Pour cultiver l'esprit, il faut d'abord couper les différents - irritants - qui font obstruction, puis les arracher complètement avec les racines pour qu'il ne repousse pas.
La méditation ressemble beaucoup à la culture d'un nouveau terrain.
Plus la compréhension est grande, plus nous pouvons être souples et tolérants.
On appelle la méditation le Grand Instructeur.
La civilisation change l'homme extérieurement. La méditation change l'homme extérieurement. La méditation l'adoucit intérieurement, de part en part.
Un mental bien discipliné apporte le bonheur.
Les conséquences d'une mauvaise mentalité vous suivrons de même que le chariot suit le cheval qui le tire.
Le but de la méditation est de purifier le mental.
Le développement mental par la méditation est sans pareil pour nous aider à réaliser ce type de compréhension et un bonheur serein.
Alors, quel est ce bonheur ? Pour le plus grand nombre d'entre nous, le bonheur consisterait à obtenir tout ce que nous voulons, à être capable de tout contrôler, de jouer à César, à pouvoir faire tourner le monde comme nous aimerions qu'il tourne.
Examinez chacun de vos objectifs et vous verrez qu'ils sont superficiels.
Souffrance est un bien grand mot dans la pensée bouddhique. C'est un terme clef qu'il faut comprendre entièrement.
Nous avons construit des murs autour de nous et sommes pris au piège dans la prison de nos propres mensonges et de nos aversions. Nous souffrons.
La vie revêt une richesse et une clarté qui font s'évanouir les mauvaises passes et la monotonie de la routine.
La méditation est une activité vivante, une activité dont l'essence même est expérimentale. Elle ne peut être enseigné comme un sujet parement scolaire.
Nous souhaitons voir le calme durer plus longtemps et la tension disparaître plus vite qu'elle ne le fait. Mais la tension ne part pas aussi vite que nous le souhaitons, et le calme ne dure pas aussi longtemps que nous le désirons. Et, de nouveau, nous voici agités ou irrités, car nous désirons que le calme revienne et dure plus longtemps et que la tension disparaisse plus rapidement et ne revienne pas. Nous percevons ainsi comment même ce très léger désir de permanence dans une situation d'impermanence cause une souffrance et rend malheureux. Et, étant donné qu'il n'existe pas d'« entité-moi » pour contrôler la situation, notre désappointement va grandissant.