Uri Orlev

L’écrivain israélien d’origine juive polonaise, Uri Orlev, né à Varsovie en 1931, un jour a rencontré le demi-juif, Marek Rosenzweig, qui lui a raconté son histoire mouvementée comme adolescent dans le ghetto de Varsovie pendant l’occupation nazie de la Pologne.



Après la mort de Marek dans un accident d’avion, l’auteur a restitué le récit incroyable de ses aventures périlleuses dans la capitale polonaise dans les années 1942-1944 dans cet ouvrage, paru en Hébreu en 1989 à Jérusalem et traduit par Sylvie Cohen en Français en 1997.



Marek avait 4 ans quand son père Haïm Rosenzweig, qui se faisait appeler Broneslaw Jaworski, fut tué comme communiste et Juif, et 14 ans quand son beau-père, Antony Skorupa, l’emmenait avec lui par les égouts de Varsovie pour son trafic clandestin et illégal avec des Juifs bloqués dans l’horrible ghetto varsovien.



Patauger dans le bourbier souterrain, plié en deux ou même grimpant à quatre pattes à certains endroits, trimbalant des sacs lourds de marchandises diverses dans une puanteur inouïe et craignant l’écroulement d’un tunnel et d’être enterré vivant, était tout sauf une sinécure ou une promenade paisible le long de la Vistule.



Pour les Juifs du ghetto ce trafic constituait une question de survie, pour Antony une histoire de gros sous, payés en dollars américains, livres sterling et pierres précieuses.



Le passage par les égouts des Juifs pendant le soulèvement du ghetto de Varsovie à Pâques, en avril 1943, forme un moment particulièrement fort de ce témoignage d’une page épouvantable de l’histoire.



Le récit montre aussi que pas tous les Polonais étaient disposés à aider les Juifs, comme Jaroslaw Kaczynski et consorts du Parti Droit et Justice (PiS) nous veulent faire croire aujourd’hui. L’auteur évoque la scène à la Place Kraszinski, où était installé le manège de Pâques et où parents et enfants tournaient au son d’une musique "sans paraître le moins du monde incommodés par l’âcre fumée qui s’élevait au-dessus de leurs têtes" au moment de l’insurrection du ghetto.



Il y a eu, bien entendu, de nombreux Polonais qui ont secouru les Juifs persécutés et pas nécessairement pour des sous comme le nouveau mari de la mère de notre Marek.



Le témoignage qu’Uri Orlev nous propose ici est très émouvant et instructif. Le récit est fluide et se lit très facilement et vite.

Louise est une petite fille de cinq ans et fait une obsession sur sa taille.

Bien sûr , elle est plus grande que le chat, mais plus petite que certains de ses copains et surtout plus petite que ses parents.

Mais une nuit, Louise grandit, grandit et les rôles s'inversent.

Superbe album d'Uri Orlev un des plus célèbres écrivains israéliens de livres pour la jeunesse et les illustrations de Jacky Gleich sont un vrai régal.

Un album coup de coeur.

Tous les samedis, la maman de Baptiste lui lave les cheveux. Et , tous les samedis, Baptiste pleure. Alors, sa soeur lui propose d'aller chez le coiffeur pour se faire raser la tête...

Cette histoire de Uri Orlev nous transporte dans une autre époque, très bien illustrée par Jacky Gleich.

C'est l'anniversaire de Baptiste. Sa soeur lui a offert son plus beau cadeau: un T-shirt avec un lion.

Il est tellement content, qu'il demande à sa mère de pouvoir le garder pour dormir!

Mais quand il se réveille en sursaut, le lion a disparu...

Jolie histoire de Uri Orlev , dont l'oeuvre a été récompensée par le prestigieux prix Andersen, l'illustration de Jacky Gleich lui va à merveille.

Un roman plein d’émotion. Un roman qui a inspiré un film qui sortira le 24 décembre prochain.



Voici une belle occasion de (re)découvrir le livre émouvant de Uri Orlev, best seller international, plusieurs fois primé à l’étranger (prix Yad Vashem Bruno Brandt, prix Andersen, prix premio cento pour la littérature pour enfants…), dans lequel nous suivons l’histoire de Srulik, jeune garçon juif qui s’enfuit du ghetto de Varsovie, et tente de survivre dans les bois et la campagne polonaise.



Livre sans concessions, ni pour les uns ni pour les autres, ce roman est à la fois un chant désespéré face aux cruautés de l’Histoire et de la société et une ode à l’amour et à la liberté. La nature - forêts, montagnes, clairières...- en toutes saisons accueillante aux réfugiés errants y tient la place qu’elle doit tenir. Tragédie au vaste souffle poétique, le roman d’Uri Orlev jette un regard aussi tendre que lucide sur les hommes, ni tout à fait bons ni tout à fait mauvais.



Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=YwsfMMw_l2k

Pologne, 1943-1944. Sa mère n'étant pas revenue d'une visite aux voisins, Alex, 11 ans, se retrouve seul avec son père qui travaille à l'usine de corde. Il se cache pendant la journée car les enfants ne sont pas admis. Mais un jour, son père et ses collègues et toute la rue sont emmenés par les Allemands. Alex réussit à s'échapper ; commence alors la survie, seul avec sa meilleure amie, une souris blanche, la faim, la peur mais aussi l'espoir que son père vienne un jour le chercher.

Un très bon roman pour les jeunes. Une tragédie vue par les yeux d'un enfant ce qui renforce l'horreur de la situation. Le garçon est très touchant et sans s'en rendre compte devient un héros. Cette histoire se lit d'une traite et je remercie ma soeur de me l'avoir prêté.

il y’a un enfant qui s’appelle Michael. Il a 11 ans. Il n’a pas une bonne relation avec les autres enfants. Il trouve qu'ils sont idiots. Il est seul sauf qu'il a trois amis qui sont beaucoup âgés que lui. .

Michael aime les antiquités.

Un jour ses parents lui disent qu’ils doivent partir en Israël, à Jérusalem parce que son grand-père est en train de vivre ses dernières années. Il écrit souvent des lettres à ses amis et il a aussi commencé à aimer son grand-père à Jérusalem.

Son grand-père a un pouvoir : il peut rentrer dans les rêves des autres. Souvent, grand-père et Michael font des rêves ensemble. Tous les mercredis grand-père et Michael aident des personnes qui font de mauvais rêves à les réparer. Michael a-t-il lui aussi un pouvoir? Voyagerez-vous dans les rêves avec eux?



A mon avis l’histoire est facile à comprendre et amusante.



Quand j’étais en train de lire j’étais triste pour Michael. Comme Michael au debut je n’ai pas aimé Madame Savonet, la compagne de grand-père. J’étais surpris quand j’ai compris que le grand-père de Michael avait un pouvoir. Je recommande ce livre aux adolescents qui aiment les histoires avec des actions.



Ali Kennedy 4ème2

Captivant. Je me suis tout de suite prise d'affection pour ce petit bonhomme qui tente de survivre malgré tout.

Il est débrouillard, astucieux. S'évade à travers les livres et Neige, sa petite souris, l'accompagne dans cette aventure.

C'est touchant.



On ressent l'atmosphère lourde de la Seconde Guerre mondiale mais plus discrètement. Dans des détails qu'il observe du haut de son abri de fortune. C'est un bon livre.

L'auteur nous raconte la vie de Srulik, huit ans, sa vie au ghetto de Varsovie et sa fuite à la campagne pour échapper aux nazis. Il fuit les allemands pendant toute la guerre pour sauver sa peau. Srulik voyage de village en village où il travaille pour des paysans en échange de leur hospitalité et de quoi manger. Il connaîtra la peur, l’obligation de se cacher, de se taire, mais aussi le racisme envers les Juifs. Srulik travaillera chez différents paysans pour survivre, il devra oublier son nom, oublier qu'il est juif, seulement pour survivre, mais ce ne sera pas facile entre les paysans qui le maltraitent et les délateurs de se cacher.

Un livre émouvant, fort, qui nous fais pleurer, c'est une histoire vraie et on se demande comment ce garçon a réussi à survivre, comment ils a réussi à ne pas abandonner.

Un roman incontournable, à lire sans limite d'âge qui pleura aux petits comme aux grands. J'ai dévoré ce roman et je n'ai pas pu m'arrêter, l'aventure ne s'arrête jamais et on ne peut pas se détacher de ce roman.
Lien : http://lecturesdejoana.blogs..

Aussi incroyable que terrible histoire vécue depuis les yeux d'un enfant et racontée avec ses mots.

Ce livre m'a beaucoup émue lorsque j'étais plus jeune, je le conseille à des collégiens.

Srulik n'a que huit ans quand il se perd dans le ghetto de Varsovie où sa famille est enfermée depuis quelques temps. Impossible de retrouver son appartement! A l'aide d'orphelins, il s'enfuit hors des murs et se retrouve seul dans la campagne. De rencontres en rencontres, Srulik va tant bien que mal essayer de survivre à la guerre, à la faim, à la méchanceté des gens..





J'avais très envie de lire ce roman, surtout quand j'ai vu qu'une adaptation était sortie. J'aime beaucoup lire des romans qui se passent pendant la deuxième guerre mondiale mais je n'avais encore jamais eu l'occasion de lire un roman comme celui-ci.



Déjà l'histoire se passe en Pologne, dans le ghetto de Varsovie pour commencer. Srulik y reste peu puisqu'il perd sa famille, petit à petit. Il se retrouve par un concours de circonstances dans la campagne et vogue de forêts en forêts, de villages en villages. Il met du temps à comprendre à quel point les gens peuvent détester ce qu'il est, il met du temps à comprendre comment survivre en cachant qui il est réellement. Suite à une rencontre particulière, il réussit tellement bien à tout enfouir qu'il finit par tout oublier. Il s'invente une vie pour essayer de se faire accepter, de se trouver un foyer en attendant que la guerre finisse. Cela tourne très souvent mal, malheureusement..



Malgré son sujet difficile, le texte en lui-même est très facile à lire. Les mots sont simples et le récit est rapide, il n'y a aucun temps mort et le temps passe à une vitesse folle, le mini-lecteur n'aura donc pas le temps de s'ennuyer. Le fait de savoir que tout est inspiré d'une histoire vraie permettra également de se sentir plus impliqué, c'est crédible et tellement bien raconté qu'on s'y croit totalement.. J'ai eu la larme à l'oeil plus d'une fois, tremblant par moment pour la vie de cet enfant qui se retrouve propulsé dans une réalité beaucoup trop dure pour lui. On le voit s'endurcir, se fermer peu à peu, devenir sauvage même parfois.. Tragique.



C'est néanmoins un très bon livre pour faire découvrir la guerre du côté polonais aux enfants. Je vous met la bande annonce du film aussi, j'ai hâte de pouvoir le voir.
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..

C'est une terrible et à la fois très belle histoire ce conte de Uri Orlev. Et cette version relativement récente est magnifiée par les illus de Marta Ignerska. Elles accentuent les émotions et le drame de l'histoire et elles ne manquent pas pour autant d'audace et d'originalité. C'est un message fort que veut nous faire passer Grand-mère tricot et ces illus mettent vraiment le paquet de façon à ce que le lecteur ne puisse pas y rester insensible. Un de mes gros coups de cœur de ces dernières années.

Ce livre est superbe!.

Très beau livre!!!

quelques poèmes faisant preuve de la maturité de ce jeune adolescent (malheureusement attendue) mais aussi d'une maîtrise, déjà, de la langue, suffisante pour donner aisance.

Un mélange de trivialité, de description de ce qui l'entoure, et de cris étouffés ou plaintes discrètes.

bon traitement de l'antisémitisme polonais.

je n ai pas aimé ce livre car je le trouve triste et un peu trop dur a lire et tres repetitif

Je suis assez partagée sur ce livre.

Je l'ai trouvé intéressant à lire, et je pense que les enfants devraient être très intéressés par la description de la vie de cette famille dans un village totalement perdu du Kazakhstan.

D’autant plus qu'il s'agit d'une famille qui jusque là avait eu une vie facile et assez protégée et qui doit à présent se débrouiller avec extrêmement peu de moyens.

Raconté à la première personne par le garçonnet, on suit vraiment ses efforts pour aider et être "l'homme de la famille", malgré son jeune âge, et tout en reconnaissant qu'il est incapable d'obéir et de rester tranquille.

Ce n'est pas un garçon idéal, mais bien un enfant qui s'adapte du mieux possible à la situation, tout en gardant ses défauts.



Cependant, cette collection (Castor poche) s'adressant à des lecteurs assez jeunes, le contexte historique présenté m'a paru extrêmement complexe. Je ne suis pas très bonne en histoire mais on n'atteint pas mon âge sans avoir tout de même des notions d’histoire contemporaine et de géographie, mais j'avoue avoir été souvent perdue.

Peut-être n'est-ce pas important pour les jeunes lecteurs, qui font l'impasse sur cette partie, mais ça alourdit tout de même le livre.



Enfin, je n'ai pas réussi à accrocher à la dernière partie, lorsqu'ils sont en Israël, sujet qui pourtant m'intéresse.

Je ne saurais préciser pourquoi, j’ai eu impression de ne plus être du tout dans l'histoire, mais à l'extérieur.

Peut-être ai-je inconsciemment été choquée que cette mère, qui avait tant sacrifié pour ses enfants jusque là, les abandonne quasiment à ce moment, alors qu'après ce qu'ils ont vécu, ils auraient mérité de se retrouver, puisque contrairement à d'autres ils avaient la chance d’avoir encore un parent, même si pour cela il fallait se serrer et vivre les uns sur les autres. Après tout ils n'avaient pas été habitués au confort les années précédentes.



C'est présenté comme une histoire vraie, mais c'est si souvent une figure de style que je ne sais s'il faut le croire.



Au final ,un roman intéressant, mais seulement à partir d'un certain âge, et peut-être en aidant à expliquer le contexte.

Le royaume d’Eliousha/ ORLEV,Uri

Traduit de l’hébreu par Sylvie COHEN

Flammarion – Octobre 2012 – 317 pages (Castor Poche)

ISBN : 978-2-0812-6587-5 - Prix : 8,10 €



Résumé : Eliousha a cinq ans, lorsqu'avec sa famille ils sont obligés, devant l'avancée des troupes allemandes, de fuir l' Ukraine pour un village du Kazakhstan. Son père, militaire gradé de l'armée rouge, part combattre et Eliousha se retrouve chargé d'aider sa mère, musicienne, qui est très dynamique et courageuse. Il se lie avec d'amitié avec leurs voisins musulmans permettant ainsi à sa famille de s'intégrer et subsister alors que leurs conditions de vie deviennent au fil des mois de plus en plus précaires. La mort de leur père les oblige à fuir de nouveau et alors que la guerre se termine, ils se trouvent pris dans les grands déplacements de population liés aux modifications de frontières. Leur mère rencontre un médecin juif qui les poussera à prendre le chemin d'Israël.

Mots clés: GUERRE 1939-1945 / REFUGIES/ EUROPE DE L'EST / SIONISME / ISRAËL/STALINE /AMITIE / DIFFERENCES ENTRE LES PEUPLES / RELIGION / DEBROUILLARDISE / KAZASTHAN /

Commentaires : Un roman facile à lire et clair mais émouvant basé sur des faits réels (thème des réfugiés pendant et après les guerres, des débuts d'Israël et des kibboutz, relations entre différentes communautés religieuses). Pourtant ce n'est pas un tableau noir que nous décrit l'auteur et les personnages sont attachants. Il peut être intéressant de suivre le voyage de la famille sur une carte ainsi qu’avec une frise chronologique des évènements de la seconde guerre mondiale sur le front Est (en particulier pour les élèves qui n’auront pas encore vu le programme d’Histoire correspondant).

Pistes de discussion :

• Les enjeux des traités internationaux sur les populations

• La naissance d'Israël et le choix de structures communautaires

• L'importance de la connaissance dans les relations entre communautés.

• Que pensez-vous d'Eliousha ? Comment réussit-il à se faire des amis ?

• Que pensez- vous de sa réaction quand sa mère refait sa vie ?

L'un des intérêts du roman est l'angle sous lequel les évènements survenus durant la seconde guerre mondiale sont décrits, c'est-à-dire à travers les yeux d'un petit garçon juif ukrainien et qui va aller de pays en pays afin de fuir cette guerre. Le royaume d'Eliousha est le témoignage puissant d'une période trouble.
Lien : http://jeunesse.actualitte.c..