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Critiques de Valérie Nimal (12)
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Nous ne sommes pas de mauvaises filles

Maud l’a ramassée au sol, chez elle, allongée suite à une troisième tentative de suicide et la regarde, entre la vie et la mort, à son chevet à l’hôpital. Elle, cette mère fantasque et destructrice, parfois aimante, mais si peu, maltraitante sans aucun doute. Le temps s’égrène sur les degrés que son corps récupère et les souvenirs qui affluent.

Maud livre le passé, les déménagements, les querelles parentales, les amants, l’instabilité, l’abomination des mots - ce quotidien cruel qui fait grandir vite. Elle raconte cette mère toxique dont il faudrait se détacher mais qui, d’un énième sursaut, entortille et phagocyte. Cette mère belle, brillante et malade.

Chaque chapitre constitue le puzzle de son histoire, un temps, un âge, une maison, une pièce, entre présent et passé ; les symboles d’une vie complexe et douloureuse jusqu’à l’émancipation.

L’écrit, en écho avec les romans de Violaine Huisman « Fugitive parce que reine » et de Delphine de Vigan « Rien ne s’oppose à la nuit », est un récit humain d’une grande finesse, sans violence dans lequel l’amour demeure en filigrane malgré le mal.

Une réussite.
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Nous ne sommes pas de mauvaises filles

Maud trouve sa mère par terre, appelle une ambulance

et attends que le corps de sa mère, se réchauffe,

sa soeur Marie viens l'as rejoindre, et pendant ce

temps elle raconte cette vie de sa mère peu ordinaire

qu'il les faisais déménager tout les 4 matins, qui l'oubli

souvent.

Livre avec beaucoup d'émotion, livrée avec beaucoup

de justesse, ça me fait penser à ce qu'on peut faire vivre à nos enfants
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Les minutes célibataires

Les minutes célibataires, c’est un recueil qui réunit des textes qui ont d’abord été offerts au public sous forme de balados (mot français pour podcasts, la baladodiffusion étant la traduction de podcasting) sur le propre site de l’auteure, Valérie Nimal, et qu’on peut toujours écouter en suivant ce lien, avant de devenir un recueil publié chez l’éditrice belge Luce Wilquin.



Ces détails précisés, car il n’est pas commun de voir un livre suivre un tel parcours, parlons un peu de ces Minutes célibataires, préparées avec juste assez de sel et d’épices pour en faire un recueil tout simplement savoureux. Des minutes coquines, dont certaines sont plus osées que d’autres, mais qui sont chaque fois à point comme un plat mijoté à la bonne température et pendant le temps idéal afin que chaque bouchée soit un délice, ainsi sont les nouvelles de Valérie Nimal qui avait fait paraître en 2007 au Fram La robe de mariée.



Un recueil pour qui apprécie les nouvelles avec un ton et une teneur où la sensualité a une place de choix, où chacune, dans sa brièveté efficace, n’est pas sans rappeler le grand maître de la nouvelle brève, un Belge comme Valérie Nimal, Jacques Sternberg.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Nous ne sommes pas de mauvaises filles

Les relations familiales toxiques, en particulier entre mère et fille, semblent depuis plusieurs années avoir le vent en poupe en littérature, au moins depuis la publication du célèbre roman de Delphine de Vigan, Rien ne s'oppose à la nuit. Avec un thème aussi récurrent ces derniers temps, on pourrait penser que tout a été dit sur le sujet.



Et pourtant, Valérie Nimal, qui signe ici son premier roman, parvient à renouveler ce qui est déjà devenu un topos littéraire. Elle nous propose avec Nous ne sommes pas de mauvaises filles un roman juste et percutant, qui renvoie le lecteur (et surtout la lectrice) à sa propre histoire familiale.



Le roman se divise en trois parties, construites comme un crescendo aussi bien dans l'émotion que dans l'imaginaire : la première, consacrée au séjour de la mère à l'hôpital, est ancrée dans la réalité, celle d'une chambre froide et inhumaine où l'héroïne attend nerveusement de savoir de quel côté sa mère, entre la vie et la mort, va basculer ; la deuxième est constituée des souvenirs d'enfance révélés en ordre chronologique, année après année, succession d'anecdotes et d'instantanés qui construisent en creux le portrait d'une mère instable, violente, parfois cruelle envers ses filles, et en tout cas franchement égoïste ; la troisième, enfin, fait revenir Maud dans la maison maternelle, qu'elle va méthodiquement vider, pièce après pièce, triant, jetant, explorant même des recoins de la demeure qu'elle ne connaissait pas. Cette exploration concrète s'accompagne d'une exploration intérieure, avec un basculement progressif dans l'imaginaire et la folie, admirablement transcrit, dans un vertige des mots d'une grande puissance poétique.



C'est là toute la force de cet ouvrage : son style, captivant dès les premières lignes par sa force évocatrice et ses images surprenantes. La plume de Valérie Nimal est sensible et juste, et retranscrit à merveille l'ambiguïté d'une relation fondée tout autant sur l'amour que sur la haine, une relation mortifère, destructrice, qui laisse à vif toutes les plaies d'une enfance douloureuse.



Seul regret peut-être : le roman est extrêmement court (170 pages à peine), et peut sembler un peu inabouti. La fin, très ouverte, conclut le livre dans une atmosphère onirique et déroutante, et l'on aurait aimé que l'auteur creuse un peu plus les enjeux de son texte, pour lui donner davantage de puissance encore. De même, la sœur, Marie, ou leur père, sont réduits à n'être que des présences fantomatiques, d'éternels absents dont on aurait aimé qu'ils jouent un rôle plus poussé dans l'intrigue.



Nous ne sommes pas de mauvaises filles est donc un premier roman convaincant, à l'écriture originale, vive et efficace. Une belle découverte, en somme.



Ouvrage reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Merci aux éditions Anne Carrière ainsi qu'à Babelio.
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Nous ne sommes pas de mauvaises filles

A folie, folie et demie



Maud et Marie ont une mère « folle », habituée des tentatives de suicide, aux passages plus ou moins bref et répétés en hôpitaux psychiatriques, à l’instabilité sentimentale et émotionnelle exacerbée.



Valérie Nimal découpe son récit en trois parties : la mort de la mère, l’enfance et « après » la mort.



La première partie est la partie d’exposition, de présentation du cadre du récit. On comprend tout de suite les enjeux proposés par Valérie Nimal au lecteur : l’accompagner dans la compréhension et l’apprivoisement d’un passé torturé, aussi bien pour la mère que les filles, que d’un avenir en pointillé qui doit faire table rase du passé, justement.



Sujet hautement risqué où l’auteur pourrait se vautrer dans le pathos, Valérie Nimal traite son sujet de façon admirablement subtile, sans manichéisme. Les parties deux et trois se répondent merveilleusement et sont chacune structurées intelligemment.



Dans la seconde partie, Valérie Nimal égrène, chapitre après chapitre, une année de la jeunesse de Maud, chacune liée à un souvenir. Valérie Nimal décrit les symptômes, les errances, les fêlures de la mère autant que celles crées chez les filles. L’enfance est la période où on se construit. Mais comment se construire quand les exemples qu’on reçoit sont ceux de personnes qui se déconstruisent petit à petit ? Maud doit parvenir à s’édifier avec l’ambivalence de sa mère, à la fois aimante et impossible à vivre, à critiquer sans cesse ses enfants, à ne pas être capable de leur offrir la confiance en soi indispensable.



C’est donc l’enjeu de la troisième partie, organisée en chapitres représentant chacun une pièce de la maison familiale dans laquelle Maud se déplace pour trier, classer, rager, jeter… Chaque pièce représente une partie de la vie de sa mère, une partie de sa propre vie. Cette maison est comme le miroir du cerveau de Maud. Elle trie les affaires de sa mère comme on trie ses souvenirs, comme on fait le ménage dans sa tête pour mieux repartir de l’avant. Repartir de l’avant est d’ailleurs une expression particulièrement truculente dans la mesure où il convient de faire le deuil de l’avant pour envisager un après. C’est ce que doit faire Maud si elle veut survivre.



Il y a dans le récit de Valérie Nimal une urgence vitale qui se retrouve dans son style, direct, rapide, qui va droit au but sans prendre de détours, une sorte d’efficacité indispensable qui touche au cœur.



Il n’y a finalement ni mauvaises filles, ni mauvaise mère. Il n’y a que des écueils, des récifs, des chausses-trappes qui jalonnent des parcours chaotiques qui ne sont jamais lisses et qu’on fait de son mieux pour les assimiler, sans s’arrêter, pour aller de l’avant.


Lien : https://garoupe.wordpress.co..
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Les minutes célibataires

Ma première rencontre avec Les minutes célibataires – ou plutôt avec le marque page du recueil – a eu lieu lors d’une soirée littéraire avec l’éditrice belge Luce Wilquin. J’ai tout de suite été attirée par la couverture tout autant que par le résumé.



Mais trouver ce recueil de nouvelles n’a pas été simple et il a fallu attendre quelques années pour qu’enfin ma route croise à nouveau la sienne lors d’une brocante de quartier.



Pendant toutes ces années d’attente, mon imagination a fonctionné à plein régime et j’attendais beaucoup de ce recueil…

Mais, après lecture, mon bilan est plutôt mitigé, ce recueil me laisse à la fois un gout de trop et de trop peu. Un mélange d’excès et de manque.

C’est la première fois que je lis un recueil comportant autant d’histoires courtes (39 nouvelles !), ce qui introduit une certaine confusion. A la dixième nouvelle, je devais me triturer les méninges pour me souvenir de la première…



Le fait que les histoires soient très courtes (une moyenne de deux pages) n’aide pas. On a tout juste le temps de s’immerger dans le décor, de faire connaissance avec les personnages et tout est déjà fini ! J’ai vraiment été frustrée de ne pas connaitre la suite des relations qui se nouaient sous mes yeux…



Les minutes célibataires compile des histoires tendres, parfois étranges, allant des premiers émois d’adolescents à des étreintes torrides en passant par des homicides en bonne et due forme. Un cocktail surprenant…

Mais, à chaque fois, l’auteure a réussi à capter les premières minutes de la rencontre, si décisives dans la poursuite ou non de la relation. Un évènement qui rapproche, des regards qui se croisent, un parfum qui fait se retourner… et peut-être au bout, une histoire d’amour ? En tout cas une reconnaissance mutuelle.



Ma nouvelle préférée ? Le lavoir ou la rencontre d’une femme et d’un homme qui sèchent leur linge dans le même tambour et mélangent ainsi leurs sous-vêtements, ce qui crée un rapprochement inattendu. Poétique et amusant…
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Nous ne sommes pas de mauvaises filles

Un premier roman réussi !



L'auteure aborde plusieurs thèmes très touchants, la relation mère-fille ou encore la maladie.



Maud et sa petite sœur Marie vont vivre toute leur enfance dans une atmosphère chaotique et d'insécurité permanente.



Leur mère est très belle, intelligente mais très instable.



Elles devront dès leur plus jeune âge, réussir à déchiffrer les crises de leur mère, à gérer au mieux le comportement excessif de leurs parents.



Comment grandir auprès d'une mère toxique ?



Comment avancer lorsque le modèle maternel est dépressif ?



Comment se construire lorsque l'on est ballottés d'une maison à l'autre ?



Une enfance ponctuée de multiples déménagements, de disputes, de violences, d'addictions et de passages d'amants...



C'est cela que nous raconte Valérie Nimal dans son roman, un amour intense et fort envers une mère défaillante mais c'est aussi un amour entre deux sœurs, toujours solidaires.

J'ai aimé cette façon de dire les choses avec lucidité, sans que cela soit enjolivé et où, chacun à sa part de responsabilité malgré la maladie et l'amour que l'on porte à ses parents.

Ces jeunes filles comprennent et constatent rapidement la non-normalité qu'elles vivent au sein de leur famille.



Ce qui m'a beaucoup plu dans cet ouvrage, c'est la partie : Enfance.



J'ai lu avec attention le parcours de Maud, nous racontant sa jeunesse et j'ai été vraiment touchée par ce personnage.



Malgré une enfance tumultueuse, elles ont un tel amour et une admiration sans faille, pour cette femme à l’instinct maternel peu développé.



Une relation entre mère-fille très difficile et déchirante.

Une souffrance bien présente qui laissera indéniablement des traces à l'âge adulte.



En lisant ce livre, vous découvrirez aussi comment ces fillettes évolueront jusqu'à l'âge adulte en composant avec une famille dévastatrice.



Arriver à se détacher d'une mère destructrice est peut-être l'étape la

plus difficile qu'elles devront accepter ?!



Une écriture percutante, fluide et bouleversante.

J'ai beaucoup apprécié la manière dont cette histoire est racontée car il y a beaucoup de délicatesse et de réalisme dans ce roman captivant.



A découvrir de cette nouvelle rentrée littéraire !



Merci beaucoup à Valérie Nimal et à son éditeur Anne-Carrière pour cet envoi.

Il me tarde de vous lire à nouveau.


Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Les minutes célibataires

Je me souviens avoir repéré ce recueil de nouvelles dans un magazine il y a quelques années, lors de sa parution. Je l’avais ensuite oublié, mais m’en suis rapidement rappelé lorsque Carnet de lecture a proposé de le faire voyager*. J’avais donc très envie de découvrir ces textes et de les aimer… Mais rien n’y a fait, j’y suis resté insensible. J’ai veillé à ne pas enchaîner trop vite les nouvelles (pas plus d’une ou deux par jour), avant de renoncer à cette solution, en ai même écouté quelques-unes**, mais cela n’a rien changé à mon ennui.



Cet ennui a essentiellement été dû au format des textes : ils sont très courts (de deux à trois pages), et la plume de l’auteure pas suffisamment affûtée pour me séduire. Je n’ai jamais eu le temps de m’installer dans les situations présentées au lecteur, et les chutes ne m’ont jamais semblé assez percutantes pour m’emporter au dernier instant. Chacune des minutes narrées sont restées célibataires, aucune n’a réellement su m’emmener. Le thème – assez bien exploité à travers diverses variantes – est pourtant de ceux qui me plaisent : les premiers instants d’une rencontre, généralement amoureuse, les amorces d’une histoire. Ce mode narratif est justement très frustrant, puisqu’on ne sait jamais comment se poursuivra le récit, ni même si une relation s’est nouée. Seules quelques nouvelles, comme Le lavoir ou Dazibao par exemple, sont plus explicites à ce sujet et m’ont à peu près plu : la chute ne cherchait pas à surprendre, mais à émouvoir, et ce procédé m’a semblé mieux réussir à l’auteure.
Lien : http://minoualu.blogspot.be/..
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Nous ne sommes pas de mauvaises filles

"Qu'est-ce que le souvenir, si ce n'est une superposition d'images, de sons, de sensations ?"

Juste un extrait pour définir ce roman. Celui d'un voyage à travers les souvenirs pour comprendre qui était celle qui les a élevées sa soeur et elle...

Au lendemain du décès de sa mère, Maud vide la maison et parcours son passé. Comprendre celle que fut leur mère... comprendre et accepter la maladie maternelle... s'interroger sur soi et comprendre celle que l'on est aujourd'hui...

Un émouvant roman qui prend aux tripes.
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Nous ne sommes pas de mauvaises filles

Un livre sur les relations mères filles si difficiles, qui peuvent être si destructrices. J’ai beaucoup aimé la plume de #valerienimal, elle est juste, pleine d’émotion, fluide et tellement triste par moment. Comment une mère peut à ce point délaisser ses enfants ? Comment se construire avec une mère qui ne pense qu’à elle ? Pour se rendre compte qu’au final elles ne sont pas de mauvaises filles et arriver à pardonner. Un livre sur la résilience, plein de réalisme, percutant et bouleversant.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Nous ne sommes pas de mauvaises filles

Continuons dans les retours de lecture du Prix Première, avec cette fois encore le roman d’une compatriote, puisque Valérie Nimal est belge !



Il s’agit cette fois de l’histoire de Maud qui, au chevet de sa mère mourante, se lance dans une introspection, un retour global sur ce que fut sa vie avec cette mère, franchement pas la plus méritante qui soit ! (Croyez-moi, je m’y connais en mères foireuses…)



Lorsque nous débattions des livres, durant le Prix Première, mes collègues jurés m’ont amenée à me poser une question fondamentale : Que me reste-t-il de cette lecture après coup ? Et bien je dois dire que, durant la lecture et les jours suivants, j’ai apprécié l’histoire, pas forcément formidable mais j’ai aimé que cette jeune femme se remémore son passé, apprendre comment sa mère les a, sa sœur et elle, trimbalée d’un foyer à l’autre, navigant sans cesse entre mari et amant, les étouffant sous sa personnalité oppressante et dominatrice. Pourtant, si elle ne savait pas s’y prendre, cette mère aimait ses filles.



Oui mais voilà, j’écris cette chronique trois mois plus tard et, je l’avoue, il ne me reste plus grand chose de cette lecture et je me sens bien en peine pour vous en évoquer tous les points positifs !



J’ai trop tardé, la seule chose que je peux donc confirmer, c’est que la lecture fut très agréable mais pas inoubliable. Mais parfois, c’est juste ce qu’on attend d’un livre, non ? S’évader et passer un bon moment, même s’il est vite oublié !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Nous ne sommes pas de mauvaises filles

Nous ne sommes pas de mauvaises filles est beau, bien écrit, très dur aussi, mais ce n’est pas ça. Il évoque parfaitement les liens filles-mère, la sororité, mais ce n’est pas encore ça.



Ce qui m’a bouleversée, je crois, c’est qu’il parle la langue de mon inconscient, qu’il évoque ces mères toxiques malgré elles, dont on doit se libérer, qu’il mette en avant la matière. La mère met le nez de Maud, sa toute petite fille, dans la merde parce qu’elle n’est pas encore propre. Elle la laisse livrée à elle-même devant ses premières règles. Elle écrase sa grande fille avec le récit de sa nuit de noce ratée et du médecin-boucher qui vient l’examiner. On imagine le sang. Et même lorsqu’elle meurt, l’araignée qui lui grignotait doucement l’esprit et les pensées vient piquer Maud à la cheville, lui faisant à elle aussi perdre la raison.



Ce livre m’a secouée, interpellée, interrogée, et je suis redevable de cela à son auteur, Valérie Nimal. Valérie que j’ai rencontrée il y a longtemps, qui a toujours voulu écrire, et que j’aurai le bonheur de présenter à la Librairie Filigranes mercredi 30 janvier à 18 heures. Et si je n’oublie pas d’enregistrer notre rencontre – cela m’arrive souvent – je la partagerai avec vous, chers lecteurs, dans un prochain post.



Nous ne sommes pas de mauvaises filles, Valérie Nimal, Editions Anne
Lien : https://bcommebouquiner.com
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