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Citations de Véronique Marcotte (13)


Ce n’est pas en jappant que tu pourras me trahir et briser ma petite vie parfaite…
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S’asseoir près d’elle lui permet de partager un peu de sa chaleur retrouvée, de ses espoirs réapparus lorsqu’elle a pris la décision de sortir de la rue et de trouver un logis.
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Ce que j’ai abandonné derrière moi cette nuit-là laisserait une partie de mon corps navré, à tout jamais. À ce moment, j’ignorais que la possibilité de vivre avec un restant d’angoisse toujours prêt à m’agresser pouvait exister. Mais ce quelque chose de piquant à l’intérieur de la poitrine et cette ombre ramassée dans la mémoire allaient demeurer là. Ç’aura pris du temps avant de commencer, ne serait-ce qu’un tout petit peu, à me souvenir. Quand rien ne se confond avec rien. Quand démêler le chaos devient l’ultime projet de chaque jour qui s’amorce.
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J'ai regardé sans arrêt, sans même ressentir la gêne du regard fixé sur eux. J'ai observé Victoire qui se donnait. Son corps ondulait sur celui de l'homme dans l'atelier. Je ne sentais pas son plaisir, j'avais l'impression qu'elle était ailleurs, qu'elle donnait son corps sans le vouloir, sans pouvoir dire non, dans une manière de se prouver quelque chose. Et ce regard, quand Victoire s'est réveillée toute seule dans son atelier, ce regard si triste et si vide, celui qui s'est tourné vers la vitrine - j'ai même cru qu'elle sentait ma présence - juste avant de fermer les lumières derrière elle et de laisser, encore une fois, un atelier vide et noir, claquemuré dans l'air sec d'une nuit d'hiver.
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Jaco est longtemps resté dans la salle de bain, après ce qu’il appelle le meurtre de Marine. Il espérait sentir son pouls ralentir, vomir son souper. Il a invoqué l’état de choc, la perte de conscience. Il aurait voulu tomber dans les pommes, se réveiller dans le déni, vaquer à ses occupations comme si de rien n’était jusqu’à ce que quelqu’un se rende compte de ce qui se passait et appelle une ambulance.
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Franchement, j'aurais préféré ne jamais connaître la différence entre le bien et le mal. J'étais en vie par accident, de cela je m'en doutais, mais pour le reste, j'aurais préféré ne pas apprendre que chaque jour pouvait être celui de mon dernier repas.
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C’est la culpabilité qui gère ma vie... C’est elle qui me fait mal, dicte mes actions, m’empêche de bouger, de hurler, d’aimer, de baiser, de faire comme les autres. Il faut toujours que je sois en train de faire plus, de faire mieux, de faire ce que les autres ne font pas, ou qu’ils font différemment.
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Les hommes aiment toutes sortes de femmes. Oui, tu es légèrement ronde, mais certains aiment les rondeurs.
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Comme si être une pute de luxe protégée et bien payée exprimait de façon détournée cette conscience de ne pas assumer tout à fait son changement de cap.
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Ce vide qui rend indifférent à la mort, aux objets et aux êtres qui nous entourent, comme s’ils étaient des corps étrangers impossibles à comprendre. Il y a toutes les substances que l’on avale pour étirer l’euphorie, pour que la réalité ne nous rattrape pas, puis les lendemains, quand la bourse est vide, qu’il ne reste plus rien de ces pilules et de cette cocaïne, sauf quelques sillons éraillés dans la gorge, qui n’ont plus d’autre effet que de rendre difficile le simple fait de déglutir. La rue, c’était ça.
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Elle était devenue attente douloureuse lorsqu’elle avait constaté que sa joie de vivre disparaissait, n’existait plus. Nulle part. Que cette attente ne la comblait plus, qu’elle se transformait en envie: d’un ailleurs, d’autre chose, de n’être ni mère ni épouse.
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Lilou en a vu, des femmes et des hommes tristes et accablés, lorsqu’elle vivait dans la rue. C’était comme si chacun d’entre eux s’était délesté de sa chaleur, dégageant à la place une sorte d’indifférence à la vie, à ce qui existait autour.
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Même si elle s’efforce de ne penser qu’aux bons moments, ceux-ci valsent avec de sombres souvenirs, c’est inévitable, ça restera toujours présent.
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