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Citations de Sylvie Dodeller (43)


Pour lui, la reconnaissance viendra de ses lecteurs. Mais pas la fortune.
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Quel piètre disciple celui qui ne surpasse pas son maître.
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Très grand classique de la Renaissance
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Molière devra attendre cinq ans, et la mort de d'Anne d'Autriche, la mère du roi, pour que sa pièce soit enfin autorisée. L'interdiction levée, tout Paris se précipite au théâtre pour découvrir cette pièce dont on parle depuis tant d'années. Les acteurs jouent tous les jours pendant six mois à guichets fermés. Et ce Tartuffe, que des religieux extrémistes avaient voulu cacher au public, est applaudi par des milliers de spectateurs.
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"Quel métier voudrais-tu faire plus tard?"
On vous pose cette question, et 'on continuera à vous la poser, soyez-en sûr, tout au long de votre scolarité. Vous pouvez répondre "pompier" à la maternelle, "astronaute" à l'élémentaire, "vétérinaire" au collège...
Vous avez le droit de changer d'avis.
Au XVII siècle, la question ne se pose pas. Pour Jean-Baptiste, l'affaire est entendue depuis sa naissance, il sera maître tapissier comme son père, et avant lui son grand-père. Plus tard, en tant que fils aîné, il héritera de l'atelier, formera ses propres enfants, qui, après sa mort, prendront sa succession. Et ainsi de suite...
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Mais il n'y a pas de secrets. Chaque fois qu'on l'interroge, Xavier partage sans compter ce qu'il a appris de son métier d'écrivain. En entomologiste qui connait son sujet, il raconte le cheminement qui l'amène jusqu'au roman, ses moments d'exaltation comme les périodes où il est à la peine.
Il déballe tout...
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Argument n°4 : Les mathématiciennes se comptent sur les doigts d'une main

Dans L'Histoire des mathématiques que Sophie a lu en entier, est-ce que Montucla parle de femmes mathématiciennes ?
Non ?
Alors…

Pour le coup, Sophie doit en convenir : elle a beau chercher, Montucla ne cite que quatre femmes dans son ouvrage de 1200 pages. Et encore, on ne peut pas dire qu'il s'étende beaucoup sur le sujet. (...) Avouez que ces chiffres sont très décourageants. Pas pour Sophie cependant qui retourne l'argument comme un gant. Elle déclare à ses parents que, justement, si à chaque fois qu'une fille s'intéresse aux maths on lui rétorque pour la dissuader qu'il n'y a pas de femmes mathématiciennes. Il est évident que leur nombre ne risque pas d'augmenter…
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Argument n°3 : Jean-Jacques a dit…

Le philosophe Jean-Jacques Rousseau, une gloire, un ''expert'' sur le sujet a déclaré dans son Émile que l'éducation des filles n'a qu'un seul objectif qui vaille, le bien être des hommes. : «  Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d’eux, (…) leur rendre la vie agréable et douce : voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu’on doit leur apprendre dès l’enfance. » Et nul besoin de mathématiques, pour cela.
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Sylvie Dodeller
Argument n°2 : Un fille qui calcule attire bien plus les cancans que les prétendants

Et puis que vont penser les gens ? Sophie va passer pour quelqu'un de bizarre, une fille à part. Aucun mari ne voudra d'elle. Est-ce trop lui demander de faire un petit effort ? De prendre exemple sur ses sœurs ? Broder, lire, dessiner ? Les activités d'une fille… normale, quoi !
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Ses parents finissent par s'inquiéter. Ce qu'ils ont pris pour de la simple curiosité de sa part a viré à l'obsession. Ils tentent alors de la dissuader avec une série d'arguments d'une logique implacable et d'une totale mauvaise foi.

Argument n°1 : l'abus de mathématiques est dangereux pour la santé

Les filles ont un cerveau bien trop fragile, des nerfs trop sensibles pour étudier un sujet si difficile. Sophie risque de s'étioler, de s'affaiblir, de perdre ses forces, sa santé si elle continue ainsi.
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Sophie cherche un livre. Cela fait dix bonnes minutes qu'elle est plantée devant la bibliothèque de son père et elle n'a toujours rien trouvé.
Un livre ?
Mais les étagères débordent de livres  ! Souvent d'excellente réputation. On croise ici des contes philosophiques de l'ami Voltaire, des pièces mutines du sieur Marivaux et un trésor, plusieurs volumes de l'Encyclopédie de Messieurs Diderot et d'Alembert. Voilà qui devrait satisfaire n'importe quelle nature jeune et curieuse en quête de lecture.
Tout à fait le genre de Sophie.
Mais en ce jour particulier, elle ne veut surtout pas d'un livre léger, entraînant ou bourré de savoir passionnant, encore moins d'un livre qui conviendrait parfaitement à une adolescente de treize ans. Car elle sait que ce serait loin d'être suffisant.
Ce qu'elle cherche, c'est un livre à part, un ouvrage coriace qui lui donnerait du fil à retordre, un texte qui réclamerait son attention pleine et entière, qui nécessiterait un engagement de tout son être.

Un livre qui la scotche.
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Quand survient la fortune, saisis-la d'une main hardie. Par devant je te conseille, car par derrière, elle est chauve.
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Quiconque invoque des auteurs anciens dans une discussion fait preuve non d'intelligence mais de mémoire.
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Bâtir une histoire, trouver la bonne pierre et la placer au bon endroit...
Cette étape de la construction du récit, faite d'accélérations et de pauses forcées, est la plus laborieuse, la plus difficile. C'est le moment où Xavier a tendance à fuir son bureau. Marie, sa femme, le devine. Elle le voit mitonner de bons petits plats, faire les courses, aller au marché. C'est sûr, il cherche la pièce manquante...
(p.25)
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La tragédie est un genre noble, la comédie un genre mineur et presque vulgaire.
Avec "L’École des femmes", Molière change la donne.
[.......]
Écrite en cinq actes et en vers comme une tragédie, la pièce combine l'étude d'un jaloux ridicule (comédie de caractère) et la critique d'une société qui asservit les épouses et refuse l'éducation aux filles (comédie de mœurs). Le spectateur rit, mais ce n'est plus la franche rigolade et la farce, c'est un rire moins innocent et plus complexe, un rire qui débouche sur la critique et la réflexion.
Évidemment, la pièce fait un triomphe.
C'est à ce moment-là que les choses se gâtent.
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Depuis quelques mois, Jean-Baptiste a une raison supplémentaire d'avoir la tête ailleurs. Elle s'appelle Madeleine Béjart. C'est une belle rousse, aussi flamboyante qu'intelligente. Surtout, elle est comédienne ! Nul doute qu'il a croisé son regard plein de feu sur une scène de théâtre. [.......] Jean-Baptiste passe son temps libre chez les Béjart, qui habitent à vingt minutes dans le quartier du Marais.
Plus qu'une famille, c'est une tribu qui ne vit que pour le théâtre [.......]
Et arrive ce qui ne devait surtout pas arriver. Jean-Baptiste prend conscience qu'il se fiche de son métier de tapissier comme de ses premières dents de lait et qu'il ne peut vivre sans le théâtre. Il veut devenir comédien.
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Certains soirs, Jean-Baptiste franchit la porte en sautillant et salue son père d'une pirouette. Vous pouvez être sûr qu'il est allé chez les Italiens, des comédiens qu'il admire plus que tout.
Ces maîtres de l'art comique et du gag improvisent soir après soir à partir des personnages de la commedia del'arte. Ce sont toujours les mêmes : Arlequin, Matamore, Isabelle, le Docteur ou Pantalon... Ces rôles sont nés en Italie et joués en italien. Comme le public parisien ne saisit pas un traître mot de la pièce, les comédiens se servent de leur voix, mais aussi du geste, du mime et des acrobaties pour se faire comprendre. Tout leur corps, depuis les grimaces jusqu'aux attitudes, s'exprime sur scène. Ce sont des acteurs exceptionnels. On dit que le jeune Louis, futur Louis XIV, se régale lorsqu'ils se produisent au Louvre.
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Sylvie Dodeller
Elle est fan de l’écrivain pelkh1 on top et du journaliste Otarie Guépard.
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Qu'est-ce donc que ces « mathématique » ? Un pays, une contrée, une peuplade lointaine, une civilisation antique ? Sophie n'en a pas la moindre idée mais, elle se dit qu' « ils » où « elles » doivent avoir de l'importance pour que l'auteur, un certain Montuclat, ait choisi de raconter L'histoire des mathématiques en deux épais volumes de six cents pages chacun.
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Le mémoire de Sophie est couronné de succès ! Le prix lui est enfin attribué, et elle devient la première femme à obtenir une récompense de l'Acacadémie des sciences.
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