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Critiques de Victor Dumiot (48)
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Acide

Un premier roman qui est totalement déroutant , déstabilisant , terrifiant , d'une noirceur extrême. Camille se fait sauvagement agresser dans le métro, un jet d'acide est sa vie devient un véritable cauchemard. Elle si féminine, se voit défigurer à vie, après moult opérations, les chirurgiens essayent de lui rendent un visage plus au moins humain. L'auteur décrit sans tergiverser , les souffrances, le désespoir de Camille, sa descente dans les méandres de de la l'abomination , de l'impensable, elle est détruite psychologiquement et physiquement. L'auteur va au plus profond de sa psyché, nous faisons ressentir ses maux, certaines scènes qui m'ont mises mal à l'aise , développant ,en moi un coté de haine , de colère envers cet agresseur. Camille est un personnage dégageant de l'empathie, nous avons envie de lui venir en aide, lui donner la force de découvrir un nouveau monde qui sera le sien.

Julien, est un homme renfermé, qui passe ses journées sur le dark net, visionnant des choses abjectes, des choses pour assouvir ses pulsions sexuelles , un univers où la perversité est de rigueur, un univers de l'horreur et de la violence. Julien en devient addict. il tombe par le plus grand des hasard, sur une vidéo de Camille qui se fait agresser., il développe une obsession, il veut voir Camille.

Un questionnement, quel lien Se tisse autour de ces deux personnes, que tout oppose. L'auteur signe un roman anxiogène, suffocant , oppressant, inhumain. La lecture est totalement dérangeante, malsaine

L'auteur ne fait pas dans la dentelle , un langage parfois cru, une sorte de voyeurisme m'a envahit durant ma lecture.

C'est deux personnes blessés par la vie, arriveront -elles à s'en sortir. l'auteur envoute ses lecteurs de début jusqu'au final, une fin qui m'a laissé sur ma fin.

Un roman qui ne laisse pas indiffèrent, il m'a marqué, et restera ancré dans mes pensées.

Un auteur à suivre de prés.

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Acide

« Acide » nous narre l’histoire de Camille, victime d’une terrible agression gratuite à l’acide dans le métro parisien mais également celle de Julien, jeune homme vivant reclus dans son appartement et qui passe tout son temps sur le darknet à visionner d’horribles vidéos de violence et de sexe. En apparence, deux jeunes gens que tout oppose mais dont la descente aux enfers les touchera tous les deux.



C’est la première fois que je lis un livre dans lequel les sensations de douleurs, de souffrances sont décrites de façon tellement réalistes que j’ai eu l’impression de les ressentir moi-même. C’est en même temps dérangeant mais nécessaire au vu du sujet principal du livre.



Ce roman clivant est un premier roman et pourtant, il est d’une très rare intensité. La façon dont son auteur, Victor Dumiot, décrit les sentiments est puissante et redoutable. Portée par une écriture forte et étoffée, l’histoire se « vit » auprès de ses deux protagonistes.



Les chapitres consacrés à Camille sont criants de vérité et évoqués à la première personne. Ils ne laissent rien de côté, tant les blessures physiques que psychologiques. Les souffrances sont évoquées comme elles le seraient par la victime elle-même, sans ambages, ni détours. On ressent ses douleurs dans notre chair, même si c’est difficilement perceptible pour celles et ceux qui n’en ont pas été victimes. L’importance de la beauté et la symbolique du visage sont finement analysées, parfois froidement, comme chirurgicalement parlant.



Ce bouquin à l’ambiance anxiogène et oppressante ne laissera pas les lecteurs indifférents. La noirceur de l’âme humaine y est disséquée et présentée aux travers des personnages mais encore plus vis-vis de Julien, simplement dénommé « l’homme » et de son addiction au sexe, alimentée par le darknet, évoqué à la troisième personne évoquant un certain détachement à son égard.



Je pense qu’il s’agit du genre de livre qui fait ressentir beaucoup de sentiments antinomiques et dont les lecteurs en sortiront avec un coup de cœur ou alors auront été complètement rebutés ou désenchantés.



Je ne mets pas cinq étoiles car le final m’a un peu laissée sur ma faim. Mais par ce premier roman choc et incisif, Victor Dumiot a placé la barre très haut. Ce récit bouleversant poursuivra ses lecteurs certainement encore longtemps mais attention, il n’est pas à mettre entre toutes les mains…
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Acide

Une vie sans visage



Pour son premier roman Victor Dumiot frappe fort. Il raconte l'attaque à l'acide d'une jeune femme sur un quai de métro et les années qui suivent. Une horreur qui va fasciner un adepte du darknet. Âmes sensibles s'abstenir.



Camille mène une vie sans histoires. La parisienne de 27 ans s'apprête à retrouver des amis pour la soirée lorsque sa vie bascule. Sur le quai de la station de métro Jussieu un homme se dirige vers elle et l'asperge d'acide sulfurique. En quelques secondes la formule H2SO4 ravage son visage, laissant les voyageurs sidérés tandis que le coupable prend la fuite.

Quelques minutes d'horreur et de longues semaines d'hôpital s'enchaînent. La vie de Camille n'est désormais qu'un chemin de croix. Car il devient très vite évident qu'elle ne retrouvera plus jamais son visage et que ce qui est exagérément appelé reconstruction n'est en fait qu'une série d'opérations, de tâtonnements, d'essais de greffe à l'issue aléatoire et de souffrance autant physique que psychologique. Mettez-vous à sa place...

Il est dès lors impossible de ne pas compatir, de ne pas partager son mal-être et de trouver bien dérisoires tous les messages d'espoir que la famille et les médecins tentent de lui transmettre. Peut-être que les enquêteurs de la police sont les plus réalistes de ses interlocuteurs, expliquant qu'ils ne disposent que de peu d'indices et que, s'ils doutent d'avoir affaire à un acte gratuit, n'en piétinent pas moins. Eux aussi sont partis pour une enquête longue et difficile.

Le film de quelques minutes qui circule sur le darknet leur serait sans doute utile. Il montre l'agression et les secondes qui suivent, un visage en train de fondre. Mais Julien semble bien le seul à s’y intéresser. Il ne sent nullement coupable, pas plus qu’il n’a envie de confier sa trouvaille à la police. Il va même regarder en boucle cet enregistrement, fasciné par cette violence, par cette peau en déliquescence. Et chercher ensuite par tous les moyens à retrouver cette jeune femme monstrueusement défigurée, Dont à peine à écrire qu’il tombe amoureux.

En poursuivant en parallèle le récit du combat de Camille et l'obsessionnelle quête de Julien pour retrouver cette victime, Victor Dumiot ajoute de la tension à la tension, du malaise au malaise. Il choque, mais sans doute pour faire agir la catharsis. Lui qui avoue s’être nourri aux polars, à Maxime Chattam, Jean-Christophe Grangé, Franck Thilliez a aussi lu Foucault et Bataille. Acide pourrait donc être en quelque sorte la rencontre entre Les Rivières pourpres et Histoire de l’œil.

Quoiqu’il en soit, le rédacteur en chef de la revue de Yann Moix, Année Zéro, réussit ici une entrée fracassante en littérature.




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Acide

J'ai reçu Acide dans le cadre d'un jury littéraire mais, au vu de la quatrième de couverture et du thème il me semble que j'aurais pu être tentée de le lire par ailleurs. Sujet qui me semblait intéressant et plein de promesses mais j'ai assez rapidement déchanté. Que ce soit bien clair, je n'ai rien contre les descriptions des manifestations de la violence, j'en ai lu de toutes les couleurs et de toutes les sortes, c'est malheureusement quelque chose qui fait partie de notre histoire, de nos vies, parfois de notre quotidien et il est salutaire que la littérature s'en empare. Mais, ce que j'attends d'un texte dans ce cas c'est de la matière, du fond, de quoi nourrir ma réflexion, changer mon angle de vue. Me faire plonger dans l'immonde OK mais au moins que je ressente, que je cogite, bref qu'il se passe quelque chose. Or pendant toute ma lecture j'ai eu l'impression que l'auteur me maintenait en surface, m'imposait une position de voyeur sans jamais m'emmener au fond des choses. Si je suis allée au bout c'est en partie parce que c'est plutôt bien écrit (ce qui est loin d'être le cas de tous les premiers romans) et parce que j'ai l'habitude de lire ce que je dois évaluer en participant à un jury. La fin n'a fait qu'amplifier mon sentiment et même générer une sorte de colère d'avoir dû assister à un spectacle qui m'a semblé totalement gratuit dans la façon dont il est mis en scène.

J'ai vu passer pas mal d'avis enthousiastes voire dithyrambiques sur ce texte clivant certes, mais je ne pense pas être la seule non plus à attendre autre chose d'un roman. Bref, pardon pour cette critique acide mais elle reflète mon rejet total de ce genre de texte.
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Acide

Bonjour,

Voici « Acide » de Victor Dumiot. Très belle découverte avec ce roman d’une intensité rare, extrêmement dur et clivant. Nous suivons Camille, qui se retrouve défigurée suite à une agression monstrueuse dans le métro. Parallèlement, Julien explore les horreurs du darknet et plonge dans les méandres de la noirceur humaine. Deux personnages que tout oppose…

Une lecture anxiogène, dérangeante, et profondément bouleversante. Les souffrances extrêmes de Camille sont disséquées une à une par la magnifique plume de l’auteur. Un premier roman choc d’un auteur fort talentueux à suivre de près !

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Acide

Dans le métro, une femme vient de recevoir de l'acide sur le visage. La douleur est insoutenable. Tout est brûlé. Camille dit d’elle-même qu’elle est inhumaine parce qu’elle se trouve tout à coup confrontée à des regards, à des comportements qui lui signifient que sa présence est devenue insupportable, insoutenable pour le reste de la communauté humaine.

Comment se reconstruire dans cette société basée sur l'image quand son visage est en lambeaux?



Ce qu'elle ne sait pas encore c'est que quelqu'un a filmé la scène.



La vidéo se retrouve sur le darknet, un lieu sans limites où demeurent toutes les horreurs de l'humanité. Et c'est Julien, homme associal qui passe sa journée sur le web, qui va tomber dessus et n'aura alors plus qu'une obsession : tenter de retrouver la victime.



On aime énormément Acide, premier roman de Victor Dumiot, pour plusieurs raisons :



Acide est une descente aux enfers que l’on n’aurait pas osé imaginer même dans ses cauchemars les plus sombres.

Acide est une réflexion sur la monstruosité, dans laquelle le mot de « monstre » n’est pas – ou très peu – prononcé.

Acide est un choc littéraire, violent, cru, noir, barbare, affreux, oppressant, malsain, radical et intense.

Acide est une radioscopie précise et acérée de notre époque, cette société de miroirs et de l’image, où se cristallisent toutes nos solitudes contemporaines.

Acide est une plongée au plus profond dans le vice et un récit d’une rare puissance traitant d’un sujet d’une extrême violence qui sort vraiment des sentiers battus.

Acide est anxiogène, révoltant, dérangeant... les qualificatifs ne manquent pas pour ce roman clivant qui aura ses admirateurs et ses comtempteurs.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Acide

Camille n’a pas trente ans lorsqu’un soir, sur un quai de métro à Jussieu, un individu masqué lui asperge le visage d’acide sulfurique, faisant fondre sa face irrémédiablement dans d’atroces souffrances. « C’était comme si mon cœur avait cessé de battre ce soir-là. J’étais coincée dans une chute infinie vers la mort, mais celle-ci reculait à chaque mètre gagné. Ma mort ne viendrait pas, je venais de passer à travers. » Viennent l’hospitalisation, le coma, le réveil dans le no man’s land d’une douleur entre la vie et le trépas, l’acharnement des soins et des chirurgies réparatrices, la lente reconstruction du soi dans une terre corporelle dévastée…



Julien, celui qui sera simplement dénommé « l’homme » une grande partie du récit, vit reclus dans son appartement obscur, suspendu à son écran d’ordinateur comme à une perfusion addictive et consomptive. Il passe ses journées et ses nuits à se faire jouir sur ce que le darknet recèle de plus pervers et de dépravé, des images pornographiques d’une rare débauche et violence. Lorsqu’il tombe par hasard sur la vidéo de l’agression de Jussieu, une fascination maladive s’installe, une obsession terrible le possède, le faisant s’engouffrer dans un puits sans fond d’autodestruction…



Le roman est construit comme un compte à rebours, alternant entre le point de vue de Camille à la première personne, et celui de Julien à la troisième. Malgré quelques bons feuillets, je n’ai pas été séduit par le style trop saccadé et parfois vulgaire de ce roman qui ne détourne aucunement le regard de l’horreur et se complait même à en décortiquer les couches comme celles d’un oignon pourri. A travers le regard des deux protagonistes, c’est une vision désabusée du monde qui germe, atrocement nihiliste, une critique acerbe et trop facile de la société à travers laquelle aucune lumière ne perce. L’histoire m’a paru manquer de rythme et de contraste, je me suis ennuyé. Les phases psychologiques par lesquelles passe Camille sont bien décrites, mais je n’ai pas ressenti d’empathie, ni pour elle ni pour lui. Ce n’est pas un mauvais roman, cependant il m’a manqué la subtilité. Mais bon, une attaque à l’acide est rarement subtile…
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Acide



Je ne donnerai mon avis que sur les 180 premières pages car je me suis arrêté là. J’avais la nausée de lire tous les détails trash dont regorge Acide. Même si ce livre est assez bien écrit, la complaisance dans la violence et les détails glauques m’a paru insupportable. Les passages sur la reconstruction de Camille sont les plus intéressants, mais ils restent bien en dessous de ce qu’on a pu lire dans «Le lambeau » de Philippe Lançon. Je suis très étonné des très bonnes critiques postées avant moi, car à mon avis, ce roman est juste une provocation d’adolescent.

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Acide

L’écrivain Victor Dumiot se met “dans la peau” d’une jeune femme, Camille, défigurée à l’acide sur le quai du métro.



Acide est construit en 10 parties, comme un compte à rebours, donnant tour à tour la parole à Camille (qui s’exprime à la 1ère personne) et à Julien, un jeune homme en rupture avec la société, qui trompe son mal de vivre en matant sur le darknet des vidéos de sexe et de violence (comme pour marquer une distance, les faits et pensées de Julien sont rapportés à la 3ème personne).



Les chapitres consacrés à Camille dissèquent l’extrême souffrance physique et mentale de la jeune femme. Belle avant le drame. Désormais d’une innommable laideur. Même plus un visage. Des orifices, des béances. Et son corps, qui avait été épargné par l’acide, désormais un patchwork à cause des multiples greffes.

Les médecins lui imposent une lente reconstruction. Au résultat évidemment très imparfait.

Camille ne vit plus, elle survit. Camille s’isole en marge d’une société dont elle se sent exclue et dont elle s’exclut elle-même. Une victime.



Julien tombe par hasard sur une vidéo de l’agression de Camille. Ces images le hantent nuit et jour. Camille devient son obsession. À la souffrance de Camille, Julien veut superposer sa propre souffrance. Julien est prêt à aller très loin. Lui-même n’est déjà presque plus personne…



À l’instar de Le parfum, de Patrick Süskind ou encore Truismes de Marie Darrieussecq, Acide nous embarque aux confins de la raison. L’écriture est acide, acérée, corrosive.

Un roman qui ne fera pas l’unanimité : pour l’apprécier il ne faut pas redouter d’être déstabilisé, choqué, dérangé.



Un bouquin qui se lit en apnée, en état de sidération… ou au bord du malaise, c’est selon.



Adeptes de « feel good », passez votre chemin…
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Acide

Acide est le goût de la salive en lisant ce roman ;

Acide comme la plume de l'auteur lorsqu'il parle de vie et surtout de violence ;

Acide sur le visage à jamais détruit de Camille la belle, cette jeune femme à qui la vie souriait avant cet instant fatidique dans les couloirs du métro parisien ;

Acide la vision de la vie de Julien, solitaire jeune homme qui préfère la noirceur du darknet à la vie en société.



C'est cet instant dramatique vécu de l'intérieur qui est le point de départ du roman. Texte où s'étale la violence, la douleur, dans toute leur crudité, leur barbarie, leur désespoir.

Comment vivre après un choc aussi violent, avec un visage qui n'en est plus un, accepter la souffrance, le regard des autres, la vie à jamais changée pour le pire sans le meilleur. Parce que forcément, après, rien ne sera plus jamais comme avant, les projets, les amis, la vie que l'on pensait avoir, plus rien de tout cela n'a de raison d'être.



J'ai apprécié la grande qualité de l'écriture, qui se ressent en lisant ce texte précis et sans fioriture. Mais le fait qu'il soit bien écrit ne suffit pas à me convaincre que j'ai eu la chance de le lire. Les mots, les descriptions, la cruauté des actes et la façon d'en être le voyeur obligé et non consentant, m'ont perturbée. Est-il besoin de tant de souffrance, de descriptions imagées et d'autant de violence, pour dire, faire entendre, et espérer convaincre ?

https://domiclire.wordpress.com/2023/09/30/acide-victor-dumiot/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Acide

« Acide » explore l’impact psychologique de la perte du visage, expressions, traits, reflet des pensées, une partie de ce qui fait notre identité. Sans raison spécifique, on jette au visage de Camille une fiole d’« Acide ». Les effets de cet acte « gratuit » resteront longtemps figés dans sa chair. Elle se souviendra de cette agression « sans visage de son agresseur » avec une grande précision, « Je me rappelle aussi distinctement le bruit. Remontait jusqu’à mon oreille droite, le crépitement de ma chair. », de la flambée de la douleur « L’impression de me prendre à toute vitesse un mur tranchant. Comme si mon visage avait percuté des poignards, une planche cloutée, comme si je traversais le pare-brise de mon véhicule. L’impression que l’on frottait ma figure avec du verre pilé. » Sur le quai du RER, station Jussieu, elle se meurt au milieu du monde. « J’étais juste là, en train de me calciner, d’agoniser comme une idiote, tandis que tout – à commencer par mon visage – se dissolvait. Toute ma réalité, tout ce qui faisait ma vie, d’un coup englouti. »





« Car l’Acide, ce n’est pas comme un feu. Au moins, avec le feu, on sait ce que l’on peut éteindre. On sait comment. On sait où chercher. On sait à peu près ce qu’il faut faire. Les bons réflexes à adopter. Mais avec l’Acide le mal se déroule à l’intérieur. » Quels sont les dégâts psychiques d’une attaque d’une telle violence ? Victor Dumiot décrypte la symbolique du visage et tout ce qu’il représente dans votre société à la fois dans l’esprit de la personne attaquée, mais aussi dans ce qu’elle s’imagine que l’on dira d’elle. Dans les propos, avant même les différentes opérations, avant la greffe, il y a le « que pensera-t-on de moi ? Comment me verra-t-on ? » Tout au long des réflexions de Camille, on a envie de lui dire « non », chacun saura voir derrière ce visage brûlé la femme que tu étais… Or, au fur et à mesure des descriptions physiques, des engagements psychologiques, Victor Dumiot nous force à admettre que rien ne sera jamais plus comme avant, et que jamais, malgré la compassion ou l’empathie qui peut habiter certains d’entre nous, on ne verra plus l’autre Camille, celle d’avant …





Physiquement, c’est au-delà du supportable… d’une précision rare, des descriptions approfondies. Il fallait en passer par là pour donner au lecteur l’entièreté de qui est désormais Camille, la même dedans, une autre dehors. « J’avais mal jusqu’au bout des orteils, jusqu’à la pointe de mes cheveux fumants, j’avais mal jusqu’au fond des orbites. Comme si la douleur me prenait pour me jeter d’une paroi à l’autre de la station. Sur le sol glacé, j’avais l’impression de fondre. Il y avait un volcan, quelque part en moi, en pleine éruption. » Les souffrances qu’elle endure vous arrachent les tripes, et plusieurs fois vous toucherez votre visage pour vous assurer qu’il est toujours « lisse »… plusieurs fois, vous rêverez de cet « Acide » qui finit par obséder votre subconscient, hanter vos nuits et habiter vos jours. Victor Dumiot m’a crevé le cœur par la justesse des émotions qui traversent Camille : « J’aurais préféré mourir. Ce fut ma seule malchance. Je n’ai pas été tuée. », « Certains sont morts avant même de mourir, moi j’étais revenue morte parmi les vivants. », « Sans eux, je serais morte. Avec eux, je devenais un monstre. » Le ton est donné : la mort plutôt que ce visage intolérable, la mort plutôt que la souffrance insoutenable. La mort, la mort, la mort. Et pourtant, il faudra vivre. Une condamnation à vie à survivre.





Durant ce laps de temps continu et interminable, Camille livre ses pensées dans l’ordre, dans le désordre, en fonction des idées qui traversent son esprit, seul survivant. Le hashtag #vitriolJussieu fait la une, elle y découvre la politisation de son histoire « On trouvait les plus farfelues à droite. Selon certains, j’étais le symbole tragique de l’islamisation française. ». Devenue Marianne, elle partage sa douleur avec la France outragée, puisque c’est bien le pays entier la victime. Elle devient la Madone de toutes les féministes, elle qui n’a rien demandé et veut juste qu’on la laisse crever dans un coin. « L’Acide était une forme de dressage. Je n’avais qu’à bien me tenir ! J’aurais dû être sage, obéissante. Dans la niche. Au pied du maître. Tirer la langue. Tout accepter. Twitter, c’était l’enfer. » Victor Dumiot passe au crible les conséquences d’une telle agression dans tous les domaines : sociologiques, politiques, journalistiques. Tout y passe, des réseaux sociaux de la compassion à la hargne, aux paroles des proches (terribles…) « Tous étaient optimistes. Ça va aller, ma petite. Tu as passé le plus dur ! Faut voir les choses du bon côté. C’est dans la tête que tout se joue. Voulaient-ils me faire croire qu’un visage, après tout, ça ne servait pas à grand-chose ? On en fait tout un plat avec les visages… Mais franchement… Ce qui compte, c’est le cœur, n’est-ce pas ? La grande, la pure, l’inépuisable beauté intérieure. » De très beaux passages sont consacrés aux visages des femmes, à comment on perçoit son propre visage, à la façon dont les autres l’appréhendent, à son utilité dans la société, aux conséquences de son absence et au concept de beauté en général. « Quand on perd son visage, On se perd soi-même. C’est se perdre soi et perdre le droit d’être soi parmi les autres. La mutilation vous sort de la norme. » Victor Dumiot a saisi avec beaucoup de profondeur et de délicatesse ce qu’est une victime à perpétuité « Il n’y aurait ni rémission ni guérison. Si j’avais su… Rien ne nous prépare à devenir victime. Ça vous tombe dessus, ça vous étouffe. C’est un nouveau statut, comme une nouvelle peau. » Il y a des dizaines de phrases que j’ai relevées, terriblement émue par leur portée. « Considérez plutôt que, chaque jour, à chaque instant, vous jouez des morceaux de votre corps à la roulette russe. » A chaque seconde, il peut surgir une forme de fin…



Car soyons clairs, « Acide » dégage une douleur que j’ai rarement expérimentée en littérature. Ces brûlures sont portées par une écriture visuellement rigoureuse, et moralement minutieuse. Rarement, j’ai pu me glisser avec autant de facilité sous une peau, tant le détail des émotions et la précision des souffrances permettent la radiologie d’émotions extrêmes au plus près du tangible et du palpable. « Altérée. Atomisée. Radioactive. Humaine, moins humaine : je ne suis plus assimilable, plus reconnaissable, plus identifiable. La défiguration est le pire crime qui soit, le seul meurtre qui vous laisse en vie. On devrait inventer, pour les tribunaux de l’avenir, la notion de crime métaphysique. »





« Acide » se déroule sur plusieurs années. Camille traverse toutes les phases identiques à celle du deuil où le but ultime est de se voir enfin dans une glace. Se voir et s’accepter. Se regarder et approuver le lent travail de la cicatrisation, et celui des médecins. D’un rejet total et sans condition, il lui faut apprivoiser son visage. Les deux stades qui suivent « Ma peau guérissait mais moi, au fond, je ne guérissais pas » et les premiers frémissements d’un renouveau « Car l’autre, celle d’avant, n’avait pas disparu. Je la sentais quelque part, au travers de vieux réflexes, d’un sentiment de déjà-vu, de mes fantasmes, de mes résistances, des colères, des douloureuses colères qui tout à coup s’emparaient de mon esprit, des peines, des longues dépressions qui chevauchaient les moments d’ivresse. Quelque chose en moi résistait, c’était elle. Impossible de creuser plus avant. D’aller la dénicher dans son trou. Il fallait la laisser sortir. »





« Acide » n’est pas seulement l’histoire de Camille et de la force de sa résilience, c’est aussi une partie de celle de Julien. Que vient faire ce personnage masculin dans le roman ? N’imaginez pas que Victor Dumiot a choisi la facilité… Bien au contraire ! Il ne s’agit pas de l’homme qui l’a agressée. (Merci pour ça !) L’entrée de ce personnage sur la scène du texte a une autre utilité, une vraie pertinence qui saura rajouter un peu à votre douleur que vous pensiez à son paroxysme. C’est un homme solitaire et sombre, enfermé dans son appartement, obsédé par des vidéos en ligne de nature choquante. Mais je vous laisse le découvrir…





« Acide » est un premier roman, véritable révélation de cette rentrée littéraire. La plume y est acérée, véritable témoin de notre époque. À travers le drame d’une femme et le quotidien d’un homme, Victor Dumiot décortique avec une acuité aiguisée les obscurités de notre époque. Roman social, l’écriture tranchante met en exergue les solitudes, les drames et les vestiges des hommes qui naviguent dans une violence intrinsèque. La déshumanisation, l’insécurité, et la cruauté y sont omniprésentes, jamais à titre gratuit. La justesse des propos et la pertinence des analyses en font un récit qui s’apparente à un choc émotionnel où anxiété, empathie et intensité du ressenti se côtoient sans cesse, offrant au lecteur une valse d’émotions rare. Certainement un des meilleurs textes lus en cette rentrée littéraire, tant sur le fond que sur la forme. Il existe de petits génies dissimulés derrière leurs ordinateurs qui écrivent des romans d’une qualité exceptionnelle. Victor Dumiot est l’un d’eux, à n’en pas douter.


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Acide

Une amie m'a offert ce livre ce week-end pour mon anniversaire, j'hésite à me fâcher avec elle ! :) J'ai passé quatre heures à souffrir pour Camille et aussi à cause des horreurs visionnées par Julien.

Je déconseille fortement ce roman aux âmes sensibles et notamment à ceux/celles qui écrivent que les livres de Mathieu Belezi les mettent mal à l'aise (assez fréquent sur Babelio) car là, le malaise est à la puissance 10...
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Acide

C'est un premier roman dont on peut saluer l'écriture remarquable, les histoires parallèles d'une jeune femme, fière d'avoir fuit la province pour vivre à Paris qui se retrouve dévisagée après une agression à l'acide et d'un jeune homme accroc à la pornographie et au darknet qui, par hasard, se procure la vidéo de l'agression... Victor Dumiot excelle tant dans la description psychologique des personnages que dans la description des pires maux de notre époque.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Acide

Comment peut-on avoir l’idée d’écrire un tel roman ? Je me suis longuement interrogé sans trouver de réponse. Un quasi huis clos entre deux personnages. Camille, brûlée à l’acide par un inconnu dans le métro et Julien, reclus chez lui, à fréquenter le Darknet et ses déviances. Un soir, la vidéo de l’agression de Camille est mise en ligne.

L’auteur dissèque la psyché de Camille et ses souffrances pendant 200 pages. J’ai ressenti des sentiments ambivalents, au début elle est assez détestable, méprisante, se moque des laids, de ses parents mais, bien évidemment, ensuite, j’endure avec elle ces souffrances innommables.

Julien est un raté, harcelé depuis l’enfance, laid, lâche, veule et misérable passant ses nuits à se masturber devant le Darknet. Mais il reste en lui une part d’humanité.

Il y a une ambivalence entre Camille défigurée mais encore combattante et Julien totalement détruit psychologiquement. Elle est la plus résiliente et pourtant elle endure mille morts. La souffrance psychique est-elle plus terrible que la souffrance physique, c’est une question intéressante ?

Evidemment j’ai pensé immédiatement à toutes ces victimes indiennes brûlées au visage. Mais après quelques recherches je vois qu’il y a également d’autres cas dans le monde. Un roman violent, cru, nu et terrifiant, pas facile à encaisser.

Bien écrit, novateur, cependant j’ai trouvé un peu longues les descriptions des souffrances de Camille et puis la fin est amenée un peu rapidement à mon avis. Le personnage de Camille prend le pas sur celui de Julien et j’aurais préféré un peu plus d’équilibre.

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Acide

Je ne sais plus comment je me suis retrouvée avec ce livre dans mes mains.

Je ne suis même pas certaine d'avoir lu l'intégralité du résumé avant de le commander.

Une chose est sure, je devais le lire.



Et oh my ! Une telle claque qu'il est difficile à croire que Victor Dumiot signe ici son premier roman.

Quel courage d'ailleurs. Quel sujet ! On aurait pensé que l'auteur aurait préféré se faire un petit nom en librairie, oh oui, il a écrit ça il y a quelques années, mais ensuite, bam, il s'est démarqué. Non, ici on brûle les étapes.

Dumiot l'a compris, la littérature doit déstabiliser, percuter, parfois même choquer.

Tant de lecteurs cherchent à s'évader avec des textes plus légers, mais une poignée non négligeable cherche à recevoir des gifles. C'est à eux qu'il s'adresse. Et merci Monsieur Dumiot !



Cette femme a 27 ans. Elle est jolie, elle est sur le chemin de la réussite. Ce soir, elle part rejoindre des amis en métro pour s'enivrer un peu. Elle s'est fait belle pour l'occasion. Pourtant sa vie s'apprête à basculer. Un homme passe et lui jette de l'eau au visage. Elle comprend rapidement que le liquide qu'elle pensait eau est acide. Son visage fond, la douleur est insoutenable. Le métro est passé. Elle ne sera plus jamais la même.

En parallèle, nous intégrons le quotidien d'un jeune homme solitaire, accro à son ordinateur. Pas pour jouer mais pour se masturber. Des heures durant. Des vidéos toujours plus sales qu'il trouve sur le dark net. Il va tomber sur la vidéo de cette jeune femme dans le métro. La scène aurait été filmée ?

C'est l'histoire d'une femme qui avait tout, qui n'avait pas de problème mais qui pensait en avoir. C'est l'histoire de notre société. C'est l'histoire d'une reconstruction, d'une acceptation, d'une rage aussi, d'une injustice.

C'est l'histoire d'une addiction, d'un fanatisme, d'un homme dérangé, d'une passion aussi.



Difficile d'en parler, vraiment.

Ce livre est un uppercut, il n'a pas de limite. Pour la première fois, j'ai eu la nausée en lisant quelques passages.

Mais pourtant, il était dans mes mains, et il était tellement différent que je ne pouvais m'empêcher de continuer.

Non, je suis pas psychopathe, j'aime juste être dérangé, j'aime que Dumiot ai osé, j'ai envie d'en parler à tout le monde, j'ai envie que vous l'achetiez pour qu'on échange, j'ai envie de vous faire comprendre que ce livre, vous n'allez pas l'oublier mais au final, n'est-ce pas exactement ce que vous recherchez ?
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Acide

C’est avec l’impression de l’avoir vécu que je sors de ce livre.



L’écriture de Victor Dumiot est crue. Les faits de l’histoire sont terribles et les pensées des personnages, explorées jusqu’au bout sont dérangeantes. Mais tout ceci est emprunt d’un incroyable réalisme. Un réalisme qui m’a rendue accro à l’histoire. Une fois le livre commencé, impossible de le lâcher.



Ce livre m’a également fait prendre conscience de l’horreur sans nom que vivent les victimes d’attaques à l’acide. Ce livre, à mon humble avis décrit avec précision le ressenti de la victime, toutes ses émotions et ses sensations durant sa convalescence. Le personnage de l’Homme rajoute du cru à l’histoire, presque du dégoût. Mais il est indispensable et son caractère est parfaitement approfondi par l’auteur.



La fin étrange et poétique de ce roman construit comme deux chemins qui finissent par se rejoindre me donne la sensation de sortir d’un rêve… enfin d’un cauchemar magnifiquement écrit !



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Acide

Un roman terrifiant, où on nous raconte deux personnes totalement cassées. Les descriptions de ce qu'a subi Camille sont horribles, d'autant qu'on sait que cela existe. C'est de l'hyper-réalisme, et on est très mal à l'aise à cette lecture. Le personnage de Julien est glauque, totalement centré sur la toile, amoureux/subjugué par la vidéo volée sur le darknet de l'agression de Camille. On suit les deux êtres au fil des pages, toujours avec un profond malaise. Quel curieux OVNI ce livre: on le déteste, on ne peut pas le lâcher. Attention si vous l'ouvrez.
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Acide

Alors je suis peut-être une étrange personne mais je me suis ennuyée en lisant ce livre. Les pages étaient longues, le personnage principal est seulement obsédé par son visage détruit, des pages et encore des pages à narrer ceci. Ce qui me dérange le plus, ce sont les messages envoyés au lecteur qui sont à mon sens très superficiels, très clichés même ! J’ai perdu un peu de mon temps, ce livre ne m’a rien apporté personnellement !
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Acide

INTENSE ET EXPLOSIF ! 🧨💥



Camille, une jeune et belle femme se fait agresser dans le métro. Un jet d'acide lui est pulvérisé sur le visage. Son agresseur a disparu et elle se réveille à l'hôpital, complètement défigurée.

Julien, un homme solitaire, sort aussi peu que possible de chez lui et passe beaucoup de temps à surfer sur le darknet. Par hasard, il tombe sur une vidéo de l'agression de Camille qui va l'obséder...



WoW ! Voilà un premier roman qui sort des sentiers battus ! 😱

Anxiogène, révoltant, dérangeant... les qualificatifs ne manquent pas pour ce roman clivant qui ne plaira pas à tout le monde.



Comment se reconstruire dans cette société basée sur l'image quand son visage est en lambeaux?

Les souffrances de Camille sont disséquées et c'est presque insoutenable. On entre en empathie avec elle et on enrage de cet acte totalement gratuit et incompréhensible. Des passages sont particulièrement difficiles et poignants et les séquelles psychologiques sont parfaitement retranscrites. Le temps de cette lecture, les émotions qui traversent Camille sont devenues miennes.



Je me suis laissée porter par la plume de Victor Dumiot. À la fois sublime, précise et acérée, elle reflète notre époque.

Le personnage masculin n'est pas en reste et sa violence et perversion cache bien des réflexions sociétales... Comment lutter contre les ravages d'internet? Contre la déshumanisation et la dependance?



J'aime lire pour être secouée... pari réussi !

Un premier roman choc ô combien audacieux qui ne peut laisser indifférent.

À lire si vous êtes prêts. (Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus!)



Alors ça vous dit? Ceux qui l'ont déjà lu, qu'en avez-vous pensé? 💥🧨









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Acide

Premier livre de Victor Dumiot, ce roman raconte l'histoire de deux descentes aux enfers de personnes que tout opposent.

Nous sommes un jeudi, Camille s'apprête à prendre le métro parisien pour rejoindre des amis. Mais subitement, une personne lui jette un liquide en plein visage. Croyant dans un premier temps à de l'eau, Camille va vite s'apercevoir que c'est une substance qui va lui bruler la peau. Cette substance est de l'acide. Tombé dans le coma, elle va se réveillé à l'hôpital avec le visage brulé ainsi qu'à d'autres endroits de son corps. Elle réalise aussi qu'elle a perdu un œil à cause de l'acide.,

Dans un appartement, Julien vit seul comme un solitaire. Il est adepte de vidéos violentes et sexuelles. Lors d'un téléchargement, il va découvrir la vidéo de l'agression de Camille. Julien va en être totalement perturbé allant jusqu'à avoir des idées d'autodestruction.

Deux êtres dont le seul point commun est la descente aux enfers, la souffrance et la solitude. Mais se seul point commun est-il une solution pour les réunir ?

Premier roman, l'auteur, que l'on peut considérer comme un grand espoir de la littérature, nous plonge dans lune histoire violente, oppressante et voire, dérangeante.

Même si certains passages sont à la limite du supportable, j'ai été happé par cette histoire qui reflète ce monde d'aujourd'hui. Un monde de la souffrance physique et virtuelle.

En dehors des âmes sensibles, je conseille vivement la lecture de cette bonne surprise de la rentrée.

Un grand merci à Victor Dumiot pour ce beau moment de lecture.
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