Thomas Legrain

Et si les "méchants" étaient français? Des hommes de l'ombre, selon l'expression consacrée. Des types qui envisagent tout sous l'angle de la raison d'État... y compris un meurtre qu'il faut maquiller en suicide.



Sauf qu'il y a un témoin.



Alors tout part de travers pour Sisco. Comment récupérer une bourde de ce calibre? Surtout quand le témoin a la "bonne" idée de vouloir se confier à une journaliste...



Le dessin hyper réaliste est malheureusement parfois fort statique. Et le scénario, que l'on sent bien documenté, frise souvent le caricatural. Présenté comme des pros super efficaces et entraînés, Sisco et ses collègues vont quand même se faire balader par un laveur de vitres... rayon crédibilité, on repassera, donc. Bref, pas facile d'éprouver de l'empathie pour ce Corse mal embarqué... Par ailleurs, on voit venir les grosses ficelles, et les intrigues de palais sont assez peu présentes, hormis l'intrigue principale. Pas convaincant.

Sisco est un homme de l'ombre, un agent secret travaillant pour l'Elysée. Il est chargé de "suicider" un conseiller pour qu'il ne parle pas à la presse, mais un grain de sable vient se glisser dans l'opération sous forme d'un laveur de carreaux qui assiste à la scène. Il va donc devoir rattraper cette erreur.

Au départ, j'ai été tentée par cette BD se déroulant dans le monde politique (comme le montre sa couverture plutôt réussie), mais après avoir terminé ce premier album, je suis mitigée et j'attends de voir la suite.

J'aime cependant bien le dessin, classique et détaillé, même si le trait est peut-être un peu épais.

Album très conventionnel tant dans le dessin que dans le scénario. Rien de très original ni de très convaincant. Un pur produit de consommation dans la vague des Largo Winch, Alpha, INRS,.... etc. Bref l'album se lit en quelques minutes et on a aucun attachement avec le personnage donc pas trop envie de lire la suite.

La bande dessinée est assez intéressante.

C’est un premier tome et pourtant j’ai eu l’impression de lire une histoire qui avait déjà commencé depuis plusieurs tomes. Je n’ai malheureusement pas compris toutes les raisons qui poussent cet homme à tuer.



Les dessins sont très réalistes et remplis de détails. J’aime beaucoup le style du dessinateur. On s’y croirait presque ! Les couleurs sont peut-être un peu sombres mais c’est normal pour un policier.

Les personnages sont bien différents et on ne peut donc pas se tromper, c’est une bonne chose.

Les détails concernant les lieux sont bien réalisés, c’est vraiment du beau travail !

Les dialogues ne sont présents que lorsque c’est nécessaire et se mêlent assez bien aux dessins. Les pages sont vivantes (cases de différentes tailles) et l’histoire est prenante. La bande dessinée se lit facilement et rapidement.



Pour un début d’histoire on sent que tout ne fait que commencer et qu’il va y avoir malheureusement encore beaucoup de morts. Je ne sais pas exactement si l’histoire va s’orienter plus dans une bande dessinée mêlant polar et affaires d’état ou thriller lié à une affaire de vengeance. Je pense que cela se précisera plus dans les prochains tomes.

Il y a déjà huit tomes édités et un neuvième est à paraître, de quoi satisfaire les lecteurs qui ne connaissaient pas encore cette bande dessinée. Personnellement je pense que je ne lirai pas les suivants, sauf si j’en ai l’occasion, mais en tout cas je ne les achèterai pas.



Cette bande dessinée est un premier tome. A la fin on a vraiment envie d’en savoir plus et de découvrir ce qui va se passer ensuite. C’est donc réussi au niveau du suspense.

En résumé, une histoire qui me semble intéressante mais dont il faudrait lire plusieurs tomes pour se faire une idée plus précise !


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Sisco a été rappelé dare-dare par l'Etat français afin de nettoyer une bourde faite par deux agents de la DGSE (un homme et une femme). Ils ont plastiqué une usine en Nouvelle-Zélande. La femme est blessée. La situation est inextricable ou presque.



La méthode Sisco s'accommode mal des consignes... Nettoyer, cela veut dire faire tabula rasa des deux agents. Mais par pour Sisco, mercenaire au grand coeur, qui va avoir du mal avec ces ordres. Il va tout faire pour essayer d'exfiltrer les deux agents, même si cela signifie faire équipe avec un gars de la CIA, tout en gardant à l'oeil son contcat sur l'île, une russe qui mange à tous les rateliers. Une fois sa tâche terminée, Sisco pourra-t-il sauver Manon des griffes des islamistes au Soudan...? Mystère.



C'est soigné. Découpé façon cinoche. La mise en page rend assez difficile la lecture sur un PC (ce qui fut mon cas). Longues cases verticales qui prennent toute la hauteur de la page accolées à d'autres plus petites qui doivent se lire horizontalement... ce qui oblige à des allers-retours haut-bas incessants. Clairement Benec et Legain s'appuient sur un univers cinématographique. L'enchaînement des actions, les rebondissements, les gros plans, ou les cadrages particuliers, tout cela sent les techniques du 7è art.

CIA, c’est hi-han.

Sisco, réveillé par les services secrets français pour exfiltrer un agent blessé et compromis doit composer avec un agent de la CIA dépêché en Nouvelle-Zélande pour défendre les intérêts pétroliers d’Hellibarton mis à mal par les barbouzes français. Entre les doubles jeux et les coups fourrés, les impasses et les retournements de situation, la partie jouée par Sisco est à haut risque et sans filet. Une négociatrice russe tentée de défendre ses propres intérêts et léser son commanditaire au passage vient compliquer la donne.

La suite du tome 9 « Gold Black » ne déçoit pas. Malgré l’imbroglio politico-financier mis sur le tapis, l’histoire est parfaitement dévidée, limpide dans son déroulé. L’action n’est pas en reste. Le scénariste désamorce les clichés du genre qu’il avance en toute connaissance de cause, à l’exemple de la belle espionne blonde qui se fait doucher malgré ses manipulations manichéennes. En travaillant le découpage, en multipliant les angles de vue, Thomas Legrain réalise des mises en scène très réussies, vivantes et crédibles, qu’elles soient mouvementées ou dialoguées. La série prévue en douze tomes tient la route.

Débutée en 2010, cette série au centre des arcanes des services secrets français, est proposée dans la collection Troisième Vague : gage de qualité pour les amateurs d’aventures classiques.
Lien : http://bdzoom.com/110552/bd-..

Accrochez vous pour ce dernier round. Tous les coups sont permis car Benec l’a mis dans la panade jusqu’au coup.
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Sisco est fait prisonnier par des russes peu commodes (voir T11). À force de trifouiller il s'est fait pincer et s'apprête à passer un mauvais quart d'heure. Ne vous inquiétez pas, il va vite s'en sortir pour repartir de plus belle afin de trouver qui tire les ficelles de cette histoire et confondre les responsables de la mort de ses ex-équipiers. De son côté sa femme se remet des événements précédents mais elle va tout aussi vite se remettre dans les emmerdes... Douzième et dernier tome pour Sisco dessiné par Legrain et scénarisé par Benec. Une deuxième partie d'histoire entamée précédemment qui se lit à toute vitesse tellement l'action est omniprésente et qui donne envie de connaître la conclusion finale. Les auteurs clôturent avec brio cette aventure débutée en 2010.

Une fin de cycle mené avec brio et grand fracas qui clôt définitivement la saga. Dommage, on commence déjà à regretter Sisco !
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Noir c'est noir : fin de la série Sisco avec une vraie fin qui est en accord avec la vie de tueur au service de l'état, en quête de rédemption et du retour de Manon. Il va devoir protéger la jeune femme et dénouer le méli mélo initié entre les russes, les soudanais et les services secrets français. Et ce sera sanglant...

Vous serez prévenus!!

Sisco est un agent secret au service de la Présidence de la République.

Il essaie par tous les moyens d'empêcher un témoin et une journaliste de parler d'un meurtre qu'il a commis sur ordre. Mais au sein de son propre service, son échec ne déplairait pas à tout le monde et un de ses collègues essaie de le piéger.



Je reste mitigée face à cette série. Il y a de bons ingrédients, mais la sauce ne prend pas complètement. Il y a beaucoup d'action, mais le personnage principal est trop monolithique, il donne l'impression de ne se poser aucune question et de manquer de scrupules et de sens moral. Globalement, l'ensemble manque un peu de finesse, le scénario est relativement basique (surtout si on le compare à des scénarios de Van Hamme par exemple), et si les dessins restent soignés, la couverture est quant à elle décevante.

Il ne faut pas trop s'attacher aux personnages car ils sont tous suceptibles de mourir assez vite. Je n'avais aimé qu'avec réserve le 1er tome de cette série... et cela se confirme avec « Faites la taire », numéro 2 de Sisco, la saga du tueur corse des services secrets français. Les péripéties prennent un tour un peu invraisemblables. Le dessin est toujours aussi soigné, bien qu'un peu trop classique, mais je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire.



Et puis, un gros point négatif pour les personnages féminins qui n'ont jamais beaucoup d'intérêt : faire des secrétaires qui couchent avec leurs patrons, c'est un peu facile et naze. Seul le perso de la journaliste était intéressant, mais malheureusement trop vite évacué...

Sisco doit retrouver la journaliste qui détient le téléphone avec la vidéo qui le compromet. Mais l'Elysée est un vrai panier de crabes et Sisco va devoir jouer des coudes pour ne pas se faire doubler. Il faut le dire cet album est d'une violence rare...

Une fin de cycle mené avec brio et grand fracas qui clôt définitivement la saga. Dommage, on commence déjà à regretter Sisco !
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Longtemps après avoir lu le premier tome qui m'avait moyennement (très moyennement) plu, je poursuis les aventures de Sisco. Homme à tout faire des services de protection du président, Sisco a le sang chaud mais les idées claires et une froide détermination.



Avec ses collègues, il doit récupérer une journaliste et une preuve qui pourrait tomber dans de mauvaises mains. Sauf que son boss, dans la plus pure tradition des guerres de police, décide de le faire passer par pertes et profits.



C'est super vif, dynamique, cela part dans tous les sens. On ne s'ennuie pas trop. Les décors, les bagnoles... sont super bien rendues. Le mouvement aussi. J'ai toujours la même prévention quant aux visages. J'ai parfois confondu les agents... faut dire qu'ils sont habillés pareils... alors si les visages sont pas trop distincts, la confusion est facile. On monte vers un mieux. En route pour le tome 3.

Suite de cette série de Bd axée sur un agent d'un service de barbouzes au service de la présidence de la République.

Tout partait de travers pour Sisco au terme du premier épisode. Son laveur de carreaux était toujours en course et capable d'informer la presse du meurtre d'Etat qu'il avait vu. Il faut donc l’empêcher à tout prix de rencontrer la presse.

Sisco s'y emploie, mais manifestement son échec ne déplaît pas à un de ses collègues.

Beaucoup d'action dans ce tome, un graphisme réaliste maitrisé, mais au final la vague impression d'avoir assisté à un téléfilm...

Suite des déboires de Sisco qui essaie par tous les moyens de récupérer le téléphone compromettant se trouvant en possession d'une journaliste. Il va devoir en même temps démasquer et se défendre contre certains collègues qui veulent le doubler et prendre sa place dans la hiérarchie de l'Elysée .

Les péripéties sont nombreuses et pas toujours crédible. Mais cela ne nuit aucunement à l'ensemble du scénario.

Les dessins sont toujours aussi précis peut être un peu sombre pour certains dentre eux.

Bonne bande dessinée qui se lit rapidement.

Sans foi ni loi



Dans la collection Troisième Vague des séries d’action du Lombard (I.R.$., Alpha, Niklos Koda, Vlad, Capricorne, Healer, …) est né l’an passé un nouvel héros, plutôt atypique, Sisco. Créé par deux jeunes auteurs Benec et Thomas Legrain, ce personnage d'origine corse est un tueur travaillant pour la DGSPPR, la sécurité du président de la République. Ce thriller politique très noir – véritable fiction espère-t-on - plonge dans des arcanes inavouables du pouvoir de la République française.


Lien : http://bd75011.blogspot.com/..

Alors qu'il souhaite faire voter une loi très répressive sur la drogue, le président découvre que sa fille est toxico. Elle fait une overdose, mais qui lui a donc fourni la dope?



Comble de malchance, c'est Sisco qui est chargé de la protection de la fille du "pacha" lorsqu'elle overdose. Suite à ses frasques des deux premiers tomes, Sisco est en effet placé dans une voie de garage temporaire... Suivre et protéger Julie, la fille du président, n'est pas de tout repos. Nom de l'opération: Gin-Fizz... qui est aussi le surnom de la belle... et ce qu'elle ingurgite et régurgite allègrement à longueur de soirées débridées. Ajoutons qu'elle est supposée aller en fac...



Evidemment, personne ne se dénonce pour avouer lui avoir fourni la drogue. Et quand les journaux apprennent la nouvelle, puis quand on s'introduit nuitamment dans la villa d'Antibes où Julie et ses gardes du corps sont en villégiature... cela sent la taupe à plein nez...



Ne vous tracassez pas, Sisco est là...



Un tome bien foutu, rythmé, vif et drôle, qui se lit avec plaisir.