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Citations de Véronique Bréger (69)


L'argent achète tout. La fierté, l'honneur. Il asphyxie la honte.
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En matière de sécurité informatique vous pouvez envisager tous les pare-feu, les blindages, les parades, il restera toujours une faille, une seule, l'humain.
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— Nous, les hackers, on évolue en bande ou en groupe, si tu préfères. Grâce au réseau, on parcourt la Terre entière sans bouger d'un pouce de notre fauteuil et de nos écrans. A partir du moment où l'on cible ce que l'on cherchait, on a un max de chances d'y arriver. Je monte le plan. Que dirais-tu de Pandore comme nom de code ?
— Pandore ?
— Oui, Pandore. La boîte que les kitziniaris (citrons pourris) ne devaient pas ouvrir et qui va leur péter à la gueule.
— J'aime ton humour.
— Je suis très sérieux. Tu vois, je suis originaire de Sparte, ton projet doit titiller mon gène de guerrier.
— Et c'est moi que tu traitais de vieux con passéiste.
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Le hacker, le vrai, pas celui que les journalistes ont baptisé ainsi par simplification à la place de pirate informatique, ne casse pas, il envisage, il invente et il construit.
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Je revis mon père m'offrant pour mon entrée en 6ème la collection complète du Club des cinq. Je dévorais les aventures de la petite bande de copains et de leur singulière meneuse, Claude, à laquelle je m'identifiais. Je me découvris un goût prononcé pour le mystère, l'aventure, et m'orientais vers des lectures mêlant réalité et imaginaire.
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Cette soirée s’annonce reposante. Mes idées noires s’estompent lentement au contact de son regard. Les yeux sont toujours importants dans une rencontre.
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Un poisson rouge c’est sensible. Il faut veiller à ne pas faire de gestes brusques devant le verre, lit l’eau ! La température de l’eau ! Très important. Le poisson rouge est l’animal le plus torturé au monde. Le poisson rouge a besoin d’humanité !
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- Le Rat Rouge ? C'est quoi, ce bordel ?
- The International Bank of the Red Rat.
- Et en clair ?
- Une banque made in China...
- Ils ont pourtant tout ce qu'il faut chez eux en matière grise, pourquoi font-ils bosser la LogForCorp ?
- Bah, on s'en fout, non... Si on se concentrait plutôt sur ton joujou...
- OK.
J'ouvris par un double clic les deux formulaires les plus anciens sur mon ordinateur. Sans surprise, nous retrouvâmes un outil familier, la synthèse hebdomadaire de l'ensemble des travaux réalisés par le Machin team.
- T'es trop fort, Traquenard !
Zebrowski ressemblait à un petit garçon devant le sapin un matin de Noël. Il exultait.
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" - Souviens-toi Emma : la seule chose qui soit éternelle est l'amour.
Sa mère gardait ses mains, posées sur les pages jaunies d'un vieux livre ouvert. Elle disait que les écrits du docteur Elisabeth Kübler-Ross, ses idées, l'aidaient à accepter de partir.
Que la mort ne pouvait pas être une fin, mais un passage."
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Mon premier orgasme chamboula ma vie... mais pas de manière visible. La métamorphose s’opéra de l’intérieur. Je ne perçus plus le chant amoureux des grenouilles de la même façon. L’existence prenait un sens. Le vent dans les arbres. Les étoiles dans le ciel.
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Retrouver Fanny, c’était vivre à nouveau. Sentir son sang et son cœur battre à ses tempes. Respirer. Elle poussa le fauteuil où elle allait passer le reste de la nuit, vers la couche de sa Belle au bois dormant. L’étau qui immobilisait ses pensées se desserrait. Elle se laissa tomber sur le tissu usé du siège,épuisée. Son esprit s’emplissait d’une douce mélodie.
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Un flot d’idées me traverse l’esprit. Je sais trop bien ce qui se passe dans ce type de situations. On se rencontre, on s’aime. On fait connaître l’autre à ses proches et à sa famille. On décide d’une vie à deux. On se fabrique des souvenirs et un matin, il ne reste plus que les albums photos à feuilleter. Voici le raccourci de notre existence. Cette nouvelle me blesse. La tête entre les mains, je pleure. Je pleure sur notre nature humaine, si forte et si vulnérable. Je pleure sur une certaine idée de la fatalité des événements qui nous touchent, sur les décisions que nous prenons, sur les choix qu’il faut
faire.
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Le policier n’avait aucune idée de la procédure à lancer dans le cas d’une demande officielle de ce type et ne voyait absolument aucun argument à fournir à une quelconque autorité pour la justifier. Certes, il ne s’agissait pas d’exhumer le corps de l’un des religieuses enterrées dans ce cimetière, mais cela ne changeait rien au problème. Creuser le lopin… pff. Il avait toujours le rectangle fleuri en ligne de mire quand Géraldine le rappela. Aux sirènes qui hurlaient dans l’écouteur, il comprit que la situation continuait de leur échapper.
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La terre mangeait les gravillons de l’allée et les touffes si vertes aux abords du cimetière apparaissaient ici javellisées. Duque recula un peu plus. Une bouffée de chaleur venue de nulle part monta le long de sa colonne vertébrale et lui enserra le crâne. Ses oreilles se mirent à bourdonner comme dans l’église du premier meurtre. Sa vue s’altéra. Tout était si confus. Il ne savait plus. Il y avait ce jardinier simplet, cette Américaine qui vampirisait sa coéquipière et toutes ces couleurs qui envahissaient l’horizon. La prairie alentour n’était plus qu’une vaste étendue pigmentée qui se noyait dans le ciel. Duque crut reconnaître une œuvre de Sam Francis, il vacillait. Les vibrations de son smartphone stoppèrent le tourbillon. Il décrocha. Fit un état de la situation. La réponse de Géraldine claqua comme un coup de fouet. Annabel proposait de creuser le lopin.
– Ben voyons, grommela-t-il. Elle vit sur quelle planète, Wonder Woman ?
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Duque recula un peu plus. Une bouffée de chaleur venue de nulle part monta le long de sa colonne vertébrale et lui enserra le crâne. Ses oreilles se mirent à bourdonner comme dans l'église du premier meurtre. Sa vue s'altéra. Tout était si confus. Il ne savait plus. Il y avait ce jardinier simplet, cette Américaine qui vampirisait sa coéquipière et toutes ces couleurs qui envahissaient l'horizon. La prairie alentour n'était plus qu'une vaste étendue pigmentée qui se noyait dans le ciel. Duque crut reconnaître une oeuvre de Sam Francis, il vacillait. Les vibrations de son smartphone stoppèrent le tourbillon. Il décrocha. Fit un état de la situation. La réponse de Géraldine claqua comme un coup de fouet. Annabel proposait de creuser le lopin...
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S’introduire, par effraction, dans une propriété privée sans savoir ce que l’on venait y chercher ni où cela se trouvait ressemblait à... du grand n’importe quoi.
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Elle ne savait plus ce qu’était sa vie avant leur rencontre. C’est d’ici que tout est parti. Un disque dur qui craque et voilà le résultat.
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Je vaincrai ma peur car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai mapeur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi...
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Je regardais les bibliothèques chargées d'histoire. Prendre l'un de ces ouvrages représenterait un sacrilège. Ils ne faisaient qu'un avec cette maison. Ils lui appartenaient tels les pierres la constituant.
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Paris-Limoges. 380 kilomètres, trois heures et dix minutes. Paris-Lyon. 500 kilomètres, deux heures. Cherchez l'erreur.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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