Tsering Yangzom Lama

Ce livre raconte l'histoire d'une famille Tibétaine exilée dès le début de l'invasion de leur pays par laa Chine.

Nous voici propulsé dans un autre monde, un autre temps, une autre croyance. Pourtant nous sommes en 1960...et ce ne sont que les prémices d'une longue suite de souffrances infligées à un peuple avec si peu de réaction du reste du monde.

En prenant conscience de tout cela, j'ai ressenti de la colère, de la douleur voir de la culpabilité. Je me suis aperçue de mon ignorance avant de lire l'histoire de cette femme médium qui entraîne son village dans une traversée laborieuse et douloureuse vers les basses terres pour échapper à l'envahisseur au prix de sa vie et de celle de son mari. Leurs deux filles vivront toutes leurs vies dans un sentiment de perte de leur terre, leurs parents, leurs identités culturelles et leur croyance.

L'aînée restera dans le camp népalais où elles se sont réfugiées. La cadette ira faire des études en Inde. Mais ni l'une ni l'autre ne sortira indemne du déchirement d'avoir perdu leur famille et leurs identités sans parvenir à construire une autre vie ailleurs.

Sans doute l'un de mes plus gros coup de cœur, on s'attache fortement aux personnages et on plonge directement dans l'histoire grâce à la plume délicate de l'autrice. On voyage au travers le Tibet (et pas que mais je ne vous spoil pas ahah), mais aussi dans le temps. Nous en apprenons pas mal de chose sur la culture tibétaine, ainsi que ce qu'il a pu se produire dans ce pays, nous apprenons également certains mot (pareil pas de spoil). Mais nous découvrons surtout la force d'un peuple et des femmes. De ces courageuses, combattantes et inspirantes personnes. Nous découvrons également une jolie histoire d'amour, celle qui réunis les cœurs, mais aussi celle qui font tomber les larmes. Ce livre est vraiment un voyage hors du temps, des coutumes, de nos traditions, j'aimerais en parlais encore et encore (j'ai eu de la chance d'avoir pu échanger dessus grâce au bookclub).

Je ne peux vous en dire plus car cela vous gâcheras sans doute le plaisir de le lire, mais si vous pouvez le lire, faites le !

🌿

Ce récit est dense, captivant et bouleversant.

Il se déroule sur plusieurs décennies de 1960 à 2012, les chapitres restent fluide entre passé et présent.



Le roman commence par l'exil des Tibétains vers le Népal. Les Chinois ont envahi le Tibet, massacré le peuple mais veulent bien plus que leur terre, ils veulent occuper leurs esprits.



Tsering Yangzom Lama via cette épopée nous fait comprendre l'ampleur de la culture tibétaine et l'importance de la spiritualité pour ce peuple.

On accompagne une famille dans cet exil de la traversée de l'Himalaya jusqu'au camp de réfugiés. On partage avec eux leur vie quotidienne, la précarité dût à leur nouveau statut au Népal.

On suit également les péripéties d'une statut tibétaine d'un "Saint sans nom", admiré dans ce camps puis victime du trafic d'antiquités.

On va aussi jusqu'au Canada, où les Tibétains de la nouvelle génération s'ouvrent sur le monde mais sans oublier leurs racines.



Ce que j'ai adorée avec ce roman, c'est la découverte d'une culture, avec les valeurs profondes pour le respect des traditions et de la famille.

Voilà un roman qui m’a fait sortir de ma zone de confort, merci à Babelio sans qui je n’aurais certainement pas fait cette belle découverte.



Véritable saga familiale, qui suit trois générations de femmes, mais pas seulement, au-delà de l’histoire familiale, il y a aussi les oncles, les amis qui forment plus qu’une communauté, une famille. J’ai découvert toute une culture qui imprègnent les tibétains.



L’histoire commence par l’envahissement chinois du Tibet et la fuite qui se transforme en exil, de la population tibétaine.

Ce roman nous plonge dans la vie de ce peuple au-delà des liens familiaux, de la culture, de leur croyance, le roman est empreint de poésie et même d’un certain mysticisme tout au long de l’histoire, ça a pour moi été une lecture immersive. Et bouleversante, bien sûr j’avais connaissance de l’invasion chinoise, de l’exil du peuple tibétain et du Dalaï-Lama, ça fait si longtemps je ne m’étais pas posé de questions sur les conditions de vie des tibétains aujourd’hui. Heureusement le Népal les a accueilli, nombre d’entre eux ont pu s’en sortir, d’autres pays les accueillent, mais malgré leurs efforts il existe toujours des camps de réfugiés, qui se sont quand même améliorés et modernisés au fil du temps.

J’ai le sentiment, après cette lecture, que ces camps sont aussi une façon de rester avec leur communauté tibétaine et que c’est encore pour nombre d’entre eux une transition avant de pouvoir retourner dans leur pays.



On découvre le sacrifice d’une famille, d’un peuple, d’un pays, et malgré tout la lecture n’est pas dépressive. Le roman est construit en plusieurs parties et temporalités, même avec 4 narrateurs la lecture est fluide et compréhensible. Premier roman de Tsering Yangzom Lama, que j’ai eu la chance de rencontrer lors d’une soirée avec Babelio. J’avais à peine commencé la lecture, heureusement il n’y a pas eu de spoil lors de cet échange avec l’auteure venue parler de son livre. D’ailleurs ça m’a même un peu aidé. En commençant la lecture je me demandais, si l’histoire était biographique ou autobiographique. L’auteure nous a dit que l’histoire était fictive, dans le sens où les personnages n’existent pas mais les faits relatés sont issus de réalités, certainement condensées pour la narration. Mais la lecture n’en reste pas moins réaliste.



Bizarrement la construction, et la narration à plusieurs voix ne m’a pas dérangé, j’ai même apprécié que l’histoire, repartant avec d’autres narrateurs, recoupe celle des précédents. J’ai en revanche eu des difficultés avec les noms des différents personnages, heureusement on s’y fait vite.

Pour aller encore plus loin, vous pouvez retrouver une vidéo de 8 minutes de l’auteure https://www.youtube.com/watch?v=tPeFIB-0D3M
Lien : https://deslivresetmaude.wor..

Si on aime le Tibet, enfin, le Tibet fantasmé par nous autres occidentaux éventuellement de passage ou assidus lecteurs des voyageurs magnifiques Néel, Fleming, Maillart, Schwarzenbach, Huc, Bacot,Thubron...

On changera d'optique et d'angles de vues

C'est de l'intérieur que nous est narré l'exil des tibétains après 59, c'est de l'intérieur que la survivance des pratiques et mystiques parfois réfrénées quand elles veulent s'imposer nous sont montrées

Superbe livre d'exil et de reconnexion avec les racines, triste récit d'êtres brisés

Un peu longuet quand même

Ku !

Un très beau roman poignant qui réussit à faire ressortir une sensation de force, de résilience, sans jamais tomber dans le pathétique malgré les épreuves et la dureté du quotidien. Nous suivons plusieurs personnages, des exilés tibétains après l'invasion chinoise, des exilés qui ne se sentent chez eux nulle part, parqués dans des camps au Népal ou en Inde.



Difficile d'en parler sans spoiler, mais j'ai vraiment adoré découvrir la culture tibétaine, leur spiritualité, tout en étant profondément touchée par le destin de tout un peuple qui n'a rien demandé à personne et qui se retrouve forcé à l'exil, dans la misère. Les personnages font preuve de beaucoup de courage pour essayer de s'en sortir et de donner une chance à ceux qui le peuvent, c'est une quête presque initiatique sur les origines et la manière de vivre sa culture quand on n'a plus sa terre, qu'on se sent abandonné de ses dieux, que les Occidentaux nous regardent avec condescendance et pitié.



Un voyage touchant que je recommande vivement afin de se plonger dans un pan de l'Histoire méconnu et découvrir une culture qu'on connait très peu également.

1 h 30, c'est l'heure à laquelle je me suis couchée il y a une semaine, complètement bouleversée à l'issue de ma lecture. Pourtant, les débuts n'ont pas été faciles…



À sa sortie, ce livre m'a attiré d'entrée de jeu grâce à sa couverture. Rien qu'en la regardant, mon esprit était ailleurs. Puis, à la lecture de son résumé, j'étais davantage dubitative. Cela ne correspondait pas forcément à mes habitudes en tant que lectrice. Ce qu'il y a de simple avec les habitudes, c'est qu'elles peuvent facilement être changées. Alors, quand l'occasion de découvrir ce roman grâce au Bookclub Kube m'a été donnée, je n'ai pas hésité un instant avant de me lancer dans cette aventure. Et quelle aventure ! Je suis sortie de ma zone de confort avec ce livre et j'ai adoré cela.



" Quand notre terre touchait le ciel ", un titre qui n'a jamais aussi bien résonné à mes oreilles. Ce récit, c'est l'histoire avec un grand H d'une région asiatique méconnue, Le Tibet, à travers le regard des membres d'une même famille. On évoque ici l'exil, les coutumes locales, la perte, les liens familiaux, la politique, la religion, les relations amicales et amoureuses. Tant de sujets qui n'ont eu de cesse de me fasciner au fil des pages. C'est une des rares fois où j'ai eu envie de faire davantage de recherches à l'issue de ma lecture.



La force de ce livre réside également dans la plume de l'auteure : son style, sa douceur, sa poésie, la véracité de ses propos. L'alternance de points de vue, le changement d'époque, de pays, apportent une réelle fluidité au récit et une variation de rythme. J'ai aimé me replonger soir après soir dans cet univers. Je retiendrai de ce livre la beauté des paysages, le combat d'un peuple et la puissance émotionnelle de cette famille. L'amour d'un père, la destinée d'une mère, la résilience d'une sœur, l'avenir d'une fille. C'est tout cela que vous retrouverez dans le premier roman de l'auteure. Une vraie réussite.
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Un livre qui laissera très certainement sa trace dans ma mémoire.



A travers un contexte géopolitique difficile (invasion du Tibet par l'armée chinoise et fuite du peuple tibétain vers le Népal), on y découvre la culture tibétaine, leurs traditions, leurs croyances, et surtout leur combat pour ne pas être ignorés et oubliés.



Au total, quatre narrateurs, dont trois femmes auxquelles il est difficile de ne pas s'attacher, vont se relayer sur une cinquantaine d'années, entre le Tibet, le Népal et le Canada (au sein du quartier Little Tibet), pour nous partager leurs difficultés, mais aussi leur force et leur pouvoir de résilience.

Chacun d'eux a dû faire des sacrifices, mais une chose les unit : "l'espoir". Ils n'ont jamais cessé d'espérer et c'est pour moi ce qui ressort en premier lieu de ce livre. Malgré les épreuves et les obstacles, l'espoir ne les a jamais quittés.



L'autrice a parfaitement su retranscrire la personnalité de chacun des personnages (et leur évolution au fil des ans) à travers les différentes narrations.

Le roman s'ouvre d'ailleurs avec Lhamo, une petite fille qui a dû renoncer bien trop vite à ses rêves d'enfants et ça se ressent vraiment à travers la narration. Ce fut d'ailleurs pour moi la partie la plus difficile à lire mais plus les personnages évoluent, et plus la plume gagne en poésie.



A travers ces personnages incroyables, on découvre également le point de vue des occidentaux qui diffusent leur interprétation de cette culture tibétaine qu'ils pensent connaître sans même y avoir eu accès (parfois sans mauvaises intentions mais c'est un aspect du roman que j'ai beaucoup apprécié également).



C'est donc un très beau roman que je recommande à tous ceux qui veulent voyager et s'ouvrir sur le monde.

Ce livre est tellement riche que je ne sais par quel bout commencer, que vous dire pour transmettre mes ressentis sans trop en dévoiler. C'est une histoire dans l'Histoire autour de l'exil. Les faits réels, basés sur le vécu de l'autrice et des sources citées en fin d'ouvrage, lui confèrent toute sa puissance.



Tout commence dans un village du Tibet. Une enfant, Lhamo, nous conte sa vie et la manière dont la spiritualité s'invite au cœur de sa famille. Jusqu'à l'invasion en 1959 des Chinois à la casquette rouge. Le fait que le narrateur soit une enfant adoucit l'approche sans omettre la dure réalité de la fuite et de la survie, puis la vie dans des camps de réfugiés à l'origine éphémères. Un point de vue de plus en plus concret, au fur et à mesure que les personnages gagnent en âge et en maturité.



Le roman devient d'ailleurs progressivement choral, laissant la parole à d'autres personnages clé. Les points de vue se complètent, si bien que les premiers jugements hâtifs tombent et laissent place à la bienveillance. Le récit défile ainsi jusqu'en 2012, du Népal au Canada, où le quartier d'immigrés Little Tibet s'est développé.



C'est une plongée dans la culture tibétaine et son histoire qui s'offre au lecteur. Une culture ancestrale qui s'adapte au monde moderne et appréhendée sans édulcoration. Par là, l'autrice évoque les dérives bipartites autour d'un Tibet fantasmé, notamment dans le tourisme et plus largement la consommation de biens culturels.



Plus les pages se tournent et plus la portée du récit s'ouvre. La plume amorce des réflexions sur le sens à donner à sa vie, questionne sur l'émancipation par l'instruction et en tant que femme, la construction identitaire. Elle couche sur le papier un cri de désarroi en même temps que d'espoir, commun à bien des époques et bien des peuples, dont les descendants avancent invariablement tels des funamabules entre un monde qui constitue leur chaire mais qu'ils n'ont pourtant pas foulé, et un autre dans lequel ils tentent de construire leur avenir sans pour autant s'y sentir inclus.

Quelle magnifique lecture que ce roman ! Une immersion totale au Tibet. Intéressant, révoltant, bouleversant, et triste a la fois. Une fresque familiale sur plusieurs années sur fond d'envahissent. Un roman qui mêle l'amour sous toutes ses formes. Qui nous transporte dans ce pays si peu représenté en littérature. A lire absolument ! Un bijou.

Une fresque historique relatant l'annexion du Tibet à travers le quotidien d'une famille de 1960 à 2012, le tout est raconté avec beaucoup de sensibilité. Bravo à l'auteur de nous avoir dévoilé son intimité pour nous permettre ce fabuleux voyage au Tibet. Ce livre vous apprendra plein de choses et vous donnera envie le visiter pour encore mieux vous l'approprier. Le livre comporte plus de 500 pages mais est très facile à lire, très fluide.

Ce roman est le premier d’une autrice installée au Canada, née au Népal suite à l’exil de sa famille originaire du Tibet. Même si l’histoire n’est pas autobiographique, elle est fortement nourrie par le savoir, le vécu de la communauté tibétaine, ainsi que les nombreuses recherches effectuées pour son écriture (cf notes de fin).

Cette saga suit la famille de Lhamo et Tenkyi, deux sœurs, de 1959, avec l’invasion du Tibet par la Chine, et la fuite à pied vers le Népal à travers les montagnes de l’Himalaya, jusqu’aux années 2010. Leur mère, oracle respectée et reconnue de leur communauté, ne peut se permettre de se faire arrêter. L’arrivée dans un camp de réfugiés provisoire qui va perdurer au fil des décennies va rudement abimer corps et esprits.

Les croyances, la religion et les coutumes tibétaines sont centrales dans cette histoire, comme elles le sont pour le maintien de l’identité de ce peuple bafoué et encore aujourd’hui condamné à l’exil. L’apparition récurrente d’une petite statuette rituelle, le « Saint Sans Nom » donne un côté poétique, fantastique, à cette histoire pleine de peurs et de fureurs, de nostalgie d’un pays perdu.

Le côté romanesque est bien équilibré avec l’aspect documentaire sur la communauté tibétaine. On sent que l’autrice a eu à cœur de « bien » raconter, afin de ne pas ajouter d’erreurs au malheur des Tibétains.

Une lecture exigeante, de par les nombreux personnages, narrateurs, époques, mais jamais ennuyeuse ni rébarbative.

Merci à l'éditeur et à NetGalley pour cette lecture.

Une histoire bouleversante , unique mais multiple, celle de tous les exilés et de leurs descendants, l’espoir de l’impossible retour à la terre natale.Dans ce roman tout en sensibilité, où la magie côtoie un quotidien fragile, Tsering Yangzom Lama nous invite à suivre l’histoire d’une famille autour de la vie de quatre personnages principaux, à travers deux continents et sur cinquante ans depuis le départ du Tibet envahi par l’armée chinoise en 1959 jusqu’à 2012 quand Dolma, la première a être née hors du Tibet quitte le Canada où elle étudie pour retourner au Népal disperser les cendres de sa mère au plus près de la frontière avec le Tibet. Un lecture que l’on doit apprivoiser, beaucoup de noms qui ne nous sont pas familiers, des allers-retours dans le temps et les lieux, mais à la poésie de laquelle on se laisse finalement prendre et qui résonne en nous longtemps après que nous l’ayons terminée. Je rêve d’une suite où nous retrouverions ces personnages qui nous sont devenus proches.

Du Tibet tout proche, une famille fuit, menacée par l'arrivée des Gyamis, envahisseurs de Chine s'appliquant à anéantir toute trace de la vie tibétaine.

Leur vie s'organise au Népal, où elle se reconstruit sur un mode tibétain. L'auteure nous raconte la vie de deux sœurs (Lhamo et Tenkyi), devenues orphelines, dont l'espoir sera toujours tourné vers un hypothétique retour au Tibet. L'exil se poursuit vers le Canada pour la génération suivante, toutefois, le lien avec la terre d'origine sous la forme du "ku", (divinité en terre cuite), resurgit là aussi. Tsering Yangzom Lama nous transporte d'un continent à l'autre, d'un siècle à l'autre dans une épopée ample, laissant une part à la magie, à la mystique tibétaine, aux forces karmiques qui traversent les générations reliées par la terre éternelle, espérée et défendue envers et contre tout. Les cendres envolées des corps défunts nous portent vers les vivants qui reviendront toujours vers le Tibet originel. En refermant le livre, on espère retrouver Dolma dans une suite...

En 1960, Lhamo et Tenkyi sont encore des enfants.



En 1960, l'armée chinoise va briser leur vie en chassant Lhamo, Tenkyi, le peuple tibétain de leurs terres les forçant à s'exiler au Népal.



Quand notre terre touchait le ciel raconte l'exil et le sacrifice de ces tibétains. A travers la voix de Lhamo, de Tenkyi puis de Samphel nous suivons sur une cinquantaine d'années la solitude, l'isolement, les difficultés liées au fait de vivre dans un camp. Loin de chez soi, loin de ses racines.



Cette fresque historique nous est contée avec beaucoup de délicatesse, beaucoup de poésie atténuant la dureté de l'Histoire.

Le récit est ponctué de détails enrichissants sur les coutumes tibétaines. Tant culinaires que culturelles, que religieuses.

Le chamanisme y est très présent et je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, il m'a apaisée dans cette lecture.

Il nous offre une perception tellement différente de la vie, de la mort, du corps et de l'esprit.



J'ai refermé ce roman avec beaucoup d'émotion. Entre rêves et désillusions, il nous montre la résilience d'un peuple bafoué.



"Je partage mes sources ici à l'intention de Tibétains qui, comme moi, cherchent à apprendre ce que l'histoire tait et efface. Nos histoires sont notre survie."

Au moment de l'annexion du Tibet par l'armée chinoise en 1959, les habitants sont obligés de partir et laisser leur culture. Après une longue traversée vers le Népal puis vers l'Inde pour certains, les tibétains se trouvent démunis, déracinés et perdus dans des pays étrangers. On suit ces familles et leurs destinées bien souvent ruinées par des années d'errance dans des camps de fortune et dans lesquelles plusieurs générations de femmes et d'hommes arrachés à leurs terre vont avoir une vie fracassée. Un roman sous forme de témoignage sur l'exode forcé des tibétains bien souvent oublié par le monde extérieur. Lecture indispensable pour les personnes s'intéressant à cette tragédie qu'à connu pu connaître le peuple tibétain toujours en exil depuis plus de 60 ans aujourd'hui

Voilà une découverte intéressante. Certes, ce livre de presque 600 pages ne se lit pas en une soirée, mais il mérite qu’on lui porte attention !



Le récit se déroule depuis 1959 au Tibet et s’achève en 2012 au Canada. On va suivre l'histoire d'une famille tibétaine, au départ avec la mère qui possède un don de médium, puis avec ses deux filles, Lhamo etTenkyi sa petite sœur.



Mon propos n’est pas ici de le résumer, mais de dire en quoi je l’ai apprécié.

Dans un premier temps, j’ai été un peu désorientée par les changements de lieux, de dates, de narratrices. Puis, je m’y suis habituée et j’ai compris qu’ainsi l’autrice essayait de traduire le bouleversement de ces jeunes filles que l’on transporte d’un milieu protégé, soumis à des règles de vie ancestrales, empreintes de traditions et de croyances, à des camps de réfugiés où les soucis matériels sont une préoccupation essentielle, puis à la culture d’Amérique du Nord.



Et c’est à mon avis la plus grande réussite de ce roman foisonnant de détails et de descriptions : faire prendre conscience de la douleur du déracinement, de l’arrachement à un monde de spiritualité, de pudeur, de retenue et de respect pour se trouver dans un milieu matérialiste et soucieux des biens plus que des âmes !



Un des personnages principaux de ce roman est le ku, le Saint Sans Nom, dont la statue va suivre cette famille, attisant les convoitises, mais qui, pour ces Tibétains gardera toujours sa valeur spirituelle.



À la lecture de ce roman, j’ai appris beaucoup sur la culture tibétaine, sur les coutumes et les croyances de ce peuple déraciné. Un roman poétique, délicat, très documenté qu’on lit tranquillement, doucement et qui incite presque au recueillement et à la méditation. On peut donc dire une réussite !

Saga familiale sur fond d'intervention militaire Chinoise sur le Tibet.

Un roman fleuve qui traite de l'exil avec une grande humanité et la promesse d'un avenir meilleur.

L'auteur, née à Katmandou, emmène le lecteur à travers l'Himalaya et la frontière Népalaise.

Savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va, pourrait être le leitmotiv du personnage principal, une femme qui n'aura de cesse de maintenir la force des liens familiaux.

Un roman qui interroge sur notre capacité de résilience. A mettre entre toutes les mains.

Merci pour ce livre et la rencontre du 6 février avec Tsering Yangzom Lama !

L'exil des tibétains suite à l'invasion chinoise, la perte de repères, la difficulté de se reconstruire, les désillusions... un livre passionnant. Par ailleurs, la structure du récit m'a beaucoup plu avec les changements d'époques et de narrateurs. Un livre à lire absolument !

Ce récit fait assurément partie de mes livres préférés, l'histoire est captivante, on est au milieu des montagnes et du camp de réfugiés, on a vraiment l'impression de voir et partager ce que vivent les personnages : leurs douleurs, leurs peines, leurs joies et amours, leurs émotions.

Une fois ouvert, je n'ai pas pu le refermer, arrivée à la fin, j'attends avec impatience la suite en espérant de tout coeur qu'il y en aura une.

Une histoire inoubliable.