S'il doit y avoir la guerre, qu'elle ait lieu de mon temps afin que mon enfant puisse connaître la paix.
A en juger par leurs débuts, que pouvions-nous espérer de ces gouvernements, à part une succession ininterrompue de guerres et d’extorsions ?
J'admire ceux qui peuvent sourire dans l'adversité, qui peuvent se fortifier dans la détresse et qui s'enhardissent face à la critique.
En contemplant un sujet qui embrasse dans un grand ensemble toute l’humanité, il est impossible de poursuivre sans être écarté quelquefois par les autres objets. On s’arrête sur tous les caractères & les conditions de l’homme, et l’on confond, l’individu, la nation et l’univers.
Une petite étincelle allumée en Amérique, forma une incendie qui s’élève et qui ne pourra plus s’éteindre, semblable à l’ultima ratio regum, sans se consumer, s’étend en silence d’une nation, sur une autre nation. L’homme se trouve changé, mais il s’en aperçoit à peine, il apprend la connaissance de ses droits par une juste attention à ses intérêts, et il découvre enfin, que la force et les pouvoirs du despotisme, consistent seulement dans la terreur qu'il inspire, et que, « pour être libre, il suffit de le vouloir. »
Ayant dans toutes les parties précédentes, de cet ouvrage, tâché d'établir un système de principes, comme une base, sur laquelle les gouvernemens devroit être formés, je chercherai, dans ce chapitre, les moyens de les mettre en pratique. Mais pour mettre plus de méthode dans cet article & le rendre plus fort, quelques observations préliminaires déduites des principes, ou qui y sont liées, sont nécessaires.
Quelle que soit la forme ou constitution du gouvernement, son seul but doit être la félicité publique ; lorsqu'au lieu de cela, il fait, le malheur ou qu'il augmente la misère d'une partie de la société, c'est un faux système, et il est nécessaire de le réformer.
(interpellation directe, sous la forme de deux pamphlets contre l'Angleterre, et non des reflexions pour l'auteur lui-même : là, c'est le second pamphlet , en réponse au roi d'Angleterre au premier)
Mais ce massacre général du genre humain et l'un des privilèges des rois, et la conséquence certaine de leur existence. Car la nature ne les connaissant pas, ils ne la connaissent pas, et bien qu'ils nous doivent leur existence, ils ne nous connaissent pas, et sont devenus les dieux de leur créateurs.
Les Editions aux forges de Vulcains
Selon la légende, Vulcain a forgé le bouclier de Mars,
le trident de Neptune,
le char d'Apollon.
Dans l'assemblée des dieux, il n'est certes ni le plus fort, ni le plus beau; mais
parce qu'il a donné aux autres le moyen de leur puissance, il est le plus nécessaire.
Les Editions Aux forges de Vulcains forgent patiemment les outils de demain. Elles produisent des textes. Elles ne croient pas au génie, elles croient au travail. Elles ne croient pas à la solitude de l'artiste, mais à la bienveillance mutuelle des artisans. Elles espèrent plaire et instruire. Elles souhaitent changer la figure du monde.
L’homme n’a aucun droit de propriété sur un autre homme, ni les générations actuelles sur le générations futures
Il n’y a point d’épithète injurieuse que M. Burke n’ait vomie contre la nation française et contre l’Assemblée nationale. Tout ce que la colère, le préjugé, l’ignorance ou la science est capable de suggérer se répand avec la violence d’un torrent dans un volume de quatre cents pages
L’idée de Législateurs héréditaires est aussi absurde que celle de Juges héréditaires ou de Jurés héréditaires ; aussi insensée que celle d’un Mathématicien héréditaire ou d’un Philosophe héréditaire ; et aussi ridicule que celle d’un Poète Lyrique héréditaire.
L’une des plus fortes preuves que nous fournisse la nature, de l’absurdité du droit héréditaire de régner sur les hommes, c’est qu’elle le désapprouve ; autrement elle ne s’en ferait pas si souvent un jeu, en donnant aux états un âne à la place d’un lion.