Tsugumi Ohba

J'ai adoré ce premier tome qui se révèle être passionnant.

D'abord sceptique quant au pouvoir du cahier qu'il détient, Light se prend rapidement au jeu et décide de faire mourir des criminels. Il pense ainsi rendre le monde meilleur mais la police n'est pas de son avis puisqu'il y a crime même si ce sont des criminels qui sont visés. La presse bien sûr s'empare de l'affaire et trouve un nom à ce justicier: il s'appellera Kira. La tâche de la police est rude, d'autant que Kira semble informé des avancées de l'enquête. C'est donc L, grand détective dont personne ne connait ni le nom ni le visage, qui va se lancer à la poursuite de Light.

Cela se lit comme un polar. Les deux héros se cherchent, se jaugent et se provoquent, chacun étant persuadé d'agir pour le bien de tous. Il n'y a pas de temps mort et si au départ on prend fait et cause pour Kira, on peut finalement se poser des questions sur le bien-fondé de sa démarche. Car très vite, il dérape en cherchant à se débarrasser de tous ceux qui chercheraient à l'arrêter. Il expérimente son pouvoir et en vient à se prendre pour Dieu. Un peu mégalomane, il est très sûr de lui et n'a peur de rien. Même l'apparition de Ryûk, dieu de la mort ancien propriétaire du cahier ne l'effraie pas. Et la perspective de devoir éventuellement éliminer des membres de sa famille si son secret venait à être découvert le laisse froid également.

Ce premier tome plein de suspense tient ses promesses et conduit tout naturellement vers le tome 2.

Un tome qui redonne du souffle à la série. Je trouve dommage que les deux héros ne soient pas plus longtemps séparés pour amener un peu de piment.

On commence à rester sur notre faim mais les personnages sont davantage travaillés.

Un nouveau manga très intéressant, qui met en scène tout le processus de création d'un manga !



A suivre aussi en ligne : http://www.bakuman-fr.com/
Lien : http://on.fb.me/aJhXbk

(...)Les Shonen (manga pour garçons) répondent toujours aux grands principes de : « suis ton rêve et soit prêt à tout pour l’atteindre ! ». Bakuman n’échappe pas à la règle. Cependant, cette logique, toujours primordiale, n’empêche pas une forme de dérision et/ou d’autodérision. Pour ne rien vous cacher, les personnages sont parfois outrageusement caricaturaux. Le romantique et l’exalté, la timide et la figure du maître (l’oncle certes disparu mais omniprésent dans ce premier volume). Et on sent que les deux auteurs se sont beaucoup amusés (...)
Lien : http://www.iddbd.com/2010/11..

C'est sur, le style, l'ambiance, les personnages et même le dessin ne sont pas tout à fait les mêmes que ceux de Death Note, l'illustre manga des mêmes auteurs.



Si ce chef d'oeuvre qu'est Death Note n'est pas égalé (mais quel autre manga l'a pu ?) il n'en reste pas moins très agréable à lire !

Certes, on rentre dans un monde plutôt technique sur le processus de création, fabrication et publication d'un manga, mais, pour les occidentaux que nous sommes, on peut tout de même apprendre beaucoup de choses, et la très belle mise en page permet de rendre ces "mini-cours" tout à fait lisables et compréhensibles.



Le dessin n'est pas tout à fait le même que celui de Death Note, mais il n'est pas mal du tout pour autant, plus approprié à ce type d'histoire, beaucoup moins sombre.



Les deux héros sont très attachants, et l'on espère bien qu'ils réussiront à publier leurs oeuvres !

Très bon manga, peut-être même un des meilleurs que j'ai eu l'occasion de lire. Il y a des choses qui se passent on ne s'ennuie jamais. Bonne réflexion aussi sur la conscience. Devient-on un meurtrier?, devient-on mauvais si l'on tue des meurtriers pour "la bonne cause"? un sacré remuage de cerveau aussi les deux protagonistes principaux n'ont pas leur pareil pour essayer de se mettre dans la tête l'un de l'autre pour essayer de savoir comment fonctionne l'autre...et deviner quel est la logique de l'autre pour tenter de le piéger



J'ai particulièrement apprécié le personnage de Riuk un des dieux de la mort qui détend un peu l'atmosphère avec sa passion des pommes.

Après 11 tomes, on commençait à s'habituer au style du scénariste, on s'attendait aux surprises, on savait qu'on allait être choqué, perturbé.

Et non.

C'était 1000 fois ça.

On tombe des nues en lisant la fin de la série, on tombe de très très haut, on tourne la dernière page et on sent notre esprit se vider : "voilà, ça finit comme ça. 12 tomes pour arriver à cette fin terrible. Terrible."

Certes, on la sentait venir. Mais depuis la mort de L, on avait plus atteint ce niveau de psychose où tous les personnages sont détestables, où on a de la peine pour tout le monde, on veut voir tout le monde gagner et tout le monde perdre.

Le lecteur est pris aux pièges par ses propres émotions, les personnages le font tourner en bourrique, il ne sait plus où donner de la tête. Il est perdu.

Et c'est délicieux.

Même en étant un très grand fan de Death Note (j'ai tous les bouquins, tous les dvd, et tous les trucs dérivés qu'on peut avoir), j'ai eu du mal à accrocher.. Tout est écrit bien trop petit, bien trop serré pour qu'on puisse prendre du plaisir à lire la multitude d'anecdotes qu'est cet ouvrage...

Mais bon, un vrai fan se doit de l'avoir.

Moritaka Mashiro est en 3e année de collège et est très doué pour le dessin, c'est d'ailleurs le neveu d'un mangaka. Il est amoureux d'une fille de sa classe, Miho Azuki, mais n'ose pas lui avouer ses sentiments. Akito Takagi, l'élève le plus intelligent de la classe, propose à Mashiro de s'associer avec lui afin qu'ils réalisent un manga et ainsi deviennent riches et célèbres.



Notre héros refuse tout d'abord la proposition, jusqu'au soir où Takagi lui propose de le rejoindre devant chez Azuki. Celle-ci leur confirme alors vouloir devenir doubleuse de dessins animés. Établissant un lien avec l'histoire de son oncle, Mashiro, fort troublé, lui dit alors, machinalement : « Si nous arrivons à réaliser notre rêve, voudras-tu m'épouser ? » Par chance, elle accepte, mais à condition qu'ils ne se voient plus jusqu'à ce que leur rêve soit devenu réalité. Mashiro et Akito se lancent alors dans la folle aventure de créer un manga à succès.



Voilà l'intrigue du nouveau manga crée par Ohba/Obata, le duo de Death Note. La publication française a commencé en juillet, seulement 2 tomes sont disponibles pour l'instant (Tome 3 prévu fin septembre). Difficile donc de se prononcer sur cette histoire qui n'a rien de transcendant. Nous ne sommes qu'au début. Les amateurs de combats devront passer leur chemin, il n'y a rien pour eux. Tout en respectant les codes du shonen (Histoire d'amour, rêves à accomplir), les créateurs de cette nouvelle série situe l'action dans l'univers des mangakas, monde impitoyable où scénaristes et dessinateurs cherchent à se faire publier à tout prix, supportent les critiques (négatives) de l'éditeur, attendent les votes des lecteurs pour savoir si ils peuvent continuer leur série etc... Il doit y avoir une part autobiographique.



Le thème de ce manga est la seule originalité. On en apprend mieux sur cet univers particulier. Mais sera-ce suffisant pour en faire un sujet de série? Wait and see...

Death Note est un manga en 13 tomes parus chez Kana. L'histoire est simple: Un jour, Yagami Raito, un lycéen surdoué trouve un cahier disposant d'un pouvoir étrange. Lorsqu'on y écrit le nom d'une personne, cette dernière meurt d'une crise cardiaque, sauf si on indique les causes du décès. Se sentant investit d'une mission, Raito utilise ce cahier pour créer un monde parfait, dénué du mal en supprimant les criminels.



Les polices du monde entier vite débordées par cette affaire vont faire appel à L, un mystérieux détective qui va enquêter pour identifier ce tueur invisible que les journalistes nomment Kira. S'en suit un jeu du chat et de la souris particulièrement prenant, où les deux protagonistes vont s'affronter en utilisant leur incroyable intelligence.



On a beaucoup de mal à refermer les livres de cette série, tant on veut connaître la suite à chaque fois. On retrouve la finesse du trait d'Obata, que j'avais déjà apprécié sur Hikaru No Go. Mais ce qui surprend d'emblée, c'est l'histoire incroyablement bien ficelée. Ohba n'est pourtant pas un scénariste connu, Death Note est sa première création. Mais beaucoup pensent que ce nom est un pseudo cachant un scénariste plus connu, peut être mêmes plusieurs. Il est vrai qu'il faut beaucoup d'imagination pour inventer cette histoire qui s'étale sur plusieures années (du 28 novembre 2003 au 14 février 2011 pour être précis!). On ne sait pas s'y on doit s'attacher au personnage de Raito. Pour combattre le crime, celui ci devient lui même criminel. Est il le héros ou le méchant? On se surprendrait presque à se poser des questions philosophiques.



Les réfractaires du genre pourront s'y intéresser. On est loin d'un Naruto ou d'un DBZ. Pour moi, cette série s'adresse même à un public plus âgé. Véritable succès au Japon, il fut le manga le plus vendu lors de ces années de parution, et a donné des adaptations en films (plutôt ratés) et en animé (très réussi). Nisio Isin, scénariste et écrivain, a écrit un roman, Another Note, qui reprend des personnages du manga et situe l'action avant Death Note. La version française de ce livre est annoncé par Kana pour bientôt... depuis 2 ans!!!! Mais cela ne les empêche pas de rééditer Death Note en une "Black Edition". Navrant!

Light Yagami, lycéen, découvre un cahier aux pouvoirs surnaturels : le "death note". A l'origine, il appartenait à un Dieu de la mort, et il permet de tuer quelqu'un en inscrivant son nom dedans, pourvu qu'on connaisse son nom exact ET son visage. Le jeune homme va se servir de ce cahier pour faire sa propre justice contre les criminels et bâtir un monde utopique dans lequel le mal est éradiqué. Cependant, L, "le seul homme capable de faire agir toutes les polices du monde", va tout faire pour trouver le responsable de ces meurtres inexpliqués...





Cette série en 12 tomes est très bien menée. On nage dans le manga fantastique, mais pas trop, et l'intrigue policière prend le dessus sur les événements paranormaux. Le jeu du chat et de la souris entre Light et L est très intéressant : le lecteur est impatient de découvrir comment Light va se débrouiller pour ne pas se faire prendre. De plus, l'intrigue du manga fait réfléchir : Light souhaite voir naître un monde nouveau, débarrassé du mal, mais il utilise lui-même le meurtre pour arriver à ses fins...Par contre, les multiples rebondissement font parfois perdre le fil de l'histoire : je conseille donc de lire toute la série à la suite sans interruption, pour mieux apprécier les subtilités du scénario.

Un manga absolument fantastique. L'intériorité des personnages est merveilleuse. Il y a un certain relâchement entre le 6e et le 9e tome, mais l'histoire reprend de la force par la suite. Une très belle lecture. Ça m'a sorti de mon quotidien.

J'avais entendu parler de ce manga. Il m'intéressait mais pas au point de l'acheter. Puis après quelques recherches sur internet je changea d'avis. Hier, en attendant Aurélie, je suis allée faire un tour au Bazar du Bizarre. J'avais envie de m'acheter un manga mais je n'avais pas d'idée précise. J'ai discuté avec le vendeur et mon choix s'est donc porté sur Death Note. Le scénario et les dessins me plaisent. Light me fait penser au personnage de Reiichirô Shiba dans Zombie Loan. Tout deux sont intelligents, premier de classe et s'ennuient. Ils trouvent un terrain de distraction dans la mort. [...Suite...]
Lien : http://kel-ly.kazeo.com/Book..

Death note, tome 1 de Tsugumi Ohba et Takeshi Obata, Kana

Light Yagami, un jeune lycée trouve, dans la cours, de son lycée un étrange cahier, le Death Note. Son mode d'emploi est fourni, quiconque écrira le nom d'une personne qu'il connait de vue, dans ce cahier, entraînera la mort de cette personne. Light est sceptique! Mais il va s'apercevoir que ce carnet fonctionne! En véritable dieu de la mort, il va décider de nettoyer la terre de la mauvaise engeance qui la peuple, devenant à la fois juge et bourreau. Mais peut-on jouer à être dieu impunément?

J'ai toujours autant de mal avec les shonens (manga pour garçons), et même si celui-là démarre bien. Le questionnement posé est intéressant, j'ai eu du mal à finir ce volume. Peut-être cela vient aussi de me complexe Dexter, j'ai du mal à m'attacher à des héros peu attachant. Je vais peut-être me tourner vers le dessin animé pour continuer.

Ryuuku, un shinigami ou dieu de la mort, laisse tomber son « death note » parmis les humain. Yagami Raïto, un jeune lycéen de 17 ans le ramasse. A l'aide de ce Death Note il décide de façonner un Japon, et même le monde, à sa façon en éliminant les criminels. Il devient un Kira (transcription japonaise de killer). Une enquête est lancée, elle est menée par un jeune, brillant et mystérieux détective ; L.


Kira devra-t-il le tuer?


L'intrigue est interessante, avec des personnages complexes et riches et une dimension psychologique voire philosophique. Tuer est un pouvoir suprème reservé aux dieux, un terrible engrenage que l'on ne peut arrêter, un pouvoir qui rend fou. Bientôt Raito ne sais plus qui il est ni pour qui il agit. La suspicion se mèle à l'amitié entre Raito et L.


Un jour aparaît un deuxième Kira...


Ce manga est paru au japon en 2004, il comporte plus de 12 volumes vendus à vendu a 15 millions d'exemplaires au japon. . Il a été adapté par les studios d'animation Madhouse K.K, a fait l'objet de jeux pour consoles et d'un film en prises de vues réelles dont la bande originale est une musique de Kenji Kawai interpretée par les Red Hot Chili Peppers.


Vous pouvez retrouver le dessin animé et des extraits du film sur dailymotion

Voilà un manga précédé d'une forte réputation et sorti également en "anime".

L'idée de départ de la série Death Note ne manque pas d'originalité : un adolescent récupère un cahier mystérieux (un "death note") dans lequel il peut inscrire et programmer la mort des uns ou des autres.

Au début, notre héros tente d'utiliser cet instrument fatal pour "faire le bien" en trucidant des vilains et des affreux ... mais bien vite cela dérape.

La police entre alors en scène et une équipe mène l'enquête.

C'est presque une partie d'échecs qui s'engage entre les uns et les autres et l'intrigue se focalise sur cet affrontement cérébral : il sait que je sais qu'il sait, etc.

Le côté magique ou fantastique (entre le monde des morts et des vivants) sait se faire suffisamment discret pour ne pas alourdir le récit qui reste lisible même si on a passé (depuis longtemps) l'adolescence et qu'on n'est plus branché sur le fantastique.

Mais au fil des épisodes tout cela devient un peu répétitif et manque un peu d'épaisseur.

L'idée de départ est brodée, tricotée, emberlificotée, ... comme si finalement elle ne tenait pas la distance.

On songe évidemment à l'excellentissime Monster où Naoki Urasawa maîtrisait parfaitement l'art des digressions et des rebondissements multiples.

Il en reste un bon polar au dessin soigné et un manga très accessible.

Lecture jeune, n°122 - Ryûk, un dieu de la Mort, laisse tomber sur terre son death note (cahier de la Mort). Il suffit d'y noter le nom d'une personne pour qu'elle décède d'une crise cardiaque. Le carnet est ramassé par Light Yagama, un jeune lycéen talentueux, qui va s'en servir pour établir un monde idéal : il veut jouer le rôle de Dieu en tuant tous les criminels. Devant cette vague de décès incompréhensibles, Interpol fait appel à un adolescent surnommé L, capable de résoudre toutes les affaires. Commence alors un incroyable face-à-face. Death note est la nouvelle série phare au Japon. Elle ne compte que douze volumes. On retrouve avec un grand plaisir le dessin de Takeshi Obata après son dernier succès Hikaru no go. Tout l'intérêt de ce manga réside dans le duel entre les deux personnages principaux, d'un côté Light, le héros assassin et de l'autre L, le détective à l'air dépressif. L'intrigue est très bien menée, les rebondissements se multiplient. Le lecteur découvre peu à peu les subtilités d'utilisation du death note, au même rythme que le héros. Sans aucun doute, le manga événement de ce début d'année ! Sébastien Féranec