ils sont désespérés. L'auteure évoque plein d'autres thèmes très intéressants mais je ne vais pas parler de tout. Je pense que ce livre a été énormément réfléchi, dans toutes les questions qu'il soulève.



J'ai énormément aimé Miranda, même si en lisant quelques autres chroniques, je me suis rendu compte qu'elle était loin de faire l'unanimité. Il est vrai qu'elle est pleine de défauts, qu'elle est parfois égoïste et pas très courageuse. Mais elle est humaine et elle fait de son mieux. Elle est comme vous et moi. Ça change des héroïnes qui arrivent toujours à se contrôler. Cependant, je ne sais toujours pas quoi penser de sa mère, qui est une femme horrible (j'exagère sans doute un peu) mais qui m'a émue d'une certaine façon. Elle aussi est humaine.



La plume de l'auteur est très agréable, elle a su m'immerger dès le début dans l'histoire et j'ai dû lire un bon tiers du roman d'un coup, ce qui est plutôt rare !



En bref, j'ai adoré ce livre, je lirais le tome deux sans hésiter même s'il suit un autre personnage, qu'on retrouvera avec Miranda dans le tome trois.
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J'ai été un petit peu déçue par cette fin... Que va t-il se passer ensuite ? En même tout, si on m'avait annoncé que tout allait rentrer dans l'ordre et qu'ils allaient faire pleins de petits bébés et vivre une vie longue et heureuse, ça m'aurait aussi déçue... je ne sais toujours pas quoi penser de cette fin mais elle m’obsède et je pense que c'est à ça que l'on reconnaît un bon roman !

Un peu moins accroché avec ces personnages là mais j'ai bien aimé avoir l'approche d'une autre famille...

Wahou !! Cette ambiance... J'en ai eu froid dans le dos. Cette facilité avec laquelle je suis rentrée dans le personnage. Ce questionnement tout au long du roman : Merde ! Comment je me débrouillerai moi à sa place ? et quand j'ai terminé la dernière page et fermé ce roman, je m'attendais presque à voir de la neige et une énorme lune au dessus de ma tête... Une lecture fantastique !

Une très bonne suite que j'ai trouvée un peu similaire au premier tome. Ici, on suit Alex qui se retrouve seul avec ses sœurs et fait tout pour qu'ils survivent à la catastrophe. On s'y croirait, d'autant qu'un fait comme celui-là pourrait se produire dans la réalité, qui sait ?! En tout cas, ça fait vrai et ça fait peur ! Une lecture captivante !



Et oui, la Lune s'est rapprochée de la Terre et il n'y a pas que Miranda et sa famille qui en subissent les conséquences. Partout sur notre planète, c'est le chaos et les gens se battent pour survivre. Même si j'avais beaucoup aimé suivre Miranda dans son combat contre la mort, j'ai été contente que le 2ème Tome mette en avant un nouveau personnage qu'on n'avait pas rencontré dans le premier. Ça m'a permis de bien me rendre compte que la catastrophe n'a pas touché qu'une seule famille. Ce sont tous les pays, toutes les villes qui sont touchés.



Tout comme pour Miranda, la vie d'Alex a basculé avec le déplacement de la Lune. Sans savoir ce qui leur est arrivé, il se retrouve sans ses parents et doit donc veiller non seulement à sa propre survie, mais également à celles de ses deux jeunes sœurs. Il devient le chef de famille, en attendant que ses parents reviennent (sans savoir s'ils seront de retour un jour). Et c'est loin d'être évident pour un jeune de 17 ans d'endosser la responsabilité de deux jeunes ados de 15 et 13 ans. Chacune de ses décisions aura des conséquences, bonnes ou mauvaises. Et tout ça peut avoir un impact sur la vie ou la mort des deux jeunes filles.



Tout au long du roman, il se bat pour ramener assez de nourriture pour eux trois, il réfléchis à ce qui pourrait mettre à l'abri ses sœurs (Toujours il pense à elles avant de penser à lui). C'est un merveilleux combat qu'il mène et je l'ai suivi avec beaucoup d'intérêt, me demandant comment ça allait finir et s'ils allaient pouvoir s'en sortir. J'ai beaucoup plus accroché aux personnages de ce volume qu'à ceux du précédent, sans doute la narration en est-elle pour quelque chose.



Tout comme dans le 1er Tome, au plus on avance et au plus la situation devient difficile, tant pour trouver de la nourriture que pour se chauffer et se soigner. Et tout ça apporte un suspense très fort qui fait se tourner les pages toutes seules jusqu'à la fin. J'ai déjà hâte de lire la suite pour découvrir ce qui va se passer pour Alex et Miranda (puisqu'en lisant le résumé du 3ème Tome, j'ai appris qu'ils allaient se rencontrer) !



Une saga que je trouve très bonne et qui change, je n'ai pas l'habitude de lire des histoires catastrophes comme celles-ci.
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La trame du livre est identique : la lune a été percutée par un astéroide, s'en suivent une série de cataclysmes qui provoquent une fin du monde.

Dans cet ouvrage, nous suivons une autre famille, les Morales, famille d'immigrés portoricains vivants à New-York. Tout repart depuis le début pour montrer comment la vie à New-York s'est dégradée, comment la population et les autorités ont pu gérer (ou pas) les catastrophes.



Alex Morales est le second d'une famille de quatre enfants. Son frère, est marine, ses deux sœurs sont des adolescentes totalement différentes. Sa mère est infirmière à Brooklyn et son père est le concierge d'un immeuble à l'extérieur de la ville. Lorsqu'arrivent les premières catastrophes, les parents sont absents et le grand frère aussi. Alex devient donc le chef de famille et doit tenter de survivre avec ses sœurs.



Personnellement, j'ai préféré le premier tome, surtout pour l'écriture à la première personne et, qui plus est, d'un journal intime. De plus, les personnages sont plus agaçants, j'ai eu envie plus d'une fois de baffer la petite Julie ou même sa sœur, Briana (surtout vers la fin).



Par contre, j'ai apprécié le fait que l'auteur n'hésite pas à parler de la mort sans trop de chichis et de la décadence de la société.



J'attends avec impatience de lire le 3e tome, qui ne sera pas le dernier parce que je viens d'apprendre que le 4e va bientôt sortir aux USA.

J'ai beaucoup aimé ce roman jeunesse. Je trouve que le style journal intime est bien adapté pour le genre et cette nouvelle vision d'apocalypse est agréable à découvrir pour changer de tous les clichés habituels.



On s'attache très rapidement au personnage principal et à sa famille et je pense que l'identification à Miranda devrait facilement se faire pour des adolescents lisant cet ouvrage.



Vivement la suite !

C’est avec les yeux encore brouillés de larmes que j’écris cette chronique. Je ne m’attendais tout simplement pas à recevoir une telle claque … Les Chroniques de la fin du monde de Susan Beth Pfeffer m’ont carrément scotché ! Ce livre est tellement époustouflant … Maintenant, le plus difficile pour moi reste à faire : mettre des mots sur ce que j’ai ressenti durant ma lecture.



Pourtant après quelques pages, je n’étais pas plus emballé que ça. Bien sur, ce livre me tentait beaucoup mais comme il est écrit sous forme d’un journal intime, j’étais un peu refroidie. Je pensais que cette manière de raconter l’histoire empêcherait le lecteur à la vivre pleinement. Néanmoins, c’est tout le contraire qu’il s’est produit ! Ça n’a donné que plus de force au roman. Le lecteur ressent les choses comme s’il les vivait. C’est vraiment une expérience très intense !



Par la suite, plus je tournais les pages plus j’étais absorbée par le récit des aventures de Miranda, l’héroïne principale, et sa famille. Je me suis complètement identifiée à Miranda. C’est une personne totalement entière et honnête. Elle est terriblement humaine avec ses réactions parfois égoïstes. En fait, elle est exactement comme nous, avec ses qualités et ses défauts qu’elle ne cherche pas à cacher. C’est, sans doute, pour ça qu’on s’identifie si facilement à elle.



Par moment, j’ai vraiment eu l’impression d’être à sa place, de vivre ce qu’elle vivait. C’est avec le cœur serré ou totalement révoltée contre l’injustice de la vie que j’ai lu certaines pages. En plus, il y a une telle tension qui grandit au fil des pages que ça en devient insoutenable. Une chose est sûre : on ne ressort pas indemne de la lecture des Chroniques de la fin du monde. La fin m’a laissé bouche bée, avec une multitude de questions qui se bousculaient dans ma tête.



Je ne pense pas vous étonner en vous disant que j’ai fait de ce premier tome des Chroniques de la fin du monde un coup de cœur ! Comment aurait-il pu en être autrement avec un roman à ce point émouvant ? J’ai déjà la suite qui m’attend et pour être franche, je ne sais pas vraiment ce qui me retient de sauter dessus pour le moment !
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Pourquoi ce livre?

Acheté en 2012, je n'ai pas eu le courage de le lire avant le fameux passage du 21 décembre 2012. Finalement, le côté superstitieux dont je me moquais ouvertement, a finalement eu raison de moi, puisque je n'ai pu ouvrir ce livre que maintenant. Et avec le temps maussade qui a arrosé Paris toute la journée, je n'en menais pas large...



A la fois perturbée, émue et déstabilisée par cette histoire apocalyptique

L'avantage principal de ce livre reste bien entendu l'action qui s'y déroule, et qui n'attend pas le dessert pour se lancer! Toutefois, à ce moment clé de l'histoire, la première chose qui m'a sauté aux yeux, c'est le fait que ce fameux astéroïde n'impressionne pas autant la population! Et que la communauté affirme que rien ne s'est déroulé comme prévu. Mais qu'était-il prévu d'autre qu'un scénario apocalyptique avec cette rencontre? Qu'en bien même la Lune serait régulièrement attaquée par des astéroïdes, comment se fait-il qu'aucun scientifique n'ait prévu le gabarit de l'Armageddon en question?!



Ayant à la maison un homme qui vit la tête dans les étoiles, je lui ai posé un bon millier de questions sur ce phénomène atypique, qui pourrait expliquer le rapprochement de la Lune après un impact important. Alors, si Monsieur reste dubitatif d'un tel résultat, il n'en demeure pas moins d'accord avec toutes les réactions en chaîne qui se dérouleraient à l'échelle terrestre, mais avec des conséquences peut-être plus extrémistes encore.
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Une fin du monde beaucoup trop peu exploitée, tout l’accent est mit sur l’héroïne et sa famille. Malheureusement leur vie, bien que difficile, ne m’a pas passionnée…
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Chroniques de la fin du monde est l'histoire de Miranda et de sa famille au beau milieux d'évènements vraiment flippant. En effet, alors que la lune se rapproche dangereusement de la Terre, la fin du monde approche à une vitesse affolante, entre tsunamis, tremblements de terre et réveils de volcans oubliés aux quatre coins de la planète. Nous prenons connaissance des évènements via le journal que tient Miranda durant un petit peu moins d'une année.



Le quotidien de Miranda, de ses deux frères et de leur mère durant tous ces évènements est bouleversant et nous amène à nous interroger sur nos propres réactions face à une telle situation et c'est globalement ce que j'ai préféré dans cette histoire. Je n'arrêtais pas de me demander "Est-ce que je le ferais ?". Et franchement, je n'en ai aucune idée, mais je ne souhaite jamais obtenir une réponse à cette question !!! Que ce soit leurs réactions face à la nourriture, au froid ou encore à la maladie ou bien les relations qu'ils entretiennent entre eux, ils font preuves de beaucoup de courage et en même temps de prudence, ce qui est admirable.



Par contre, je ne peux pas dire que j'ai apprécié la lecture à proprement parler, le style d'écriture est une horreur et les personnages ne sont pas passionnant. Nous lisons le journal intime de Miranda, et d'accord elle a 16 ans, on peut comprendre qu'elle n'écrive pas très bien, que les conditions soient dures, et compagnie... Mais tout de même ! A part des descriptions des repas (toujours les mêmes) et des disputes avec sa mère un jour et du grand amour qu'elle éprouve pour celle-ci le lendemain, le roman ne contient pas énormément d'actions. Une centaine de pages auraient pu être économisée pour le coup !! ^^ Pour ce qui est des personnages, Miranda est celle qui m'a le plus énervée, elle est puérile à souhait et n'a au final pas grand intérêt. Son pseudo fanatisme pour le patinage artistique et le champion de la région dans cette discipline m'ont laissée de marbre. Quand à ses nombreuses disputes avec sa mère, n'en parlons pas... Heureusement que la fin arrondit les angles et améliore un peu l'impression que l'on a d'elle. Matt et la mère m'ont assez plu au début du roman, grâce à leurs réactions face aux évènements. la manière dont ils ont réagis et celle que j'aimerais avoir dans un même cas, cette façon de tout prévoir, de prendre toutes les choses en mains et de ne rien laisser dériver pour que tout se passe comme prévu ou du moins du mieux possible. Mais par la suite, une fois que les évènements se régularisent et que toute la famille se retrouvent enfermée, ils perdent leur pêche et ils n'ont plus grand intérêt non plus. Jonny est finalement celui que j'ai le plus apprécié dans la mesure où garde la tête sur les épaules du début à la fin (au contraire de sa sœur), et ce malgré sont jeune âge. C'est aussi parce qu'on sent bien l'évolution très rapide dont il fait les frais qu'il m'a touché.



Au final, c'est une lecture qui nous touche par son réalisme mais dont le style d'écriture et les personnages laissent à désirer. Une lecture en demi-teinte qui me donne tout de même envie de poursuivre l'aventure et donc de découvrir le second tome !!
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Dans ce dernier tome ,nos deux héros des tomes précédents se retrouvent et on attend ce moment avec impatience . C'est Miranda la narratrice ,à travers son journal intime .

J'ai été vraiment contente de les retrouver même si l'histoire peine à décoller au début ,ça ressemble fort au tome 1 . Et puis avec l'arrivée d'Alex et de nouveaux personnages ,l'histoire décolle enfin jusqu'à cette fin à rebondissement.

Je regrette simplement que la fin soit si ouverte ,peut être y aura t-il d'autres tomes,ce que j'espère. Dans tous les cas ,ça reste une trilogie bien sympa ,même si l'ambiance de fin du monde laissait présager bien plus d'actions et de suspens . Ce n'est pas un coup de cœur mais je le recommande tout de même.

Cette suite ,avec une autre famille mais à New York cette fois ,est tout aussi passionnante. Les difficultés et les dangers sont plus présents que dans le tome 1 ,tout comme la solidarité et l'amitié . J'ai juste hâte de lire le dernier tome pour savoir comment tout ça va finir !

Un bon livre de fin du monde ! Un astéroïde percute la lune qui dévie de sa trajectoire et se rapproche de la terre . Cela crée d'abord des Tsunamis partout dans le monde puis le chaos,des milliers de morts,le réveil des volcans,l'absence de soleil... ! On suit les événements à travers le journal de Miranda ,une ado de 16 ans. Et pendant un an ,c'est la lutte pour la survie de la famille,pour sa sécurité . Les conditions ne font qu'empirer au fur et à mesure du livre et on se demande comment tout ça va finir.

J'ai vraiment aimé ,c'est angoissant mais en même temps l'espoir est toujours là ,parfois on a l'impression qu'il passe juste un moment difficile tellement ils restent stoïque face aux événements !

J'ai juste hâte de livre le second tome ,qui concerne un autre personnage qui se trouve lui plus au cœur des événements encore car il est à New York ,ville engloutie par un tsunami .

je le conseille aux amateurs de ce genre littéraire.

Il y a des fois où l’on passe à côté d’un livre et du coup on met beaucoup plus de temps à le lire que prévu. Voilà la chose réparée et je me demande pourquoi je ne l’ai pas lu plus tôt.



Le livre est oppressant, on vit la fin du monde grâce au journal de Miranda, adolescente de 16 ans. Le quotidien de la fin du monde nous est raconté, les petites joies, les grands malheurs, les hontes, les envies … On se sent mal à l’aise à certains moments. Tous les personnages sont assez développés, on pourrait s’identifier à n’importe lequel ou presque. Chacun a une personnalité assez différente, la mère nous apparaît un peu particulière au début, puis en se mettant à sa place, on la trouve plus humaine, même si certaines fois c’est un peu compliqué …



On voit aussi les personnages évoluer, principalement Miranda, sans doute parce que c’est elle qui écrit le journal, on voit particulièrement bien ses priorités changer.



Ce premier tome m’a entraînée totalement au cœur de cette fin du monde, je ne pouvais plus lâcher le roman au point de lire en très peu de temps. Je n’avais qu’une hâte, arriver à la fin, voir ce qui allait leur arriver. Et maintenant, je n’ai qu’une envie, lire les deux tomes qui suivent !

Ce deuxième tome n'est pas la suite du premier puisqu'on se retrouve à la case départ mais à un autre endroit. Au revoir la Pennsylvanie, bonjour New-York. L'astéroïde vient de frapper la Lune et les premiers désagréments arrivent. Les raz-de-marée touchent les côtes, l'électricité et le téléphone déconnent, c'est la merde - et si on l'avait déjà bien compris en suivant Miranda et sa famille dans une petite ville, je peux vous dire que la même chose à New-York, c'est mille fois plus atmosphère fin du monde.



Nous suivons Alex Morales, 17 ans, et ses deux sœurs, Julie et Briana, 12 et 14 ans. Lorsque la catastrophe est survenue, ses deux parents étaient absents et les trois enfants n'ont aucun moyen d'entrer en contact avec eux. Alex va donc devoir se charger lui-même de prendre les décisions relatives à leurs survies et protéger ses deux petites sœurs.



Ce tome est bien plus noir que le précédant. Le lieu change toute la donne - en temps normal, les bas quartiers de New-York étant déjà moins accueillant qu'une petite ville tranquille - et, en plus, la situation dans laquelle se trouvent les enfants Morales est bien plus difficile que celle des Evans.



Cet aspect plus "tragique" m'a plu, on sent plus le côté dramatique lié à la fin du monde. En pleine ville, Alex est confronté tous les jours au monde extérieur, ce qui n'était pas le cas de Miranda.



J'ai beau avoir été déçue de ne pas retrouver Miranda et de tout recommencer à zéro, j'ai finalement presque préféré ce tome au premier, surtout au niveau de la narration que j'ai trouvé bien plus intéressante car moins centrée sur un personnage - l'écriture "journal intime" a ses limites.