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Critiques de Véronique Bréger (18)
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Rat rouge

Des Chinois désirant conquérir des marchés, des transactions, des hackers, des méchants, des gentils, du danger, des Russes, des Grecs... Voilà en quelques mots comment pourrait se résumer ce roman. Je ne parle pas de thriller parce que pour moi, un thriller se définit par un suspens haletant du début à la fin avec un final à nous couper le souffle. Ici, nous avons un bon roman policier où l'auteur nous propose de découvrir le côté obscur des marchés, des transactions, des OPA, des transactions via les péripéties de son personnage Valentin Traquenard (admirez déjà le nom de famille du personnage !!).🐁





Globalement, j'ai aimé ce roman, mais sans plus. L'aspect hacker, informatique était certes attrayant, mais je trouvais l'ensemble un peu superficiel. En effet, entre le nom du personnage principal (Valentin Traquenard), son physique insignifiant et le monde du dark web version bisounours avec des hackers pas très futés (vous comprendrez quand vous lirez le livre), des situations un peu tirées par les cheveux... Bref, vous n'arrivez pas à vous projeter DANS le livre et rester en simple spectateur.

Personnellement, j'ai trouvé l'ensemble un peu trop "fourre-tout" puisque l'auteur aborde plusieurs thématiques comme la crise grecque, la finance, l'informatique, les malversations, le piratage, le terrorisme, le meurtre, l'amour, le suspens... Le tout saupoudré d'allusion à la Grèce Antique, à James Bond. Il faut donc s'accrocher pour suivre le tout que j'ai trouvé par moment "indigeste".





Ne parlons pas des personnages, qui sont déroutants. Entre Valentin Traquenard - petit bonhomme désirant faire le bien autour de lui - qui se retrouve plongé du jour au lendemain dans une aventure dangereuse.... Sa grand-mère, ancienne concierge qui cache quelques secrets... et un meurtre ignoble auquel le capitaine Garnier tente d'apporter un coupable... Il y a de quoi faire. L'auteur semble jouer sur l'"être et le paraître" avec des personnages dont l'apparence cache énormément de choses ; mais poussée à l'extrême, cela se transforme en caricature pas très flatteuse.





Pour conclure, dans l'ensemble, un bon roman policier moderne et sympathique. Je remercie Babelio et particulièrement le service presse Les Ardents Éditeurs pour leur envoi. J'ai énormément apprécié le petit mot et les petits flyers présentant d'autres livres. 🐁

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Rat rouge

Comme le temps passe vite, cela fait maintenant déjà 22 jours que j’ai reçu dans ma boîte aux lettres Rat Rouge de Véronique Bréger dans le cadre de l’opération Masse critique mauvais genre du mois d’octobre.

C’est la couverture qui m’avait attiré, ce rat rouge qui ressort si bien sur ce fond noir m’avait intrigué. Rat rouge fut dans l’ensemble une agréable lecture. Je lis peu de polar et celui-ci m’aura permis dans l’ensemble de me faire passer un bon moment. j’ai pris mon temps pour le lire, en effet j’ai commencé celui-ci il y a plus de deux semaines quasiment dès sa réception avant de finir par le délaissé dans un coin de mon bureau au profit d’autres lectures.

J’ai donc picoré un chapitre par ici, un autre par là les chapitres étant assez court faisant cinq, six pages chacun . Cependant je n’avançais pas beaucoup et c’est finalement en cette journée pluvieuse que je me suis décidé à finir ce bouquin commencer il y a déjà trop longtemps. Si j’ai été si long c’est en raison de l’intrigue qui est longue à se mettre en place et il m’a donc fallu un moment pour rentré vraiment complètement dans l’histoire bien que se soit finalement plus la curiosité de savoir comment tout cela allait bien pouvoir se terminer qui m'a fait efficacement tourné les pages. Quand je dis que l’intrigue est longue, je devrais plutôt dire les intrigues que développent en parallèle de la principale l’auteur rendant le tout à certains moments un peu lourd. Il y en a trop, cela part un peu trop dans tous les sens à mon goût dans certains partis du roman et j’ai de plus trouvé que cela donnait l’impression d'une fin assez tassée l’auteur résolvant dans un assez court nombre de pages les différents points posés tout au long du roman, cela est dommage.

Les personnages eux non plus ne sont pas parvenu à me toucher, je suis resté de marbre pour le personnage de Valentin Traquenard, personnages principal de ce roman. Ce n’est pas un mauvais gars mais bon je ne me suis pas vraiment attaché à lui et me suis laissé dire un peu méchamment au cours de ma lecture qu’il s’était mit tout seul dans cette situation plus que délicate et qu’il n’avait qu’à en assumer les conséquences.

Malgré c'est point négatif il n’en demeure pas qu’une fois l'intrigue principale bien posée et que la spirale infernale ait commencé pour Traquenard je n’ai plus lâché ce roman pas que le tout soit d’un suspense insoutenable mais étant tout de même curieux de savoir comment cela allait se finir. Ce polard parle d'un véritable engrenage, Valentin Traquenard jeunes hackers de même pas 25 ans va se faire entraîner dans une histoire qui le dépasse pour de l’argent mais il ignore alors à quel point l'enjeu et grand et surtout ce qu’il peut perdre dans cette dangereuse affaire : sa vie. Quand il commencera à s’en rendre compte il sera déjà trop tard, trop impliqué il sera bel est bien piégé devant faire face à des Chinois n’ayant aucun scrupule à tuer pour que s’effectue la bonne opération de leurs affaires en Bourses ou des milliards sont eux jeux mais aussi à une équipe de policiers travaillant sur l’affaire depuis des semaines et dont le travail est réduit en miettes dues à l’intervention de Traquenard dans l’affaire qui ne sait alors pas dans quoi il a mit les pieds.

Cette lecture n’aura donc pas été parfaite pour ma part mais m’aura tout de même fait passer un agréable moment. Je remercie chaleureusement Babelio et Les Ardents éditeurs pour l’envoi de ce roman accompagner de leur petit message et les quelques marques pages et flyers présentant d’autres livres, petite attention que j’ai beaucoup appréciée.

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La nuit des Orpailleurs

Jamais 4ème de couverture n’aura été aussi alléchante ! Jugez plutôt : « un secret enfoui », « une série de meurtres inexpliqués », « un trésor inestimable », « une course poursuite »… On nous promet « tous les ingrédients d’un suspense haletant ! ». Hummmm, j’en salive d’avance ! Allez, je tente l’expérience, d’autant plus que j’aime bien les livres de cuisine qui annoncent les ingrédients et sont illustrés par l’auteur (c’est le cas ici). La recette du roman s’avère assez simple. Rassemblez tous les condiments cités plus haut. Ajoutez une héroïne « au caractère bien trempé ». Incorporez quelques personnages un peu louches. Faites macérer plusieurs situations improbables. Hachez les chapitres en très fines tranches, titrez et datez abondamment. Mixez les époques. Saupoudrez de mystères (pas trop). Assaisonnez avec une pincée de fantastique. Faites mijoter le tout pendant 359 pages. Chassez le surnaturel, et faites le revenir en fin de cuisson. Garnissez généreusement de quelques illustrations. Servez tiède dans un plat si possible en porcelaine de Limoges pour faire couleur locale. Quand on sait par ailleurs que Véronique Bréger a obtenu le prix du roman lesbien 2010 pour son roman Les Chroniques d'Ouranos, on se dit que le résultat va être des plus croustillants.

Hé bien on se trompe.

Ne doutons pas un seul instant de la détermination de Véronique Bréger à vouloir procurer « de l’évasion » à ses lectrices et lecteurs. Convenons qu’elle démontre un certain talent de plume, lui permettant d’édifier un univers imaginaire personnel enraciné dans sa région natale. Malheureusement, en ce qui me concerne, malgré les ingrédients de tout premier choix, le soufflet est vite retombé.

Peut-être en raison des personnages trop stéréotypés, notamment les « méchants » qui manquent singulièrement de profondeur.

Peut-être en raison de la construction même du livre : les crimes et les coupables du passé sont révélés très tôt, alors qu’ils auraient pu être découverts de façon progressive tout au long de l’enquête (qui du coup ne dévoile que des choses que l’on sait déjà).

Peut-être en raison des références trop appuyées au Club des Cinq et à Tomb Raider. A défaut d’un scénario un peu creusé, on se contentera donc de puits de mine et de souterrains. La narratrice Evi Marc avoue s’identifier à Claude, la brunette – prototype du garçon manqué – imaginée par Enid Blyton, et invoque souvent son autre modèle, Lara Croft, pour se sortir des situations périlleuses.

Peut-être en raison du rôle dévolu à Félix, le dandy du Marais devenu châtelain par intérim (pour une raison qui m’échappe encore) et dont la place attitrée est d’être devant les fourneaux. Félix a peur de son ombre, prend la fuite devant le moindre danger et est toujours prêt à capituler. Le pleutre Félix ne sert finalement que de faire-valoir à son amie, la courageuse Evi Marc.

Peut-être en raison des dialogues bas de gamme des personnages, notamment masculins, invariablement présentés comme des brutes cupides et mal dégrossies (Félix n’entre pas dans cette catégorie, bien sûr).

Peut-être en raison du manque d’audace des bluettes de l’héroïne qui ne parviendra à obtenir que deux baisers volés. Étrange concession au caractère « tout public » du roman, dont on devine mal la cible.

Peut être en raison des illustrations en noir et blanc, paysages et portraits qui semblent ici plaqués sans réellement servir l’histoire, comme sortis tout droit du carton à dessin de l’auteur qui en profite pour les caser là.

Peut-être en raison du recours au surnaturel, au merveilleux et au pouvoir magique, surgissant comme par miracle dans la dernière scène, qui est toujours pour moi une ficelle un peu grosse permettant de cacher une absence d’imagination, et non l’inverse.

Peut-être en raison du scénario trop prévisible, des personnages trop manichéens, de l’explication finale qui ne m’a pas convaincu.

Sûrement, finalement, en raison de la somme de tous ces « peut-être ». Rien de bien méchant à chaque fois, ces petits défauts ont déjà été vus mille fois dans d’autres romans. Mais mis bout à bout, tous ces petits moins me font dire que je suis en présence d’un roman qui n’a pas su tenir les promesses très commerciales annoncées en 4ème de couverture et qui n’a donc pas vraiment répondu à mes attentes. Je ne fais probablement pas partie de la catégorie des lecteurs ciblés. J’avoue n’avoir pas réussi à retrouver mon âme de lecteur du Club des Cinq et n’avoir jamais endossé la tenue pixelisée de Lara Croft.
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La nuit des Orpailleurs

tout d'abord merci aux Ardents éditeurs et à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de masse critique

La trentaine ,sportive, parisienne, agent de recherches privées,Evi Marc débarque en gare de Limoges .Elle a rendez-vous avec son ami Felix pour passer un week-end dans la propriété que celui-ci vient d'acheter.Belle région, le temps est splendide ,les petites routes de campagne y ont un charme fou.Mais un WE bucolique ce n'est pas pour Evi...D'abord trouver et régler un litige entre Luigi Agelotti son ex-patron et un de ses mauvais payeurs lui attirera quelques mésaventures puis découvrir l'histoire de cette maison bâtie dans une région minière aurifère va la faire plonger dans l'histoire dite et non dite.....

Ses rencontres avec Bérengère, la fille du boulanger,un vieil homme ermite dans la forêt, l'arrivée du véritable propriétaire Jean Jacques avec deux baroudeurs type anciens de la légion vont plus que l'intriguer...

Si vous aimez les histoires d'aventures, les jeux de piste en forêt, la spéléologie, les légendes celtes vous serez servis; rajoutez y une pointe de fantasy ,un pot pourri de toutes les clichés du ciné d'action et vous serez comblés!

Vous l'aurez compris je ne suis pas sortie enthousiasmée de cette lecture ,l'histoire en elle même,hormis la description réussie d'une région que j'aime,m'a ennuyée, l'écriture de V Bréger manque pour mon goût de finesse mais ceci n"empêchera pas j'en suis sûre ce livre de trouver son public.
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Tomber ensemble

Je voudrais tout d’abord remercier les Ardents éditeurs pour l’envoie de ce titre et m’excuser auprès d’eux pour le retard que j’ai dans mes lectures et mes retours.

Oui je leur dis merci car j’ai passé un sacré bon moment de lecture avec Tomber ensemble.

Mais alors que nous raconte de nouveau titre de Véronique Bréger que j’avais découvert il y a de nombreuse année chez une autre petite maison d’édition KTM

Juan-Camilo Duque, jeune lieutenant d'origine colombienne, et sa coéquipière Géraldine Fall sont en charge d'une étrange affaire de meurtres. Des femmes sont sauvagement assassinées et un message mystérieux accompagne ces crimes monstrueux.

Ici notre auteur nous propose une double intrigue habilement menée.

Le roman commence sur des chapeaux de roue. On se retrouve dans un avion où Annabel Papadakis, lieutenante américaine du LAPD, convoie un prisonnier et le ramène sur le sol français. Une extradition simple, un type mêlé à des affaires de fraudes fiscales et de détournement de fonds publics, de corruptions qui implique un ministre de la république. Oui mais voilà tout ne se passe pas comme prévu et à peine pris en charge par la DSTI, le convoi est attaqué à l’arme automatique et notre comptable corrompu ne doit la vie qu’à la réaction et aux réflexes de sa garde du corps Annabel Papadakis. Résultat des policiers français morts, une officier américaine blessée mais un suspect sauvé.

Voilà notre flic américaine admise à l’hôpital quand, alors qu’elle est encore un peu dans le potage, vient lui rendre visite une religieuse totalement illuminée qui se débarrasse de son missel comme si sa vie en dépendait. Et visiblement notre religieuse a eu un sacré pressentiment car on la retrouve assassinée dans la chambre attenante à celle de Papadakis qui a eu le temps d’apercevoir le meurtrier.

Elle sera donc entendue comme témoin par Duche et Fall car ce nouveau meurtre est intimement lié à ceux sur lesquels ils enquêtent déjà.

Et de fils en aiguille, notre lieutenante américaine du LAPD va intégrer le groupe d’enquête et va épauler notre duo français. Elle va bousculer ainsi le sentiment d'impuissance des deux policiers abandonnés par leur hiérarchie même si Juan-Camilo Duque voit l’arrivée de Papadakis d’un mauvais œil car notre flic américaine a un contrat sur sa tête. Et en plus Géraldine est sous le charme d’Annabel.

Ainsi ensemble ils plongent dans une histoire obscure qui, il semblerait, prend sa source dans d'une ancienne abbaye nichée au creux d'un vallon limousin.

Nous voilà donc entrainés dans une enquête policière classique, on va suivre pas à pas les progrès que nos flics qui remontent peu à peu le fils de l’intrigue. Ils nous entrainent avec eux dans leurs pérégrinations à travers la France profonde. Là ils devront demander de l’aide aux gendarmeries locales.

Ce que j’ai particulièrement beaucoup aimé dans ce polar c’est la façon dont notre autrice a de dépeindre les choses simples de la vie. (Les rapports mère-fils, le sentiment amoureux, la vie monastique, la relations aux autres, les liens si particuliers qui peuvent lier les êtres … tous ici est passé au laser)

La plume de Véronique Bréger est à la fois précise et incisive. Et le ton est juste avec parfois un brin d’humour bien venu.

J’ai aussi adoré notre trio d’enquêteur. Chacun d'eux est parfaitement campé. Notre auteure leur ajoute ce petit supplément d’âme qui les rend à la fois vulnérables et tellement attachants. Il faut dire que pour certains ils ont un lourd passé à porter. Mais notre trio bigarré, franco sénégalais, colombien et américain fonctionne à merveille.

Bref je ne regrette vraiment pas cette lecture au contraire ce polar fut une belle découverte que je vous recommande.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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La vengeance de mademoiselle Jin

La vengeance de mademoiselle Jin... Ou le bouquin ramené par chéri, trouvé dans un bac de solde... Si lui aussi s'y met on est pas rendu... Je le contamine, c'est mal...



Pitch :

Si je vous dis : policier, héroïne, chinois, turc, pacha du XVIII eme, espion, meurtre, triade, pouvoir digne de wolverine, enquête, trésor, princesse, nourriture et Limousin...

— Heu je te répond c'est quoi ce mixe de cinglé ?

— C'est le bouquin...

— Pouvoir digne de wolverine?....Dans le Limousin ?

— Oui.... Pas que, mais oui... Dans le Limousin...

— Waaahhhh...





Bon alors quand j'ai vu le titre... et la couv, je me suis dit allons bon... pourquoi pas ?

Après je me suis demandée mais quel rapport entre un dragon chinois, un prénom chinois, et le Limousin... nan là...

Dedans, c'est cool c'est écrit gros... c'est bien... plus c'est écrit gros, plus ça se lit vite...

Le public ?

Sais pas trop...

mon coeur balance.

C'est d'ailleurs pour ça que j'ai pas mis d'étoile... (parce que si je ne suis pas le public cible, le fait que j'ai trouvé ça franchement bof, s'explique peut-être.. sûrement sans doute. Et si ça se trouve le public cible trouve ça vachement bien... allez savoir ?)



Ado ? Possible, sans doute, héroïne enquête, action, un ti chouille de fantastique, un ti chouille d'historique ( genre à la Da vinci code mais en moins touffu) une lecture aisée, images, illustrations de temps en temps... mais on dira ce qu'on voudra le Limousin c'est quand même pas super glam.. Non le Limousin ça fait pas rêver des masses des masses... Alors les ados ?

— Roooh t'es dure... le Limousin... c'est....

— C'est ?

— Heu.... m'enfin y a d'autres romans avec un côté régionaliste, même des polars, regarde Vargas et ses Pyrénées... parsemé en plus de faits historiques...

— Ouais mais rien à voir... Vargas y a le style...



Adulte ?

Pas sûre, non plus... Bien trop de nawak...

Sorte de gloubi boulga... bien trop léger... pourtant émaillé de violence, de tas de meurtres, d'absurdité...

Non pour moi c'est destiné aux ados... chais pas si ça leur plairait, du tout, mais ce n'est clairement pas une lecture adulte.



Je ne savais pas que l'auteur avait reçu le prix pour le roman lesbien... sachant ça je comprends mieux... C'est un Girl power... les filles et toutes (même la méchante, pas si méchante en fait) sont positives, fortes, volontaires, intelligentes... etc etc.. les mecs boaf (assez inexistants (sauf les méchants très méchants et cons, sauf le Pacha du XVIIIeme, donc bon...)





Bon remarque c'est le tome 2... comme à mon habitude (mauvaise) je commence par le deux... on sait que y a un truc qui c'est passé dans le un, qui a laissé des traces...

— Dans le Limousin ?

— Ouais toujours....

— Ah...



C'est con en plus, le un La nuit des orpailleurs, doit aussi être dans la pile (trouvé dans le même bac de soldes).. mais c'est celui-là qui c'est retrouvé au dessus, j'ai pas chercher plus loin, j'aurais peut-être dû. Mais là, franchement après cette lecture, il ne prend pas la première place, j'ai pas spécialement envie de me ruer dessus... ça non.



Bon faut que je dise à mon chéri de pas acheter les romans dans les bacs de solde... s'ils se retrouvent là, c'est que bon y a peu de chance que ça soit transcendant... les bacs de soldes c'est plus pour les livres de docs ( à mon sens), ou des auteurs qu'on connaît... Encore que... p'têt que des fois y peut y avoir de bonnes surprises.

Là clairement ce n'est pas le cas.
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La nuit des Orpailleurs

Evi Marc est détective privé. Mais plutôt dans le genre entreprises en difficultés, magouilleurs en tout genre. Elle s'en sort bien et s'autorise donc de petites vacances chez un ami dans le Limousin, en Haute-vienne, dans un vieux château.

Manque de chance, elle n'est pas la seule à s'y rendre car le terrain cache une ancienne mine d'or et attire des chercheurs un peu louches.

A tel point qu'Evi se lance dans une enquête d'un nouveau genre et va se retrouver plongée au fin fond des souterrains qui semblent cacher bien plus que de l'or.



Bon, vu comme ça, c'est tentant non?! La Haute-Vienne, mon berceau, une enquête, un secret enfoui, toussa toussa.

Oui mais, et il y a toujours un mais, on s'attend à de l'action tout de même. Or, l'histoire ne commence vraiment que vers le milieu du roman. Le début est bien sûr utile pour comprendre la situation et mieux connaitre l'héroïne, mais peut-être que cela aurait pu être plus court.

Ensuite, une fois dans l'histoire, on piétine un peu, d'impatience mais aussi d'ennui...Il y a quelque chose, il y a des secrets mais ça ne veut pas venir, on ne nous dit pas tout. Et c'est seulement vers la fin que tout s'enchaine et que le secret se révèle à nous. Je dirais presque trop tard. Car on reste sur sa faim, on aurait imaginé un développement supplémentaire pour mieux comprendre etc...

Cela reste tout de même une bonne lecture détente qui m'a permis de replonger un peu dans mon Limousin natal.



Merci encore à Babelio et aux Ardents Éditeurs pour ce roman.
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Rat rouge

Nous suivons Valentin (Traquenard, de son nom! Tout un programme...), petit surdoué de l'informatique qui se laisse entraîner par curiosité dans une affaire qui va le dépasser. Il y est question de Chinois, de banque, de gros sous, d'OPA mais aussi de meurtres et de situations stressantes.



L'auteure nous sert une affaire assez bien ficelée au départ, avec beaucoup de protagonistes, tous mystérieux dévoilant petit à petit leurs intentions, mais qui au final semble se résoudre toute seule et qui m'a fait dire " tout ça pour ça".

La question du programme hautement dangereux est réduit à plus rien en une page, comme les commanditaires chinois. Heureusement une seconde épreuve se présente à Valentin mais j'ai trouvé que celle-ci a été sous exploitée et l'affaire des centrales nucléaires aurait été, selon moi, bien plus prometteuse.



Si l'on écarte l'intrigue générale un peu faible, les personnages sont très biens et j'ai aimé les suivre. Valentin, sa grand-mère, Ilias et sa fille, Valériane sont très intéressants et j'ai plus apprécié les temps découvrant leur psychologie et leur vie.



En bref, avec un style fluide et agréable, des personnages que je serai volontiers heureux de retrouver, l'auteure nous offre un bon roman avec une intrigue un peu faible mais qui fonctionne.



Merci à Babélio et aux Ardents Editeurs pour cette lecture.
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Rat rouge

Le monde des hackers pourrait paraître nébuleux pour le commun des mortels, ce qui importe pour la grande majorité des utilisateurs lambdas que nous sommmes est que tout fonctionne, les machines n'ont pas encore remplacé l'homme, dans l'ombre, dans le monde obscur des salles à la lumière tamisée voire filtrée, des informaticiens oeuvrent pour le meilleur ... ou le pire.

Tout commence par un travail à priori routinier pour un génie de l'informatique, l'importance de sortir de sa zone de confort, de se confronter au réel quand on n'est pas enfermé dans une bulle virtuelle H24, si le personnage principal touche par son humanité avec sa grand-mère, seul lien chaleureux et intime, il n'en reste pas moins que son leitmotiv est de parcourir des millions de lignes de codes informatiques afin de trouver des failles du système pour le plaisir et pour assumer un travail "alimentaire", jusqu'au jour où un collègue lui propose un mystérieux contrat.

Bonjour je m'appelle Valentin Traquenard et bienvenue dans mon univers ...



"Le hacker ne casse pas, il envisage, il invente et il construit"



Dans cette histoire rondement menée, l'intrigue emprunte plusieurs lignes directrices, l'occasion de cotoyer les univers de la finance avec toutes les transactions boursières qui conditionnent les marchés mondiaux dans tous les secteurs, l'informatique n'y est bien sûr pas étrangère car tout fonctionne désormais à l'échelle du réseau mondial, susciter la curiosité ou éveiller le lecteur sans tomber dans des explications trop savantes pour décrocher, l'écriture est précise, intense pour plonger dans les méandres qui mettent en relief toutes les personnes connectées et impliquées.

La narration à la première personne privilégie les états d'âme psychologique du protagoniste, les enjeux sont-ils trop grands pour celui qui n'a pas collectionné des diplômes ou vécu une enfance pour le moins "différente", dans les premiers chapitres, l'auteure pose rapidement les éléments du décor, un informaticien est avant tout un être humain avec ses faiblesses et ses besoins affectueux.



"David contre Goliath"



Il n'y a pas de cause perdue dans toutes les actions, pour le hacker qui travaille souvent en free-lance, son désir de s'épanouir dans son travail tient avant tout dans la volonté de s'extraire d'un employeur avec lequel il devra composer, cohabiter, le monde dans lequel une grande partie du roman se déroule vous désarçonnera par certaines attitudes singulières, originales pour ne pas dire atypiques, c'est pourtant tout sauf un cliché, pénétrer au coeur des codes d'un programme, déjouer des plans ingénieux de pirates informatiques avec des objectifs douteux voire criminels nécessite une attention et une concentration de tous les instants, la vitesse de propagation des vitesses supersoniques désormais atteintes par la transmission des données faisant le reste, ce qui pourra paraître "normal" pour la personne qui utilise des machines sans autre intentions malveillante deviendra un ennemi pour l'informaticien souhaitant rétablir des situations périlleuses.



The International Bank of the Red Hat ...



Dans le titre éponyme du livre, le rat est une figure symbolique au propre comme au figuré, ce rongeur se définit dans l'ambivalence, dans la propagation de la maladie comme dans la répugnance qu'il peut inspirer, c'est aussi un fouineur, un empêcheur de tourner en rond, il en résulte un beau duel à distance dans l'histoire proposée, ce qui se trame par écrans interposés n'est pas sans rappeler les combats éternels et illustres d'antan, de la mythologie grecque en passant par certaines références issues de la culture populaire, c'est une lecture qui va prendre un tempo de plus en plus prenant dans la deuxième partie, comme une partie d'échecs, tous les mouvements sont surveillés à la loupe ou plutôt dans l'oeil des codes binaires composés de 0 et 1, un monde passionnant avec ses dérives palpables dans l'enfermement, dans la solitude de ses acteurs, entre le monde de la réalité et son pendant virtuel, il n'y a qu'un pas ...



Ce qui finit par donner toute la mesure de l'histoire est de synchroniser tous les éléments, converger et combiner ces deux frontières, il en ressort des moments touchants, humains pour achever et rendre un polar réaliste dans son approche sans concession des milieux socio-économiques, financiers et industriels, l'auteure m'a convaincu par sa vision d'un monde où tout est possible, c'est une fiction certes mais dont le fond et la forme des méthodes développées ont fait l'objet d'un sérieux travail de documentation et tout en privilégiant la fiction romancée pour éviter les pièges de l'ennui et de l'indigeste.



C'est un roman qui pourra toucher le plus grand nombre par sa dimension et sa volonté de satisfaire tous les curieux, il n'est pas indispensable d'être un féru en informatique, l'intrigue pourra vous donner du fil à retordre (sans jeu de mots) dans un premier temps avec des techniques pointues en matière de l'interpénétration de tous les organes financiers et boursiers, enjeux économiques et autres informatiques, l'auteure a pris le parti de développer une belle intrigue jusqu'au dénouement, la boucle est bouclée, le soin des détails, la précision du geste, la beauté de la touche finale, ce sont autant de métaphores qu'il vous faudra visualiser afin de comprendre tous les sens qui pourront vous remuer, l'émotion n'est pas en reste avec de très bons moments sensibles, cette empathie indissociable pour rappeler que l'humanité n'est pas encore éteinte, si les machines et la technologie nous étouffent et nous isolent à la fois, si cette forme de "dépendance" est aujourd'hui inévitable, l'émotion humaine reste encore prégnante dans le coeur, dans l'esprit créative et intuitive que l'on doit continuer à préserver et à sauvegarder.



Un livre qui peut aussi se présenter comme un thriller "informatique" avec des éléments du polar, une enquête, des personnages secondaires qui vont devoir affronter leur vieux démon, ces fantômes du passé qui n'ont pas encore dit leur dernier mot, Rat rouge vous entraînera sur plusieurs pistes qui vont inexorablement se croiser et ...

Le reste, ce sera à vous de le découvrir et vous ne serez pas au bout de vos surprises et autres retournements de situation.



"Au final, mon objectif était d'être le meilleur hacker"

(dixit Kevin Mitnik, un des plus célèbres hackers et traqué par le FBI pendant plus de deux ans dans les années 90 avant d'être repéré par un expert en sécurité informatique, Tsutomu Shimomura)



Je remercie les Les Ardents Éditeurs et son fondateur, Jean-Marc Ferrer de m'avoir donné cette opportunité de découvrir Rat rouge de Véronique Bréger.

C'est une maison d'édition indépendante fondée en 2007 à Limoges.



Rat Rouge de Véronique Bréger, un polar haletant, une traque informatique de tous les dangers !!!

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Kilomètre 24

Peu emballée par l’amorce de l’histoire, la narration avait tendance à me perdre passant de la réalité de l’héroïne à ses souvenirs sans transition - j’ai seulement accroché à la rencontre de Louisa, moment où l’on délaisse les souvenirs et leur tristesse et ou l'on sèche nos larmes pour retrouver le sourire.



L’auteur nous fait traverser deux histoires pour se retrouver à leur croisée, l’une douloureuse, l’autre prometteuse avec toujours le doute qui plane sur la concrétisation de l’une d’elle, oscillant ainsi entre humour et mélancolie.



Ma lecture a été un peu parasitée par la voix off même si ces interventions sont justes et drôles, mais j’ai apprécié que sa présence soit atténuée en seconde partie.



Séduite par Manon qui fait souffler un vent de fraicheur et de candeur sur ce roman et qui me conforte dans l’idée que la tolérance est une question d’éducation et qu’un enfant aussi jeune soit-il intègre parfaitement que l’amour n’a pas de sexe : « à l’école, mon copain Lulu et ben il a deux mamans …. Sa famille à Lulu c’est pas comme nous, mais c’est pareil. »



Un roman surprenant, une intrigue indécise avec des personnages attachants, j’ai particulièrement apprécié l’espièglerie de Louisa, qui joue avec nos sensations et nous apprend que les apparences sont parfois trompeuses.



L’auteur nous régale en voyage : Paris, la Bretagne puis la Grèce.



De ce roman, je dirai : des larmes aux rires, il n’y a qu’un pas, enfin ici quelques pages. Une lecture trépidante où l’auteur garde le suspens jusqu’aux dernières lignes, assurément vous ne verrez plus les bouchons routiers comme avant et pourriez apprécier d’y rester bloqué !


Lien : http://amel33.over-blog.com/..
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En souvenir de demain

Idée originale,

écriture agréable

j'adhère Véronique Bréger !
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Les chroniques d'Ouranos

J'ai été séduite surtout par l'atmosphère du roman et les deux héroïnes. Pas de surprise : ces héroïnes sont sportives, altruistes et sensuelles alors que la vilaine méchante est moche, diabolique, sans scrupule et sèche. Ça aide pour s'attacher aux héroïnes. L'intrigue n'est pas très compliquée (j'ai pensé à Running Man et à Total Recall) et quelques "révélations" sont un peu téléphonées mais on suit l'histoire avec plaisir. Dans ce livre de science-fiction, les relations amoureuses libres sont présentées de manière très naturelles ce qui apparaît comme un progrès par rapport à notre époque . L'organisation politique, sociale et militante en revanche est très hiérarchisée ce qui m'a un peu refroidie.

Bien que l'atmosphère de l'histoire soit agréable, le style de l'autrice est un peu sec avec des transitions très brutales. Beaucoup de dialogues sont aussi très convenus et en général assez pauvres. Si le livre avait fait 800 pages, mon avis aurait été plus négatif mais ces 150 pages de lectures m'ont permis de m'évader sans douleur.
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Open Space

Quand Anne-Lise est quittée par la femme avec qui elle partage sa vie mais aussi un peu le boulot elle se dit qu'elle ne recommencera plus

Jusqu'au jour où elle croise Dorothée informaticienne avec qui elle doit travailler sur un projet

Anne- Lise résiste et se réfugie dans le travail.

Un bon roman que j'ai pris plaisir à lire et la version des 2 perso.est interessante ça rend les protagonistes plus réels ,plus attachant
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Champ, contrechamp

Cette petite histoire est celle de la naissance d'un amour entre deux femmes, l'une est, jusque là, hétéro, l'autre est, pas si visiblement, homo. Le grand intérêt du livre est le double point de vue puisque toute l'histoire nous est contée à la fois du point de vue de Mathilde et du point de vue d’Éva. Chacune insiste sur ce qui lui semble important et les deux récits se superpose à merveille. C'est le point fort du roman. J'ai pris un réel plaisir à suivre les réflexions et les doutes des deux femmes ; Mathilde s'interrogeant sur son attirance pour une femme et la réaction de celle-ci ; Éva craignant de se révéler à une femme a priori hétéro.

Le vrai point faible, que j'avais noté aussi pour Les chroniques d'Ouranos également de Véronique Bréger, ce sont les dialogues qui manquent cruellement de profondeur. Soit c'est hyperréaliste sur la trivialité de la parole, soit il y a un décalage entre les pensées des deux héroïnes et leurs discours. C'est décevant que cette belle histoire d'amour naisse de dialogues très creux.

Autre petit agacement personnel : l'autrice place son histoire dans l' "univers lesbien" parisien. Un bar lesbien, un restaurant lesbien, des amies lesbiennes, ah ! un frère gay qui est en fait bi. Je sais bien que le milieu gay est plus dense à Paris qu'en province mais ce côté communautaire affadit ou banalise ce qui est une jolie romance. C'est un peu comme si Mathilde se faisait avaler par l' "univers lesbien" à travers Eva, comme si la place de Mathilde n'attendait qu'elle dans la communauté. Le livre date de 2004, où embrasser son amie en public, n'était plus un défi ... même si ça attire encore les regards ...

En tout cas, une très bonne idée de récit à deux voix qui finissent par s'unir.
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Champ, contrechamp

Une histoire qui se lit bien, mais pas mémorable.

L’alternance des points de vue est plutôt sympa, et l’évolution des sentiments et de la relation entre les deux femmes est agréable et cohérent.

Le plus gros défaut est l’absence de profondeur des personnages, les deux protagonistes principales ne sont pas mal écrites, mais il manque le petit quelque chose qui nous fait nous attacher à elles. Ici, la seule chose que j’ai aimé d’elles est leur relation, je suis complètement passée à côté de leur individualité. Certains personnages secondaires parmi les amies d’Eva sont intéressants mais trop peu exploités, les autres sont mal écrits ou mal utilisés (l’ex décrite comme hystérique, le frère gay depuis des décennies qui devient hétéro…), c’est dommage car on perd beaucoup de temps en dialogues creux qui auraient pu laisser la place à un peu de développement.
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Cible

J'ai bien aimé cette histoire de fuite à travers les îles grecques. Les deux héroïnes sont bien campées. Elles ne sont certes pas ordinaires, une assassin professionnelle avec le nom de code d'une déesse grecque et une riche héritière américaine en danger, mais on y croit. Il y a de l'action, du suspens à tout niveau, et de la tragédie bien-sûr. Tous les ingrédients traditionnels d'une romance avec en plus une touche d'aventure.
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Open Space

Ce livre m'a beaucoup amusé. Une belle histoire.
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Le Baiser du Penitent

Ce troisième tome clôt a trilogie initiée avec la nuit des Orpailleurs.

On retrouve donc Evi, toujours rongée par la disparition de Bérangère.

Dans la lignée des autres livres, elle se retrouve dans une histoire fantastique même si plus réaliste.

La fin est surprenante mais logique.
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