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Critiques de Sweeney Boo (70)
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Eat, and love yourself

J’avoue que je n’aurai jamais emprunté ce livre s’il n’avait été dans la sélection du prix “Du vent dans les bulles 2021” des bibliothèques du Finistère. Le style girly du graphisme, ce n’est pas ma tasse de thé, trait dynamique et couleurs flashy dans les tons violet et rose avec quelques pointes de vert d’eau, c’est efficace, mais trop typé. L’histoire est du même tonneau, une histoire d’adolescente qui a un problème de boulimie, c’est un sujet qui mérite de l’intérêt, mais on se situe dans un univers très codifié des années Lycée, les relations entre les garçons et les filles, les caractères des personnages, tout cela est très stéréotypé. Les tentatives d’immersion dans les rêves, dans le mysticisme sont très caricaturales, feel good, mystique et psychanalyse qui se mêlent, c'est un peu indigeste. Vraisemblablement, cette bande dessinée s’adresse à un public très ciblé et une chose est sûre, je n’en fait pas partie. Je ne vais pas dire que c’est mauvais, c’est loin d’être le cas, et ce sujet a le mérite d’être abordé mais je m’y suis profondément ennuyé, j’ai sauté des pages, j’ai bien compris que cette bande dessinée n’était pas pour moi.
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Eat, and love yourself

Lecture rapide pour terminer 2023, il s'agit d'un comics dans lequel le développement personnel et la "psychologie" tiennent une part importante.



Sweeney Boo y dépeint le quotidien de Mindy, une jeune femme ronde et mal dans sa peau à cause de son apparence physique.

Elle montre le cercle vicieux dans lequel s'est engouffrée la protagoniste : manger pour combler un sentiment de vide/ mal être, mais plus elle englouti ce mal-être qu'elle ne verbalise pas, plus elle s'arrondit. Et plus elle s'arrondit, plus elle se sent mal.

Et un chocolat "magique" lui permet de revisiter des périodes de sa vie où son rapport à la nourriture réconfort a été forgé.



L'objectif est de donner un visage sympathique à cette compulsion alimentaire qui touche beaucoup de personnes et de montrer que finalement le sucre est une addiction comme une autre, avec les mêmes schémas et les mêmes effets.



Avec les traits très arrondis et les couleurs très saturées, on est sur une lecture doudou qui fait du bien au moral. On voit tout le cheminement de Mindy pour reconnaître et dépasser ses vieux schémas pour avoir un espoir de guérison. C'est vrai que le traitement est assez superficiel, mais l'intérêt didactique n'est pas négligeable. Pour un comics ça n'a rien de banal, mais après tout pourquoi pas. Cet ouvrage fait partie de ces ouvrages de sensibilisation "utiles" pour les adolescents et les plus vieux aussi. Et au final, c'est déjà pas mal.
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Eat, and love yourself

Je compatis avec Mindy qui a 27 ans et des contours assez généreux car elle soufre d'un comportement de trouble alimentaire. Il faut dire que ses parents ne l'ont pas laissé tranquille durant son enfance où elle était obligée de finir son assiette bien garnie.



Elle a abandonné ses études et travaille comme serveuse dans un café à Montréal. Elle vit seule et a juste une amie avec qui il lui arrive de sortir en discothèque. Elle n'arrive pas à se projeter et à concrétiser une relation à cause de son trouble alimentaire.



Au détour d'une tablette de chocolat, on va revivre les événements de son passé qui montrent pourquoi on en est arrivé là. Il y aura tout un chemin à accomplir psychologiquement avant de pouvoir s'accepter avec amour et bienveillance. On est véritablement touché par ce qui arrive à cette héroïne qu'on peut tous reconnaître dans notre entourage.



C'est un comics aux couleurs assez vives qui donnent un peu de peps. Le découpage des planches attire l’œil et offre une mise en page d’un bien bel effet même si les couleurs semblent un peu flashy.



La fin ne sera pas un happy-end de rigueur mais une conclusion assez positive sur une reprise en main dans l'acceptation de soi-même.



Attention tout de même à ne pas trop dévorer cette BD.

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Paix à mon âme

J’avais envie d’une petite lecture de saison et j’ai eu un vrai coup de foudre pour l’ambiance et les dessins de Sweeney Boo que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam. Cela s’est transformé en achat immédiat et même si l’histoire fut très classique, j’ai adoré l’expérience so halloweenesque !



Sweeney Boo avait déjà commis un album en 2020-2021 : Eat, and love yourself, qui parlait des troubles alimentaires. Elle revient cette année avec une jolie histoire dans une Académies de sorcières et sorciers où une créature erre dans la forêt attenante, à l’origine d’un mystère touchant l’établissement.



L’histoire est on ne peut plus classique, elle nous fait suivre une jeune adolescente dont l’amie a disparu en forêt et qui souhaite la retrouver. Elle mène donc l’enquête qui débouche sur un mystère encore plus grand touchant d’autres cohortes. Nous, nous nous mettons dans ses pas et nous allons à la découverte de ce lieu devenu familier depuis les romans et les films d’Harry Potter. On y retrouve ces grandes tablées d’élèves, ces bibliothèques à l’ancienne, ces professeurs pleins de charisme mais étranges et cette forêt angoissante à côté. Ambiance spooky au rendez-vous.



J’ai aimé suivre Abigail dans son enquête avec ses amis Goldie et Enver, dans une ambiance très adolescente. C’était rythmé et prenant de la suivre d’une révélation à l’autre, d’un indice à l’autre. La narration est conséquente, la BD fait quand même 240 pages, il y a donc largement le temps de se sentir immergé dans cette histoire. Les détails sont là, riches et présents, ce qui dresse un très beau décor et une vie en académie de sorcier qu’on aurait envie de partager, car c’est comme si on y était. Cependant, l’histoire est fort classique, on a un peu vu et revu ce genre d’histoire avec une dispute d’élèves, d’ami(e)s qui tourne mal, mais ici, il y a la touche magique en plus, qui donne une dimension supplémentaire.



Mon coup de foudre pour les graphismes lors du feuilletage s’est confirmé lors de la lecture. J’ai passé énormément de temps à admirer les pages dont l’ambiance à la fois cocooning et légèrement spooky est très réussie. Je suis fan du design à la fois moderne et rétro des sorciers et sorcières de cette académie. J’adore d’ailleurs le décor de celle-ci rempli de boiseries et avec une nature omniprésente, rappelant les liens entre celle-ci et les pouvoirs de nos personnages. Le découpage est aussi résolument moderne et entraînant, nous faisant pénétrer dans leur quotidien à travers ses pages qu’on pénètre. Et les ambiances colorimétriques sur fond de violet, marron, orange et rouge font très automnales et sont inspirantes. C’est vraiment magique à regarder !



Plus qu’une histoire de sorcières, c’est une ambiance de sorcières que je suis venue chercher et que j’ai trouvé ici avec cette académie fort réussie. L’histoire était classique, qu’importe, l’immersion fut totalement pendant les heures que j’ai passé à suivre ces adolescents dans les couloirs de leur école et les sombres allées de la forêt qui l’environne. J’ai trouvé l’ambiance magique et spooky à souhait. Pile ce que je cherchais ! Et les dessins étaient splendides. Grosse recommandation pour la saison !
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Paix à mon âme

On arrête tout ! Vous ne saviez pas quoi lire en ce mois d'Octobre qui approche à grand pas ? Vous cherchiez une lecture un peu frissonnante pour préparer Halloween ? Plongez vous dans "Paix à mon âme", un roman graphique aux planches magnifique qui vous entrainera au coeur d'une école de sorcellerie où des mystérieuses disparitions trouble le quotidien paisible des élèves...



C'est une super histoire qui à quand même de nombreux points communs avec Harry Potter dans le déroulé de l'intrigue. Pas mal de petits moments sont similaires mais adapté à l'univers de l'autrice qui est plus mature et plus sombre. Ça m'a fait sourire de nombreuses fois. Si vous aimez ce genre d'ambiance, le château, les animaux familiers, la forêt interdite... vous adorerez ce titre !



Abigail est une sorcière en dernière année à l'académie Younwity et va devoir faire face à bien des mystères et des dangers si elle veut retrouver sa meilleure amie qui vient de disparaitre... Hors de question de ne rien faire ! Mais... et si c'était lié aux légendes sur le monstre qui hante les bois et le fantôme de cette élève disparue des années auparavant durant la fête du Samain ?



En bref, les illustrations sont vraiment magnifiques, saisissantes, très travaillées, avec des pages entières de dessin qui nous embarque avec plaisir (et horreur) dans les péripéties de notre héroïne. C'est spooky, c'est entrainant, j'ai adoré !




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Eat, and love yourself

Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre, parue d'un seul tenant sans prépublication, en 2020. Elle a été écrite et dessinée par Sweeney Boo, avec une mise en couleurs réalisée par Joana Lafuente.



Mindy est une jeune femme en surcharge pondérale. Elle se trouve présentement dans un bar, le soir, en train de siroter sa consommation. Elle vient de réaliser qu'elle n'est pas la personne qu'elle imaginait être. Sa copine Shaé revient de la piste de danse avec deux verres vides, pour faire le plein. Elle remarque le visage peu réjoui de Mindy et lui dit qu'elle tue l'ambiance. Finalement elle parvient à lui faire laisser son Coca sur le comptoir et à rejoindre la piste de danse. Le cœur n'y est pas et elle heurte sans faire exprès un autre danseur : Tom. Shaé s'adresse à lui pour lui indiquer que Mindy est déjà occupée. Celle-ci recommence à danser tout en se disant qu'elle ne se sent pas elle-même. Finalement, Mindy raccompagne Shaé qui est entre deux états, et qui s'arrête pour vomir au pied d'un arbre. Shaé s'affale allongée dans le canapé de l'appartement de Mindy, celle-ci s'occupant de son chat Jabba. Constatant qu'il n'y a plus rien à manger dans le frigo, Mindy ressort et se rend à l'épicerie du coin de la rue. Elle prend du lait, des céréales, des chips. Au comptoir, elle papote un peu avec le vendeur, lui demandant des nouvelles de sa femme Cindy. Elle remarque des barres de chocolat dont elle ne connaît par la marque : Eat and love yourself. Elle décide d'en prendre une.



Mindy rentre chez elle, s'installe sur son lit, et regarde la télévision en mangeant des chips et en buvant un soda à la bouteille. Puis elle se sent un peu écœurée et elle va vomir aux toilettes. Après quoi, elle prend une douche, se lave les dents, se pèse, se touche un bourrelet, et va se coucher, s'endormant rapidement. Dans son sac, la barre de Eat est intacte. Le lendemain, Shaé se réveille la première. Elle ramasse le sac de chips vide et le jette à la poubelle. Elle prend une aspirine et regarde avec curiosité la barre chocolatée qui dépasse du sac de Mindy. Quand cette dernière se lève, Shaé est déjà partie et elle a laissé une note indiquant qu'elle devait se rendre en cours. Mindy va ouvrir sa porte pour répondre à la sonnette et prend la grande enveloppe qui lui tend le jeune facteur. Elle se lave, passe aux toilettes, se pèse et se rend au café pour commencer sa journée de barista.



Boom Studios est un éditeur de comics indépendant, ayant la particularité de publier des comics pour des tranches d'âge allant des enfants aux jeunes adultes. Ici, le lecteur comprend rapidement qu'il s'agit d'une histoire ciblée vers les adolescentes, ou très jeunes adultes, sur la question du surpoids, et des désordres de l'alimentation. La lectrice (ou le lecteur) s'attache immédiatement à cette jeune dame, sympathique, simple et tranquille. Elle travaille dans un café le jour, sort de temps en temps le soir avec sa copine, et mange pour compenser sa solitude. Au départ, l'autrice montre Mindy manger quasiment machinalement, sans s'empiffrer, plus par habitude, comme une occupation automatique, une façon de contenter un besoin de satisfaction immédiate, par la sensation de satiété. Effectivement, cela s'accompagne d'une mauvaise image de soi, d'un manque d'estime pour elle-même, mais plus une forme de résignation devant sa morphologie qui est comme ça, qu'une déprime, encore moins une dépression. Elle mène une vie banale, sans donner l'impression qui lui manque quelque chose, sans souffrir d'une ambition insatiable, contente dans son quotidien tranquille. Elle communique facilement avec les autres, sans éprouver de besoin particulier d'établir des relations plus développées, ou plus nombreuses.



Les dessins de Sweeney Boo sont très agréables à l'œil, doux, rendus encore plus doux par la mise en couleurs, dans des teintes pastel, sans chercher à faire girly, reprenant de temps à autre la couleur de fond pour instaurer une continuité d'une case à l'autre dans une même scène. Le lecteur ne sait pas s'il doit prendre les cheveux verts de Mindy au premier degré. Cela peut aussi bien être une coquetterie de sa part, qu'un choix purement fonctionnel de Lafuente pour la rendre plus reconnaissable. En tout cas, il n'y a pas de scène au cours de laquelle elle se teinte les cheveux. L'artiste réalise des dessins simplifiés, dans une veine réaliste, il est peut-être parfois possible d'y distinguer une influence manga, mais discrète et complètement assimilée, à l'opposé d'une utilisation primaire et artificielle, sans sensibilité shojo. Il est visible que le récit se déroule dans l'Amérique du Nord, vraisemblablement au Canada (Mindy se rend dans la commune de Sherbrooke), puisque que c'est dans ce pays que vit l'autrice, mais cela pourrait également être les États-Unis. Le lecteur constate de temps à autre que Mindy porte une épaisse doudoune, signe d'un climat bien froid, même s'il n'y a de la neige que dans le dernier quart du récit. Le lecteur se rend alors compte qu'il y avait des feuilles mortes au début du récit, situant déjà la saison à laquelle se déroule l'histoire. Même si les dessins donnent l'impression d'être simplifiés pour rendre la lecture plus immédiate et s'adresser à un public assez jeune, cela n'empêche pas Boo de s'investir dans la représentation des décors. Au fil des séquences, le lecteur peut ainsi observer la foule des clients dans la boîte de nuit, la façade des maisons de la rue où loge Mindy, avec leur entresol, les escaliers à l'extérieur pour accéder au rez-de-chaussée et au premier étage, l'aménagement de son appartement, les rayonnages bien alignés de la supérette, les feuilles mortes sur les trottoirs, l'aménagement purement fonctionnel du café où elle travaille, les couloirs animés de la fac de Shaé, la salle de bains standard de l'appartement de Mindy, les gradins d'un stade, le pavillon des parents de Mindy à Sherbrooke. De temps à autre, l'artiste s'intéresse moins à un décor qui est vite représenté comme les gradins du stade.



L'artiste rend Mindy très sympathique avec ses grandes lunettes rondes (trop grandes pour être réalistes), et ses rondeurs, en particulier ses hanches et son postérieur. Elle n'affiche pas une mine triste, mais plutôt résignée quant à sa surcharge pondérale, et ce que cela induit sur sa vie sociale, ce qui ne l'empêche pas de sourire régulièrement à ses interlocuteurs, et pas uniquement quand elle sert un client au café. Les autres personnages sont tout aussi avenants : la copine, le facteur, le gérant de l'épicerie, les collègues de travail, ses parents. Boo a pris le parti de représenter tous les personnages avec des visages épurés, ce qui leur donne une apparence jeune, quel que soit leur âge, mais les tenues vestimentaires reflètent leur âge. Les expressions de visage permettent au lecteur de ressentir de l'empathie en saisissant bien l'état d'esprit du personnage. La direction d'acteur est de type naturaliste, sans exagération des mouvements ou des postures, avec une justesse qui les fait exister. Le lecteur côtoie donc des personnages ordinaires dans leur vie quotidienne, bien développés et étoffés, ce qui les rend uniques et attachants.



Le lecteur ressent que Mindy s'est donc résignée à être grosse. Ce n'est pas ce qu'elle souhaite, elle ne parvient pas à l'accepter, mais elle peut vivre comme ça, sachant que sa vie sentimentale en est diminuée d'autant. Cette résignation la conduit à se déconsidérer quant à sa valeur personnelle, à faire le deuil de toute ambition, au point d'estimer ne pas en avoir. Puis, elle finit par goûter cette barre chocolatée et il se produit un phénomène surnaturel chaque fois qu'elle en prend un carré. Son esprit sort de son corps et elle devient le témoin d'une scène de son passé : avec ses parents, seule dans sa chambre, en train de se faire vomir dans les toilettes d'un restaurant, en cours d'éducation physique face au professeur. L'autrice n'émet aucun jugement de valeur lors de ces séquences : Mindy adulte est juste une observatrice mais qui ne se fait aucune réflexion ni pendant qu'elle revoit ce moment, ni après. Le lecteur est laissé seul juge de ce qu'il vient de voir, entièrement maître de l'interprétation qu'il veut en faire. Ainsi, en fonction de sa sensibilité, il y mettra plus une carence affective, un manque d'éducation quant à la manière de s'alimenter, une déprime systémique faute de savoir comment gérer ses émotions et son ressenti affectif. Il est donc un peu pris au dépourvu dans le dernier quart du récit quand l'autrice oriente l'analyse vers les troubles de conduites alimentaires, laissant de côté d'autres possibilités comme la dimension psychologique, ou le bagage génétique.



L'éditeur a inscrit cette bande dessinée dans une gamme qui cible les adolescentes. Néanmoins, la couverture sympathique et la nature du récit (tranche de vie) font qu'il est susceptible d'attirer tout type de lecteurs. Effectivement, la narration visuelle douce sans être mièvre et la gentillesse de l'autrice vis-à-vis de ses personnages font que tout lecteur s'attache à Mindy et s'immerge dans son quotidien, banal mais unique. Le dispositif qui permet à Mindy de revoir des scènes de son passé apparaît comme évident : en comblant une envie irrépressible de confortement par la nourriture, elle revient à des moments ayant généré des ressentis qui se sont durablement inscrits en elle. Arrivée à la fin, le lecteur regrette de quitter Mindy, et ressent une pointe de frustration (sans pour autant aller se jeter sur une tablette de chocolat) lorsque le récit s'arrête sur un pré-diagnostic qui n'est qu'embryonnaire.
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Paix à mon âme

J’avais adoré les graphismes qui vraiment était beaux mais l’histoire ne m’avait pas transcendé. J’avais même était déçue de ne pas avoir aimer tant que ça car même l’objet livre était beau. L’ambiance dark academia était sympa mais l’histoire en elle même l’intrigue et la révélation n’était pas à la hauteur de mes attentes. Peut être en ai je trop attendue du à la hype sur l’ouvrage avant et pendant sa sortie.
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Eat, and love yourself

J'ai été surprise par ce comics, déjà par ses traits agréables et par la thématique des troubles du comportement alimentaire. Bien que tous les personnages soient tous des stéréotypes d'une série américaine, le comics a le mérite d'exister et d'évoquer les TCA et la dysmorphophobie. La tablette de chocolat magique nous emporte dans le passé de Mindy pour tenter d'expliquer son mal-être et ses tendances à manger pour combler son mal. Les complexes nous entourent dans cette société !
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Eat, and love yourself

Vrai coup de cœur pour cette bd, mélange entre réalité et fiction quand la personnage principal mange une barre de chocolat. Une personnage principale très attachante, fragilisée dû à ses tca mais adorable. Elle essaiera de combattre ses démons, et nous allons la suivre dans ses chutes mais aussi et surtout dans ses réussite. C’est un ouvrage qui fait du bien malgré le sujet abordé.

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Paix à mon âme

De la magie, des sorcières, des créatures étranges, et des disparitions dans une école de sorcellerie... Voilà un roman graphique parfait pour l’automne !



C’est typiquement le genre de roman graphique agréable à lire sous un plaid, en écoutant la pluie tomber dehors. Autant vous dire que cette lecture ne pouvait pas mieux tomber. Dès les premières pages, j’ai été embarquée dans cet univers graphique très automnal, aux teintes orangées et à l’histoire aussi witchy que spooky. C’était juste parfait !



Les DESSINS !! Ils sont superbes, dans des tons, des couleurs à l’esthétique très dark academia. La palette graphique reste le gros point fort de ce livre car c’est ce qui renforce toute l’ambiance de l’histoire. Les personnages sont également parfaitement réussis et nous entraînent dans une histoire mêlant magie et disparition d’une jeune sorcière à la veille de la Samhain…



Ce roman graphique se lit rapidement, et je ne peux que vous le conseiller si vous cherchez des titres à rajouter à votre PAL d’automne ! Personnellement, je me suis régalée, et je sais déjà que ce sera un de mes incontournable chaque année quand les premières feuilles d’automne feront leur apparition. Une très belle surprise !
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Eat, and love yourself

Laissez-moi vous raconter l'histoire de Mindy. Mindy est une jeune femme qui mange ses émotions. Elle est victime de troubles alimentaires et c'est une petite sucrerie magique qui va lui faire prendre conscience un jour des origines de sa maladie.



J'ai adoré découvrir l'histoire de l'héroïne de Sweeny Boo. Elle est super jolie, avec ses grandes lunettes, ses cheveux bleu pastel et ses formes généreuses mais aussi à travers les couleurs harmonieuses, sublimes et modernes de chacune des pages. Le mal-être de Mindy m'a beaucoup touchée et même si dans ma vie j'ai eu la chance de ne pas souffrir de troubles alimentaires, l'illustratrice est tout de même parvenue à me faire ressentir le combat douloureux de sa protagoniste qui a résonné au plus profond de moi... Ce qui m'a le plus plu dans Eat, and love yourself, c'est le côté fantastique du comics. C'est avec quelques bouchées de chocolat que Mindy parviendra à découvrir pourquoi elle souffre de dysmorphie grâce aux flash-backs vers quelques uns des moments les plus importants et les plus cruels de sa vie. C'est dans le passé de Mindy que tout s'est joué visiblement, que certaines paroles ont dessiné le malaise qu'elle ressent dans son corps d'adulte aujourd'hui. J'ai très souvent pris en pitié l'héroïne qui traverse les obstacles non sans peine jusqu'à un final qui m'a beaucoup chagriné mais dont les conséquences ne seront que plus salutaires pour elle.



Eat, and love yourself est un comics moderne et 100% actuel qui se bat en faveur du body positive mais qui, surtout, dénonce les comportements et les paroles qui vont déclencher un mal-être certain chez des personnes devenues adultes. Prenons garde aux mots qui sortent de notre bouche ; ils peuvent être destructeurs. Soyons bienveillants et bienveillantes envers nos proches et entourons-nous des meilleures personnes. Ho et puis... mangeons du chocolat !
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Eat, and love yourself

J'ai eu un vrai coup de cœur pour ce titre !! Abordant un sujet peu commun en BD (les troubles alimentaires), l'autrice décide de le traiter sous l'angle du body positivism. Pourtant, le chemin ne sera pas rose, et sera très dur à vivre pour Mindy. Elle montre aussi la difficulté à accepter son corps, et à l'assumer face à la société qui ne manque pas de vous faire remarquer que vous ne correspondez pas aux standards de la beauté. Un comics accessible à tous, garanti sans super-héros mais avec une héroïne à notre image, qui n'assume pas ses complexes et qui va travailler dessus pour se sentir mieux dans sa peau. Un ouvrage libérateur, bienveillant et passionnant, qui brise des tabous avec brio, en proposant une histoire teintée de fantastique et pourtant profondément réaliste. À lire ! 

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Eat, and love yourself

Ce roman graphique a de nombreux points positifs qui le font entrer dans ma catégorie coup de cœur ! Pour commencer, j’aime beaucoup le style de dessin de l'artiste Sweeney Boo avec des planches faciles à lire, aux dominantes violettes et mauves. La colorisation est vraiment un point fort de cette BD et j’adore la façon dont les personnages sont dessinés.



En ce qui concerne notre héroïne Mindy, elle est introvertie et particulièrement mal dans son corps, souffrant de troubles alimentaires depuis toute petite. Le récit va aborder la thématique avec justesse sans pour autant prendre des pincettes et je dois dire que je me suis reconnue dans plusieurs situations.



Cette tablette de chocolat que la jeune femme va manger lui permet de retourner dans son passé pour mieux appréhender son présent et les difficultés qui lui collent à la peau : manque de confiance en elle, haine de son corps... concrètement elle se trouve grosse et laide et rejette donc tous ceux qui pourraient la voir différemment, persuadée qu’on ne peut la voir que de la façon dont elle se voit elle-même. Personnellement, je trouve ce personnage très bien construit.



• En revisitant son passé grâce à la tablette de chocolat, elle a un regard plus mature sur certains souvenirs (dont certains ne sont pas vraiment tendres) et va donc chercher à s’accepter dans son présent. C’est une très belle histoire qui prône le body positive et je la relirais avec plaisir ! Je suis juste un petit peu déçue de la fin qui arrive de façon assez abrupte et que j'aurais aimé plus progressive.
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Eat, and love yourself

Mindy a 27 ans et elle a, depuis l'enfance, des troubles du comportement alimentaire. Après une soirée, elle tombe sur les chocolats faits par une entreprise locale et qui lui permettent, avec un carré, de retrouver le goût de l'enfance. En fait, ils lui permettent carrément un voyage dans le temps.



Un album, déjà, très beau visuellement. J'accroche totalement avec le style de l'auteure. J'aime également beaucoup la colorisation numérique. Et même s'il y a peu, voir pas d'arrière plan et de détails, la colorisation et les expressions des personnages font tout.



Côté fond, j'ai aimé le propos. Au delà du body positive l'album montre les injonctions autour de la relation avec la nourriture, toutes les exigences que l'entourage a pour le corps et la vie de tout le monde. Il faut manger, mais pas trop, il faut manger vite et au même rythme que les autres, mais pas trop. Il faut avoir une carrière, mais également une vie privée.

C'est ce que se prend de plein fouet depuis l'enfance Mindy. Et je dois dire que je me suis beaucoup retrouvé dans cette dernière.

Il faut rentrer dans le moule avec les mêmes critères que les autres. Sauf que d'une personne à l'autre, et bien sans surprise, ça ne marche pas. On n'a pas tous la même morphologie, les mêmes envies ni les mêmes façons de faire face à la vie. on n'a pas les mêmes aspirations que le voisin ou que les parents non plus. Et même si ces injonctions sont sur base de bienveillance : "on dit ça pour toi", et bien ça reste des injonctions.

Chez Mindy ça se traduit par une malêtre, une haine de soit qui est très vraie, je trouve, très réaliste. Et l'album montre bien le cercle vicieux dans lequel est enfermé Mindy.



Mon petit regret sera peut-être pour la fin. Je la trouve un peu brute. Un peu rapide. Mais avec un petit quelque chose de très vrai aussi. Il s'agit d'un combat de tous les instants. Ce n'est pas parce que des termes sont définis, que le problème est identifié que tout est fait. Tout est résolu. Mais j'aurais voulu un récit plus identifié. Ici nous avons quelques scènes de vie, représentatives, oui, mais presque sans ligne directrice. J'aurais voulu un début, une évolution, une tension et peut-être, ou pas, un dénouement.



Cela dit, l'album est quand-même, pour moi, une bonne initiation à la prise de conscience des injonctions sur les corps (pas seulement féminins, même si c'est le propos ici, mais également masculin). Un point de départ pour débattre.

Bref, une bonne lecture !
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Paix à mon âme

L'autrice nous emmène dans une atmosphère magique avec uniformes, chapeaux de sorcier, académie dans un château, gardienne mystérieuse et acerbe, héroïne irrespectueuse des règles... autant de clin d’œils fortuits ou non au plus célèbre des sorciers. Une fois cette première phase de découverte passée, on se rend vite compte que l'atmosphère ici est plus sombre, plus sanglante et qu'il faut surtout résoudre cette disparition d'élève.

L'ensemble se lit avec fluidité. Les personnages sont sympathiques et l'affaire résolue à la fin du volume, ceci expliquant surement ma sensation d'inachevé. J'aurai aimé en apprendre plus sur les différents personnages, ainsi que l'univers créé car il semble regorger de possibilité.

Une bonne lecture mais qui aurait pu aller plus loin pour moi.
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Paix à mon âme

Pfiou, quelle lecture ! Je suis très fan des univers de sorcellerie, c'est donc avec une très grande hâte que j'attendais ce roman graphique ! Déjà, on va s'arrêter sur la beauté suprême des illustrations : des couleurs intenses et sombres, des personnages si beaux, si différents ! C'est ce qui rend cette histoire si unique et originale. Un vrai régal pour les yeux !



Avec, évidemment, une histoire que j'ai particulièrement adorée : une disparition, des personnages plus que douteux, un mystère qui perdure depuis des années... un petit mélange savoureux entre Harry Potter, Sabrina et Mercredi (les séries Netflix) ! Au début, je voulais vraiment fractionner ma lecture, pour profiter le plus longtemps possible de ce roman, mais j'ai été tellement captivée par le mystère, que j'ai tout lu d'un coup !



Sweeney Boo m'a totalement conquise, envoûtée ! Je n'ai qu'une hâte, relire ce roman à Halloween, pour me mettre encore plus dans l'ambiance ! Même si l'histoire est, je l'avoue, un peu prévisible, je la trouve belle, illustrée à la perfection. Bon, il est vrai que j'aurai adoré avoir quelques petits détails et explications supplémentaires ! L'intrigue est assez rapide, mais cela ne m'a aucunement gênée.



Mon seul conseil : foncez !

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Eat, and love yourself

Une lecture sans plus.

Le style graphique est assez sympathique, et l'intrigue de base était plutôt bien pensée, mais je m'attendais à mieux.

L'héroïne ne m'a pas vraiment accrochée et je n'ai pas été emportée par l'histoire. On peut tout de même saluer l'initiative de faire une bd sur ce genre de sujet, d'autant plus que je n'ai pas passé un mauvais moment non plus.



Sansplus/20.

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Eat, and love yourself

Une BD qui a l'intérêt de traiter des troubles alimentaires, ce qui est un sujet assez rare.

L'héroïne vit mal ses rondeurs et est donc malheureuse.

Le propos et intéressant mais j'ai eu un peu de mal à adhérer à sa façon de le traiter sous un côté fantastique. J'ai trouvé ça un peu déroutant pourtant l'idée pouvait séduire.

De même je suis circonspecte sur l'âge du public ciblé, et ça m'a un peu faussée dans mon appréciation de lectrice.
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Eat, and love yourself

Mindy est une jeune femme montréalaise qui vit avec son chat et qui travaille en tant que barista. Dans cette jolie bande dessinée, nous suivons alors notre héroïne dans une quête que beaucoup d'entre nous cherchons à accomplir également, celle d'apprendre à s'aimer soi-même.



C'est une jolie BD, avec une histoire touchante qui distord le temps grâce à l'aide d'une barre de chocolat. Simple friandise pour certains, un élément important de l'histoire pour les personnes comme Mindy qui souffrent de troubles du comportement alimentaire. On évoque ce sujet avec douceur, mais également avec fermeté avec les passages de la vie de l'enfance de Mindy qui ont contribué à ses TCA. On comprend à quoi cela est dû, elle apprend de quelle façon elle peut passer à autre chose mais aussi, elle réalise pour quelle raison elle n'a pas réussi à maintenir certaines relations.



C'était une histoire très bien menée, je ne m'attendais pas vraiment à autant de voyage dans le temps, mais ils se prêtaient parfaitement à l'histoire. Je suis contente d'avoir eu l'occasion de lire cette belle BD, avec un thème qui me touche personnellement. Elle mériterait qu'on s'attarde dessus et qu'on en parle davantage.
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Eat, and love yourself

Mindy vit seule avec son chat. Elle est serveuse et n'a qu'une amie Shaé. Elle ne se sent pas bien car elle souffre d'un trouble du comportement alimentaire qui lui pourrit la vie. Elle mange à outrance pour combler un vide en elle. Un soir elle achète une tablette de chocolat et se retrouve transportée chez ses parents à l’adolescence. Une bonne BD sur un sujet très peu abordé les troubles alimentaires et le manque d'amour propre que ça entraîne. L'histoire tient la route le dessin et la mise en couleur servent le texte de belle façon. A découvrir.
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