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Critiques de Valentina Grande (19)
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Bauhaus

Une petite BD bien vite lue et bien vite oubliée. Le fil conducteur, censé retracer l'histoire du mouvement Bahaus est flou, et le narrateur, la "Bahaus" elle-même est un choix audacieux mais qui rend la lecture complexe.

Pour ceux qui ne connaissent rien à ce mouvement, passez votre chemin, ce n'est pas dans cet ouvrage que vous trouverez des informations. Trop de personnages, qui se ressemblent tous. Quelques belles doubles pages, toutefois, mais qui ne suffisent pas à rendre ce livre intéressant.



Vraiment une très grosse déception pour moi.
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Bauhaus

On découvre à travers ces pages à la composition parfois étonnante et aux lignes nettes les principes qui ont guidé le mouvement Bauhaus, mais aussi les débats qui l’ont animé et les apports de créateurs qui allaient marquer durablement le siècle dernier, dont Vassily Kandinsky, Paul Klee et Ludwig Mies Van der Rohe.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Bauhaus

L'histoire, le projet et les difficultés du bauhaus sont racontées ici par l'École de ce mouvement elle-même. Ce choix narratif m'a beaucoup plu car il permet d'aborder les trois grandes périodes du bauhaus avec pédagogie et de comprendre de l'intérieur le bouillonnement et le bouleversement que ce mouvement allait provoquer. Les graphismes dans l'esprit du bauhaus sont parfaits pour ce récit et les auteurs ont judicieusement opté pour des formats et des tons en lien avec chaque période. Le rappel de la place des femmes au bauhaus est utile et important, j'ai aimé que ce soit abordé en détail. Le tout manque peut-être juste un peu d'émotion mais c'est, à mon avis, dû au sujet et non au talent des auteurs. Pour (re)découvrir le bauhaus, cette idée qui a changé le monde, cette BD est à la fois accessible et très complète, sur le fond comme sur la forme.
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Gertrude Stein et la génération perdue

Connaissez vous Gertrude Stein ? Cette américaine née à Baltimore organisait des soirées avec les plus grands artistes des années 20 dans son appartement à Paris.



« A travers chaque relation, c’était un autre aspect de sa personnalité qui émergeait. »



Avec cette bande dessinée de Valentina Grande et Eva Rosselli, on découvre la relation très forte de Gertrude Stein avec Ernest Hemingway, l’incroyable serre de Matisse mais aussi le travail de Picasso.



Le dessin semi-réaliste d' Eva Rosselli est particulièrement agréable et nous plonge bien dans cette époque particulière de l'entre deux guerres.



« Gertrude Stein et la Génération perdue » est un beau livre qui met en lumière une femme méconnue et controversée.



Cette biographie illustrée instructive, c’est aussi une autre façon d’aborder l’histoire de l’art : on apprend par exemple que ce sont les Stein, frère et sœur, qui ont acheté à Matisse son tableau La femme au chapeau.



Aujourd’hui connu, ce tableau est très mal reçu au salon de l’Automne car les couleurs sont jugées trop criardes
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Gertrude Stein et la génération perdue

Qui est Gertrude Stein ? Figure intellectuelle du début du XXème siècle, elle a écrit des livres mais on la présente surtout comme une mécène, une découvreuse de talents, une muse…



Ce beau livre nous propose de découvrir cette femme qui organisa des dîners célèbres dans le tout Paris. On pouvait y croiser Matisse, Hemingway, Picasso et bien d’autres.



Le procédé utilisé est ingénieux. C’est un personnage fictif qui nous raconte par des flash-backs des moments de la vie de Gertrude Stein. Un personnage issu de cette génération perdue (courant littéraire du début du siècle) et qui tente lui aussi d’attirer les faveurs de l’influente Stein.



C’est donc plutôt intéressant. Le dessin semi-réaliste est agréable et nous plonge bien dans cette époque particulière de l’entre deux guerres.



« Gertrude Stein et la Génération perdue » est un beau petit livre qui met en lumière une femme méconnue et controversée. Une biographie illustrée instructive sur une personnalité « qu’il n’est pas facile de comprendre et d’apprécier » comme l’affirme la postface. Essaieras-tu ?

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Gertrude Stein et la génération perdue

Le plaisir de découvrir le portrait d’une femme qui m’était jusqu alors parfaitement inconnue.



J’ai aimé glaner au fil des pages avec elles et ses auteurs contemporain dans le jardin du Luxembourg.

Mention spéciale par ailleurs aux dessins de ce roman graphique. j’ai été subjuguée par la double page aux douces couleurs aquarelle lors de la ballade de Gertrude avec le narrateur.



Très très smart par ailleurs en tant qu’auteures féminines d’avoir fait incarné le perso principal qui raconte l’histoire de Gertrude par un personnage masculin



en bref j’ai passé un doux moment

merci
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Gertrude Stein et la génération perdue

Ce court album de réalisation très soignée relate la vie de Gertrude Stein, mécène américaine qui résida à Paris dans les années 1920.

Son légendaire appartement du 27 de la rue de Fleurus, tout à côté du jardin du Luxembourg, recevait alors les artistes qu'on a surnommés "la génération perdue". Parmi eux, Ezra Pound, Pablo Picasso, Ernest Hemingway que Gertrude Stein recevait avec sa compagne, Alice Toklas.

Cet album présente de magnifiques illustrations très précises et conformes aux lieux décrits et on en apprend un peu plus sur la vie artistique bouillonnante de Paris après la tragédie du premier conflit mondial. N'oublions pas toutefois que la culture, à cette époque, était encore loin d'être accessible au plus grand nombre et que ce qu'on a plus tard appelé "les années folles" n'ont concerné qu'un part infime de la population qui a longtemps souffert des suites de la guerre puis de la grande crise commencée en 1929 aux Etats-Unis.
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Gertrude Stein et la génération perdue

Gertrude Stein et la génération perdue de Valentina Grande et Eva Rossetti aux éditions du Seuil



Gertrude Stein, vous connaissez ?



Ce nom peut paraitre inconnu à bon nombre de citoyens et pourtant elle a été une femme écrivain très influente pour la génération perdue. On désigne ainsi un groupe d'artistes, écrivains, philosophes et philanthropes (pour la plupart américains) ayant vécus en France (particulièrement à Paris) pendant l'entre-deux-guerres. Parmi ces membres on compte Hemingway, Fitzgerald, Steinbeck mais aussi Matisse, Picasso, etc… Ce nom de « génération perdue » viendrait d'une remarque faite par Gertrude Stein à Ernest Hemingway disant « Vous êtes tous une génération perdue ».



Cette BD raconte donc comment Mme Stein a influé pour des courants artistiques majeurs. le livre décrit une femme de caractère époustouflante, toujours à l'avant-garde, ayant l'oeil acéré pour déceler le talent artistique et agir sans compter en mécène. Il révèle aussi habilement l'homosexualité discrète mais affirmée de ce personnage, ainsi que ses prises de positions particulièrement controversées et parfois incompréhensibles.



Le scénario de Valentina Grande est merveilleusement volontairement complètement décousu pour ainsi respecter l'exigence de notre héroïne à refuser le principe de temporalité et donc de mémoire au profit d'une utopie d'un présent continu. Quant aux dessins d'Eva Rossetti, ils sont délicats, vivants et féminins, sublimés par un découpage audacieux à l'image des valeurs de la protagoniste. Enfin les tons colorés doux et chauds choisis égayent, magnifient et poétisent notre belle capitale de lumière !



Une BD éclairante attisant la curiosité sur un personnage hors norme que l'on aime ou pas…

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Gertrude Stein et la génération perdue

Née aux Etats-Unis en 1874, Gertrude Stein est une artiste dont j’ai peu entendu parler. Cette bande dessinée de Valentina Grande et d’Eva Rossetti permet d’en apprendre un peu plus sur sa vie et sur qui elle était.



Sous l’angle de la fiction et avec une temporalité non chronologique, c’est la vie de Stein qui nous est contée sous la plume d’un narrateur fictif : un journaliste allemand voulant devenir écrivain. Par ses souvenirs, il relate qui était cette américaine qui vivait à Paris dans les années 20 et chez qui tous les artistes rêvaient d’être invités lorsqu’elle ouvrait son salon le samedi au gratin parisien.



Stein était une collectionneuse férue d’art et ayant acquis des toiles de Matisse ou de Picasso elle fût pour ces peintres une mécène auprès des intellectuels parisiens. Elle apportait également une aide littéraire à ses amis écrivains, notamment Hemingway. Et bien qu’elle écrivait également, elle ne fût pas vraiment reconnue pour cela de son vivant : ses œuvres, considérées comme complexes par leur stylistique n’en sont pas moins avant-gardistes et s’inscrivent dans ce siècle des artistes qu’elle nommait « la génération perdue ».



Un de ses écrits s’est démarqué, c’est « L’autobiographie d’Alice Toklas », où Stein, adoptant le point de vue à la première personne de la femme qui partageait sa vie, dresse son propre portrait en se qualifiant de génie et dépeint leurs années parisiennes.



Cette bd nous permet ainsi de faire connaissance avec Alice B. Toklas, compagne de Stein, et dont « Le livre de Cuisine », mêlant récits anecdotiques autobiographiques et célébration de la gastronomie de l’époque paru en 1954 est aujourd’hui encore édité et vendu.



Ce roman graphique aurait pu être écrit sous l’angle du documentaire et le choix de l’exofiction est très bien expliqué et justifié en épilogue. Cet angle m’a permis d’appréhender la vie de Gertrude Stein dans sa contribution au développement de la littérature et de l’art moderne et de son influence dans ces milieux.

Il est probable qu’en attaquant d’emblée sur les propos misogynes ou antisémites qu’elle a pu tenir, j’aurai été moins disposée à lire son histoire...
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Gertrude Stein et la génération perdue

Souriez, vous êtes scruté.e ! Et par l'impressionnante Gertrude Stein, qui plus est.



Un journaliste allemand (personnage fictif) nous raconte plusieurs épisodes de la vie de Gertrude Stein. Établie à Paris au 27 rue de Fleurus, cette américaine de confession juive recevait le samedi dans son salon, au cours de la première moitié du XXᵉ siècle, pléthore d'artistes issus de ce qu'elle appelait la « Lost generation » (la génération perdue) : Hemingway, Fitzgerald mais aussi Picasso, Matisse...



Cette biographie graphique met en lumière le parcours d'une collectionneuse visionnaire : celui de Gertrude Stein. Présentée comme amphytrion, muse, mécène prodiguant conseils et encouragements aux artistes, cette femme caméléon cachait, derrière un abord froid et un franc-parler, une aspiration à devenir, elle aussi, une grande écrivaine. Figure controversée aux positions antisémites et misogynes, elle assumait pourtant, sans l'avouer publiquement, une liaison avec Alice B.Toklas.



Si le scénario est volontairement décousu et non linéaire, c'est parce que Valentina Grande a voulu respecter une exigence à laquelle Gertrude Stein s'est astreinte : bannir la temporalité conventionnelle. L'autrice nous montre ici que la "Lost generation" désigne la génération postérieure à la Première Guerre mondiale et au sens précis du terme, les artistes américains venus dans la ville Lumière, suite au conflit mondial, y noyer leur désespoir.



Le dessin aux teintes douces nous plonge dans un Paris effervescent. Réaliste et très beau, il sublime les incontournables lieux d'intérêt parisiens : le jardin du Luxembourg, le quartier du Montmartre… J'ai eu un coup de coeur pour le trait expressif d'Eva Rossetti.



Gertrude Stein et la génération perdue est un album qui, en plus de livrer un témoignage instructif sur la vie culturelle de l'entre-deux guerres, m'a permis de découvrir un courant artistique et une personnalité hors-norme.
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Gertrude Stein et la génération perdue

Le portrait d'une femme originale , née au XIXème siècle aux USA, et vivant au grand jour son homosexualité à Parie avec Alice B. Tolkias est écrit par Valentina Grande et illustré par Eva Rosselli.

Très belle BD présentant des artistes tels que Picasso, Matisse, Hemingway, Braque, Fitzgerald...Et bien d'autres!

Personnellement je ne connaissais pas cette femme, et je serais curieuse de découvrir son oeuvre.
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Gertrude Stein et la génération perdue

Aux Etats-Unis, début 20eme, le salon de Gertrude Stein était LE lieu de rencontre artistique par excellence. Picasso, Braque, Matisse et bien d'autres faisaient leur apparition et Gertrude leur donnait son avis, faisait office de critique d'art et de psy pour les artistes exilés pendant la seconde guerre. Mais Stein n'était pas que cela, autrice également, et lesbienne sans le dire, elle vivait avec Alice Toklas, sa compagne.



Une BD sur une figure féminine atypique du courant avant-gardiste, une collectionneuse, une amoureuse de l'art...
Lien : https://topobiblioteca.fr/
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Gertrude Stein et la génération perdue

Mais qui est Gertrude Stein (1874/1946) ? Née aux États-Unis dans une famille juive venue d'Allemagne, c'est une femme fortunée, poétesse, écrivaine, collectionneuse, visionnaire, lesbienne et féministe. Gertrude est une figure méconnue, mais importante de son époque, à laquelle elle apporte son regard critique et influent. À Paris au moment de l'entre-deux-guerres, elle donne chaque samedi soir une réception à laquelle les littéraires et artistiques se bousculent...



Accompagnés d'un personnage imaginaire, nous faisons, sous forme de confidence, la connaissance de cette personnalité féminine qui a côtoyé Henri Matisse, Pablo Picasso, Apollinaire ou encore Francis Scott Fitzgerald, Ernest Hemingway....

Le récit aux nombreux flash-back nous fait découvrir la personnalité de cette femme mystérieuse, influente et qui semble avoir eu un caractère bien trempé.



Le livre est raffiné avec des pages épaisses et une mise en page soignée. Nous avons particulièrement aimé les planches où la nature est présente, la serre grandiose et les couleurs.



Portrait de femme étonnante, histoire de l'art et génération perdue, c'est un album instructif qui se révèle une excellente découverte.
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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L'art féministe en BD : Femmes artistes pionn..

Cette bande dessinée présente le parcours et l'oeuvre de 4 artistes très différentes :

- Judy ChicaGo, une pionnière du mouvement en représentant ce qui est tabou (sang, vagin…)

- Faith RinGGold, qui a réfléchi aux limites du féminisme en tant que mouvement des femmes blanches de la classe moyenne dans les années 1970

- Ana Mendieta, dont les recherches se concentrent sur l'identité à travers les performances

- et les Guerrilla Girls, féministes intersectionnnelles;

L’art féministe reste méconnu. Cette bande dessinée a le mérite de mettre en lumière certaines de ses représentantes. À la fin de l’ouvrage, quelques lignes sur d’autres artistes citées pour poursuivre la découverte de leur art et de le leur engagement.
Lien : https://www.carnetsdeweekend..
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L'art féministe en BD : Femmes artistes pionn..

Un roman graphique très instructif qui nous présente quatre artistes promouvant dans leurs œuvres des valeurs féministes.

On commence avec Judy Chicago, qui choisit de représenter le vagin et le sang menstruel ... mais nous sommes dans les années 60, et elle brise là un immense tabou. Nous découvrons ensuite Faith Ringgold, Afro-Américaine, qui essaie, par le biais de courtepointes, de déterminer quelle est la place de la femme noire coincée entre le racisme et les suprémacistes blancs et le machisme de sa propre communauté. Poursuivons avec Ana Mendieta, performeuse américano-cubaine, qui se questionne sur l'identité féminine et les violences subies à partir de photos et vidéos.

Terminons enfin avec les Guerrilla Girls, groupe anonyme de femmes intersectionnelles.

Lecture passionnante qui donne envie de creuser le sujet!
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L'art féministe en BD : Femmes artistes pionn..

Un roman graphique très intéressant sur l'art féministe, qui se concentre autour de trois figures importantes:

- Judy Chicago, qui choisit de représenter le vagin et le sang menstruel, entre autres pour contrer les tabous liés au corps féminin, et se réapproprier ce corps si souvent représenté en peinture, nu bien souvent et magnifié, presque toujours par des hommes.

- Faith Ringgold, Africaine-Américaine, cherchant la place de la femme noire au sein d'une société dominée par les Blancs d'un côté, et d'un système dominé par un fort patriarcat machiste dans le cadre de la communauté noire. Faith, à l'image de ces femmes noires esclaves qui cousaient des patchworks pour leurs maîtres, coud les siens sous formes de fresques faussement naïves représentant son peuple.

-Ana Mendieta, performeuse américano-cubaine, qui se questionne elle aussi sur l'identité féminine et les violences subies à partir de photos et vidéos.



Si j'ai aimé découvrir le travail de ces trois artistes, j'ai clairement une préférence pour les patchworks de Faith Ringgold que je connaissais déjà un peu.

D'autres noms importants sont cités: les Guerrilla Girls,

Yoko Ono, Georgia O'Keeffe, Barbara Kruger, Eva Hesse, et encore beaucoup d'autres.

Ce livre est surtout un avant-goût qui donne très envie d'aller creuser plus loin, mais je viens de regarder: je n'ai trouvé aucune autre publication de recueil d'oeuvres sur l'art féministe contemporain. Quel dommage!

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Salinger

J'adore pourtant ce genre de biographie qui me font découvrir des personnages qui furent célèbres au siècle dernier. J'avoue que je ne connaissais pas beaucoup Salinger, le fameux auteur de l'attrape-coeurs qui fut diffusé à des millions d'exemplaires à travers le monde. Il devint célèbre en se réfugiant dans un mutisme vis à vis du monde entier après avoir empoché le gros lot.



On va s'attacher sur son premier mariage qui ne fut pas une grande réussite car elle l'avait fuit avant de revenir vers lui par le biais d'une lettre bien des années plus tard. Cependant, il détruisit le courrier avant même d'en prendre connaissance comme pour faire une croix définitive sur son passé. J'avoue ne pas trop aimé ce genre d'individu même s'ils sont les plus célèbres au monde sans vouloir les juger trop hâtivement.



Le problème de cette biographie est le traitement qui n'accroche pas faute de dialogues intéressants. C'est dommage car j'ai bien senti un potentiel de la part des auteurs. Il manque quand même un peu de saveur pour ne pas dire beaucoup.
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Salinger

Plusieurs ouvrages récents se sont approprié la figure mythique de l’écrivain Jerome David Salinger : Mon année Salinger (Joanna Smith Rakoff), Oona & Salinger (Frédéric Beigbeder), Le contrat Salinger (Adam Langer), Et devant moi, le monde (Joyce Maynard). Pourquoi pas un de plus, me suis-je dit, surtout si l’offrande est de surcroît graphique.

Salinger avant l’Attrape-cœurs revient sur les années traumatiques d’après-guerre, alors que le futur écrivain séjourne dans un hôpital allemand. Encore fragilisé psychologiquement par ce qu’il a vécu dans l’armée libératrice des camps de concentration, Salinger renoue avec une jeune femme rencontrée à Vienne quelques années plus tôt. Une brève union qui ne durera pas, ponctuée de non-dits et de reproches, sous le regard accusateur de la famille Salinger qui ne voit pas d’un bon œil ce rapprochement entre un Juif américain et une Allemande.

Ce très beau texte de Valentina Grande, porté par les dessins stylisés d’Eva Rossetti, constitue une approche intéressante d’un autre pan de vie de J.D. Salinger. Et comme je n’en suis pas encore rassasiée, j’ai noté pour plus tard ce titre, L’Attrape-Rêves écrit par Margaret A. Salinger, la fille du célèbre auteur.

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Salinger

La vie de J.D. Salinger reste un mystère, qui s'éclaircit pourtant un peu depuis sa mort en 2010, grâce aux témoignages de certains de ses proches. Cette volonté de secret, ce retrait de la vie publique dés les années 50, après la sortie et le rapide succès de l'Attrape-coeur sont en partie la cause du culte voué à ce livre et à son auteur.

Dans ce roman graphique (et pour le coup ce terme n'est pas usurpé), les deux auteures italiennes se proposent de raconter la vie de Salinger entre 1945 et 1950 et son histoire d'amour avec Sylvia Welter. Cette allemande séduisante qui l'envoute, il la rencontre lors de son hospitalisation pour soigner les troubles post-traumatiques dus à sa participation en 1944 au débarquement en Normandie puis au fait qu'il fût parmi les premiers à libérer les camps de la mort. Parlant l'allemand et le français, il aurait aussi participé aux interrogatoires d'avant les procès de Nuremberg. Ici, la scénariste, Valentina Grande imagine et romance, elle tente de combler les vides d'une biographie faites de secrets. Le mariage du sergent américain Salinger avec Sylvia, médecin allemand, dont le passé est aussi une énigme (collaboratrice nazie ? Plus ou moins zélée ?) ne durera que quelques mois. Par son trait et ses couleurs, Eva Rossetti, la dessinatrice répond parfaitement à la tonalité d'une histoire d'amour mêlant l'intime et le mystère de deux êtres complexes et instables, à l'Histoire de cette Europe ravagée d'après guerre. Beau bouquin****, qu'on peut lire sans être fanatique de l'oeuvre de J.D. Salinger, simplement comme une histoire d'amour durant cette période sombre et désenchantée. Allez, salut, bye, auf wiedersehen, et ciao !

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