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Critiques de Thilde Barboni (99)
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Affaires de familles

Dans la première partie le narrateur est Henri, son grand-père. On est entre deux guerres. La vie d'Henri sera bouleversée lorsqu'il rencontre Marie, une femme dont le caractère ne pourrait être plus opposé au sien. Henri est un homme doux, attentionné, réfléchi. Marie a un tempérament de feu, elle est colérique et impulsive. C'est le rationnel contre la passionnelle. Une amourette, un mariage et un bébé plus tard Henri doit bien se rendre à l'évidence qu'il n'est qu'un pion dans les projets de vie de Marie.



Grâce à Henri, Thilde Barboni nous emmène dans le Pays Noir, au sud de la Belgique où l'exploitation minière était en pleine effervescence alimentée par une forte immigration italienne. On passe également par l'Italie où Lorenzo, le meilleur ami d'Henri, est repartit combattre le fascisme.



Dans la deuxième partie du roman on fait un bond dans le temps et on retrouve Marie dans les années 80. Elle n'a pas beaucoup changé mais s'est assagit avec l'âge, elle est devenue un peu blasée. Toutes ses frasques de jeunesse ont fait d'elle une femme déterminée qui ne s'embrouille plus avec les détails, d'ailleurs elle termine toutes ses phrases avec "et patati et patata". A travers la relation que Marie a avec sa petite fille Chérie, l'auteure illustre bien l'évolution de la société et aborde plus particulièrement le thème du féminisme. On y parle du couple, de la maternité de l'éducation des femmes et de leur possibilités d'indépendance à travers ces 3 générations.



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Lien : http://biblinua.blogspot.com..
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Affaires de familles

Henri est calme, taiseux et timide. Il vient d'une famille aisée mais ruinée; il partagera une vie de travailleur et la mine. Dans le tram, il rencontre Marie, son total contraire : elle est vive, audacieuse, passionnée.



De cette rencontre, Thilde Barboni nous livre les étincelles et la vie commune. Pas tout à fait. Car Marie veut vivre et ne se contente pas de l'existence étriquée que lui offre Henri. Elle s'assagit avec l'âge mais ne perd rien de son franc-parler et de sa spontanéité. Ni de son goût pour la pâtisserie qu'elle réussit si bien. Sa petite-fille Chérie connaîtra une relation privilégiée avec cette grand-mère fantasque mais très attachante.



A travers cet ouvrage nostalgique qui nous relate le temps qui passe sur Marie et sur Henri mais aussi sur le Pays Noir, Thilde Barboni nous offre un mélange savoureux de bons et moins bons moments, des instants chargés de vie et de sensibilité, à l'image d'un dimanche après-midi couronné d'une tarte au riz. Comme un ciel qui oscillerait entre l'Italie et un drap de plomb. Un voyage tendre et émouvant, un récit tout en nuances sur une famille du Pays Noir au fil des ans.


Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Affaires de familles

Chronique qui se déploie du début du xxe siècle aux années quatre-vingt, ce roman retrace les destinées croisées des membres d’une famille inscrite dans un « Pays Noir » aux identités plurielles. Des plaisirs et des douleurs, des joies et des tragédies, des histoires personnelles en prise avec l’Histoire majuscule. La vie même…

On suit ici la vie quotidienne d'une même famille sur plusieurs décennies: la femme du début devient mamie à la fin etc...

L'auteure distille des moments de vie, qu'ils soient mauvais ou bons au rythme des personnages, divers et variés. Ils ont tous un engagement: politique, de vie, ... Des sentiments forts sont présents.

Je n'ai que peu aimé ce roman, car j'ai eu quelques difficultés à m'accrocher aux personnages, je m'y suis perdue et je lui ai trouvé quelques longueurs.....
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Affaires de familles

Dans le cadre de son opération "Masse critique" de janvier 2017, j’ai sollicité et reçu "Affaires de familles" de Thilde Barboni. Je remercie infiniment le site Babelio ainsi que la maison d’éditions Weyrich pour ce très agréable moment de lecture.

Mon habitude de me plonger dans un roman sans en rien connaître, de le découvrir au fil des mots, vierge de toute information, prend ici tout son sens.

Depuis les années quarante jusqu’à environ 1980, j’ai suivi avec bonheur et intérêt la confection d’un patchwork de vies. Thilde Barboni s’y entend pour tisser les destins, dresser les portraits des protagonistes, croiser leurs regards et nous raconter les péripéties de leur vie. Chaque personnage est brossé avec beaucoup d’application et une grande sensibilité. Nous suivons, traversons, pénétrons ainsi la vie d’Henri, le grand-père, fils de bonne famille ruinée, tranquille, taiseux, délicat, Marie, sa femme, le pilier du récit, son exact contraire, femme fatale, manipulatrice, impulsive voire violente.



Nous rencontrons aussi Germain, Renée, Céline et Chérie la petite fille adorée de Marie. Nous vivons l’évolution des caractères, des mœurs aussi. Il est question de féminisme et de maternité, du travail difficile dans la mine. Marie, femme fantasque s’assagit avec le temps mais garde dans un coin de sa personnalité un brin d’anticonformisme, de liberté qui la rendent attirante.



J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur toute en nuance. Elle est d’une grande simplicité, sans ostentation aucune, et laisse ainsi toute la place au plaisir d’une lecture facile et pourtant attachante. On a l’impression d’une courtepointe bien rangée où chaque petit carré – le mot – est à sa place, parfaitement cousu. Les phrases se succèdent avec élégance et une petite musique s’installe qui transporte le lecteur au fond de la mine, à la fête foraine ou dans la cuisine de Marie.



Dérouler ces vies au "Pays noir", les respirer par procuration, fut pour moi un moment particulier de bonheur simple, ce genre de moment difficile à expliquer sinon à dire naïvement "c’était bien".



Beau roman.

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D.O.W., tome 1 : Sasha

Chère Thilde et cher Gabor,





Le cadre de cette BD a tout ce qu’il faut pour me séduire : du Street Art (oui je passe mon temps à scruter les surfaces au gré de mes promenades en ville pour débusquer chaque trace de peinture stylisée), un graffeur à l’identité mystérieuse qui joue les justiciers (Je cherche depuis un moment à deviner quelle est la véritable identité de Banksy), une intrigue qui lie le passé et le présent, des secrets de famille, des moments intenses, un zeste de mafia russe et italienne, des tatouages, des règlements de compte, une ambiance ténébreuse, du suspens et des révélations distillées au compte-goutte…





Dans ce premier tome des aventures de DOW, on découvre les personnages, leurs liens, quelques informations sur leur personnalité…Les illustrations sont totalement adaptées au déroulement du récit, le graphisme colle au scénario, le travail des couleurs accentue les effets, le rythme est soutenu, et cela se ressent dans le dessin, vif et direct. Un esprit comics pour un thriller énergique !!





Les éléments se mettent en place, et même si parfois j’ai eu l’impression que tout allait peut-être un peu vite, je me suis laissé prendre au jeu, parce que tout contribue à faire de cet album un parfait page turner. Un de ceux où tu te dis que tu veux la suite, pour voir encore un peu, mais surtout parce que maintenant que ta curiosité est éveillée, il faut que tu découvres ou tout cela va t’emmener !!
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Elizabeth ou la dérobade amoureuse : Intimité d..

Elisabeth ou la dérobade amoureuse c'est la vie romancée d'Elisabeth 1 ère d'Angleterre , romancée mais non moins superbement documentée , l'auteur a fait un minitieux travail de recherche .

Fille d'Henri VIII et d'Anne Boylen , mère qui fut décapitée sur l'ordre de son père alors qu'elle n'etait qu'une toute petite fille , elle fut tour à tour déclarée batarde , déshéritée , vivra une enfance sans amour , presque recluse , et puis par la force d'un destin incroyable elle deviendra tout de même reine à la mort de sa soeur Marie , elle , fille de Catherine de Médicis , elle va régner de nombreuses années et son règne sera une période de paix , de prospérité , chose importante qui va marquer son règne , elle va abandonner le catholicisme cher à sa demi - soeur , surnommée Marie la sanglante pour ses persécutions, exécutions de nombreux catholiques , Elisabeth elle reviendra à l'anglicanisme de son célèbre père , le protestantisme anglais donc .

Et surtout ce qui intriguera ses contemporains et tous les historiens jusqu'à ce jour , elle ne se mariera jamais , elle sera d'ailleurs surnommée The Virgin queen .

Un personnage haut en couleurs , d'une prestance incroyable , un magnétisme parfois glaçant , un femme qui a préféré être reine plutôt que femme .

Je vous recommande chaleureusement ce livre , il est vraiment très bien écrit .
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Escale au jardin des délices

S'appuyant sur une construction impeccable, l'auteur nous entraîne à travers une expérience étrange et déstabilisante, l'épreuve d'un enfermement où les frontières entre réalité et fantasmagorie s'estompent. C'est un roman intriguant.
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Hibakusha

Très belle BD sur l'histoire d'amour entre un jeune allemand et une japonaise
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Hibakusha

Prenons une minute si vous le voulez bien pour commenter cette couverture : WAHOU ! J’ai été subjuguée par cette japonaise de dos, faisant glisser son kimono de soie sur ses épaules, et par ce couple qui s’embrasse dans un parc aux couleurs de l’automne, sans se soucier du vent qui souffle…



Bon, mais qu’en est-il du contenu ?



Autant vous le dire d’entrée, ce n’est pas un coup de coeur. Je ne sais pas exactement à quoi je m’attendais en ouvrant cette BD, mais j’ai été très surprise durant ma lecture. Pour commencer, le récit est très court, alors je sais qu’il ne s’agit pas d’un roman et que l’action ne peut pas être autant développée, néanmoins les scènes s’enchaînent beaucoup trop rapidement, à la manière d’un battement de paupière. Nous allons suivre Ludwig, un allemand marié et père de famille qui se trouve être également traducteur pour le parti Nazi. En 1945, il va être envoyé au Japon pour traduire des documents confidentiels, qui ne concernent non pas des tests sur des produits chimiques comme annoncé, mais bel et bien les résultats des immondes expériences menées dans les camps de concentration… Les tensions et meurtrissures de l’âme vont s’accumuler dans son corps et cela va le mener dans un salon de massage dans lequel il va faire la connaissance d’une jeune femme dont il va tomber amoureux. Les deux amants vont se retrouver la nuit venue, dans le parc qui borde les bureaux dans lesquels Ludwig est employé. Là, dans l’herbe, ils vont s’aimer de toutes les manières possibles. Malheureusement, l’ombre de la guerre va s’abattre sur la ville…



Ce récit est très poétique et nous parle d’amour, de la quête de rédemption, mais aussi de la guerre. Je ne souhaite pas trop vous en dévoiler, mais la conclusion est autant dramatique que lyrique. J’ai appris quelque chose sur la bombe atomique, et cela m’a donné beaucoup de grain à moudre. Les dessins sont assez impersonnels, dans le sens qu’ils n’incarnent pas vraiment les personnages, le visage de Ludwig par exemple est toujours dissimulé derrière le reflet de ses lunettes. Je pense que cela participe à la création d’une ambiance proche du conte philosophique : ce n’est pas tant les personnages que les messages et les émotions véhiculés qui comptent. Du moins, c’est ainsi que je l’ai interprété.



Mon avis complet, c'est par ici :
Lien : http://alexbouquineenprada.b..
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Hibakusha

Le terme « hibakusha » est le nom donné aux survivants des attaques nucléaires de Nagasaki et d’Hiroshima. Partant de là, Thilde Barboni a écrit la nouvelle Hiroshima, fin de transmission, adaptée ici en bande-dessinée avec l’aide d’Olivier Cinna.



Le rendu, tant par l’histoire que par les dessins, est très poétique. Tragique aussi, évidemment, car tout renvoie à la folie des hommes, aux drames vécus, à la destruction, à la guerre.



Malgré tout, les deux amants, unis grâce au hasard, trouvent le moyen de s’aimer, d’apprécier les moments de bonheur quotidien dans ce monde cruel et instable. Ludwig, traducteur, a pourtant une femme et un enfant en Allemagne, mais il est très difficile, pour ne pas dire impossible, pour le lecteur de le juger.



Hibakusha traite aussi de l’humain, de ce qu’il en reste après les guerres, les bombes, la mort. De ce qui le pousse à agir ou à ne pas agir. De ses pensées, de ses souvenirs, de ses angoisses.



J’ai trouvé que la bande-dessinée était un peu courte pour permettre de réellement s’attacher aux personnages, mais il n’en reste pas moins que la poésie de l’histoire et des images (cette chute ❤ ) est ce qui a rendu cette lecture marquante.
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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Hibakusha

Le terme Hibakusha désigne les survivants aux catastrophes nucléaires qui ont touché Hiroshima et Nagasaki en 1945.



Dans cette BD, ce mot va prendre tout son sens avec les superbes dessins d’Olivier Cinna qui illustre merveilleusement bien cette histoire adaptée de la nouvelle de Thilde Barboni.



Ludwig est un Allemand dont le quotidien est terne et qui s’éloigne peu à peu de sa famille. Son métier de traducteur pour le parti hitlérien l’envoie en mission en 1944 à Hiroshima.



Sa rencontre avec une femme japonaise marquera intensément son séjour et le fera de nouveau vibrer. Mais l’Histoire les rattrapera cruellement…



J’ai beaucoup aimé l’atmosphère poétique et envoûtante de cette bande-dessinée. Graphiquement, c’est une superbe réussite qui nous entraîne dans une ville sur le point d’être complètement anéantie.



La trame narrative est également agréable. J’aurais simplement apprécié quelques pages supplémentaires afin de m’immerger encore plus dans cette surprenante histoire.



Un très bel album dominé par les illustrations poétiques d’Olivier Cinna qui évoque une histoire d’amour marquée par les tourments de la guerre au Japon. Un récit touchant empreint de douceur qui a su me charmer.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Hibakusha

Hibakusha, derrière ce titre mystérieux se cachent les survivants d’Hiroshima.

Thilde Barboni raconte avec sensibilité l’histoire de Ludwig, un allemand envoyé au Japon par les nazis pour traduire des documents confidentiels, et qui y rencontre une jeune japonaise alors qu’en Allemagne son couple bat de l’aile et ne tient que parce qu’il a un enfant.

Mais selon moi, ce qui fait l’intérêt et la beauté de cet album, ce sont surtout les dessins d’Olivier Cinna.







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Hibakusha

Un vrai coup de cœur pour cet album !

Hibakusha, c'est ainsi qu'on nomme les survivants de la bombe atomique à Hiroshima. Thilde Barboni a pris le parti de traiter un sujet dur, difficile avec délicatesse et poésie. Elle met en lumière l'histoire d'un fonctionnaire allemand, traducteur interprète, enfermé dans sa neutralité en temps de guerre, et que plus rien ne passionne. Envoyé au Japon en 1945 avec pour mission de traduire des documents confidentiels, il comprend petit à petit les terribles fondements de cette mission, lui qui n'est pas un nazi mais qui travaille pour eux. Et c'est un véritable coup de foudre pour une belle japonaise qui éveillera enfin sa conscience face aux atrocités de la guerre. Les illustrations d'Olivier Cinna sont belles, sobres, élégantes.

L' ensemble contraste avec l'horreur de la guerre et résonne comme un hommage aux victimes, aux hibakushas. Et la fiction rejoint l'Histoire grâce à cette histoire d'amour passionnelle et tragique, gravée dans les cœurs et dans la pierre...

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Hibakusha

Ludwig est un homme taciturne. En matin de l’année 1944, et qu’il conduit son fils à l’école, il a la tête ailleurs. Il repense à sa rencontre avec une jeune autostoppeuse. Il repense aux fantasmes qui l’ont traversé lorsqu’il était à côté d’elle. Il imaginait alors une course effrénée dans la forêt jusqu’à ce qu’elle l’attrape, l’immobilise, lui arrache ses vêtements et lui fasse sauvagement l’amour.



Mes pensées bousculaient mes sens hallucinés dans le désir de cette femme fauve qui aurait dû écorcher mon âme ménagée par des amours fades sans cris et sans passion.



Mais l’instant est passé. La belle inconnue s’est envolée et maintenant, son corps est là, dans cette voiture, aux côtés de sa femme et cette dernière lui reproche son mutisme, sa passivité. De la rancœur.

Il ne le sait pas encore mais dans quelques mois, les Etats-Unis lâcheront une bombe nucléaire sur Hiroshima. Il ne le sait pas encore mais même s’il l’avait su, il aurait certainement accepté cette mission que l’état-major allemand lui confie. Il part. Dans l’heure. Il embarque pour le Japon où on va lui confier la traduction de documents confidentiels. Peut-être là-bas trouvera-t-il un sens à sa vie. Le hasard lui fait rencontrer une jeune femme dont il va s’éprendre.







Cet album est l’adaptation de « Hiroshima, fin de transmission », une nouvelle de Thilde Barboni qui pour l’occasion s’est replongée dans son récit afin d’épurer son scénario et laisser ainsi champ libre aux illustrations d’Olivier Cinna.



On est face à un personnage principal assez replié sur lui-même. Il en est presque antipathique en début d’album tant il effleure les choses et reste très à distance des autres. Il se concentre sur sa tâche et s’y tient. Il ne s’investit pas outre mesure ; on le sent à fleur de peau, désabusé, voire aigri. Il est comme une coquille vide, taciturne. Plus aucune passion de l’anime, plus rien ne le fait vibrer. Sa famille, c’est une façade qu’il effleure comme il semble effleurer la relation qu’il a avec son fils. Quant à sa femme, elle est devenue une inconnue. Alors il fantasme à l’idée de s’extraire de cette relation qui n’a plus de sens.



Le dessin d’Olivier Cinna accompagne le quotidien morose de cet homme. Des couleurs ternes, des attitudes figées, des mines renfrognées. Et puis ces drapeaux nazis qui flotte dans la ville silencieuse ajoutent un poids, celui de la guerre, celui de la peur. Seule la couleur se détache dans le premier de l’album à l’exception d’un passage qui dénote, d’une rencontre avec une inconnue qui vient bousculer sa solitude et raviver ses pulsions sexuelles.



Un premier soubresaut avant son arrivée au Japon. Le dessinateur accompagne délicatement son personnage et nous guide avec la palette de couleurs qu’il utilise. L’arrivée au Pays du Soleil Levant coïncide avec l’utilisation de doux pastels. On comprend qu’il a de nouveau conscience de ce qui l’entoure et qu’il reprend peu à peu le contrôle de sa vie et de ses émotions.
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Hibakusha

Hibakusha est un mot magnifiquement poétique mais lié à l’horreur car il sert à désigner au Japon les survivants de la bombe atomique. Thilde Barboni et Olivier Cinna nous donnent ici rendez-vous avec l’Histoire à travers le destin d’un homme pris dans les engrenages de choses qui le dépassent. Ludwig, allemand, est envoyé en 1945 à Hiroshima au Japon pour traduire des documents top secret. Balloté qu’il est par des décisions qu’il ne peut refuser mais auxquelles il n’adhère jamais totalement, il illustre l’homme lambda qui est pris entre sa conscience personnelle et les horreurs de l’histoire. Mais bien plus que ça, [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Hibakusha

Pourquoi cette BD ? :



Je remercie les éditions Dupuis, pour l'envoi de cette BD, qui m'a tout de suite faite envie par son résumé et sa couverture.



Des dessins époustouflants et une histoire magnifique :



On a tous entendu parler des attaques nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki, dans Hibakusha, Thilde Barboni et Olivier Cinna nous transmette une magnifique histoire. Je dois avouer que si j'aime apprendre des choses sur cette période historique, je connais peu de choses sur ces attaques et cette BD m'en a fait bien prendre conscience et j'ai voulu à la suite de cette lecture en apprendre plus. Pour ne pas oublier.



Cette une magnifique histoire d'amour , impossible, entre une Japonaise et un traducteur Allemand. La guerre est là, elle touche à sa fin, et Ludwig est envoyé au Japon, il y fait la rencontre d'une Japonaise, masseuse et c'est le coup de foudre. Mais l'Allemagne capitule et la sécurité de Ludwig est en danger...



C'est un magnifique conte qui nous est dévoilé, la fin m'a donné les larmes aux yeux, m'a coupé le souffle. Les dessins traduisent à merveille le récit, ils donnent du mouvement à l'histoire ce qui la rend encore plus touchante.







Le mot de la fin :



Une BD, à découvrir et qui ne s'oublie pas.
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Hibakusha

Une histoire d'amour au milieu de l'histoire avec un grand H, avec en toile de fond un thème moins connu, les survivants (un peu) et les ombres (un peu plus) de Nagasaki. Principe classique qui peut donner du très bon ou du nettement moins bon. Ici, j'ai eu l'impression d'être au milieu. L'histoire d'amour est classique et pas désagréable en elle-même, avec de l'imagerie japonaise traditionnelle comme décorum, mais tout le reste est survolé. Pourquoi le personnage principal traduit-il ces documents ? Cela ne semble pas si important, cela vise juste à montrer sa prise de conscience qu'il est un rouage d'un régime horrible. Les Japonais et le Japon, comme je l'évoquais, sont juste un décor, qui sert surtout pour donner une dimension particulière à la fin. Quant au début, parce que je tiens quand même à parler du dessin, il ne m'a pas du tout plu. Dès la deuxième page, avec le gros plan sur le personnage féminin, j'ai trouvé le dessin désagréable, un peu grossier. J'ai eu l'impression qu'il s'améliorait progressivement mais les traits des visages ne m'ont pas du tout convaincu. Tout comme la BD dans son ensemble finalement... sauf la couverture qui est elle très réussie.
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Hibakusha

Un dessin délicat et habité, et des personnages dépassés par leurs émotions. Splendide.
Lien : http://www.actuabd.com/Hibak..
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Hibakusha

Ce qui m’aura attirée dans cet album, c’est sa couverture et certaines planches, tout à fait superbes. Malheureusement, l’histoire n’est pas vraiment à la hauteur.



A la base, il s’agit d’une nouvelle de Thilde Barboni, que l’auteur adapte avec l’aide d’Olivier Cinna. Un fonctionnaire nazi est envoyé par le régime au Japon, où il a passé une bonne partie de son enfance, pour traduire des documents hautement confidentiels. Il laisse à Berlin femme et enfant, avec une pointe d’inquiétude mais sans grande déchirure pour autant. Arrivé à Hiroshima, il se lance dans sa traduction et rencontre une jeune femme.



Le problème, c’est que l’album est trop court : on survole l’insatisfaction de Ludwig dans son couple et son principe de neutralité qui lui permet de vivre presque sereinement sa collaboration avec le régime nazi, on survole son arrivée au Japon et son travail de traducteur, on survole aussi l’histoire d’amour et la rédemption de Ludwig. Tout manque de profondeur pour qu’on s’attache à cette histoire. La guerre n’est qu’une toile de fond, un lien entre les différents moments abordés et le questionnement sur ce qu’il reste d’un homme après sa disparition est bien trop fugace.



Il reste parfois de très belles planches superbement mises en couleur et la découverte du terme "hibakusha" qui désigne les personnes qui ont été affectées par la bombe atomique.


Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Hibakusha

Malheureusement un peu déçue par cette lecture offerte par Babelio au cours d'une opération masse critique.



Le dessin est vraiment brouillon là où on attendrait des traits fins mettant en valeur les paysages japonais, les visages avec peu d'expression et certains passages certainement réalisés à la palette graphique sont carrément pixelisés !



Du côté du scénario, j'ai apprécié le choix d'une intrigue du côté des "méchants" de la seconde guerre, d'un personnage principal simple qui fait partie de la guerre sans la vouloir. Si la chute a un petit côté onirique l'ensemble m'a semblé un peu trop linéaire et sans saveur...



Bref si vous avez l'occasion de la lire pourquoi pas mais sans plus.
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