Citations de Tyne O`Connell (44)
Ma mère voyait dans le mariage l'accomplissement suprême de la femme. Pour elle, le féminisme n'avait pas existé. L'apparence physique était tout. «Tu es jolie, à ta manière», concédait ma mère à chaque fois quelle réussissait à me déprimer à cause de mon physique. Quand elle parvenait enfin à me faire arrêter de sangloter, elle ajoutait toujours: « Mais tu ne feras jamais tourner les têtes.»
Oui, ma mère. Sarah Kelly, qui aurait dû en ce moment même se trouver à Hollywood avec mon père, Bob, en train de manger des granulés survitaminés, de lire des magazines people et de déplorer l'absence de films étrangers dans les festivals. J'aurais aimé que ce soit un rêve, mais c'était bien ma mère assise là, sur mon lit, en chair et en os, grandeur nature !
- Viens vite faire un gros câlin à ta mamounette, mon Boojie-Woojie, susurra-t-elle avec un accent incertain, à mi-chemin entre celui de la mère de Freddie et celui d'Hillary Clinton, genre Madonna pendant sa période anglaise.
Je ne sais pas pourquoi elle me parlait comme à un bébé.
De retour à l'école, nous avons toutes grimpé l'escalier sombre et exigu du bâtiment principal pour rejoindre nos chambres respectives. Je me dépêchai car j'avais hâte de revoir Portia pour lui parler de nos prochains tournois d'escrime et élaborer avec elle quelques stratégies d'attaque.
Portia et moi, nous avions connu des hauts et des bas, mais je dois avouer que les bas étaient de mon fait, comme la fois où je l'avais soupçonnée à tort de vouloir me piquer Freddie. Je sais maintenant que mes soupçons étaient infondés car elle draguait Billy et nous étions désormais les meilleures amies du monde.
Portia avait autant envie que moi de participer au championnat national mais, avant cela, il nous fallait gagner au régional et arriver seconde ou première dans deux ou trois autres compétitions. Nous n'allions plus lâcher nos sabres durant les six semaines à venir.
"Le mariage, c'est une affaire de dosage [...]. Il faut savoir supporter le meilleur et le pire, traverser les épreuves comme les bonheurs."
"Ma vie était peut-être un tapis de roses, par rapport à d'autres, mais la souffrance a quelque chose d'universel et le talent d'un bon écrivain [...], c'est précisément d'arriver à donner une envergure universelle à un sentiment personnel."
"On voit ses parents comme des rochers solidement arrimés dans un océan de tourments et puis on découvre qu'ils peuvent eux aussi partir à la dérive."
"La vérité, c'est que les hommes sont comme des quads, ils ont besoin d'être conduits d'une main de fer."
"C'est un écrivain en herbe et, crois-moi, une bonne plume importe plus qu'un code postal dans la vie."
"Je savais que j'aurais dû me faire une raison, mais un rêve est un rêve, et Bob m'a toujours dit de m'accrocher à mes rêves."
"Selon moi, la fuite est parfois la quintessence de la bravoure."
"C'est fou comme le temps passe vite en compagnie d'un prince occupé à minimiser un problème qui menace de vous donner un ulcère à l'estomac."
"Se faire accepter tel qu'on est n'a rien à voir avec son milieu d'origine, contrairement à ce que tu crois. Commence par t'accepter telle que tu es avant d'accuser les autres de te rejeter."
"Je devais me recentrer sur ce que je désirais vraiment. Lire, écrire et faire de l'escrime. Voilà ce qui me tenait à cœur. Et aussi me faire accepter telle que j'étais au lieu d'essayer de plaire à ces snobinardes sans ambition."
"Je dis ça, mais en ce qui me concerne, je considère qu'il n'est jamais trop tard pour faire le pitre."
tu es raide comme un godemiché. Irréprochable. Une hétéro tout ce qu'il y a de plus banal.
L'amour aplatit les mœurs.
De nos jours, nous sommes beaucoup de filles à penser que le pouvoir de décider de ce qui est bien pour nous ou pas relève simplement d’une décision adulte. On peut bien me traiter de connasse féministe radicale, j'aime quand même bien l'idée de décider toute seule ce qui est bon pour moi et ce qui ne
l’est pas.
S’il y a une chose qui nous met en boule,nous les femmes, c’est d’apprendre que toute cette soumission, toute cette oppression subie par notre sexe depuis des siècles, nous la devons aux hommes, qui nous privaient pour ainsi dire des droits de « l’homme » pour notre bien. En gros, il fallait qu’on reste chastes et qu’on se tape les corvées domestiques pour notre bien.
J'ai toujours trouvé que c'était le summum du romantisme qu'un homme achète des vêtements à une femme. La plupart des hommes n’y songeraient même pas; des bijoux, à la rigueur, mais des vêtements, jamais !
Le shopping, c’est le meilleur antidépresseur qui soit. Si on pouvait mettre en bouteille l'effet de trois heures de shopping à outrance et se l’injecter en intraveineuse, ça pourrait rapporter gros !