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Citations de Véronique Aïache (272)


Comme une sorte d’engrais naturel propice à son développement, tout ce qui l’exalte, l’émerveille ou le fait rire va venir dessiner son caractère pour en faire, si tout se passe bien, une future œuvre d’art. « Les enfants n’ont pas encore mis en marche leur machine à penser. Ils ne connaissent pas de lutte interne », explique Franck Martin, expert en programmation neuro linguistique. « Ils sont comme dédouanés des conventions sociales. Ils n’ont pas peur du jugement ou des opinions d’autrui. Ils ne connaissent ni la compétition, ni la jalousie, ni l’hypocrisie, ou même la politesse. »
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Se frayer un chemin entre le « moi brut » et le « moi poli » est un combat à mener tous les jours dans notre arène sociale. Pour être clair, même de façon imagée, sourire à son patron quand tout nous crie à l’intérieur de l’envoyer promener, n’est pas une mince affaire. Il est évident que nous ne pouvons pas faire autrement que de composer. Le quotidien nous oblige bien souvent à dire un « oui » alors que nous voulons prononcer « non », à acquiescer ou à fuir pour ne pas faire de peine ou créer un conflit. À cela, nous ne pouvons rien.
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Toutes les âmes méritent d’être consolées dès lors qu’elles sont en peine. Du haut de son jeune âge, elle se fiche aussi des coups reçus de son père ou de la colère de ses frères. Tout ce qui compte est de faire ce que lui dicte son cœur. « Par moi coule un fleuve incessant d’amour », dira-t-elle un jour. Et comme rien n’arrêtera l’adolescente, son père finira par lui concéder leur étable pour qu’elle y aménage un petit temple.
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De la tendresse à l’harmonie, il n’y a donc qu’un geste à faire pour réunir deux personnes. Quoi de plus parlant qu’une peau qui en rencontre une autre ? Il n’y a qu’à écouter cette main d’homme posée galamment sur les reins d’une femme pour entendre qu’il aimerait la séduire.
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La tendresse, porte-parole atemporel de la peau. La richesse intérieure, fruit succulent de l’échange. De toutes les formulations qu’il convient de trouver pour louer les mérites du bonheur tactile, il est peut-être une métaphore à retenir plus que d’autres.
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Peu importe sa couleur, sa nature ou son âge. Quel que soit le pays et l’époque où elle naît, la peau peut être considérée pour chaque cœur qui bat comme le vêtement de son âme. Bien plus subtile qu’un quelconque entrelacs de cellules, en dehors de ses apparences ou de son éclat, indépendamment des courbes qu’elle épouse ou de la tendreté de sa structure, c’est en effet elle et elle seule qui permet d’établir le contact entre la conscience et les chairs. Et ce, jour après jour, à tous moments de la vie.
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C’est à travers les plaisirs que lui procuraient ses sens qu’il avait pris conscience qu’il était en vie. C’est en touchant, goûtant, sentant et ressentant qu’il avait su que son moi existait. Une fois sorti de son sanctuaire maternel, ses besoins étaient restés pratiquement les mêmes pour qu’il demeure en vie. Toucher, mais surtout être touché par des mains aimantes ; goûter mais aussi savourer la présence d’un parent ; sentir mais plus que tout, ressentir la tendresse qu’il pouvait inspirer. Ce sont toutes les émotions transmises par ses sens et vécues dans son présent qui lui ont permis de s’épanouir et de trouver son point d’ancrage.
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Il existe un temps où l’homme savait s’enrichir même en demeurant pauvre. Pas besoin de lingots ou de palais flamboyant pour se sentir puissant. Pas besoin de flatteries ou de peuple à soumettre pour réussir à donner un sens au destin. Pour cet homme-là, rien n’était plus précieux que la conscience de l’instant.
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Il est important de savoir que lorsque des flots d’émotions négatives malmènent en permanence l’organisme, celui-ci finit par se fatiguer et peinera à la longue à les gérer convenablement. Le risque est alors qu’il développe des pathologies plus ou moins sévères, allant de l’épuisement à la déprime, en passant par des fragilités cardiovasculaires. En revanche, plus le corps emmagasinera d’émotions positives, plus ses capacités cognitives s’amélioreront.
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Lorsque l’émotion déclenchée est négative, comme par exemple la colère, l’inquiétude, la tristesse ou la frustration, elle impacte sur les vaisseaux sanguins et les fait se contracter : la peau pâlit et la température corporelle baisse. À l’inverse, les émotions positives comme la joie, la gratitude, la sérénité et l’amour ont un effet de dilatation sur les vaisseaux. Le sang afflue alors dans la peau, elle rosit et se réchauffe.
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Comme chacun sait, la vie offre autant d’intentions délicates qu’elle impose son lot de contextes anxiogènes. Devant les uns ou les autres, les émotions adéquates se manifestent. Par opposition aux premières décrites plus haut et appelées « positives », les émotions dites « négatives » se traduisent de leur côté par des sensations déplaisantes, voire parfois aussi douloureuses.
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Quel que soit notre âge, les différentes techniques de psychothérapie peuvent en effet réussir à modifier certaines connexions de neurones dans notre cerveau et inscrire ainsi des changements de comportement. Mieux, il semble même qu’il soit possible d’agir non pas sur le câblage de nos neurones, mais sur les chromosomes qui les constituent. En étudiant les bases biologiques de nos émotions, les scientifiques ont identifié les facteurs génétiques qui favorisent notre rapport aux autres et notre propension au bonheur.
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Certes, plus un cerveau est jeune, plus il est facilement malléable par les facteurs provenant de son environnement. Partant de là, la période prénatale, l’enfance, la puberté et l’adolescence sont résolument les périodes les plus décisives dans l’évolution des cinq dimensions. Est-ce dire pour autant que les curseurs sont impossibles à bouger une fois devenu adulte ? C’est à nouveau du côté de la science qu’il faut se tourner pour avoir la réponse.
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L’individu naît en effet avec un tempérament de base génétiquement programmé et non modifiable, sur lequel son vécu intervient tout au long de la vie en augmentant ou en diminuant les données initiales. Un peu comme une plaque de cuisson disposant de différents feux à ajuster selon le plat à cuisiner.
Hippocrate, en son temps, avait lui aussi fait la différence entre ce bagage génétique dont nous héritons et les événements extérieurs qui viennent le moduler d’un bout à l’autre de l’existence.
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Les connaissances biologiques que les sciences ont acquises sur l’ocytocine permettent de savoir que la santé physique et mentale de l’être humain repose pour beaucoup sur la qualité de l’échange qu’il tisse avec son entourage. Le premier à s’être penché scientifiquement sur le rôle de l’affection répond au nom de John Bowlby. Né au début du XXe siècle dans une famille londonienne aisée, ce futur psychiatre est remis aux bons soins d’une nourrice selon la tradition de l’époque.
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Sans amour, du moins sans la chimie qui le fait naître, il n’y aurait donc ni alchimie ni magie possible entre les individus. Sans les hormones que notre cerveau fabrique, il n’y aurait ni attachement envisageable ni nécessité du lien. Sans la conscience que nous avons d’aimer, il n’y aurait ni tendresse ni bienveillance à défendre au nom de notre équilibre intérieur.
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L’être humain est ainsi fait. Programmé pour s’attacher et se reproduire. Génétiquement conçu pour ressentir aussi la plénitude du partage, le désir du contact et la joie de donner. Il est formaté dans ses cellules pour établir la connexion entre ce qu’il a de plus intrinsèque en lui et le monde qui l’entoure.
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Qu’on le veuille ou non, qu’elle se taise sous la tyrannie de notre éducation ou se faufile comme elle peut entre les mailles de notre tempérament, quelle que soit la manière dont nous utilisons les pouvoirs qu’elle nous confère, nous portons tous en nous la capacité d’aimer. Qu’importe notre histoire ou l’époque qu’elle traverse.
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C’était en aidant les mamans à garder leurs enfants en vie que la crise démographique pouvait se résoudre. On a donc appris aux jeunes mères comment gérer les besoins d’un nouveau-né, comment le laver et le nourrir correctement. On leur a enseigné l’importance de la pesée, du sommeil à heure fixe et de l’obéissance. On leur a expliqué les techniques de tétées.
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Les épouses de haut rang étaient là pour assurer la continuité de la lignée de leur mari. Rien d’autre. La femme enfantait, mais une nourrice du « bas peuple » prenait ensuite la relève auprès du nouveau-né. Difficile de dire aujourd’hui qui de la mère ou du bébé souffrait le plus de la séparation. Impossible d’imaginer à notre époque que l’un ou l’autre puisse se relever indemne de cette amputation.
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