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Citations de Trenton Lee Stewart (40)


- Super génial ! Supra méga génial ! chantonna-t-il en pouffant de rire.
Ruben était sidéré . La Fumée [le dictateur] quand il se trouvait seul, se conduisait-il toujours comme un gamin de cinq ans ?
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Les membres du Mystérieux Cercle Benedict découvraient tout cela, et cependant, à certains égards, la Pension leur rappelait les autres établissements : apprendre par cœur était déconseillé mais exigé, participer en classe était encouragé mais rarement toléré [...] .
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C’était une très belle et très mélancolique journée. Ils croisèrent plusieurs petites îles en restant bien au large des côtes. Jack leur expliqua que les écueils pullulaient dans leurs eaux. Ce qui fournit matière à réflexion à Ruben. Du bateau, les écueils étaient invisibles … comme tout ce qui existait sous la surface. L’océan était le plus grand des gardiens de secrets. Certains, à l’image de ces rochers cachés à fleur d’eau, étaient connus de tous, mais combien d’autres choses ne seront jamais portées à la connaissance des hommes ? On pourra toujours en découvrir des milliers, il y en aura forcément des milliers d’autres qui resteront secrètes.
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Ruben habitait la Nouvelle-Ombrié une ville portuaire lugubre et délabrée. Lors de sa construction, elle avait été porteuse de grands espoirs (on disait qu’elle était née sous une bonne étoile), mais la Nouvelle-Ombrie avait peu à peu décliné jusqu’à tomber à l’abandon. On aurait pu dire la même chose de Ruben Pedley : au début, il avait été entouré par deux parents affectueux, brièvement quand il était bébé, en primaire il avait été un élève brillant, et maintenant, au collège, il se faisait oublier.
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Ruben se mit donc à observer la montre dans sa main et attendit. Une minute passa, puis deux. Il était de plus en plus excité. Il ne pouvait plus détacher les yeux de l'objet. Il avait même peur de cligner des paupières, au risque de manquer quelque chose.
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Le regard de la gardienne l'avait traversé.
C'était la nature de l'invisibilité. Pourtant cet événement avait quelque chose de très troublant. Comme s'il n'existait plus dans la vraie vie. Comme s'il était à la fois là et pas là.
Comme s'il n'était plus que du vide
Un fantôme.
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A peine visible à marée basse,
Jamais à marée haute,
Seulement côté eau,
Jamais côté terre.
N'oublie pas tes outils, mon ami,
Ni de baisser la flamme de ta lampe.
Les droits sont pour les idiots, mon ami,
Les gauches sont pour ceux qui connaissent.
Alors vas-y à marée basse,
Et jamais à marée haute.
Au dessus du x, sous le y,
entre et sors ... ou tu es mort !
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Il avait pris un risque terrible mais il revenait muni d'un trésor. Cela aurait pu être la fin d'une belle aventure. Pourtant, Ruben savait - il en était certain - que ce n'était que le début.
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Ruben avait sa réponse. On était mercredi, il devait être midi, l'heure à laquelle les Directions rendaient visite aux magasins du quartier. Il les avait observées des milliers de fois, toujours avec angoisse d'ailleurs, car espionner les Directions était un acte périlleux.
Si on les appelait ainsi, c'est que chaque homme de cette formation en losange était tourné dans une direction différente. L'un regardait tout droit, un autre à gauche, un autre à droite, et le dernier gardait un œil sur l'arrière. Ils discutaient et s'échangeaient parfois de brefs regards, mais leurs yeux revenaient toujours vers la direction qui leur était attribuée : rien ne pouvait échapper à leurs quatre regards.
Ils avaient aussi d'autres surnoms. Même si personne n'était autorisé à parler d'eux, Ruben les avait entendu appeler les Vagabonds, les Rassemblants, les Ramasseurs, les Hommes-Compas, les Toqueurs, les Grandes-Bottes. Quelquefois, quelqu'un osait dire "les hommes du Chancelier", puisqu'ils étaient sous son commandement. C'était tout à fait imprudent, surtout pour les superstitieux, qui craignaient que même des chuchotements leur attirent des ennuis. Personne n'avait envie d'être convoqué au Château. Une entrevue avec le Chancelier signifiait qu'il mentionnerait votre nom à celui pour qui il travaillait : le dernier homme sur terre dont vous vouliez attitrer l'attention... La Fumée.
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Cette matinée d'été dans le quartier de Morneval démarra comme tues les autres pur Ruben Pedley. Il se leva tôt et prit le petit-déjeuner avec sa mère. Ils mangèrent en silence, encore un peu endormis. Ensuite, il rangea leur minuscule cuisine pendant qu'elle se préparait à toute vitesse pour arriver à l'heure à son travail. Puis, à la porte, elle l'embrassa, et Ruben lui dit qu'il l'aimait très fort - ce qui était vrai -, et qu'elle n'avait aucune raison de s'inquiéter pour lui - ce qui était faux.
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Les enfants embrassèrent du regard leur nouvelle école. Les bâtiments de pierre grise de la Pension se ressemblaient tant, et ils étaient si proches les uns des autres, qu’il était difficile d’affirmer avec certitude où finissait l’un et où commençait le suivant. Ils étaient disposés en une sorte de U tout autour de la grand-Place pavée, et reliés par des chemins et des escaliers de pierre. Sous cet angle, avec la tour qui se dressait juste derrière la résidence, l’ensemble donnait moins l’impression d’une école que d’une forteresse.
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Reynie s’attendait à ce qu’elle se présente, mais au lieu de cela, elle se contenta d’essuyer quelques miettes de gâteau sur sa bouche.
- Tu voulais me demander quelque chose ? reprit-elle.
- Oh oui. Est-ce que je pourrais téléphoner à ma tutrice, Miss Perumal, s’il vous plaît ? Personne ne sait où je me trouve, et je crains qu’elle ne s’inquiète.
- C’est très délicat de ta part, Reynard, mais rassure-toi : nous avons déjà prévenu Miss Perumal. Tu n’as donc plus à t’en préoccuper.
La femme-crayon s’apprêtait de nouveau à partir.
- Madame ? Excusez-moi, madame ?
Elle s’arrêta.
- Oui. Qu’y-a-t-il encore, Reynard ?
- Pardonnez-moi de vous demander cela, madame, je ne le ferais pas si ce n’était pas très important pour moi… c’est que… vous ne seriez pas en train de me mentir, par hasard ?
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Reynie respira profondément, s'étira, et laissa le sommeil l'envahir. Aussi sombre que paraissait la situation, du moins n'avait-elle pas l'air totalement désespérée. Les enfants progressaient enfin. Qui savait ce qui les attendait le lendemain?
Bien entendu, Reynie l'ignorait, et cela valait mieux. Car, sinon, jamais il ne se serait endormi aussi facilement.
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La solution de cette énigme possède un trou en son milieu
Et parfois on y tombe avec eux.
Fleuve de légende où certains jettent leurs filets,
Qui le recherche doit souvent le gagner.
Quoiqu'on ne le voit ni ne l'entende on le perçoit.
On le fait, on l'offre, on le reçoit.
Cet aveugle qui a sa saison
Se cache dans le royaume,
Comme l'abeille dans la belle végétation.
La solution de cette énigme possède un trou en son sein
Et sans lui le fiasco n'aurait pas de fin.
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Vous cherchez quelque chose? Ouvrez-moi.
Quoi que vous vouliez, je suis sûr de l'avoir.
En moi vous rencontrerez toujours l'espoir.
(Certes, après le désespoir, mais la surprise suivra.)
Ce qui est cherché, cependant, dépend du chercheur...
L'un veut une bobine, l'autre, un dérailleur,
Certains, l'inné, d'autres, l'acquis...
L'objet, toujours, de l'un à l'autre varie.
Et pourtant (sans doute le trouverez-vous suspect),
Mon contenu est fixe et ne changera jamais.
Et si vous ne saisissez pas ce que cela signifie, écoutez ceci :
La réponse - ce que cela signifie - s'y trouve aussi.
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- Mes jeunes amis, commença-t-il solennellement, je vais aller droit au but. Au terme des épreuves que vous venez de passer, j'aurais aimé pouvoir vous annoncer que vous vous apprêtiez à entrer dans une période de bonheur. Malheureusement, ce que j'ai à vous dire est au contraire très désagréable. Très très désagréable. (...) Le projet en question est dangereux. C'est une mission. Une mission au cours de laquelle votre vie pourrait être menacée.
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N’oublie pas ceci : la famille est souvent issue du sang, mais elle n’est pas liée au sang.
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- La Crise, c'est la première étape, expliqua Reynie en pointant le doigt sur le communiqué. Mr Curtain, rappelez-vous, considère la peur comme la composante essentielle de la personnalité humaine. C'est pour ça que le Murmureur plaît tant aux Messagers : il apaise leurs craintes et Mr Curtain s'appuie là-dessus pour les motiver. Imaginez alors ce qui se passerait s'il avait créé une peur que tout le onde aurait en commun, une peur partagée par l'ensemble de l'opinion publique !
- La peur que tout soit désespérément incontrôlable, dit Kate.
- Exactement ! L'étape suivante serait alors d'apaiser cette peur-là avec le message approprié. Tous les messagers aiment passionnément le Murmureur, n'est-ce pas ? Eh bien, Mr Curtain a l'intention de faire en sorte que tous les êtres humains éprouvent la même chose que les Messages !
- Tout le monde aimera le Murmureur ? s'étonna Sticky.
- Non, dit Reynie. Tout le monde l'aimera "lui".
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Ce qui compte, c'est de bien nous entendre pour réussir à tricher le plus honnêtement possible.
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- Ça vous ennuierait de m'appeler Sticky ? demanda le garçon en pressant le pas.
- C'est ton vrai nom ? interrogea Jackson.
- C'est celui que tout le monde utilise.
- Mais c'est officiel ? Existe-t-il, quelque part, un document administratif qui atteste que tu t'appelles Sticky ?
- Euh, non, mais...
- Eh bien, si ce n'est pas officiel, alors ce ne peut pas être "vrai", n'est-ce pas ?
Sticky se contenta d'écarquiller les yeux.
- Très bien, Georges, fit Jackson, en les entraînant de nouveau vers les classes.
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