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Critiques de T. J. Klune (752)
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Dans la vie des pantins

Un livre inclassable. Un roman d'anticipation? Une fable?

T.J. Klune nous livre ici une version de Pinocchio.

Un jour, un homme arriva dans une forêt. Un homme? il y ressemble en tous cas. Il retape une maison délabrée au pied d'un bosquet et y ramène des tas de trucs : beaucoup de livres, des outils, des morceaux de machines etc. Comme il n'y a plus de place, il construit une deuxième pièce, plus haut, dans l'arbre... Quelques années plus tard, un couple affolé arrive, lui confie son enfant avant de repartir, fuyant un danger que le lecteur ne découvrira que plus tard... C'est ce que Giovanni racontera à Victor lorsqu'il sera en âge de comprendre.

Le rapport avec Pinocchio? Sans vendre la mèche, sachez que Victor qui adore farfouiller dans la casse à quelques miles de chez lui pour y trouver des robots à réparer doit absolument se cacher des machines qui la surveillent.

Oui, il y a un relent de Terminator dans ce livre. Et une référence à Vol au-dessus d'un nid de coucou avec le robot nurse sociopathe RATCHED, meilleure amie de Victor.

Sans raconter le livre, on découvre assez rapidement ce qui est arrivé à l'humanité et pourquoi Victor doit rester discret.

J'ai été déçue par le côté SF: les robots m'ont semblé trop humains par bien des côtés.

Par contre, la fable en elle-même m'a plutôt plu.

Et l'humour de l'auteur, sa capacité à émouvoir continuent à me renverser.
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Ce roman prône la tolérance et l'acceptation de la meilleure des manières.

Dans ce livre nous allons suivre Linus, un homme chargé d'inspecter les orphelinats. Sauf qu'un jour, il se voit confier une mission de la plus haute importance et celle-ci va bouleverser sa vie.

Il va être envoyé dans un orphelinat au milieu de la mer ceruléenne et celui-ci est très différent des autres.

Nous allons y rencontrer toute sorte d'enfant. Allant de l'antéchrist à un genre de gelée verte. Ça peut paraître bizarre à première vue mais ce sont bel et bien des enfants. Chacun à un rêve et des passions.

À travers son séjour, Linus va en apprendre énormément sur son métier et remettre totalement en question sa manière de voir les choses.

Les personnages sont extrêmement attachants, les enfants sont trop mignons et vraiment très drôles ce qui apporte beaucoup de lumière à l'histoire.

Néanmoins, celle-ci va au-delà du divertissement car elle met en avant une réelle morale.

Face à cet orphelinat, nous allons voir les à priori qu'ont les "gens normaux" vis-à-vis de ces enfants "pas comme les autres". Nous allons voir la méchanceté et la haine que peuvent avoir ces personnes face à des enfants qui n'ont rien demandé et qui souhaitent juste vivre en faisant ce qu'ils aiment.

Ce fait là ce reporte très bien à notre vie quotidienne. Dans ce livre, la communauté LGBTQIA+ est très bien mise en avant et je pense que c'est pour dénoncer la haine envers cette communauté que l'auteur à écrit ce livre.

Je le recommande vivement à un maximum de personnes. Ce n'est pas un livre plein d'actions et de rebondissements mais c'est un livre plein d'amour sans aucun doute.

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Sous la porte qui chuchote

❤ COUP DE CŒUR ♥

L’écriture, l’histoire, les personnages.. le mélange qui fait que ce livre est un coup de cœur! L’auteur nous parle de la mort tel que nous ne l’imagination pas forcément. J’ai beaucoup aimé ce livre

mais son précédent roman «  la maison au milieu de la mer céruléenne » reste tout de même le meilleur ☺





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Sous la porte qui chuchote

🪦☕️🚪💗✨



Sous la porte qui chuchote - T.J Klune - Desaxus - 08/12/2022 - 468 pages - 24,90€



🎶 Vor i Vaglaskogi - KALEO 🎶



3/5 ⭐️⭐️⭐️



Hey !



« Il y a de la beauté dans la mort. Elle nous échappe, parce que nous ne voulons pas la voir. Et c'est logique. Pourquoi aurions-nous envie de prêter attention à quelque chose qui nous ravira à tout ce que nous connaissons ? » 🖤✨🫖



Je vous retrouve pour un livre où j’avais énormément d’attentes, et malheureusement j’ai eu une légère déception, 😩 attention le livre est magnifique, les messages transmis incroyablement touchants fin bref c’est vraiment seulement une question de goût, donc je vais faire par points +/- 💗



Points positifs : ✅

- THE Good point c’est vraiment le fait que ce livre est supra réconfortant, il y a bcp d’émotions, on a l’impression de recevoir un immence câlin malgré les thèmes qui ne sont pas simples : mort, deuil ( + ⚠️ TW : suicide ), acceptation ✨

- mais alors THE POINT c’est vraiment le fait que grâce à ce livre, on passe par toutes les étapes du deuil avec notre protagoniste. Et si l’on pense finir sur une simple acceptation, la fin surprend et laisse envisager une suite encore plus poétique et symbolique ✍️

- La douceur du worldbuilding et de la plume, incroyablement poétique ! 💐

- des personnages singuliers et attachants, une found-family trope, une attirance M/M LGBTQ+ et un message : ne pas avoir peur. Ne pas avoir peur de ce qui vient après, ne pas avoir peur de faire des choix. 🌈

- Des plots twists de dingue je dois tout de même l’avouer, tout s’enchaîne bien, ça commence vite et les petites touches d’humour rendent le livre supra addictif ! 💃



Points négatifs : ❌

- Pour moi, le dernier paragraphe du résumé n’est respecté que partiellement, l’histoire s’arrête bien avant donc perso je m’attendais à un voyage dans les « limbes » bah non j’imagine qu’il faudra attendre le tome 2 ( si il y en a un ? ) 🧐

- Au final, je ne me suis pas vraiment ennuyée, mais j’ai trouvé ça assez long pour pas grand chose, ce n’est clairement pas un livre à lire pour l’action 🤔

- J’ai trouvé ça trop « bon enfant », c’est sûr que c’est un livre à effet « câlin » mais les messages ne m’ont pas touchés plus que ça et c’était trop simple 🥺

- Manque d’originalité à mes yeux dans l’idée de base, c’est du vu et revu l’homme directeur de son entreprise qui est vraiment un connard tout ça pour finir par être gentil à la fin … à l’aide c’est tellement … facile comme choix je trouve, genre on vit tous dans un monde de bisounours, si ça avait été plus développé psychologiquement pourquoi pas mais nope 😫

- J’aurais aimé que la romance soit un petit peu plus poussée mais en même temps je comprends 🤗



Peut-être qu’il faudrait que je le relise un jour où j’aurais besoin d’un livre touchant comme celui-ci l’est parce que franchement je vous le recommande de ouf ! 😅💗🌷



Du même auteur :

- La maison au milieu de la mer céruléenne

- Murmures



Et vous, qu’en avez-vous pensé ?



💗🌸✨



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Le clan Bennett, tome 1 : Le chant du Loup

Une lecture que je n'aurai pas réussi à finir alors que tout le monde la recommande et que j'adore cet auteur...



Je me suis ennuyée, mais alors en ennuyée... Impossible de ne pas faire la comparaison avec Twilight. Impossible de m'attacher ou m'intéresser un tant soit peu aux personnages.

L'histoire est bien, mais que de longueurs pour finalement peu de résultats.



Évidemment ce n'est que mon avis. Peut-être que j'en attendais justement beaucoup trop car La maison au milieu de la mer céruléene, de T.J Klune aussi, est un de mes livres favoris... Sûrement aussi que je l'aurai davantage apprécié il y a quelques années, lors de cette grande mode vampires et garous. Là je suis clairement passée à côté, et si tout n'est pas a jeter je n'arrive pas à aller au bout.

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La maison au milieu de la mer céruléenne

Ce livre a pas mal circulé sur les réseaux sociaux et j'ai adoré le titre et la couverture.



Je ne connaissais pas du tout TJ Klune donc c'était une découverte pour moi.



J'ai apprécié cette histoire même si je ne la relirai jamais.



Au début du livre le personnage principal est si couard et conformiste que j'avais envie de le secouer mais il prend de plus en plus confiance en lui au fil de l'histoire.



J'ai adoré les enfants, ils ont tous leur caractère unique qui les rend tous adorable mais j'ai une petite préférence pour Talia.



Certaines scènes sont difficiles car pleines de peur et de haine contre les personnes différentes, ce que dénonce l'autre. C'est encore plus pénible quand les victimes sont des enfants.



Certaines scènes sont vraiment adorables et me laisse une bonne impression de ce livre qui était une lecture facile et divertissante.
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Que dire de La maison au milieu de la mer céruléenne de T.J. Klune ? J’en avais énormément entendu parlé et seule la perspective de lire un énième roman aux éditions de Saxus qui m’ont terriblement déçue avec des traductions toutes plus atroces les unes que les autres ( dernièrement, j’ai tenté « La duperie de Guenièvre » : une véritable honte d’avoir publié ce texte tel quel bourré de contre-sens à peine compréhensible) me faisait reculer. Finalement, je me suis lancée et même si quelques passages ne sont pas excellents (on sent l’approximation dans la traduction deux ou trois fois), le reste est correct. Il faut dire aussi que le style original auquel j’ai jeté un coup d’oeil est assez simple.

De quoi parle l’histoire ? De magie et d’êtres magiques. Mais surtout, d’acceptation de la différence. Et ce dernier point mérite d’être salué.

L’intrigue n’est pas très compliquée : Linus Baker est un employé du MJM? le Ministère de la Jeunesse Magique ( ici, on sent un peu l’influence Harry Potter et ce ne sera pas la seule). Sa mission ? Visiter les orphelinats qui sont remplis de jeunes êtres magiques (tiens, tiens) afin de s’assurer que tout s’y déroule dans de bonnes conditions. Linus est impartial, un peu terne. En gros, il ne fait pas de vagues. Sa vie personnelle est de la même eau : il vit seul avec Calliope, une chatte bougonne (on dirait assez cette chanson d’Aznavour, et d’ailleurs…mais chut). Un jour, Linus se voit confier une mission secrète par les Cadres Extrêmement Supérieurs du MJM (il y a là le début d’une petite caricature de la bureaucratie et de la hiérarchie qui est esquissée mais peu développée, hélas).

Il doit donc se rendre sur une île et faire un rapport sur un orphelinat très spécial. On lui confie les dossiers d’enfants étranges : Lucy (pour…Lucifer !) a la particularité d’être le fils du diable, Talia est une petite fille gnome, Sal, un petit garçon métamorphe, Phee, un esprit de la nature, Théodore, une vouivre, et ainsi de suite…

Linus Baker va devoir sortir de sa zone de confort plus qu’il ne s’imagine. Il est accueilli par Zoe, une adulte, l’esprit de la nature de l’île, puis par le charismatique directeur de l’orphelinat sur lequel il doit aussi enquêter : Arthur Parnassus. (suite sur le blog)
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Alors oui, je sais, tout le monde a déjà donné son avis sur ce superbe roman ! Mais voilà, j’avais aussi envie d’en parler, même si je ne vais pas du tout être originale… Comme (presque) tous ceux qui l’ont lu, j’ai eu un coup de cœur galactique pour cette magnifique histoire qui parle si bien de tolérance ! Après avoir fini le livre, j’ai mis quelques semaines à m’en remettre, c’était tellement bien que je n’arrivais pas à lire autre chose. Honnêtement, mon avis pourrait s’arrêter à « c’est juste trop bien » tellement j’ai tout aimé dans ce livre ! Mais bon, on va essayer d’être un peu plus constructif…



Je ne connaissais pas du tout cet auteur que je découvre avec ce livre, alors qu’il a déjà une bibliographie conséquente ! La Maison au milieu de la mer céruléenne est un de ses plus gros succès, le livre a obtenu pas mal de prix et autant dire qu’il le mérite amplement ! Il s’agit d’un one-shot, et s’il y a bien quelque chose à remarquer immédiatement, c’est la superbe illustration de couverture ! Pour ceux qui, comme moi, ont la version reliée, il y a deux illustrations, une sur la jaquette et une autre sur le relié. Dans tous les cas, elles sont sublimes et mettent en avant un manoir un peu étrange et solitaire au bout d’une falaise impossible et entourée de bleu.



Linus Baker est donc un employé du Ministère de la jeunesse magique et un quarantenaire plutôt fade à la vie sociale inexistante. Son travail consiste à évaluer les orphelinats hébergeant des enfants particuliers et décider de leur avenir. Jusqu’à présent, sa vie s’est toujours déroulée convenablement à partir du moment où il suit les règles établies par la hiérarchie, pas besoin de réfléchir plus que cela. Or, un jour, ses patrons, les Cadres extrêmement supérieurs, lui confient une mission importante. Il doit évaluer l’orphelinat de Marsyas et son directeur, Arthur Parnassus, qui hébergent des enfants dangereux. Linus va voir sa vie totalement bouleversée à mesure qu’il va apprendre à connaître les enfants de cet orphelinat, perdu sur une île au milieu de l’océan. Et peut-être qu’en mettant sa rigidité de côté, il va ouvrir les yeux et finalement apprendre à s’épanouir au contact de ces enfants.



La première chose qui m’a frappée, c’est le style de l’auteur. J’ai trouvé que ça faisait très anglais, notamment l’humour. Et impossible de ne pas penser à Kafka quand on suit Linus dans son travail. Il y a toute une absurdité du monde du travail, une parodie d’entreprise qui se montre jusqu’aux noms (Cadres extrêmement supérieurs). On peut aussi parler d’aliénation, terme souvent employé pour qualifier la déshumanisation au travail du temps du modèle du fordisme, dont beaucoup d’éléments de notre récit y font penser. De quoi comprendre immédiatement que le système n’a aucun sens. D’ailleurs, parmi tous les employés que l’on rencontre, seul Linus paraît humain avec sa photo de plage et son embonpoint, des éléments qui nous paraissent sans intérêt mais qui ici marquent immédiatement sa différence avec les autres. Aussi, on est ici dans une critique de la différence, elle gêne l'ordre, aussi insignifiante soit-elle. Et Linus, en tant qu’employé aliéné, n’est pas là pour réfléchir mais pour appliquer les règles.



Ainsi, le choc sera grand pour lui quand il va être envoyé sur l’île ! Surtout que les enfants qu’il va rencontrer n’ont rien à voir avec ce qu’il a connu jusqu’à présent. Il y a Talia, la gnome, Phee, l’esprit de la forêt, Sal qui se transforme en chien quand il a peur, le tentaculaire Chauncey, Théodore la vouivre et bien-sûr l’antéchrist Lucy (pour Lucifer). Ce dernier est d’ailleurs mon personnage préféré ! Âgé de 6 ans, il n’hésite pas à menacer tout le monde de morts des plus affreuses, ou bien à prédire la fin du monde, le tout entre deux bouchées de cookies. Rien que pour lui, il faut lire ce livre !



Ces enfants sont élevés par Arthur Parnassus, le directeur de l’orphelinat, un homme très mystérieux, mais aussi élégant, cultivé et intelligent. Si Linus ne l’aime pas au début, dès sa première rencontre il sera charmé et luttera pour ne pas ressentir d’affection alors même que le directeur lui plaît vraiment, ce qui lui arrive pour la première fois de sa vie. La romance est vraiment légère et en arrière-plan. Il y a beaucoup de pudeur entre eux, aussi le moindre geste, comme une caresse ou une danse, paraît très forte en émotion.



Le livre aborde des thèmes forts, comme l’isolement, la maltraitance éducative, la différence, le rejet, la grossophobie, la xénophobie, le harcèlement… Tout autant de sujets qui permettent à l’auteur de montrer qu’avec de la bienveillance, du respect et de l’amour, même le pire d’entre tous, l’antéchrist, peut devenir quelqu’un de bien. Un beau discours positif qui prône la tolérance, sans montrer non plus que c’est facile. Les efforts sont faits des deux côtés, et parfois c’est difficile ou ça ne marche pas, mais tant qu’on ne cède pas à la facilité il y a du succès.



La Maison au milieu de la mer céruléenne est donc un des plus gros coups de cœur que j’ai eu cette année ! Et je suis si fan de Lucy, vraiment, il m’a tellement émue et en même temps j’ai si ri ! C’était trop bien, j’aurais aimé que ça ne se termine pas. Du coup, je vais aller éplucher la bibliographie de l’auteur pour voir si d’autres titres de cette qualité me tentent😉.


Lien : https://lesaffamesdelecture...
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Voici ce qu'on appelle une lecture "doudou", on se sent si bien dans l'univers de T.J. Klune qu'on a envie d'y rester. Le roman aborde avec un humour digne de la saga Harry Potter des thèmes très actuels comme la tolérance, la différence ou encore les aléas de la bureaucratie. Les dialogues sont bien écrits, mais si certaines phrases à visée philosophique peuvent être jugées simpliste, elles sont bienveillantes et nous obligent à focaliser sur le côté positif de la vie. Le principal point fort de cette oeuvre ce sont les personnages, tous plus attachants les uns que les autres.

Une jolie pépite qui restera longtemps dans mon coeur !
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Linus Baker est consciencieux dans son travail, il fait des rapports de qualité et pense aider les enfants sans vraiment se préoccuper de ce qu’ils deviennent après avoir été visiter leur orphelinat. Et puis un jour, on lui donne une étrange mission, de se rendre sur une île pour faire un rapport sur six enfants considérés comme très dangereux. Lui qui a toujours vécu en suivant son livre REGLES ET REGLEMENTS, survivant dans une ville grise, il va commencer à s’ouvrir plus qu’il ne le pensait après cette étrange mission.



L’histoire est hyper originale et super bien écrite. On est dans la tête de Linus, on voit bien comme il se protège du monde, en essayant d’y penser le moins possible. Il est attachant à sa façon et on sent en lui quelque chose qui demande à s’épanouir mais qu’il réfrène. Et puis, il découvre la mer, et tout va changer petit à petit pour lui. Sa rencontre avec les enfants est épiques, ils sont drôles et farfelues, peut-être un peu menaçant également, et Linus n’est pas au bout de ses surprises avec eux. Ni avec Zoé, l’esprit de l’île et Arthur Parnassus le directeur de l’établissement.



J’ai adoré comment tout doucement les relations évoluent entre Linus et les enfants mais également entre Linus et Arthur. J’ai adoré tous les mômes, Lucy me faisait vraiment trop rire à sortir des phrases horribles tout en se comportant comme un enfant, Sal était trop touchant et mignon, j’ai aimé comment il se bat contre sa peur, Thalia est aussi très rigolote à vouloir enterrer quelqu’un dans son jardin, j’ai aimé Phee et combien elle est proche de la nature, Chauncey et son rêve d’être groom m’a fait rire et donné chaud au coeur, et Théodore et son trésor également. J’ai vraiment aimé ces personnages haut en couleur et tous différents. Et bien sûr j’ai aussi adoré Arthur, à la fois touchant et mystérieux, qui ferait n’importe quoi pour ces enfants.



C’était beau, drôle et touchant. On comprends bien avant Linus que quelque chose cloche à la MJM et dans le monde tout court. Plus on approche de la fin et plus j’étais touchée et j’ai versé ma petite larme d’émotion tellement c’était doux et beau. Une magnifique lecture, une très belle évolution de Linus et des enfants et d’Arthur et Zoé. C’était chouette !
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Depuis des années, les enfants qui ont des « pouvoirs » sont recensés et logés dans des écoles spécifiques si les parents veulent les garder mais plus fréquemment dans des orphelinats. Linus chérit l’idée de participer au bien êtres de ces enfants particuliers grâce à son emploi de contrôleur des orphelinats. Studieux, consciencieux et avec une vie bien réglée mais sans aucune fantasy ni réflexion sur le monde, il est le candidat a priori idéal pour aller évaluer un orphelinat perdu sur une ile mais tout ne va pas se passer comme prévu. Ca faisait longtemps que je n’avais pas parlé à mon livre façon gamin devant guignol et c’était un plaisir d’être plongée dans une histoire qui crée ce genre de réaction. C’est un récit tranche de vie, on se concentre sur la vie quotidienne et les relations au sein de cet orphelinat. Il n’y a pas beaucoup d’actions ni trop d’aspects fantastique, tout est dans l’ambiance et l’attachement aux personnages. J’ai adoré le traitement de Linus. Il est intimement persuadé qu’en faisant parfaitement son travail, il aide les enfants. Il ne voit pas du tout ce qui se cache derrière ces « camps » pour personnes spéciales. Sa naïveté associé à sa prise de conscience petit à petit est très intéressante.

Entre le quotidien de ces enfants différents, les réactions de Linus face aux maltraitances, cet espoir d’un monde meilleur où chacun est à sa place sans danger et les adultes protecteurs, tout est là pour avoir une lecture choudoudou.

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La maison au milieu de la mer céruléenne

Linus est un employé lambda du Ministère de la Jeunesse Magique. La quarantaine dégarnie, célibataire bedonnant, sa vie est réglée au millimètre. Il loge seul avec son chat, dans la maison laissée par ses parents sans en avoir changé le décor vieillot. Toujours à l'heure au travail, toujours besogneux, il applique à la lettre depuis 17 ans déjà ce qui est inscrit dans RÈGLES ET RÈGLEMENTS, la bible de son job, véritable pavé qu'il trimballe partout.



J'avoue avoir eu un moment de flou, voire d'angoisse, en découvrant Linus... bon, il faut dire à ma décharge que je sortais du bouillonnant Nevernight de Jay Kristoff publié chez De Saxus également. Mais très vite les choses se bousculent, au grand dam de Linus et à ma plus grande joie ! Il est convoqué dans les étages supérieurs du Ministère pour une entrevue avec les cadres extrêmement supérieurs (une première) et va être envoyé en mission pour observer un orphelinat (comme d'hab), loin sur une île (une première) et pour un mois (au lieu des 2-3 jours habituels, encore une première donc !).



La surprise va être de taille, aussi bien pour lui que pour nous. La découverte de ces "enfants" ayant chacun une particularité euh... très spéciale, voire dangereuse, est vraiment énorme. Je mets des guillemets à enfants car certains ne sont clairement pas humanoïdes, même s'ils sont tous "jeunes". Et je mets des guillemets à jeunes car nous avons une jeune de presque 300 ans, mais dans son espèce on est considéré adulte qu'à partir de 500 ans... Je ne vais ni les nommer, ni les énumérer pour vous laisser ce plaisir intense de la découverte.



La suite de la chronique sur le blog ;)
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Attention chronique sans aucun recul ! Je l’écris à chaud même si elle ne sera pas publiée tout de suite. Si vous voulez de l’analytique, du rationnel, ce n’est pas le bon article car j’ai envie de vous raconter comment ce livre a suscité la totale adhésion de mon cœur et de mon esprit.

Je l’avoue, j’ai les tripes nouées, le cœur déchiré et la gorge serrée de cette dernière page tournée. Ce livre était juste beaucoup trop attendrissant.

Page après page, on découvre, on vit avec et on apprend à connaître et surtout à aimer (bon, en vrai, je les ai probablement tous aimés dès leur première apparition) une petite bande haute en couleurs. Linus et Arthur. Talia, Phee, Chauncey, Théodore, Sal, Lucy. Zoe. Ce qu’ils sont est d’abord très réjouissant à lire. Qui ils sont est bouleversant à découvrir.



C’est un livre qui fait chaud au cœur. J’ai lu et relu certains passages pour les vivre encore et encore avec une émotion intacte, voire grandissante. Le pouvoir de mots simples mais agencés avec une telle justesse qu’ils en deviennent magiques. On s’amuse souvent avec les personnages, on sourit. Parfois, on est révoltée, écœurée, encolérée. Il arrive aussi que la tristesse se fasse submersive.

Incroyables, les émotions nées de cette histoire. On a envie d’y croire, de croire que la vie peut être belle, colorée et généreuse. Que peut-être on trouvera sa place. Ça parle de différence, de résilience, de famille (celles que l’on se crée surtout), de confiance, de beauté, de petits riens qui font tout.



Peut-être que c’est un peu trop beau. Peut-être que si j’étais plus objective, je trouverais ça un peu trop plein de bons sentiments pour y adhérer. Peut-être que cette histoire est juste tombée pile poil au moment où j’avais besoin d’une bulle de douceur. Peut-être qu’à un autre moment, j’aurais pu trouver ça un peu trop gentil.

Mais aujourd’hui, je n’en ai pas envie. Pas envie d’être cynique. Pas envie d’être critique. Je me suis laissée emportée par une vague céruléenne et c’était tellement agréable. Parce que les belles histoires font du bien parfois. Qu’il est bon de se retrouver si tourneboulée de temps en temps, même si la contrepartie est de se sentir orpheline quand arrive le moment de laisser ces personnages derrière nous.



Et puis, je pourrais vous parler d’un univers fascinant, malgré son triste et juste regard sur l’humanité avec ses craintes et ses haines. De personnages si vivants qu’on ne peut les croire uniquement de papier. D’histoires d’amour LGBT+ qui ne constituent jamais un problème ou une source de rejet ou de souffrance, qui sont juste tendres et sincères et évidentes. D’un rythme enlevé et d’une écriture très visuelle. Peut-être pourrions-nous analyser plus précisément ce qui constitue la réussite de ce roman.

Ou alors, comme une amie l’a fait pour moi en me collant dans les mains ce roman dont j’ignorais tout, je pourrais simplement vous inviter à partir sur une île étonnante sans rien savoir de plus. C’est peut-être la meilleure façon de faire un voyage renversant. Tout simplement magique.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Au premier regard, tome 3 : Dis-moi oui

Quel bonheur de retrouver le petit monde de TJ Klune. Même si ça fait un très long moment que j'ai lu les deux premiers tomes, j'ai eu l'impression de retrouver de vieux amis tendrement ravagés et je me suis rendue compte qu'ils m'ont manqués. J'ai adoré retrouver Paul et Vince, Sandy et Darren l'Homonarque du Stade, Kori et Corey, Charlie, Johnny Depp et Roulettes, Nana et les parents de Paul...



Après ma dernière lecture, j'avais besoin de quelque chose de léger et de tendre, de doux et de dégoulinant d'amour, de tendresse et d'amour, de quelque chose de drôlement caustique et sarcastique ... forcément cette petite nouvelle assez rapide était pile poil ce qu'il me fallait et elle a rempli son office : j'ai ri, j'ai souri, j'ai éclaté de rire, j'ai eu les larmes aux yeux aussi devant certaines répliques qui touchent droit au cœur... Je trouve Vince mais aussi Darren (même s'il est un peu moins présent) vraiment de plus en plus touchant et ses vœux de mariage sont une petite merveille.



Merci TJ Klune pour votre talent et merci de nous accepter, nous lecteurs, sur votre planète.
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Le clan Bennett, tome 1 : Le chant du Loup

C’est waouh, je me sens tout graou et grrr et puis badaboum ! Oh mon dieu ! Chers amis lecteurs, et qui aiment dévaliser les librairies, êtes-vous déjà tombés sur une pépite qui vous laisse sans voie ? Qui vous prend aux tripes si fort, si intensément que vos émotions débordent ? Qui tout du long de l’histoire vous avez envie de pleurer, de rire, de crier, de vous arracher les cheveux, de prendre les personnages dans vos bras et les câliner afin qu’ils cessent de souffrir autant ? Et bien cela m’est arrivé. Ce livre, ma tellement ému, qu’il m’a fallût plus de quatre jours avant de prendre la décision d’en écrire la chronique. C’est bien la première fois d’ailleurs qu’une telle chose m’arrive. Le monde du roman est certes fait de violence, mais c’est surtout de l’amour, de l’amitié, de la loyauté, de la confiance qui vie au travers des personnages. Un livre, où des secrets cachés aux couleurs rouge alpha, orange béta, violet oméga peuplent leurs mondes. Un livre où la magie et le danger est présent dans leurs vies. Un livre où on sent le sucre d’orge, et pomme de pin, et épique, et génial. Un livre qui fut un méga coup de cœur.



Mais pour comprendre cela, vous devez vous mettre dans le bain par la quatrième de couverture. Certes il n’en dévoile pas des masses, mais, on sent que ce n’est pas juste le contenant qui est important, car derrière chaque phrase, se cache une énigme qu’il faudra découvrir. Ox a douze ans quand son père quitte le foyer familial en lui disant qu’il ne vaut rien et que les gens ne le comprendront jamais. Il en a seize lorsqu’il rencontre Joe Bennett dont la famille vient d’emménager dans la maison du bout de la route. Joe, qui parle, parle, parle. Qui parle comme il ne l’avait plus fait depuis presque deux ans. La vie d’Ox change alors du jour au lendemain, car les Bennett accueillent à bras ouvert cet adolescent solitaire au sein de leur famille. De leur clan. De leur meute. Dès lors, Ox n’est plus seul et s’épanouit auprès de Joe et de ses frères. Mais il sent que des choses lui échappent : des secrets qu’on lui cache, des dangers dont on veut le protéger. Des secrets rouge Alpha, orange Beta, violet Omega. Des dangers surgis du passé et qui menacent désormais tout le clan Bennett...



Seigneur ! Quand j’ai lu ce résumé, j’ai adhéré direct, mais il y a tant d’énigme autour de ces quelques lignes, que je me suis dite, qu’il faudrait absolument que je vous fasse introduire dans le livre en vous parlant des personnages qui vous fait suffoquer par leurs sentiments qui débordent de partout.



Ox est un jeune que l’on rencontre à ses dix ans lorsque son père les abandonne lui et sa mère. Un peu simplet sur les bords, il voie néanmoins le monde à sa façon. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est sincère dans ce qu’il fait, dans ce qu’il ressent, dans ses manières, dans ses actes, … Comme son père lui dit qu’il est désormais un homme, Ox va tout faire pour que sa mère ne soit pas malheureuse et ne manque de rien. Du coup, il va aller demander un travail à Gordo afin d’aider sa mère pour garder à flot les finances de la maison. Travail qu’il obtiendra lors de ses douze ans. Ainsi, on va le découvrir à chacune de ses années où il grandit, où il doute parfois de lui-même, où son ressentit nous touche plus que ce que l’on aurait pu le penser. C’est un enfant solitaire, doux, attentionné, aimable, tendre, un jeune qui fera un jour le bonheur d’une femme. Pourtant quand viendra le jour de ses seize ans, tout va basculer dans sa vie. Il fera la rencontre d’une petite tournade qui l’intégrera dans sa famille. De là la véritable d’Ox commencera. Plus jamais il ne retrouvera seul, il aura d’une certaine façon des frères même si ces derniers seront ses amis. Il aura un oncle de substitution, un père de cœur, une mère de cœur, il aura une famille, une meute, qui le protégeront et qui le prendront sous leurs ailes, qui l’aiderons à grandir, à vivre, à être ce qu’il deviendra par la suite. Un alpha bon, un alpha protecteur, un alpha qui veillera sur les sien, un alpha prêt à tout pour que les sien soit heureux, un alpha qui est prêt à mettre sa vie en jeu pour que les siens vive. Ce jeune homme m’a touché en plein cœur. Il fut pour moi une découverte. Lui l’humain qui n’est rien mais qui est tout en même temps. On le voit évoluer à travers le temps, jusqu’à ce qu’il finisse par se mettre en couple. On le voit souffrir, on le voit en colère, on le voit rire, on le voie pleurer, on le voie … On le voie sous toutes ses faces possibles. Il nous montre que malgré la souffrance et qu’on en bave dans la vie, on doit se relever, ne jamais baisser les bras, relever la tête, prendre des risques, car la vie continue quoiqu’il arrive.



Quant à Joe Bennett, le second personnage principal arrive dans l’histoire du haut de ses dix ans telle la petite tornade qu’il est. La première impression que l’on a de ce gosse en dehors du fait que c’est une petite tornade, c’est que c’est un enfant ouvert et enthousiaste. J’ai adoré sa façon de grimper de partout sur le pauvre Ox, qui finalement va rencontrer les parents du gamin. Tous les jours quand Ox sort de l’école, il va aller l’attendre sur le chemin. Il va introduire son nouvel ami dans sa famille. Et … Oh mon dieu ! Il est tellement … Tellement merveilleux, tellement précieux, tellement inimaginable. Et quand on découvrira l’envers du décor, jamais, on ne se serait imaginer que le môme fut enlevé, séquestrer, brisé par un être infame. J’avais envie de rentrer dans ce livre, prendre ce petit chenapan dans mes bras et lui dire ‘’chut !!! Le grand méchant loup ne viendra plus pour toi.’’ Tout comme Ox, on suit Joe sur plusieurs années. On le voit en proie à l’amour avec ses bouderies, on le découvre faisant du charme, on le voie vivre en fait. Mais quand le drame arriva, la seule chose que je voulais faire, c’était de prendre le môme sur mes genoux et lui foutre une bonne fessée. Car au moment de devenir l’alpha, Joe va commettre les plus grosses conneries au monde avec sa colère et son chagrin qui parle au lieu d’écouter sa raison. Son départ laisse un grand vide pour ceux qui restent, mais son retour va apporter tout un lot d’amour, de pardon, de joie, et de vie. Sincèrement, j’ai adoré ce loupiot. Il m’a laissé un immense je ne sais quoi dans mon âme, et là je me dis il a enfin grandi.



Mark est l’oncle de Joe. La première fois que l’on rencontre ce grand type baraqué, c’est le jour de sa première conversation avec Ox quand il va lui dire que bientôt tout va changer pour lui. Il joue parfaitement son rôle d’oncle protecteur et qui aime à donner des conseils. Cependant, quand la situation l’exige, il est capable de se battre comme le loup qu’il est afin de mettre la vie des siens hors de danger. Par ailleurs, on sent qu’il garde un grand secret dans son cœur. Un secret qui le fait souffrir à un point inimaginable.



Carter et Kelly sont les grands frères de Joe. Ces deux-là sont des êtres pleins de vie, d’humour et surtout qui vont apprendre à Ox à vivre. Mais avant tout ce sont des êtres à part qui veille sur les leurs afin que personnes ne souffre. Carter qui a le même âge qu’Ox va alors l’aider à comprendre ce qu’il ressent pour Joe, et va même lui faire la blague de l’embrasser. Bon dieu que j’ai adoré ce passage. Kelly est plus en retrait que son grand frère certes, mais à lui, je lui donnerai bien l’étiquette du grand frère moralisateur. Mais ces deux-là sont impayables.



Elizabeth et Thomas sont les parents de Joe. Ces derniers sont de véritable maman poules. Ils acceptent Ox comme cela et uniquement parce que ce dernier est important pour leurs plus jeunes fils, mais aussi, parce que c’est Ox tout simplement. Thomas va devenir une sorte de père de cœur pour Ox, malgré le fait qu’il soit un alpha, il va faire comprendre à Ox que son vrai père n’avait rien à faire de lui. Mais que cela ne signifie pas qu’il ne faut pas l’aimer. Elisabeth de son coté, va comprendre vite fait qu’Ox adore aider, et va le considérer comme son propre fils. Envers leurs trois enfants, jamais ils n’élèveront la voie, la main ou autre. Bien au contraire, ils vont toujours les écouter et les aider à grandir dans le respect de leurs ainés et des leurs.



Gordo lui est un mage. Oui comme dans Harry Potter avec la baguette en moins, des tatouages qui bougent et qui s’illuminent. La première fois que cet homme est rentré dans l’histoire, il a vite pris de l’importance dans la vie d’Ox. C’est lui qui lui a donné son premier travail, pas par pitié. Oh non ! Il l’a fait pour aider la mère d’Ox et ce dernier parce qu’il les apprécie. C’est un être qui au premier abord est bourru, mais qui cache un cœur guimauve. Il est gentil, attentionné, il apprend lui aussi à Ox ce qu’est la vie. Mais sa plus grande force réside dans le fait que par ses actions, il va devenir un père, un frère, un ami, un confident pour le jeune homme. Il cherche continuellement à protéger Ox des Bennett, mais va finir par comprendre de lui-même que c’est le destin du gamin qui est en marche.



Rico, Chris et Tanner sont trois hommes qui travaille pour Gordo. Seulement avec le temps, ils vont finir par adorer Ox. D’ailleurs ce seront ses premiers amis dans ce monde de haine. Au fils des pages, on va vite se rendre compte que qu’ils considèrent Ox bien plus que tous ceux qui peuplent leur petite ville. Pour preuve, ils vont prendre leurs places dans la meute d’Ox. J’adore les entendre charrier Ox, juste comme cela, par pure amitié.



Jessie c’est la première et dernière petite amie d’Ox. Cette dernière est surtout sa première expérience sexuelle. Expérience qui s’avère belle et douce mais qui va faire ouvrir les yeux du jeune homme sur ses véritables penchants sexuel. Néanmoins, elle reste présente dans la vie du jeune homme et finira par faire partie de la grande famille d’Ox, c’est-à-dire faire partie de la meute.



Osmond est un loup envoyé par la reine des loups afin de mettre en garde Thomas contre un être tout aussi méprisable que lui. Car en réalité, Osmond est un traitre. C’est lui qui va amener la mort aux portes de la famille Bennett. Il va faire tellement de mal. Mais le pire c’est que jamais ne on allait s’apercevoir de sa perfidie. Car Osmond est avant tout un manipulateur nait. C’est l’un des deux personnages que je déteste le plus.



Car celui qui vient en premier sur ma liste noire est Richard un autre loup garou plus méprisable, plus mesquin, plus hypocrite, avide de pouvoirs, un lâche de la pire espèce. Il n’hésite pas à se servir d’un môme à peindre âgé de huit ans pour se venger d’un adulte. Il n’hésite pas à tuer, à manipuler et dieu merci finira dans la plus grande douleur au monde.



Bon bin apparemment, ce livre m’a vraiment fait de l’effet vu que j’ai été capable de parler autant des personnages. Et du coup, là je me demande si cela vaut le coup pour que je vous immerge plus en profondeur dans le récit de ce livre avec la plume de l’auteur, la romance entre les personnages et l’intrigue du livre. Mais si je ne le fais pas, ce sera une chronique inachevée. Pas grave. On y va mes cocos jolis.



Pour commencer, découvrons la plume de T. J. Klune ensemble si vous le voulez bien. Tout d’abord, cet auteur qui m’est inconnu jusqu’à présent possède une plume d’une simplicité fort … Bon vous avez compris, je n’ai que peu de mots. Car l’histoire est faite de simples phrases que Ox pense. Elles sont simples. C’est comme si vous étiez entrain de penser et que vous disiez tout haut la moindre pensée. Par ailleurs, on se retrouve avec des personnages à aimer ou à détester, selon leur attitude ou leurs actions, mais aussi avec un héros qui n’en n’est pas vraiment un puisqu’il ne cherche en aucun cas à se mettre en avant. Par ce qu’à chaque fois que quelque chose lui tombe dessus, il dit pourquoi lui. Les descriptions aussi sont très simple, on ne rentre pas dans les petits détails. Survolés, ils en ressortent néanmoins que du bon. L’univers est doux à certain moment puis oppressant à d’autres voir violant. Mais ce que j’ai aimé dans tout cela, c’est que l’auteur au lieu de mettre en avant des omégas comme étant des êtres doux, ici c’est l’opposé. Car ces derniers sont des êtres violents, bagarreurs, qui adore se battre pour un rien, colérique, etc. Néanmoins, durant la lecture, on sent qu’il y a un bon rythme, car les actions, les rebondissements les quiproquos, etc … sont réellement présents. Ce n’est pas que du calme. Car dieux merci on s’ennuierait très vite. Et pourtant suivre la vie d’Ox est vraiment facile. Et pour moi, ces périodes de calme que l’on observe durant la lecture est un bon point, car la vie d’Ox n’est pas de tout repos, finalement.



Côté cœur, la romance est vraiment présente. On se retrouve avec Ox et Joe. Ox est le plus âgé, donc découvre très vite les joies de l’amour. Surtout quand il entame sa relation avec Jessie. Puis quand il va comprendre qu’il aime les deux (homme et femme) pour au final choisir son amour pour les hommes. Pourtant, c’est toujours vers Joe qu’il retourne. Mais ce dernier est du genre jaloux. Oui c’est vrai qu’il est jeune, mais c’est un jaloux. Quand Jessie va venir pour le rencontrer il va faire la gueule. Et à chaque fois qu’il va sentir l’odeur d’un autre mâle sur Ox il ne va pas lui parler pendant des jours. Et pourtant, quand Joe sera au lycée et va sortir avec son premier petit ami, ce sera le choc pour Ox qui ne s’attendais pas du tout à cela. Et puis bien entendu, arrivera le moment où Ox va finir par se rendre compte de ses véritables sentiments pour le jeune homme. Et là, c’est une grande claque qu’il va se prendre. Car à ce moment-là il va se mettre à bafouiller, et ne saura plus du tout quoi faire, qui dire. Alors vous vous imaginez bien que quand Joe va s’en rendre compte, il va vite faire en sorte que le couple se met en place. Du moins jusqu’au drame. Les trois années qui vont les séparer, vont alors apporter une nouvelle connotation à leur couple. Car bien entendu, tout va bien se finir. J’ai apprécié de découvrir ce jeune couple depuis bien avant le début de leur histoire d’amour. Cette manière de s’observer, de se découvrir, de vivre, de plaisanter entre eux, de se chercher, de se quitter, pour revenir l’un vers l’autre, m’a profondément émue. De tous les couples que j’ai eu le plaisir de découvrir jusqu’à présent, c’est bien celui-ci qui m’a donné le plus envie de partir à la rencontre. Car ici, les sentiments ne se mettent pas en place d’un coup de baguette magique. Non ici, ils évoluent sur plusieurs années pour aboutir à quelque chose de beau, de charnel et de sensuel.



L’intrigue est elle aussi assez simpliste. On a Ox dix ans qui voie son père partir. Ce dernier, et cela j’en suis sûr ne l’aime pas. Car depuis sa plus petite enfance, le père d’Ox n’a pas cessé de lui dire qu’il était fort comme un bœuf, mais aussi idiot que l’animal en question. Du coup, c’est en grandissant dans cette vérité de lui-même qu’il va grandir. Néanmoins, c’est auprès des Bennet qu’Ox va se rendre compte qui oui il est fort comme un bœuf, mais pas qu’il soit idiot. Non ! Car Ox va tout faire pour protéger les siens et s’il le faut, mourir pour eux et surtout pour Joe. Car derrière les remparts magiques, une menace pèse et apportera son lot de morts et de souffrance. Au début du livre, on va sans cesse se demander où est ce que l’auteur cherche à nous amener. Et puis, quand on va y arriver, on va se dire oh waouh ! Car le mystère plane, encore et encore. On cherche le moindre indice pour pouvoir comprendre ce qui se passe. On passe par des flash-backs et on se demande toujours si cela a un rapport avec ce qui se passe. Et du coup on ne décolle pas du livre. La preuve j’y ai passé tout mon vendredi soir pour le lire. En quelque mots, l’auteur a su si bien garder au chaud l’intrigue véritable du roman, que quand elle apparait on ne sait dire qu’une chose c’est juste waouh, graou et grrr et puis badaboum !



En conclusion, je me trouve devant la quintessence même des pépites littéraires. Un livre écrit avec tant de simplicité et un héros qui ne cherche ni la bagarre, et n’est pas grande gueule. Un livre qui une fois qu’on l’ouvre, ne peut en aucun cas se refermer avant qu’il ne soit lut entièrement. On y passe un sacré moment de détente et les émotions y sont si fortes que l’on ne sait plus où se mettre. C’est un livre qui sent tout sucre d’orge, et pommes de pin, et épique, et génial. Cette phrase seule explique le tumulte des sentiments qui tourbillonnent encore en moi. Pour tout vous dire, je ne sais pas quand je retaperais sur mon clavier. Car Le clan Bennett, tome un est un véritable coup de foudre. Ce n’est plus un coup de cœur, mais un coup de foudre. Et là, en ce moment même où je couche les quelque derniers mots de cette chronique, je n’ai qu’une hâte. C’est de découvrir au plus vite le tome deux qui je pense sera tout aussi intense que celui-ci. Alors mes chers amis bonne lecture à tous, et à très bientôt pour une nouvelle chronique.


Lien : http://le-petit-univers-litt..
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Dans la vie des pantins

2,5/5



Points positifs :

- des personnages attachants, même si un des personnages met du temps à paraître sympathique

- une intrigue plutôt sympa



Points négatifs :

- une lourdeur apportée par les allusions sexuelles inutiles

- une romance qui ne m’a pas vraiment convaincue
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Sous la porte qui chuchote

Ça faisait quelque temps que je voulais découvrir TJ Klune. J'avoue que j'ai confondu celui-ci avec La Maison Au Dessus de la Mer Céruléenne. Mais je suis pas déçue de l'avoir lu.



J'ai adoré dès les premières pages. J'ai adoré l'idée qu'on découvre Wallace dès le premier chapitre et que l'auteur nous donne toutes les raisons de le détester.



J'ai beaucoup aimé découvrir Hugo, Mei, Nelson et Apollon. Avec une préférence pour Mei et Nelson. La relation Hugo/Wallace m'aura beaucoup touchée. Mais à certains moments j'avais l'impression que l'auteur forçait tout ça.



Wallace a une très belle évolution. Finalement, il comprend ses erreurs et devient une personne meilleure. Oui, même si c'est un peu tard.



J'avais peur de m'ennuyer pendant ce livre ou qu'il ne se passe pas beaucoup de choses. Mais finalement, il est intéressant et les personnages qu'on peut rencontrer donnent envie de les connaître.



J'ai beaucoup ri mais surtout beaucoup pleuré. Ce livre parle de la mort et du deuil. Et étant passée par là, certains moments m'auront parlé.



J'ai trouvé la fin un peu trop simple. Une happy ending trop vite donné à mon goût. J'attendais peut-être autre chose. Elle reste belle mais certaines solutions étaient données.



Je pense que je découvrirais d'autres livres de cet auteur. J'ai beaucoup aimé sa plume. C'est fluide, les pages passaient toutes seules.
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Je suis sortie de ma zone de confort littéraire avec ce livre.



Je suis rentrée tout de suite dans l'histoire, c'est un livre qui traite de la parentalité, sur les liens qui existent même sans liens du sang.



Les enfants sont tellement attachants, je voudrais aussi me perdre sur cette île pour faire leur connaissance.



Une famille arc-en-ciel tellement attachante !
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Sous la porte qui chuchote

J’avais envie de passer du temps dans la maison bringuebalante de Hugo. J’avais envie de faire sa connaissance, de partager un de ces fameux thé avec lui et les esprits qui habitent ce lieu. Et pourtant… j’avoue que cette maison, j’ai bien failli la quitter à plusieurs reprises pour ne plus y revenir.



J’ai découvert TJ Klune avec «La maison au milieu de la mer céruléenne» et ce roman m’a tellement ravie que j’avais hâte de lire «Sous la porte qui chuchote». J’y ai retrouvé ce que j’avais aimé dans ma première lecture, de l’humour et de l’émotion. Et pourtant, cette fois ça n’a pas marché pour moi. J’ai souri plusieurs fois mais sans plus. Et toute cette émotion m’a semblée… un peu «too much». L’histoire trop pétrie de bons sentiments. Trop naïve.



Ce que j’ai aimé par contre, c’est toujours l’attention que porte l’auteur à l’inclusivité, que ce soit au niveau de la race des personnages, au niveau de leur orientation sexuelle, de leur genre. J’aime quand la personne qui débarque au cimetière sur son gros bulldozer, cigare au bec et pantalon de travail terreux est une femme. J’aime la sensibilité de ses personnages masculins.



En conclusion, j’aime vraiment l’auteur. Mais ce roman n’a pas marché pour moi. Si vous souhaitez découvrir TJ Klune, je vous recommande vivement «La maison au milieu de la mer céruléenne».

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La Fournaise

Bon ben voilà, avec @lo_lit_sew on a décidé d’enchainer avec la sortie du 3e tellement cette saga fait du bien et qu’on en avait besoin. Puis c’est tellement plaisant à lire…



On commence à lire et puis là… mais il se passe quoi ?! On dirait qu’on est entré dans un univers parallèle et on ne comprend pas trop bien comment tout à changer entre la fin du tome 2 et celui-ci enfin si il y a un nouveau personnage ou plutôt un personnage qui revient de très très loin mais cela reste anormal. Et pendant un tiers du roman, on se casse la tête à essayer de comprendre ce qui se cache derrière ce qu’on lit. Franchement, j’ai été choquée, je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi horrible. Après cela, on a eu droit à beaucoup d’action et plusieurs combats assez satisfaisants je dois dire, tout s’est clôturé d’une façon que j’ai beaucoup apprécié.



Il n’y a pas à dire mais chaque tome de cette trilogie est bien différent les uns des autres. Mais heureusement, l’humour est encore bien présent. On a encore droit à pas mal de scènes humiliantes de la part des parents et même parfois des enfants. Les passages que je préfère sont ceux ou les jeunes sont tous ensemble ou même quand tous les personnages sont rassemblés, une belle et grande famille. Sinon Nick évolue énormément entre le 1er et le dernier tome. Je l’ai de plus en plus apprécié plus le temps passait et c’est même avec un petit pincement au coeur que je le laisse partir.



En dehors de cela, j’approuve totalement la partie queer. C’est bien de parler ouvertement et de manière réaliste de l’identité, de la sexualité, du consentement, de l’ouverture aux autres et de bien d’autres choses. On sent que c’est quelque chose qui tient à coeur à l’auteur et aussi qu’il y a eu carte blanche pour sa trilogie afin d’aborder tout ce qu’il voulait et de la manière dont il le souhaitait même si parfois ça peut paraitre extravagant et absurde, c’est ça qui fait aussi le charme de cette histoire.
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