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Critiques de Thomas Spok (28)
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Uter Pandragon

Me voilà embarquée bien loin du mythe originel de la légende de Merlin et d’Arthur !



Le roi Constant est mort et Vortigern, l’usurpateur, règne sur la Bretagne. Ou du moins, il essaie… car n’est pas roi qui veut. Les deux fils de Constant, Uter et Pendragon, accompagnés de Merlin, sont amenés en exil dans un pays d’Orient afin de parfaire leur éducation et leur formation.



Lorsque vient le moment de revendiquer le trône qui leur revient, leur retour se fera au gré des batailles et des victoires.



Avec « Uter Pendragon » de Thomas Spok, on s’écarte assurément de la légende traditionnelle. L’auteur plonge dans l’imaginaire, le fantastique et conclusion, nous sommes immergés dans un roman d’héroïc fantasy et, faut-il vous le rappeler, j’éprouve quelques difficultés avec ce genre littéraire.



Déjà, Uter et Pendragon sont deux frères et forment deux entités bien distinctes : Uter, celui qui se bat et Pendragon, celui qui gouverne. D’avoir scindé ainsi le personnage de Uther Pendragon lui donne plus de consistance et apporte une complémentarité conflictuelle intéressante.



Ensuite Merlin, fils du démon, qui n’arrête pas de régler ses comptes avec son paternel…

Là, je suis plus circonspecte : cette hypothèse de l’origine de Merlin et la lutte qui les oppose manquent cruellement de densité. Je m’attendais à une explosion de joutes verbales ou de noires violences. Au final, cette rivalité ainsi que l’ambiguïté de Merlin ne sont pas suffisamment exploitées. Dommage…



Enfin, cette petite fille qui intervient régulièrement dans le récit s’apparente-t-elle à Morgane ?

Soit je suis passée à côté, soit clairement j’ai manqué de concentration.



Quant à la fin du livre, sans la dévoiler, elle nous emmène dans un monde parallèle qui m’a décontenancée.



Cette interprétation de la genèse de ces éminents personnages, de par certaines longueurs, m’a fait paraitre ce roman un peu lourd à digérer.



Par contre, un hommage doit être rendu à Thomas Spok pour son écriture : son talent est indéniable. Le lyrisme et la poésie caractérisent son style, un vocabulaire pointilleux et élaboré démarque son récit, les métaphores et les allégories forcent la rêverie et l’évasion.



Donc une œuvre courageuse voire téméraire, une œuvre ambitieuse voire périlleuse ?
Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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Uter Pandragon

Un récit centré sur l'épopée d'Uter Pendragon père du roi Arthur. Un changement par rapport à toutes les réécritures de l'épopée arthurienne.



Mais ce n'est pas bien du tout. Je n'ai vraiment pas aimé. Ce n'est pas dut out organisé et c'est assez mal construit.

Je n'ai pas compris ce qu'il s'est passé. Ca commence de façon à peu près clair mais plus l'histoire avance moins ça a de sens. Le seul souvenir que je garde de la fin c'est un combat très confus et mal écrit.
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Uter Pandragon

Une lecture qui m'a fait rester sur ma faim, et largement. Le point de départ m'a paru bon et prometteur. Mais l'exécution, beaucoup moins, malheureusement. L'histoire ne décolle jamais vraiment (je précise que le caractère épique du mythe ne m'intéresse pas plus que ça, donc ce n'est pas un problème), et le style... On perçoit beaucoup trop à quel point l'auteur a visiblement à écrire "beau", sauf que le résultat est un peu trop indigeste, car quand même très ampoulé pour pas grand-chose. Dommage.
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Uter Pandragon

Ce livre a le mérite de proposer une relecture originale (pour quelqu'un de néophyte comme moi) du mythe arthurien, et surtout de nous expliquer "l'avant Arthur"!

Si j'ai pu trouver très intéressant de lire une histoire "sérieuse" sur la féerie (je pense notamment au passage dans la forêt de Brocéliande avec le roi nain, les gnomes et les lutins que j'ai particulièrement apprécié), le style de l'auteur, Thomas Spok, a été une réelle difficulté pour entrer totalement dans le livre. Peut-être est-ce moi qui suis fermé à ce style littéraire. Je suis un peu déçu de ne pas avoir été plus touché par la poésie que l'auteur a voulu insuffler à son récit.



Je recommande tout de même la lecture de l'ouvrage pour se faire un avis et ne serait-ce que pour se plonger dans une nouvelle vision de ce récit mythique!
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Uter Pandragon

L’idée de prendre l’histoire aussi tôt, bien avant que l’on en soit à penser même à Arthur, quelle bonne idée ! Probablement va-t-on voir se mettre en place quelques pièces du puzzle qui, jusque-là, nous auraient échappées…



Vous l’aurez compris, ce livre a tout pour me plaire. Mais peut-être en attendais-je trop. Résultat des courses : un passage à travers monumental. Je n’ai pas réussi à me représenter les passages guerriers, les moments de féérie me sont restés inaccessibles – si je prends uniquement la citation que j’ai choisie pour ouvrir cette chronique, l’écriture est indéniablement « ciselée », comme annoncé en 4e de couverture, mais ne me renvoie à aucune image -. Bref, j’ai eu l’impression d’être totalement imperméable à la poésie.



Même lorsqu’Uter batifole avec une jeune fille dans un lac, je n’ai pas perçu les éclaboussures. Mab et Aubéron m’ont parus froids et distants, alors que je les attendais vifs, alertes, exubérants.



Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu l’impression de passer à ce point à côté d’un livre. Comme si j’avais été dans un univers voisin, mais d’où ma perception des couleurs, des ambiances, des images était légèrement brouillée, faussée.



La seule partie du livre qui m’ait réellement parlé, c’est celle autour du personnage de Vortigern et la réflexion sur le pouvoir qui l’accompagne. Comment le pouvoir isole, comment il se nourrit de symbolisme tout en s’appauvrissant du même coup. Comment il exacerbe les faiblesses. Comment il pèse, fardeau lourd à porter.



Pandragon et Uter, pour leur part, j’ai eu l’impression de les survoler. Déjà, j’ai trouvé déstabilisant qu’ils soient deux, ainsi que la graphie de leurs noms, ayant toujours croisé un unique Uther Pendragon, fils de Constantin et frère d’Aurélianus. Soit. Mais Pandragon, le meneur d’hommes, m’a semblé en réalité assez indécis, prenant les grandes décisions davantage sur des coups de tête que sur une vision stratégique. Et Uter, le guerrier, bon…



Et puis – et, peut être surtout ! -, Merlin. Merlin est un personnage d’une complexité rare et potentiellement fracassante. Un enchanteur, fils de démon, on comprend bien, sans avoir besoin de sous-texte ou de para-texte, que l’on est loin d’un long fleuve tranquille. Mais la seule scène où ils sont tous les deux, finalement, ressemble plutôt à ce moment où le chat s’amuse avec une souris, dont on sent bien qu’il pourrait l’écraser, ou pire, d’un geste négligent de la patte. Et, quand ils se retrouvent, en présence de Mab et Aubéron, la seule préoccupation de Merlin semble être de ne pas être assimilé à son père. Mais aucun débat intérieur, aucune lutte réelle… Je reste vraiment sur ma faim, alors que j’attendais un choix tranché, dans un sens ou dans l’autre. L’auteur aurait pu choisir d’accentuer la noirceur, semer le doute, montrer la dualité, voire l’ambivalence du personnage ; ou, à l’inverse, mettre en scène le déchirement, la droiture permettant de surmonter le destin, de s’extraire du bourbier de la manipulation. Mais rien. En tout cas, rien que j’ai ressenti.



Si je dois recommander un livre pour plonger dans les légendes arthuriennes, j’en resterai donc à mes choix précédents : Mary Stewart – qui a marqué ma propre entrée dans ce monde, avec ce qui s’appelait alors Le roi de lumière, paru aux Presses de la Cité, et qui est en fait probablement le deuxième tome du cycle de Merlin, republié en 2006 par Calmann-Lévy sous le nom Les collines aux mille grottes -, ou Guy Gavriel Kay, avec La tapisserie de Fionavar – que je n’ai toujours pas chroniqué ici, parce que je voudrais le relire avant et que, comme toujours avec G. G. Kay, c’est un pavé… -…


Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
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Uter Pandragon

C’est une période de la « légende arthurienne » que je ne connaissais pas ou si peu.

J’ai été tout de suite séduite par l’écriture de Thomas Spok, assez poétique pour qu’on se retrouve dans ces aventures épiques mais sans être pour autant une parodie d’écrits anciens. Les chants de Mauregause viennent apporter une dimension plus « prophétique » comme les bardes et leur langage poétiques, cela renvoie à une certaines oralité. Les « visions » sont aussi des messages sibyllins mais cette fois-ci on est dans le monde intérieur. L’usage de l’italique pour bien mettre en avant ces passages met en condition le lecteur pour une autre sorte de texte. Le rythme de lecture est alors différent.

C’est un roman avec plusieurs niveaux de lecture. On peut y voir la légende qui a fait passer à la postérité ce nom. Mais bien d’autres histoires.

Prenons par exemple la thématique du voyage, de l’exil et du retour. Ce long cheminement avec ses épreuves et ses embûches, ses rencontres heureuses et malheureuses, c’est une partie plutôt initiatique. Cet ailleurs nécessaire pour mieux revenir avec de nouvelles idées, un nouveau savoir, une nouvelle génération et de nouvelles forces.

On va suivre différentes destinées. Chaque personnage à un rôle à jouer dans cette tragédie et on va les voir évoluer depuis le départ de Bretagne au retour sur les mêmes terres qui elles aussi ont changé.

J’ai beaucoup aimé une caractéristique de plusieurs personnages, celle de la modification pour certains cela va jusqu’à la métamorphose. Des travestissements les font apparaître de manière différente. Les princes et autres reines en guenille pour ne pas qu’on les reconnaisse ou du moins leur rang. Uter utilise plusieurs fois ce stratagème volontairement ou pas. Parfois ils jouent avec les noms aussi notamment comme Ulfin et Mauregause.

J’ai aussi apprécié la présence de la magie, des créatures légendaires qui viennent en contrepoint de la montée du christianisme. On retrouve l’idée d’équilibre des forces, du substrat culturel. Le passé et le présent… Croyances et superstitions qui ont forgé le caractère des peuples de Bretagne et des personnages. On a différentes images du héros en Uter et Pandragon deux facettes différentes de ces terres.

Ce qui pourrait dérouter certains lecteurs ce sont les distorsions du temps entre la chronologie des aventures, les scènes « oniriques » ou « magiques », les souvenirs du passé. Cela ne m’a pas déranger car cela a un sens. Nous avons aussi en quelques phrases des « espaces temps » plus ou moins longs, et des pages pour raconter un événement assez bref. C’est balisé par des séparations « * ».

J’ai aussi beaucoup aimé tout se qui touche à la place du père (ou du substitut) les relations et les interactions, la transmission ou la rivalité. Il y a confrontation entre les générations. Viennent ensuite les relations entre frères (ou sœurs) de sang ou pas. On a ainsi des duos qui s’opposent ou fusionnent pour ne former qu’un.

Les figures féminines sont fortes mais l’absence de figures maternelles ne fait qu’augmenter l’omniprésence du monde masculin combatif et physique.

Les thématiques liées à la chevalerie et autre sont aussi bien évidement présentes.

Si vous me suivez vous savez comme j’adore la thématique de l’eau, alors je peux vous dire que je n’ai pas été déçue. Entre la dame du lac et toutes les images autour des cours d’eau au sang qui coule à flot on va passer de la source de vie à celle de la mort et vice versa.

Dans ce roman on a une forte présence animale. Des animaux sauvages, des créatures magiques ou encore l’animalité (bestialité) humaine.

J’ai failli oublier de vous parler de la couverture. Elle concentre de nombreux éléments essentiels de ce roman. On retrouve notamment les deux frères liés à la manière du yin et du yang, complété par la présence du troisième pilier à savoir le merle qui représente Merlin. Les bannières et les armes on est bien dans l’idée des champs de bataille, avec des combats pour un nouveau règne.

Bon il faut que j’arrête de vous parler de ce roman pour vous laisser le découvrir avec votre sensibilité.

C’est un roman que j’ai lu à petit pas pour bien apprécier chaque moment. Je ne verrai plus de la même façon Merlin et les autres personnages de la légende arthurienne qui ont pris racine dans la période racontée dans ce roman.
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Uter Pandragon

C'est une version originale et personnelle de la légende arthurienne que nous livre Thomas Spok dans son Uter Pandragon.

Le livre commence par l'exil d'Uter et de Pandragon, fils du roi Constant et par le règne de Vortigern l'usurpateur.

Pandragon est mené par le chrétien Abenamar pour reconquérir son royaume. Pandragon est guidé par Merlin qui sous l'apparence d'un mendiant ou d'un merle, le protège des pièges de son père, le démon Esquibedes.

Les trouvailles littéraires et les passages merveilleux redonnent au texte, un peu sérieux, une dose de fantaisie. En revanche, la bataille finale m'a laissée de glace.
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Uter Pandragon

Ce roman nous transporte dans une ambiance brumeuse, où les fantômes du passé et de l'avenir se mêlent aux morts des champs de bataille, aux démons et aux créatures de la forêt.

Uter et Pandragon sont deux frères en exil, fils survivants du feu roi Constant, vivant en terre chrétienne tandis que Vortigern l'usurpateur règne en Bretagne. Mais le règne décline, le royaume est malade et la Bretagne aspire au retour de son souverain légitime. Pandragon, héritier du trône de Bretagne, et Uter, guerrier plein de rage, réunissent donc des partisans. Nous les suivons au fil de leur périple, au cœur de Brocéliande et sur les terres de Bretagne, et côtoyons un Merlin constamment mouvant, à la fois vieillard, enfant, jeune page et petit merle, fils du démon au don de prophétie.

Ce récit se réapproprie le mythe arthurien de manière originale, dédoublant Uter Pandragon en deux personnages. C'est un roman onirique et poétique, se déroulant lentement dans une atmosphère nébuleuse. Une forme de léthargie semble peser sur ses personnages tragiques qui évoluent entre culture païenne et croyances chrétiennes. Il y a une dimension shakespearienne dans ce livre mettant en scène vieux rois déchus et jeunes princes déjà désillusionnés par le pouvoir. Finalement, les personnages n'ont pas de véritable ennemi, si ce n'est le démon de la mélancolie.
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Uter Pandragon

Une révision intelligente du mythe, pleine d’érudition, portée par une maîtrise solide de la langue, mais qui manque d’art du récit, créant des longueurs et parfois des zones obscures dans le fils narratif.
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Uter Pandragon

S'il y a un thème qui me hype de fou en littérature, c'est bien celui d'Arthur et de ses chevaliers.



J'ai beaucoup aimé ce livre.

Déjà, faire de Uter Pandragon non pas un, mais deux personnages, il fallait oser. Et l'auteur a eu raison, car ça fonctionne très bien.



Un soldat, un meneur d'hommes, et Merlin au milieu. J'ai aimé cette version du personnage: visionnaire, torturé, retors, on est bien loin du vieux sorcier auquel on est habitués.



J'ai mis 2 semaines à lire ce livre, non pas parce que je n'aimais pas, mais parce que pour moi ce n'est pas un bouquin qui se "bouffe", au contraire: le rythme est volontairement lent, on prend notre temps, on contemple, on raconte.



Et la fin... ouverte, ce qui qui en temps normal me fait hurler mais qui ici se justifie, comme si l'auteur se trouvait face à 2 solutions (aussi valables l'une que l'autre):

Soit on en reste là, après tout on connaît tous la suite de l'histoire.

Soit l'auteur nous offrira sa vision de cette suite dans un autre tome.

L'un ou l'autre, j'adhère totalement.

N'empêche, j'espère pouvoir vous dire à bientôt! 😉
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Uter Pandragon

Dévoré en deux jours, j’ai adoré parcourir cette époque pré-arthurienne. Le style de l’auteur, parfois trop opaque, n’aide pas toujours à la compréhension. De même faut-il rester attentif pour ne pas s’emmêler entre les différents noms soit parce que certains personnages en endossent plusieurs, soit parce qu’ils y a une proximité qui peut prêter à confusion.



Au-delà de ça, je fus pris d’un réel engouement pour cette histoire relatant un temps imaginaire où le monde magique avait encore un impact sur le monde des hommes au point d’en forger les destinées. Certains points auraient mérités un développement plus conséquent pour une meilleure continuité du récit mais en refermant ce premier roman, je reste dans l’attente d’une suite.
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Uter Pandragon

Belle initiative d'écrire sur les légendes arthuriennes et d'en transmettre une nouvelle version. Ici, Uter et Pendragon, les deux fils du roi Constant, partent à la quête du trône de Bretagne tenu par Vortigern, l'usurpateur.



Malheureusement, on se perd en lisant ce roman tellement le style est pompeux, ampoulé. L'auteur est dans une recherche constante du bon mot, ce qui alourdit les phrases. La lecture est loin d'être fluide.



Décevant pour un premier roman, malgré un sujet très bien maîtrisé par l'auteur.

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Uter Pandragon

Uter Pandragon.... Ou le bouquin, tiens si on réécrivait la légende du mythe Arthurien, comme ça tranquilou bilou....



Pitch :

- Si je vous dis Merlin Uter Pendragon, Votigern Dame du lac toussah et réécriture vous me répondez...

- Genèse de Kaamelott !

- Oui mais non … C'est presque ça, mais en beaucoup moins drôle... tu crois que ça vaut le coup de faire un pitch ?

- Sait pas.. c'est quand même vachement connu comme histoire... depuis le temps. Et puis je vois pas bien comment tu pourrai amener ça...

- La jeunesse d'Uter Pandragon (futur père d'Arthur) et son page Merlin, et après un exil forcé, leur retour en Bretagne pour revendiquer le trône qui leur revient de droit, ou s'assoit Votigern l'Usurpateur fou... ça va comme ça ?

- Très bien.. concis clair simple.. nickel ! Tu vois que tu peux le faire ^^



Mouais... je peux le faire, certes, donc une réécriture de la genèse de la légende Arthurienne... Mouais...

Et là vous sentez poindre comme qui dirait... et je sais même pas comment dire ça.... pour ne pas être vulgaire... perso j'ai bien envie de dire C* dans le potage...

Parce que c'est parfois sympa, autant que non, pas du tout... oui c'est parfois juste autant qu' OSEF comme dirait mon ado de fille...



L'écriture est molle du genou et transforme tout en un truc assez plat et chiant (même les batailles).

Oui je me demande pourquoi, quand les auteurs s'attaquent au mythe Arthurien se sentent obligés de faire dans le style soit disant poétique, et le côté alambiqué pour rien...

Et oui, tout le monde n'a pas le talent de Justine Niogret, en tout cas Thomas Spok ne l'a pas, ça c'est très clair.



Tout sonne faux, la sueur de l'auteur est tellement visible... ça se voudrait léger, il le faudrait d'ailleurs, ça se voudrait à la frontière de tout, du rêve, de la folie, de l'amour, de la magie, de l'horreur, et je trouve que ça foire... tout est aussi lourd que le plomb.



C'est l'idée de la jeunesse, de la genèse de Merlin que j'ai trouvé bonne d'ailleurs, mais si mal exploitée, c'est le problème d'ailleurs récurent. Et pourtant c'est pas le pire des personnages.



La non exploitation des choses, du mythe, ou tout du moins Thomas Spok prend certaines bases du mythe, de la légende et nous les secoue, version shaker, après tout il a le droit, c'est un mythe, nous ne sommes pas dans la réalité historique.

Et il en ajoute d'autres qui pourraient tout à fait marcher, comme la reine Mab et Obéron en plein Brocéliandre (pourquoi pas) mais qui tombe comme un cheveux sur la soupe, et puis tout le monde n'est pas Shakespear, là clair que non.



Mais c'est dur de faire du réchauffé, alors on essaie d'ajouter d'autres ingrédients au plat pour qu'il soit toujours mangeable... Astier lui c'était l'humour, et étonnamment ça marchait....

Ici franchement y a pas grand chose qui marche.

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Morts Dents Lames

Trop dur pour moi ! A part la mienne, qui est gentillette par rapport aux autres, toutes ces nouvelles sont juste abominables ! Bien écrites peut-être, difficile pour moi de juger, je n'ai pas pu aller au bout de la plupart ! Pour amateurs du genre seulement !!!
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Morts Dents Lames

Tout d’abord, merci aux Editions La Madolière de m’avoir confié ce recueil de nouvelles



Nous voilà au milieu d’une joyeuse bande d’auteur(e)s psychopathes.

Âmes sensibles s’abstenir, c’est le moins que l’on puisse dire.



C’est un recueil de nouvelles macabres, glauques, trash et mortelles.

Toutes ces nouvelles sont bien écrites avec des auteur(e)s à l’imagination débordante.

J’en ai trouvé qui étaient bonnes et d’autres excellentes.



Je suis sûr que ça plairait à mon ami Olivier ! moi en tout cas je me suis bien amusé >:-P
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Uter Pandragon

Tout au long du Moyen Âge, la légende arthurienne s’inscrit dans l’imaginaire commun. Chrétiens de Troyes donne une véritable dimension littéraire au mythe et, au XIIIe siècle, Robert de Boron inscrit la légende arthurienne dans une voie plus christique autour du thème du Graal.



Une quantité remarquable d’œuvres en lien direct ou inspirées par cette épopée nous accompagnent à notre époque. Livres, cinéma, télévision nous offrent des adaptations parfois brillantes, parfois décevantes.



Uter Pandragon est à classer dans le rang des récits lumineux qui émerveillent et font d’une lecture un moment qui sort de l’ordinaire.



Tomas Spok utilise un registre, un mode d’expression permettant de savourer notre belle langue française.



L’intrigue et les protagonistes nous font aimer son roman. Uter et Pandagon se battent contre l’usurpateur Vortigern pour récupérer la couronne de leur père.



L’auteur nous transporte à Constantinople pour une conversion (La Bretagne vaut bien une messe !) et dans le royaume de la magie avec Merlin et les personnages que nous sommes habitués à côtoyer dans les différentes versions des comptes sur le cycle du Graal : La dame du lac, la future Morgane mais également Mab la fée qui a inspiré Geoffrey Chaucer (que je chéris), Shakespeare et Percy Shelley parmi d’autres.



Un livre surprenant pour l’originalité qu’il présente tout en évoluant dans un univers bien connu.



Tradition et imagination pour ce premier roman de Thomas Spock que je vous recommande.
Lien : https://blog.lhorizonetlinfi..
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Uter Pandragon

D’emblée, ce qui saute aux yeux, c’est l’écriture. La qualité de l’écriture et la proximité avec l’œuvre de de Boron (Robert pour les intimes).



Quelle poésie se dégage des paragraphes, des mots, de l’histoire ! Qu’elle soit réécrite n’a que peu d’importance, puisqu’elle embarque le lecteur dans la folle équipée des frères exilés vers leur Terre natale.



On croise Byzance, la christianisation des peuples, les mercenaires, les Saisnes, les fées, les sorciers, un dragon, etc.



L’auteur alterne, alors, le monde humain et l’univers surnaturel, l’espace et le temps et notre cœur palpite pour les deux !



Bref, vous l’avez compris, j’ai adoré ma lecture, l’univers, l’écriture, l’imagination, la relecture de cette légende.



Je ne peux que recommander de vous plonger dans ce « Uter Pandragon » qui va vous envoûter !
Lien : https://lisagiraudtaylor.blo..
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Uter Pandragon

Merci à Babelio et aux éditions des Forges de Vulcain pour leur confiance.



J'étais intéressée par ce livre car j'apprécie toutes les histoires qui se déroulent dans une ambiance celtique. Je savais qu'Uther Pandragon était le père du roi Arthur, mais le fait que, dans le résumé, il soit expliqué qu'Uter et Pandragon sont deux personnages différents a fait naître beaucoup de questions dans ma tête et a attisé encore plus mon intérêt pour ce roman.



On peut tout à fait le lire sans rien connaître de la légende arthurienne. L'histoire évoque simplement la vengeance de deux frères envers celui qui a usurpé le trône depuis la mort de leur père et de leur frère aîné. Les deux princes ont des personnalités bien distinctes : l'un est sage et raisonné (le profil du roi parfait), l'autre fougueux et téméraire. Ce dernier, Uter, est celui que nous suivons le plus souvent. Son côté fier, libre et indépendant le rende charmant, aussi bien auprès de la gente féminine que des lecteurs. Cependant, un autre personnage, agissant dans l'ombre, a un rôle tout aussi déterminant, voire plus, dans la résolution de l'intrigue : le sorcier Merlin. J'ai adoré la façon dont ce personnage a été exploité. Dans la plupart des œuvres littéraires, cinématographiques et télévisées où il était présent, c'était sous la forme d'un vieux druide barbu. Puisque cette histoire se déroule avant la quête du Graal, il est forcément plus jeune, mais il est surtout capable de changer d'apparence et possède le don de connaître des éléments de l'avenir; don qui va le tenir perpétuellement en guerre avec son démon de père. Les victoires de l'un ou de l'autre auront des conséquences significatives sur le monde des hommes... J'ai adoré ces nombreuses confrontations et que le père de Merlin fasse partie de l'histoire.



Les péripéties sont intéressantes mais elles auraient été véritablement passionnantes sans ce vocabulaire compliqué et ces tournures de phrases trop alambiquées. A plusieurs reprises, j'ai dû relire des passages, ne comprenant pas de quoi il était question ou de quel personnage on parlait. Je pense sincèrement que l'écriture aurait gagnée à être plus simple. J'ai fini par être agacée de ne pas tout comprendre, et soulagée quand j'ai lu la dernière page.



L'histoire ne manque pas d'action et de rebondissements. J'ai aimé suivre le retour au pays d'Uter, Pandragon et de leurs hommes. Cependant, une carte n'aurait pas été de trop au début du livre pour pouvoir suivre et comprendre plus aisément les déplacements des protagonistes mais aussi des ennemis.



Globalement, ce fut une lecture plaisante, originale, qui m'a fait découvrir des personnages de la légende arthurienne que je connaissais mal. J'ai bonne espoir que la fin ouverte laisse présager une suite...
Lien : https://bullesetchapitres.wo..
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Horrible monde

J'ai passé un bon moment en parcourant les 19 nouvelles qui composent ce recueil. Avec pour thèmes récurrents, l'horreur, l'épouvante ou encore la science-fiction, les différents auteurs s'y donnent à coeur joie. Si certains textes manquent cruellement d'inspiration, la plupart sont de vrais trésors de littérature fantastique.
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Uter Pandragon

Si le mythe arthurien vous intéresse, que vous êtes connaisseur de la geste de Bretagne, alors il peut être agréable de découvrir la vision de l’auteur, de trouver les points communs et les différences avec la version classique de la légende.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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