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Critiques de Tony Sandoval (177)
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Artbook

magnifique artbook!
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Doomboy

D est un ado, métalleux approximatif à la tignasse rebelle genre Cobain.

Sa vie, balisée par ses potes, la zik, l'alcool, les concerts et les filles, bascule le jour où Anny, petite amie attitrée, tire sa révérence.

A la place du coeur, un trou béant.

Seule échappatoire, digérer sa tristesse.

De guitar zéro à guitar hero, il n'y a parfois qu'un abîme de souffrance.



La disparition d'un être cher comme fil conducteur, Sandoval navigue à vue entre riffs ravageurs et onirisme salvateur.

Poignant p'tit bonhomme dévasté par une douleur qu'il saura transcender à grands coups de six cordes électrisants. Une légende urbaine est née.



Doomboy est une sombre ballade sans fausses notes, il suffit juste de se laisser porter.



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Doomboy

T. Sandoval est un incontournable de ma bibliothèque. Directeur de la collection calamar de chez Paquet, cet auteur d’origine mexicaine me fascine énormément. C’est pourquoi après le cadavre et le sofa (qui vient de reparaître chez Paquet ce mois-ci) ainsi que Le serpent d’eau, j’ai choisi de vous présenter aujourd’hui un troisième chef d’oeuvre de cet auteur : Doomboy. Sortie en septembre 2011, je vous conseille cette BD.

Flirtant encore avec la mort, l’adolescence, le rêve et l’étrange, Sandoval nous emporte de nouveau dans son univers si sombre et en même temps chargé d’espoir. Une saveur que lui seul sait transmettre !



Voilà ce que dit la quatrième de couverture :



Doomboy est un adolescent solitaire qui joue pour lui seul des morceaux de guitare électrique. Pour lui seul ? Pas tout à fait car à l’aide d’un vieil émetteur radio, il envoie ses morceaux vers sa bien aimée, vers l’au-delà. Ce qu’il ignore, c’est que toute la ville capte sa musique. Il devient très vite un héros anonyme, seul son meilleur ami sachant qu’il est l’auteur de ces compositions. Jusqu’au jour où un enregistrement de sa musique circule…



A mon tour de dire ce que je pense !



La mer, une météo étrange, des musiques déchaînées et un ado paumé qui vient de perdre sa copine et un meilleur ami fan. Voilà dans quel monde on s’engouffre. Les riffs de guitares vont prendre le dessus sur tout ! La puissance de la BD résulte de cette alchimie entre le vrai et l’onirique. Des aplats de couleurs sublimes, des personnages touchants et un paysage qui donne envie.



Doomboy au départ inconnu et malmené par les gens de son âge va devenir une légende locale grâce à la diffusion de ses morceaux de guitare à la radio. Voilà comment ses compositions spécialement conçues pour son amour défunt vont devenir des rendez-vous quotidiens très attendus. Sandoval va traiter de l’amour de façon subtile, délicate et vraie. Si notre protagoniste a perdu la personne qu’il aimait, certains autres personnages vont apprendre à tomber amoureux. Malheureusement tout le monde ne sait pas accepter l’amour ou n’assume pas son orientation et Sandoval va alors illustrer un rejet de l’homosexualité qui se fait avec violence.

Même si on s’attend un peu à ce qui se passe à force de lire cet auteur, il sait nous surprendre et nous fait fantasmer de nouveau.



Un coup de cœur pour la marchande d’étoile … A vous de lire pour la découvrir !
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Doomboy

A découvrir! Il en reste quelque chose de cette lecture transgenre. Comprenez.. Il y a de la poésie, de la délicatesse dans le récit très rock de ce jeune guitariste en peine dans un drôle d'univers un peu sec et triste.Le trait est haut, gracile et beau, les couleurs (aquarelles) magnifiques. Les deux subliment vraiment la proposition graphique.
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Doomboy

Eh ben mon vieux, ça faisait longtemps que je m'étais pas pris une claque niveau BD ! Pire. J'ai pas du tout, mais alors du tout été déçu du voyage.



Cet album se lit comme on écouterait un bon vieux disque de metal des années 90 ; on découvre, on cherche le détail et puis au fil des pages on devient carrément accroc. C'est beau, c'est poétique, c'est violent, magique, ... la liste des adjectifs ne peut pas s'arrêter ici mais j'ai pas vraiment envie qu'on pense que j'ai des actions chez Paquet.



C'est l'histoire d'un petit gars, qui joue de la guitare électrique (et accessoirement qui sait bien faire la bagarre avec), sa petite amie est morte, le costaud qui le défend est en pleine crise d'identité sexuelle, il rencontre une fille qui vend des étoiles pour l'imagination, ... Et puis un jour il prend la décision de s'excuser auprès de sa petite amie décédée.



Armé de sa guitare, il part sur la falaise pour jouer ses mélodies aux cieux et ...



J'en dis pas plus. Transporté, voilà ce que ça m'a fait.



Bravo pour cette qualité du scénario, pour les illustrations simples, légères et efficaces.



Read (& rock)




Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Doomboy

« Doomboy » n’est pas exempt de qualités, que ce soit narrativement ou visuellement. L’histoire est intéressante et originale et a le mérite de traiter un sujet délicat sous un angle inattendu. Mais cette histoire ne m'a pas touchée. Je ne me suis jamais sentie immergée dans cette histoire. Les personnages se démarquent de ce qu’on a l’habitude de croiser. Mais ils ne m’ont pas touchée. Je n’ai pas réussi à me sentir concernée par ce qui leur arrivait. Visuellement, c’est à la fois joli et intéressant, on ne peut pas dire que Sandoval manque d’audace ou d’idées. Mais le dessin ne m’a pas touchée. Je l’ai simplement trouvé maîtrisé mais il ne m’a pas provoqué d’émotion.



Je l’ai dit plusieurs fois au long de ce bref avis, « Doomboy » a d’indéniables qualités mais n’est pas parvenu à me toucher. Ceci dit, je pense que cette B.D mérite d’être lue pour se faire sa propre opinion. C’est vraiment un sentiment personnel et je n’ai aucun doute quant au fait que « Doomboy » peut séduire de nombreux lecteurs. Sandoval a le mérite de proposer un récit inattendu et audacieux à la fois narrativement et visuellement, l’auteur tente des choses, et on sent qu’il respecte le lecteur.

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Doomboy

On apprécie cette ambiance rock qui plane sur cette fable poétique moderne qu’est Doomboy, une BD fascinante et plus facile d’accès qu’il n’y paraît.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Doomboy

Si j’ai apprécié l’album durant la lecture, j’avoue qu’aujourd’hui, il ne m’en reste rien, tout au plus un souvenir diffus. Le fait de n’être jamais réellement parvenue à cerner le personnage principal doit jouer dans ce constat.



L’aura de mystère qui plane autour du héros est préservée tout au long du récit. Si les 128 pages de l’album suffisent à comprendre son état d’esprit et sa douleur, elles ne suffisent pas à le connaître. On ne sait pratiquement rien de sa situation familiale excepté qu’il vit seul avec sa mère. Un solitaire qui nous permet difficilement de distinguer ce qui est du réel et de l’irréel. On en saurait presque plus des personnages secondaires du moins, leurs personnalités sont plus caractéristiques : le timide, le grande-gueule, la chef de groupe…



Qu’y a-t-il à comprendre de cette histoire ? Quel message doit-on retenir ? Les souvenirs de lecture s’effilochent à une vitesse folle au point que je ne garde en tête qu’une atmosphère composée de jaunes délavés, de bruns et de gris. La lenteur du récit se laisse envahir par une incroyable langueur.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Doomboy

Un scénario simple, sombre, mélancolique mais complexe et poétique à la fois. Sandoval a très bien résumé l’adolescence et sa culture mexicaine nous donne une nouvelle approche du thème dans les BD européennes. Car oui, c’est une BD dans un format à l’italienne, pas une album jeunesse ! Beaucoup expressif dans la violence que Par dessus l’épaule mais on sent qu’on est dans la même veine avec la perte d’un être aimé. Il y a beaucoup de passages pas évidents à la première lecture mais c’est ce qui donne le charme à l’album. Une part de mystère.
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Doomboy

EXTRAIT "L'histoire proposée dans Doomboy est extrêmement fine, très profonde, et complètement poétique. Le thème central, c'est comment on vie après la perte d'un être cher, comment on fait son deuil, mais ce n'est jamais pesant. Au contraire, le ton est d'une légèreté qui nous invite à rejoindre dans les nuages ces calamars en migration ou ces chevaliers en bataille (vous comprendrez à la lecture)."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Doomboy

L’auteur mexicain sait plus que quiconque transmettre des émotions à ses lecteurs à travers un récit touchant tout en ajoutant un brin de fantastique à l’ensemble.[...] La frontière entre la vie et la mort est toujours mince dans ses récits sans toutefois tomber dans un contexte malsain. Tout a un sens, à chacun de s’imprégner de cet univers onirique.
Lien : http://www.bdencre.com/2011/..
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Doomboy

jolie histoire sur un deuil et jolis dessins. album attachant et sensible.
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Doomboy

La mort transparaît sur les visages et les expressions des principaux personnages, notamment par le recours à de somptueux gris colorés, accentuant la dimension poétique et tragique d’un récit puissant et dérangeant.
Lien : http://www.actuabd.com/Doomb..
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Doomboy

Une adolescence sensible sous le signe du rock.
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Doomboy

D est guitariste, il vient de perdre sa petite amie et le seul moyen qu'il a trouvé pour combler le trou dans sa poitrine et de jouer comme un dingue sur la plage face au vent.

Le ton de cet album est assez mélancolique et le coup de crayon assez vif, ça donne un contraste assez intéressant.

Malgré quelques légèretés dans le scénario à mon goût, Doomboy est une très belle BD.

Je ne connaissais pas cet auteur, Tony Sandoval. Il faudra que je surveille ça de plus près.
Lien : http://le-club-des-incorrigi..
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Doomboy

J'ai emprunté cet album « Doomboy » de Tony Sandoval à la bibliothèque et c'est une découverte. Contrairement aux critiques plutôt positives des babéliophiles, je suis restée assez hermétique aux dessins et à l'histoire.

Je crois que ce sont surtout les dessins que je n'ai pas aimé, les personnages sont assez hideux et les décors sont tristes. Certes, c'est l'histoire d'un adolescent qui trouve l'inspiration musicale dans le deuil de sa petite amie Anny mais la présence d'une petite marchande d'étoiles qui pratique la sorcellerie aurait pu donner des images un peu plus agréables à regarder.

Rejeté par la bande de Trévor, vedette de Heavy Métal, d'va devenir Doomboy véritable légende grâce à ses performances pirates. le passage à la Radio en fait une vedette, créateur d'une musique qu'il appelle « doom métal » et qui va lui permettre de se libérer de son désespoir. Evidemment la chanteuse star montante du moment va tomber amoureuse de lui. C'est un peu gros quand même.





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Doomboy

Il y a du vent, et les garçons aiment les tee-shirts noirs et les cheveux longs, on ne voit pas souvent leur visage. Il sont jeunes, fans de rock et en jouent aussi. Leurs relations sont dures, tensions d’égo, jalousies… D est un écorché vif, sa petite amie est décédée, et il se fait virer de son groupe. Il va devenir Doomboy et faire sa révolution personnelle, musicale, intérieure et nous embarquer dans une histoire fantastique, magique, une histoire de deuil mais aussi d’espoir, avec des personnages vrais, aux personnalités riches. Le trait est brut et simple, la colorisation légère. Le graphisme s’envole comme les notes de musique, les volutes bleues nous laissent imaginer une musique chargée d’émotion, de mélancolie et de colère à la fois, et ça, c’est aussi l’histoire que cette bande dessinée raconte. J’ai aimé le ton original et la beauté des dérives dans un univers fantastique. J’ai vraiment aimé cette bande dessinée.
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Doomboy

Doomboy de Tony Sandoval a un très beau style graphique qui nous porte facilement dans l’univers de Doomboy, musicien. Cette bande dessinée comporte une bonne histoire, accessible à tous en terme de compréhension, qui nous mène à travers la vie du personnage principal. Emotions garanties. Le petit plus que j’aimerais préciser est qu’un petit clin d’œil au metal est fait et ça, j’achète !
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Doomboy

D est un ado aux faux airs de Kurt Cobain. Il ne vit pas à Seattle mais dans une région ensoleillée qui pourrait très bien être le Mexique natal de l’auteur. Passionné par la musique métal, D se fait chambrer par ses potes qui trouvent qu’il joue de la guitare électrique comme un pied. Sa meilleure copine Anny vient de mourir et l’ambiance à la maison avec sa mère n’est pas des plus joyeuses. Le garçon traîne son spleen baudelairien dans les dunes près de chez lui. C’est là que chaque vendredi, avec sa guitare, un ampli et une antenne de fortune branchés sur une batterie, il endosse le costume de Doomboy et vient rendre un dernier hommage à Anny. Ses prestations improvisées sur la plage son diffusées sur une fréquence de radio n’émettant plus depuis des années. Pour ceux qui l’entendent, Doomboy devient une icone, une star insaisissable dont le son semblant sorti de nulle part est proprement envoutant. Légende urbaine ou réalité, Doomboy fascine et inspire. Sa disparition soudaine des ondes entretiendra le mythe de cet incroyable musicien fantôme…



Mettre en scène un adolescent tourmenté en le confrontant au décès d’un proche est apparemment une constante chez Sandoval. L’auteur a expliqué son point vue dans une interview donnée au magazine DBD : « La mort est un élément irréversible qui change tellement de choses dans ta vie, qui te force à t’interroger, à te remettre en question. Quand tu es jeune en plus, tu connais tes premières expériences et tu les ressens de manière plus émotionnelle. Et cette fougue de l’adolescence m’intéresse pour mes histoires. En vieillissant, les choses paraissent moins magiques ». Il faut dire qu’au Mexique, la mort est aussi redoutée que fêtée. De plus, dans les villages, on continue à croire aux fantômes et aux sorciers. Tous ces éléments « culturels » se retrouvent dans Doomboy. Sans oublier la violence, une constante malheureusement typique dans un pays où les questions de sécurité sont au cœur du quotidien.



Le dessin aux lignes courbes apparaît au premier abord assez simpliste. Les personnages ont d’énormes têtes posées sur des corps tout maigrichons. C’est quand les éléments oniriques et fantastiques entrent en scène que le trait devient plus léché. Le travail sur les couleurs et la lumière est superbe et restitue à merveille les rapides variations de la météo en bord de mer. A ce titre, la couverture est on ne peut plus parlante. Entre ombre et lumière, Doomboy cherche l’apaisement et veut croire en sa bonne étoile.



Un album vraiment étrange à l’ambiance très particulière. Je me suis laissé envouter par la petite musique de l’auteur et j’ai passé un bon moment avec Doomboy, mais je ne suis pas certain que tout le monde soit séduit par cet univers assez sombre et mélancolique.










Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Doomboy

D. est un jeune garçon, un peu solitaire, qui joue de la guitare. Son monde s'écroule le jour où il apprend la mort de sa petite amie, Anny. Anéanti, il passe des auditions pour pouvoir entrer dans un groupe de rock mais cela se passe mal et finit en baston générale. Avec son seul ami, Step, il décide d'aller jouer sur la plage, face à l'océan. Il joue surtout pour atteindre le coeur de son amie, en espérant qu'elle entende la musique de là-haut. Step, ayant enregistré et diffusé la musique, c'est toute la ville qui l'écoute et tombe sous le charme de D., rebaptisé Doomboy...



Il ne manquait que les sons de guitare et le plaisir était total. Même si la musique est le thème principal de cet album, Sandoval fait également référence à l'adolescence, l'amitié, la mort et surtout l'amour. Le thème du deuil est traité ici avec brio et poésie, tout en finesse.

Le graphisme est absolument remarquable. Des traits fins et nerveux, des couleurs sombres lorsque la violence ou la tristesse sont présentes, des couleurs plus douces et chaleureuses lorsque l'amour est abordé, des cadres subtilement imparfaits... c'est dire la beauté infinie de cet album!

C'est un véritable conte mélancolique et onirique.



Doomboy, aucune fausse note...
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