AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.24/5 (sur 291 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : São Paulo , le 14/06/1982
Biographie :

Vanessa Barbara est une journaliste et romancière brésilienne, née à São Paulo en 1982.

Elle a écrit des chroniques pour plusieurs journaux (O Estado de S. Paulo, Folha de S. Paulo), et certains de ses articles ont été repris dans l’International New York Times.

"Les nuits de laitue" est son premier roman traduit en français (2015, Zulma).

Source : Editeur
Ajouter des informations
Bibliographie de Vanessa Barbara   (1)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Le top du mois de mars de la librairie "Les Extraits" à Reuil Malmaison | lecteurs.com .
Evelyne Thomas-Lebreton de la librairie « Les Extraits » à Rueil Malmaison nous présente ses trois coups de c?ur du mois : "Et j?ai su que ce trésor était pour moi" de Jean-Marie Laclavetine Editions Gallimard. "Les nuits de laitue" de Vanessa Barbara, éditions Zulma. "L?homme qui ne disait jamais non" de Didier Tronchet - Olivier Balez , éditions Futuropolis à découvrir également sur lecteurs.com : http://www.lecteurs.com/article/les-coups-de-coeurs-de-mars-a-la-librairie-les-extraits/2442613

+ Lire la suite

Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Lors d'une de ces fameuses séances "Nanouk l'Esquimau", la jeune femme avait noté que le protagoniste ne se dérobait jamais au moment de sacrifier des renards, d'égorger des phoques ou de chasser des morses. Dans une scène, on le voit tuer un poisson avec les dents, avant d'aller jouer avec ses enfants. Ce flegme des Esquimaux la rassérénait, cette façon de retourner à leurs tâches habituelles et de sourire même après avoir accompli des choses horribles. En faisant des recherches sur la question, elle apprit que les Inuits d'autrefois flanquaient leurs vieillards dehors en pleine nuit, l'hiver, pour qu'ils meurent de faim ou de froid. En période de disette, ne pouvant plus les nourrir, ils les abandonnaient sur des blocs de glace, les jetaient à l'eau ou les enterraient vivants. La victime pouvait être conduite dans un endroit désert et livrée à son sort, ou le contraire : la communauté décidait de plier bagage pendant que le vieux dormait. Bien souvent, les personnes âgées décidaient elles-mêmes de se pendre ou demandaient à quelqu'un de les noyer.
(p. 154-155)
Commenter  J’apprécie          180
Une décennie après , presque trop tard pour que cela ait encore un sens , il avoua à Ada qu'il y avait eu à une époque une fille très jolie au bureau et , alors même qu'elle avait tous ces collègues à ses pieds , c'était de lui qu'elle était tombée amoureuse , un homme marié qui aimait se promener en pyjama à cinq heures de l'après - midi . Ada ferma les yeux , soupira . Elle ne voulut rien savoir de plus . Elle tourna le dos à Otto et annonça qu'ils iraient dîner au supermarché . ( Avant cela , cependant , elle lui fit observer que si , Humphrey Bogart ne souriait pas , c'est parce qu'il avait de grandes dents - par précaution , Otto préfera faire profil bas pour encore cette fois .)
Commenter  J’apprécie          130
Ada s'était entichée du mot "vachement", que du jour au lendemain elle s'était mise à utiliser à tout bout de champ. Cette nouvelle manie avait le don d'horripiler Otto, qui tint à s'informer sur la signification et les origines du mot en question. Ada s'en alla d'un pas résolu consulter sa voisine Mariana, qui après tout avait étudié à l'université. Elles émirent ensemble deux hypothèses étymologiques. La première, de nature kilométrique ; dans "c'est vachement loin", il s'agit de traduire l'idée d'une distance excessive, au point que même une vache serait épuisée avant de l'avoir parcourue. Et quand on dit : "il y a vachement à manger", c'est pour évoquer une quantité de nourriture qui suffirait à rassasier un bovin. "Quelle que soit l'origine de l'expression, on voit que tu l'utilises à tort et à travers", insista Otto après avoir entendu l'explication. Mais Ada ne l'écoutait plus. "Je suis à moitié sourde de cette oreille", prétendait-elle.
Commenter  J’apprécie          124
Un traitement pour le coeur qui s'appelle Capoter, non merci.
Commenter  J’apprécie          130
Elle mourut des suites d'un dysfonctionnement de la poste.
Commenter  J’apprécie          130
…(Otto) se lave le visage avec deux types de savons antibactériens — l’un éliminait 99,8 % des bactéries et l’autre 99,7 %. À eux deux, ils feraient donc mieux qu’exterminer les micro-organismes nocifs : sa peau afficherait un solde créditeur.

(Zulma, p.88)
Commenter  J’apprécie          110
« Lorsque Ada est morte, le linge n'avait même pas eu le temps de sécher. L'élastique du jogging était encore humide, les grosses chaussettes, les T-shirts et les serviettes toujours sur le fil. C'était la pagaille : un foulard trempant dans un seau, des bocaux à recycler abandonnés dans l'évier, le lit défait, des paquets de gâteaux entamés sur le canapé – en plus, Ada était partie sans arroser les plantes. Les objets ne respiraient plus, ils attendaient. Depuis qu'Ada n'était plus là, la maison n'était que tiroirs vides. »
Commenter  J’apprécie          100
Insomnies
Au lit, il avait allumé la lampe de chevet et entamé la lecture d'une nouvelle sur un psychopathe qui, un jour, avait tué deux lapinots par erreur.
Le détail des lapinots fut la goutte qui fit déborder le vase et il se surprit à sangloter. En général, Otto mettait une bonne heure à fermer l'œil. Et plus encore quand il était fatigué, peut-être parce que l'épuisement se mêlait au désir angoissé de vouloir se reposer au plus vite, ce qui pouvait porter son temps de latence à deux heures en moyenne.
Commenter  J’apprécie          100
Un jours, il avait plongé la tête sous l'eau et, de retour à la surface, s'était mis à rire comme un tordu. "Tout le monde a trouvé ça amusant, racontait Ada. Il a replongé, il est remonté, a recommencé à se bidonner. Ça faisait marrer tout le monde. Puis il a plongé encore une fois, mais n'est pas réapparu. Moralité : mieux vaut ne pas faire la même tête quand on rit et quand on se noie." (page 12)
Commenter  J’apprécie          100
Voici un concentré de finesse, signé par une auteure Brésilien.
Otto et sa femme habitent une maison jaune sur la colline. Autant Otto est peu sociable; autant sa femme est très impliquée dans la vie du voisinage. Des voisins qui composent une communauté bien particulière : il y a Monsieur Taniguchi qui est persuadé que la 2nde Guerre Mondiale n'est pas terminée malgré ce qu'on veut lui faire croire. Nico, le pharmacien qui est obsédé par les notices des médicaments et qui déclame à qui veut bien l'entendre les effets secondaires de tel ou tel médicament. Le facteur Anibal, qui distribue les lettres au petit bonheur la chance, en vertu du lien social que favorisent les erreurs d'adresse. Sans oublier les chihuahuas hystériques de Iolanda.
Alors quand Otto perd sa femme Ada, il n'est pas seulement triste mais aussi désemparé. Lecteur passionné de romans noirs, tuant ses nuits à coups d'infusion, il est bientôt persuadé qu'un complot se trame, car il voit des personnages et des situations bizarres (un rouquin qui rode, une repasseuse incapable qui pourtant reçoit tout le linge du voisinage).
Car tout n'est pas très net ; effectivement...
Ce livre fourmille de personnages hauts en couleur et attachants, de situations cocasses voire burlesques et poursuit une intrigue usant des codes du roman policier. Il m'a été conseillé par la libraire passionnée de Charlemagne à Hyères. Conclusion : allez-chez-les-libraires !!!
Commenter  J’apprécie          60

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Vanessa Barbara (404)Voir plus

Quiz Voir plus

Harry potter 1 : A l'école des sorciers

Au début, comment Hagrid vient vers Dumbledore et Minerva Mc Gonagall ?

En balai volant
Sur le dos d'un sombral
Sur le dos d'un hippogriffe
Sur une moto volante

13 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..