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Citations de Sylvie Godefroid (48)


Je viens sur la pointe des pieds
Parler de magie à tes verbes
Étrenner la voie de nos gerbes
Semer des fleurs et des baisers.

Je n'attends rien que nos élans
Rien que la danse de nos lèvres
Dans ta nuit, fais-moi une trêve
Je te ferai l'amour en grand.

Demain aujourd'hui se conjugue
Caressons seulement l'instant
Ton intelligence subjugue
Mes phrases qui jouent en rêvant.
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On dit que les peines de coeur se digèrent mieux au fil du temps: ça s’appelle l’expérience.
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La méchanceté, c’est comme les pâtes. Tout le monde en mange même si ça reste sur l’estomac.
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On ne devient pas assassin de masse du jour au lendemain. Une formation s’impose : celle de l’esprit.
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Je me rends compte que plusieurs états se succèdent à l'annonce d'un cancer : le déni puis l'incompréhension puis la peur. Ils débouchent sur la colère qui déborde, elle, sur un sentiment d'injustice en même temps que des orages intestinaux terrassent nos dernières forces. Le corps affronte l'esprit dans un impitoyable combat, une course contre la montre s'inscrit en filigranes de nos actes les plus anodins. Comme si on avait peur de ne plus avoir de temps devant soi. Puis vient le temps de l'acceptation. Puis l'esprit continue à rejeter le constat que le corps imprime en tumeur. On a le sein qui saigne les maux d'une vie en péril. Cette boule, on n'en veut pas. Mais elle est là. Faut faire avec.
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Pour être sincère, je n'ai plus rien à dire. Plus rien à écrire. J'ai perdu le goût du mot en le trempant dans l'encrier de l'écoute.
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Sylvie Godefroid
« Salsa », un livre à dévorer. Les mots sont pesés, ils se vivent, ils se ressentent. Une écriture cinématographique, une écriture percutante. « Salsa » une histoire à être lue et jouée.
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La méchanceté c'est comme les pâtes. Tout le monde en mange même si ça reste sur l'estomac.
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Eh non, la maturité n'aide pas à mieux gérer le rejet universel. On ne s'habitue jamais. On vous ment quand on vous dit qu'avec le temps , tout s'en va. Foutaise ! Avec le temps, ce qui fait mal fait encore plus mal.
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Fêlée sur toute la longueur de mon âme.
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J'ai grandi comme une mauvaise herbe dans le jardin d'une humanité qui n'avait pas de place pour ma singularité.
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ma détresse se révélera bien plus profonde qu'une simple réflexion métaphysique en deux chiffres.
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Personne ne sort indemne de sa confrontation avec l'existence. Pas plus moi que vous. On y passe tous, certains plus vite que d'autres. La vie, c'est seulement ce qu'on en fait.
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Sylvie Godefroid
Le Paradoxe Sylvie Godefroid, de Philippe Remy Wilkin.

Personnalité en vue du microcosme, elle se distingue par son écoute des autres (notamment des auteurs et autrices qu’elle couve au sein de la Sabam), son calme et son dynamisme à l’anglo-saxonne, initiant mille projets et rencontres.

Je t’ai trouvé sous le caillou
Un dimanche sans étincelles
Je tricotais une dentelle
De solitude en satin doux.

Comme autrice, elle ose la distorsion, l’air de ne pas y toucher. Elle ose ! Dans un roman, évoquer les arrière-pensées ou les pensées tout court, hostiles, nourries par une malade pour les bien-portants. Elle ose ! Évoquer sa vie, ses amours, ses combats (contre le cancer), ses interrogations.

Tu es mon altérité
Un tapis de différence
L’autre son de mes silences
Où mes cris peuvent tomber.

Sylvie Godefroid ose ! Être naturelle, spontanée, sincère, authentique. Tout en cultivant à l’oral comme à l’écrit, à chaque instant de sa vie, une langue recherchée, sophistiquée, bâtie à coup de réinventions des mots, des images et des formules.

Je suis ta page blanche
Aux soleils d’un été
Ton roman à graver
Je suis ton avalanche.

Il y a quelque chose d’Emma Peel, somme toute, l’héroïne mythique des Avengers/Chapeau melon et bottes de cuir, charme quasi bucolique au premier abord, castagne au second.

Je ne suis qu’un pot de taire
Qui s’affirme en poésie

Prenez le présent recueil de poésies, Les longs couloirs (un joli titre !) publié aux éditions du Scalde. Les amateurs du genre, en Belgique francophone, se sont accoutumés à le goûter dans des écrins tout en sobriété raffinée, avec des éditeurs comme Bleu d’Encre, Les Carnets du Dessert de Lune, Le Coudrier, etc. Or le premier contact avec l’objet-livre est ici décapant. La couverture offre un plan rapproché des jambes de l’autrice, de ses pieds surtout : dénudés, en talons hauts et rouges, ils esquissent un mouvement, si pas un pied de nez (à nos conformismes ?). Le rouge et le noir dominent, couleurs ô combien contrastées et provocantes, érotisées, connotées Eros et Thanatos. La quatrième de couverture, de même, livre un filigrane sensuel, une main féminine, spectaculairement baguée et vernie, effleure une mousse de lait. Mais que dire des pages de garde, où Sylvie Godefroid joue les vamps ?

Sur le fil de l’incertitude
J’orage en pensant à tes bras
À la distance de tes draps
Aux toiles de ma solitude.

Les longs couloirs. On les empruntera en grimaçant, en souriant ou en applaudissant. Ou plus gravement, la larme à l’œil peut-être. Ou un pétillement de bulle de champagne en bandoulière autour du cœur. Selon les logiciels personnels. Qu’importe ! Il y a distorsion, et l’art, pour rappel, doit fuir l’académisme, surprendre, interpeller, interroger.

J’écris la solitude
En vers et en récits
Le cri des verts, des gris
Au front des habitudes.

L’art, aussi, par un faux paradoxe, est affaire d’adéquation. Et la distorsion de l’écrin métaphorise la distorsion : Sylvie Godefroid, loin des grincheux et des cyniques du temps, ose. Elle ose l’amour, la poésie. À tout crin. Toutes voiles dehors. Sans fausse pudeur.

J’arpège la poésie
Aux platanes des printemps

Ne nous y trompons pas. Décidément, l’objet-livre, ici, est très inventif et invite à une découverte en deux temps, il faut voir au-delà des apparences, prendre en compte l’extérieur (et le premier contact, celui de la convivialité ou de la séduction) et l’intérieur (le contact approfondi, celui de l’intimité, de la confidence et du partage).

Ce n’est pas rien l’écriture. Écrire, ce n’est pas anodin. C’est livrer mille batailles et délivrer des secrets. C’est pleurer des étoiles et découper des voiles. Monter des projets et démonter des certitudes.

D’où le glissement des photos spectaculaires de Pauline Caplet à celles de Mélanie Patris, dans le corps du livre, en noir et blanc, d’un esthétisme feutré, suggestif, élégant.

Mise en abyme ?

Philippe Remy-Wilkin
LES LONGS COULOIRS, Editions Scalde, 20€

https://le-carnet-et-les-instants.net/2020/08/17/godefroid-les-longs-couloirs/?fbclid=IwAR3lk9FcJKcRHe1i3vYoJWtPUDGe_1oGS36FJ3rqAhpZFBs_axd1OHLiq7Q
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Tous les jours, il est un peu là
L'homme apprivoise mes prudences.
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Si tu crois en demain
Moi je crois en l'habit
Au pouvoir de ta main
À ce "nous" qui guérit.
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Je t'aime à l'endroit des silences
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J'en ai le coeur qui perle
Des flocons de bonheur
À construire nos heures
Chaque pas nous appelle.

Tu es ma plus belle île
Mes reliefs escarpés
De mes livres, la clef
Des chapitres fertiles.

Tu es ma page blanche
Et l'encre de l'amour
Que ton regard déclenche
Je t'offre les toujours.
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Je te promets l'orage
Des pages à découvrir
Des contes et des voyages
Aux portes d'un empire.

Je te promets des mots
Des mains et de l'ivresse
Des matins de tendresse
Au sommet de nos peaux.

Je te promets la paix
Des danses au coin du feu
Des nuages et le miel
Qu'on lira dans nos yeux.
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Pleurez, Lola, pleurez tant que vous voulez. Les larmes qui nous noient sont celles qu'on garde à l'intérieur.
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