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Critiques de Theodor Fontane (35)
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Effi Briest

J'ai lu ce roman car ma collègue d'allemand le comparait à Madame Bovary, du coup j'ai découvert cet auteur.

Effi se marie à un diplomate, Innstetten, ex prétendant de sa mère, alors qu'elle est toute jeune fille et encore enfantine. La vie conjugale va se révéler bien décevante pour elle: loin de ses parents, dans une maison sinistre( son mari a plaisir a lui faire croire qu'elle est hantée par un Chinois!), elle réalise que son mari est certes ambitieux mais peu attentionné et affectueux. Une petite fille nait très vite et Effi a le soutien de sa domestique mais elle tombe sous le charme d'un collègue de son mari, marié lui aussi. Cette intrigue est racontée avec beaucoup de pudeur, tout est suggéré; aucune scène intime n'est relatée, on comprend qu'Effi va rejoindre son amant car elle s'absente chaque après-midi. Ensuite a lieu le déménagement à Berlin, bienvenu pour qu'EFfi reprenne ses esprits, mais elle n'arrivera pas à oublier son amant. 7 ans plus tard, son mari tombe par hasard sur des lettres. Il va défier en duel, puis tuer, l'amant. Effi ne pourra plus rentrer chez elle, plus revoir sa fille. Mêle ses parents refuseront de l'accueuillir, tout en l'aidant financièrement. Il lui restera sa seule amie, sa domestique Roswitha. Alors qu'elle décline déjà, Effi pourra reprendre contact avec sa fille, mais elle s'apercevra qu'Annie, à 10 ans, est aussi froide que son père et qu'elle a subi une sorte de dressage. Effi finira ses jours auprès de ses parents, dans la maison où elle a grandi et été heureuse, avec le chien Rollo et Roswitha. Que restera-t-il d'elle à sa mort? Pas grand chose, puisque même ses parents ne remettront pas en question l'éducation qu'ils lui ont donnée et ce mariage très prématuré et mal assorti. Un personnage de roman touchant, une enfant pleine de vie obligée de devenir trop vite une femme rangée; un être plein de remords qui mourra de ne pas être construite comme son mari: une mécanique froide.
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Effi Briest

Ca se passe en Prusse. Effi Briest, dix-sept ans, se marie trop tôt, en suivant le conseil de ses parents.

Je plonge dans ce microcosme, la province aisée et la ville de Berlin au temps de Bismarck. Ce qui compte, ce n'est pas l'intrigue, mais l'art et la manière de raconter. Richesse de détails, profusion de causeries (apparemment) anodines, multiples références à l'univers culturel de l'époque ; la légèreté malgré la gravité du thème.



C'est aussi une fresque de société et une réflexion sur la liberté individuelle étouffée par la pression sociale. le destin d'Effi est apparenté à celui d'Emma Bovary et d'Anna Karenine. J'ai mentionné la richesse de détails. Cependant, l'auteur a choisi d'éluder l'épisode de l'infidélité. Cela me semble remarquable : un lyrisme discret (l'auteur amoureux de son héroïne), pas de mièvrerie.



Des affinités avec Emma Bovary :

le point de départ est inspiré d'un fait réel ;

c'est un grand classique qui a emm… des générations d'élèves germanophones ;

une certaine image de la vie de province.



Pour aller plus loin :

Si vous avez aimé Les Buddenbrook de Thomas Mann, alors Effi Briest est peut-être pour vous : une parenté entre Thomas Mann à son début et Theodor Fontane (sept ans séparent les deux œuvres, Effi et Les Buddenbrook).

Une des adaptations les plus connues : celle de Fassbinder avec Hanna Schygulla, 1974.





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L'adultera

Cela se passe en Prusse au cours des années suivant la guerre de 1870. le récit suit le destin de Melanie van der Straaten, qui abandonne son richissime époux pour un jeune homme empathique et cultivé – dons qui manquent cruellement à son compagnon, Ezechiel van der Straaten.



Effi Briest, roman plus tardif et plus abouti, évoque le même thème de l'adultère, mais dans une perspective différente.



En toile de fond, on découvre la superficialité de l'élite berlinoise. La première moitié me semble réussie, mais la deuxième est plutôt conventionnelle et la fin est presque gnangnan. Cela dit, ce n'est pas le déroulement de l'intrigue qui est en cause, mais la manière – c'est presque une construction boiteuse : lorsque van der Straaten s'efface au profit de son jeune rival, le propos manque de substance.



Tout au début, une référence au tableau "L'Adultera" de Tintoretto fait office de présage. Melanie, regardant l'image de la pècheresse, lui trouve « une innocence dans la faute ». C'est un roman pour les inconditionnels de Fontane, les autres passeront leur chemin.

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Effi Briest

J'ai longtemps laissé ce roman sur mon étagère ‘à lire’ car je pensais que c'était un roman naturaliste déprimant, typique de la fin du 19e siècle. Vous savez, avec des personnages définis par leurs origines, sous une immense pression sociale et sans gloire perdus dans leur destin prédéterminé. Mais quand je suis finalement entré dedans, cela ressemblait à un roman de société léger, à la Jane Austen, y compris le père et la mère du personnage principal qui se chamaillaient. Bien sûr, cela s'est avéré également incorrect : ce roman est en effet l'histoire d'une chute, se concentrant sur la jeune femme Effi, descendante d'une famille de la noblesse inférieure de la Prusse de Bismarck (cette dernière a également une certaine pertinence pour ce livre). Et la pression sociale est bel et bien là, en particulier dans l'expérience du mari d'Effi, Geert von Instetten, qui l'exprime avec justesse après le tournant central et dramatique de l'histoire : « Partout où les hommes vivent ensemble, quelque chose a été établi qui est juste là, et c'est un code à qui nous nous sommes habitués à tout juger par nous-mêmes ainsi que par les autres. Et s'y opposer est inacceptable ; la société vous méprise pour cela, et à la fin vous vous méprisez, vous n'en pouvez plus et vous pointez un pistolet sur la tempe. » Fontane a pimenté son histoire d'éléments gothiques (l'homme de Chine qui fait office de croque-mitaine, la forêt sombre, etc.). Et le drame d'Effi rappelle forcément Emma Bovary et Anna Karénine. Seulement, avec cette comparaison, il me reste un sentiment un peu ambigu : le personnage Effi colle un peu trop à la surface pour moi ; Fontane semble suggérer que son adultère est purement causé par l'ennui, confirmant ainsi l'image d'une fille gâtée qui est tombée parce qu'elle s'est mariée trop jeune, purement par convention et non par amour. En revanche, son mari, le "parfait" mais ennuyeux von Instetten, semble être un peu plus nuancé. Ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman, ce sont les conversations entre le père et la mère d'Effi. Chacun à leur manière, ils savent parfaitement mettre le doigt sur la plaie. Mais à la fin, ils doivent aussi avouer leur impuissance, car les vicissitudes de la vie leur semblent « un sujet trop vaste ».
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Les Poggenpuhl

Les Poggenpuhl sont des aristocrates sans le sou qui se démènent pour tenir leur rang et sauver les apparences. Nous découvrons le tableau d’une couche sociale sur son déclin, mais l’impression générale reste lumineuse. Pas des conflits ni rivalités au sein de cette jeune fratrie, la solidarité allège le fardeau.

Inutile d’attendre des rebondissements ; juste des tranches de vie pour un bref roman choral, situé à la fin du 19e siècle. Theodor Fontane a de l’empathie et de la tendresse pour ses personnages. 150 pages de lecture feel good.

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Journal de captivité : Voyage dans la France ..

Un fragment autobiographique centré sur l'année 1870 : l'écrivain allemand Theodor Fontane évoque ses deux mois de détention en France pendant la guerre franco-allemande. Lors de son arrestation, il n'était pas soldat ; il suivait les troupes prussiennes en tant que journaliste de guerre.



Cette détention ne fut pas si rude et Fontane fit preuve d'égalité d'humour et de résignation philosophique. En prison, il causa avec les Français et les Allemands (chose étonnante, les ennemis vivaient en paix …). Fontane avait 50 ans, il n'était pas encore romancier. Ce n'est que quinze ans plus tard qu'il publia Effi Briest, son oeuvre la plus connue.



Le propos me semble typique du 19è siècle : le bonheur de raconter éclate à chaque page. Les paragraphes les plus réussies : les portraits de ses hôtes et de ses camarades, mais aussi les réflexions sur les moeurs françaises. Et les moins réussis, à mon goût, les vingt pages où il reproduit les aventures de guerre de ses camarades.

Fontane avait peut-être un a priori positif à l'égard de ses hôtes : il descendait des Huguenotes qui avaient pris la voie de l'exil suite à la révocation de l'Edit de Nantes.



Extraits :

Fontane est emprisonné sur l'ile d'Oléron. « […] arriva mon futur domestique, le gérant de mon nouvel intérieur : Max Rasumofsky. Il me plut tout de suite. Les restes de son uniforme me montrèrent que j'avais affaire à un hussard noir ; à son nom je compris qu'il était Polonais ; et les premières recherches m'apprirent qu'il était tailleur. J'avais ainsi réuni en une seule personne tout ce qu'on peut raisonnablement attendre d'un bon domestique : qu'il soit hussard, Polonais et tailleur. [ ] Il était ce qu'en termes militaires on appelle tranchant et débrouillard : précieuses qualités toujours et en particulier ici. [ ] Dans les circonstances les plus difficiles que nous traversons, il sait toujours trouver quelque chose. [ ] Je vois venir des brosses à soulier, de cuillers à thé, des mouchettes, toutes choses dont je renonce très prudemment à scruter l'origine. » p158



Ils s'ennuyaient en prison, alors Fontane cite Heinrich Heine : « Nous n'avons de distraction que s'il survient un enterrement. »



Une autre scène, dans une gare, pas loin de Besançon p63: « Il y avait environ cinq cents soldats [] Je ne pouvais pas les regarder sans repenser à un petit traité de Hugo de Blomberg : Sur ce qu'il y a du théâtral en France dans le caractère du peuple. Quelle science innée de l'attitude, du costume, de la parure ! Il n'y avait pas là un seul homme qui ne formât tableau. Beaucoup d'ailleurs avaient bien le sentiment de l'effet qu'ils produisaient, et ne pouvaient s'empêcher, en passant devant les glaces de la salle d'attente, d'y jeter un regard pour s'admirer. [ ] Chez personne d'entre eux, pas la moindre marque de mépris ou de haine contre le Prussien qu'ils reconnaissaient tout de suite en moi. Ils étaient trop bons diables pour cela, peut-être aussi trop occupés d'eux-mêmes ».



Fontane prend le parti de ne pas s'attarde pas sur ce qui est vilain, il dit : « Toute misère éveille un sentiment de pitié, mais aussi un sentiment de dégoût. » P69 On peut voir ces mots comme son credo.



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Madame Jenny Treibel

Tableau de mœurs et portrait d’une famille bourgeoise à Berlin au temps de Bismarck. Une exquise satire dont la figure principale, la respectable Jenny Treibel, possède un caractère bien trempé. Elle a réussi dans sa vie grâce à un beau mariage, elle est sure d’elle et de ses valeurs ; elle s’exalte sur la poésie et les choses de l’esprit, mais ne pense qu’à sa fortune. Quant aux autres personnages, le romancier imagine des types fortement dessinés, avec leurs tics et leur jargon.



Ce portrait de la bourgeoisie triomphante au temps de Gründerzeit (c’est-à-dire l’époque des fondateurs, synonyme de boom économique) se lit facilement, souvent avec le sourire, en savourant les piques et les clins d’œil. L’intrigue est ténue, avec certaines symétries qui donnent de la cohérence à l’ensemble ; mais ce qui compte finalement c’est le milieu et l’étude de caractères. Voilà, c’est mon coup de cœur du moment. Le texte est fluide en VO, cependant la traduction le rend … comment dire … plus chargé peut-être.

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Effi Briest

Une belle découverte que ce livre de T Fontane.

Il a fallu une période de retour aux classiques de la littérature et une sortie des noms des grands auteurs qui en font l'histoire pour découvrir avec bonheur cet auteur et ce livre.

Encore une fois le 19 ème siècle pris dans son carcan de traditions ,de religion, d'honneur et de qu'en dira t'on nous délivre une longue consummation de la vie d'une femme .

Le pourquoi et le comment sont superbement dépeints par l'auteur qui nous délivre là un beau personnage de la littérature et une peinture sombre de son époque.

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Effi Briest

Assez intéressant, mais ni plus ni moins. J'ai eu un peu de mal à entrer vraiment dans l'histoire qui est assez lente à démarrer, à l'image de la vie que mène cette pauvre héroïne avec son récent mari, et à comprendre pourquoi elle s'en voulait tant : l'ellipse concernant l'adultère est quasi totale et on ne peut que deviner celle-ci avant de la découvrir vraiment quelques dizaines de pages plus loin. Ce roman est une bonne illustration des ravages que peuvent causer sur plusieurs vies l'honneur et ce que j'appellerais "l'asservissement à la société". Aucun personnage n'agit véritablement par passion - pas même Effi lorsqu'elle trompe son mari, elle ne fait que se distraire de son ennui -, tout est calculé, froid: ce n'est pas leurs sentiments qui les font agir, mais la société et la place qu'ils estiment avoir à y tenir. Je trouve cette attitude regrettable, mais sans parvenir à une véritable empathie avec ces personnages: c'est pour moi une lecture plus intéressante qu'agréable et passionnante.
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Effi Briest

Vous connaissez depuis votre jeunesse votre meilleur ami et savez pertinemment qu'il est devenu un homme à femmes. Vous savez aussi que la force mentale n'est pas la principale qualité de votre jeune et charmante épouse. Dans ces conditions, encourageriez-vous votre conjointe et cet ami faire de grandes randonnées à cheval des après-midis entiers, ou, simplement, laisseriez-vous cette habitude s'installer ?

Ou alors êtes vous davantage motivé, voire aveuglé, par votre carrière professionnelle qu'épris de votre épouse dont vous aviez pourtant pris l'initiative de demander la main ?

Le roman Effi Briest de Theodor Fontane comporte ainsi quelques invraisemblances.

On y voit par ailleurs les principaux personnages adhérer sans ciller aux codes sociaux très rigides de la société prussienne, sans le moindre recul, même lorsqu'à la fin ils s'en trouvent victimes : jugulaire, jugulaire ! Cela étonne le lecteur du XXIème siècle, mais peut-être était-ce normal aux yeux des lecteurs de l'époque (fin du XIXème siècle).

Ceci dit Theodor Fontane nous conte cette histoire avec beaucoup de talent : prose très agréable et finesse psychologique.

Il installe une ambiance générale plutôt grise, à l'instar des paysages des bords de la mer Baltique, qui vire au gris foncé vers la fin de l'ouvrage : ici la vie ne ménage ni pardon ni pitié pour les fautifs !

Traduction très agréable de Pierre Villain malgré un appareil de notes imposant (mais nécessaire).
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Mes années d'enfance

Ce livre a une très forte présence et Fontane se montre sous un jour attendrissant (l𠆞nfant qu’il fut) mais de loin, de l’âge adulte. Il écrit ce texte en 1892 (il a 72 ans) sur les conseils d’un médecin qui lui propose de replonger dans son enfance afin de se libérer de l’incapacité d’écrire qui le bloque depuis « Effi Briest ». Il raconte alors les années vécues à Swinemünde (aujourd’hui en Pologne) entre 7 et 12 ans. Voir combien voyager dans le passé peut permettre de mieux avancer dans le présent est fascinant.
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Mes années d'enfance

Ce livre a une très forte présence. Fontane se montre sous un jour attendrissant (l'enfant qu'il fut) mais de loin, de l'âge adulte. Cette sincérité à rebours m'a émue.

Il a écrit ce texte en 1892, à 72 ans, sur les conseils de son médecin qui lui propose de replonger dans son enfance afin de se libérer de l'incapacité d'écrire qui le bloque depuis "Effi Briest". Il raconte alors les années vécues à Swinemünde (aujourd'hui en Pologne) entre sept et douze ans. Voir combien voyager dans le passé peut permettre de mieux avancer est fascinant.
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Effi Briest

J'ai aimé cette histoire qui sent bon l'air de la mer Baltique, beau réalisme empreint d'humour.....
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Le Stechlin

Ecrivain allemand du XIXème siècle, Theodor Fontane est considéré comme un des auteurs majeurs de l’Empire allemand. Ne connaissant absolument pas l’auteur et sa prose, je vous propose donc de vous le faire découvrir aujourd’hui par l’intermédiaire de son dernier roman, Le Stechlin, classé par l’hebdomadaire allemand Die Zeit dans les 100 meilleurs romans de tous les temps.



Né en 1819 en Prusse, Theodor Fontane est issu d’une famille huguenote. Rappelons à cet égard que la révocation de l’Edit de Nantes en 1685 avait envoyé sur les routes de l’exil de nombreuses familles de l’élite protestante française. Si je me souviens bien, un quart de la population berlinoise du début du XVIIIème siècle était ainsi française. Journaliste, Fontane s’est mis à la prose vers 60 ans ; certains de ses livres, comme Avant la tempête (une fresque historique avec la Prusse en toile de fond), ou encore Effi Briest (une critique des mariages arrangés de l’époque) ont connu un réel succès et ont eu de grandes influences, notamment sur Thomas Mann. Le Stechlin est le dernier roman écrit par Fontane, et fut édité après sa mort.



Le Stechlin est un lac situé dans la région du Brandebourg ; il a la particularité de bouillonner lorsque des événements exceptionnels se produisent dans le monde. Le Stechlin, c’est aussi le nom porté par le village ou encore une famille noble, dont le personnage principal est le vieux Dubslav von Stechlin.



Il est difficile de résumer ce livre car il ne s’y passe finalement pas grand chose ! Ce sont des scènes qui se succèdent : la visite du fils Woldemar accompagné par deux de ses amis, les élections locales, le mariage de Waldemar… Les dialogues entre les différents protagonistes constituent l’intérêt majeur du livre : ils sont souvent délicieux, ils traduisent la sympathie de l’auteur pour le vieux Stechlin, pour une Prusse qui fut. On discute de Dieu, du monde, de ses aspirations personnelles. Quel plaisir de lire ces pages si charmantes. On y rencontre aussi des personnages assez hauts en couleur, comme Mélusine, la future belle-soeur de Waldemar, un esprit libre ; ou encore la prieure Adelheid, la soeur aînée de Dubslav, conservatrice.



Le tout se déroule sur un fond de changement d’époque. Les conservateurs s’opposent aux socio-démocrates, dont l’aura progresse. Un joli témoignage sur une époque, une région et une classe sociale qui semblent désormais bien loin !


Lien : https://etsionbouquinait.com..
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Le Stechlin

L’action se déroule dans le comté de Neuruppin, sur les bords du lac Stechlin, où se dresse le manoir des Stechlin. Le vieux major Dubslav von Stechlin y mène une vie paisible. Officier à Berlin, son fils Woldemar fait la cour aux deux filles du comte Barby : l’aînée, Mélusine, divorcée d’avec le comte Ghiberti, est une femme intelligente et pleine de vie ; mais Woldemar penche finalement pour la cadette, la délicate et noble Armgard...

L’une des originalités du texte est d’être organisé en conversations, bavardages en apparence futiles mais qui sont le moteur du récit.
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