quelques poèmes faisant preuve de la maturité de ce jeune adolescent (malheureusement attendue) mais aussi d'une maîtrise, déjà, de la langue, suffisante pour donner aisance.
Un mélange de trivialité, de description de ce qui l'entoure, et de cris étouffés ou plaintes discrètes.
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Et j'entends, tous es jours, toutes les nuits
Les sirènes, les respirations de la locomotive se déplaçant
Et tirant des wagons pleins de gens, elle galope
mugit et siffle, dégageant de la fumée, se dépêchant
et tout autour il y a de moins en moins de gens
Tout à coup une pensée m'ouvre les yeux,
Je sais que j'irai où la vérité se présentera,
Que le mal est nuit noire
Et le bien monde de lumière
Le ciel, le même partout, est limpide et vaste,
Le soleil, le même partout, se pare d'or,
La forêt, la même partout, est verte,
Et partout, en tout temps, le soleil se couche en rouge,
Tout dans la nature est étonnamment beau
Et seule la vie est une illusion
Un voleur d’oignons est placé en isolement,
Et le hurleur tyrannique est deux fois plus méchant,
De soupe on est tous privés
Car des pneus de vélo quelqu’un a crevés.
Et la fête des mères n'éveille en moi que chagrin
Et tristesse, tristesse qui imbibe mon coeur,
Tristesse en mon âme, tissée, coulée
Tristesse dans chaque cellule de mon corps
Après une telle douleur, le chagrin pour l'éternité.