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Critiques de Victor Dumiot (48)
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Les petites lèvres

Les petites lèvres suit la mouvance du premier roman de l’auteur Acide. Il s’agit d’une nouvelle d’une rare obscurité, capable de nous provoquer des émotions noires comme Victor sait si bien le faire, et toujours avec ce cynisme plaisant et une critique de fond sur une société qui refoule nos côtés sombres. Victor a une écriture incisive, emplie de réalisme, qui vous tire des émotions et des sensations que vous n’auriez pas voulu ressentir.

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Acide

Une femme qui subit un lourd traumatisme et un homme qui se balade sur le darknet. Voilà les seules choses que j'avais en tête en démarrant ce livre et je me demandais comment ces vies allaient se recouper. Et le moins que je puisse dire c'est que je n'étais absolument pas prête à lire ce livre. On rentre dans le vif du sujet très vite ça fait vraiment l'effet d'un uppercut, on est donc émotionnellement investie dès le début dans la vie de Camille. Si dans le 1er tiers du livre, j'ai été emportée dans ce tourbillon d'émotion au bout d'un moment. Mon cerveau a fini par prendre de la distance face à tant de violence presque gratuite me suis je même dit et je me suis demandé quel était le but de cette histoire au fond. Mais la plume à su redonner de la consistance à ce récit, tout en finesse, d'une précision chirurgicale, elle tape là où ça fait mal. Au final n'est ce pas réaliste" ces moments de longues dépressions qui se chevauchent à des moments d’ivresses". Cette noirceur qui subsiste malheureusement dans les interstices de nos vies en marge de celle-ci, ce sont autant de chemins que l'on rencontre parfois au détour d'un fait divers et que l'on s'efforce d’oublier. Ce livre nous confronte à tout cela et j'ai fini par lui trouver un certain sens malgré une conclusion assez déconcertante. Pour un premier roman en tout cas je suis surprise par l'audace et l'intensité que l'auteur a pu déployer, un véritable ovni .Mais je peux comprendre que cela en déroute plus d'un.
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Acide

Ouf !! Alléchée par la critique d'un ami de réseaux sociaux, je me suis précipitée sur cette "pépite de la rentrée littéraire". Grande fan des romans d'horreur, mais aussi du réalisme social, je n'ai pu que déchanter, tant tout au long de ces pages, ne revenait dans ma tête que "pourquoi ?".

En effet, lorsqu'on décrit les trajets torturés de deux individus, l'une physiquement, l'autre psychiquement, vers une collision fatale : en général s'articule une dynamique, un propos, un élan. Ici je n'ai rien lu de tel. L'auteur semble juste se complaire dans l'abjection la plus totale, sans rémission.

Je n'attendais pas un happy end ou une résolution soulageante ; le fait est qu'il n'existe absolument aucune soupape de respiration pour le lecteur ou la lectrice, qui se voit assénés de grands coups de poings narratifs et pervers. Cela fonctionne très bien chez Palahniuk par exemple, qui n'épargne personne. Mais ici tout semble vain, et ce n'est pas la fin totalement plate qui viendra contredire cette constatation. Un big No-No pour moi.
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Acide

Un livre perturbant, à ne pas mettre entre les mains de tout le monde. Il n’y a pas d’avertissement au début et c’est bien dommage. On y parle de violence, d’agression, de harcèlement, de viol, de pensés suicidaires… Certaines scènes sont très explicitement décrites et peuvent en déranger certains.



« On utilise l’acide pour dé-visager » voilà ce qui est arrivé à Camille ce jeudi soir dans le métro. On l’aura « dé-visager » à vie.

Comment se relever, aller de l’avant quand on vous à enlever une des choses qui comptait le plus pour vous? Votre vie, votre apparence, votre place dans la société?

« L’acide, ce n’est pas comme un feu. Au moins avec le feu, on sait ce que l’on peut éteindre. On sait comment. On sait où chercher. On sait à peu près ce qu’il faut faire. Les bons réflexes à adopter.

Mais avec l’acide, le mal se déroule à l’intérieur. »



On y côtoie aussi Julien, cet être tourmenté, violenté par la vie, violenté par le darknet, sa vision de lui-même, ce manque qu’il n’arrive pas à combler et ce vide qui se fait toujours plus grand.

Il va voir en Camille la réponse qu’il attendait, de la vie, et il va tout faire pour rentrer en contact avec elle.



Un compte à rebours se déclenche après l’agression de Camille, que va t’il en découler, on a 276 pages pour le découvrir.



C’est un livre assez édifiant, perturbant et qui m’a beaucoup marqué.

Il se dégage de ce livre, de cette plume, une certaine poésie, ce qui fait que j’ai ressenti de la beauté malgré la laideur des sujets qui y sont traités.

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Acide

J’ai beaucoup aimé la première partie du roman : ultra trash, noire et palpitante.

On se prend au jeu malsain de l’auteur, se laisse couler dans la descente aux enfers de l’héroïne.



Puis la suite arrive et… bof ? Prévisible, pas à la hauteur, un peu redondante.

Et une fin giga agaçante.



Meh.
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Acide

"Acide" ne se distingue pas par son ­sujet – la toute-puissance de l’image et l’addiction à Internet –, mais par l’angle, extrême, par lequel il l’aborde. Ce premier roman plonge dans la psyché de deux êtres devenus des « monstres », chacun à sa façon.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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Acide

Acide n’est pas un roman qui laisse indifférent. De par les thèmes qu’ils abordent, les bas fonds d’internet, la lie humaine, la violence de l’agression, il vient poser des questions nécessaires dans un monde secoué par la violence : peut-on vivre sans visage ? Peut-on être accepté lorsqu’on est différent ? Quelle est l’importance de l’intérieur, du cœur ? Dans les situations appréhendées par les deux personnages du roman, on se demande si la société, derrière ses beaux discours d’inclusion, laisse place à la différence, à tout ce qui se trouve en marge de la « norme ».



Camille était une jeune fille épanouie, bien dans sa peau jusqu’à ce qu’un individu décide de la lui enlever. Sur le quai du métro, alors qu’elle s’apprête à se rendre à une soirée, insouciante, elle reçoit un jet d’acide qui détruit son visage, ne lui laissant qu’un amas de chairs meurtries. De chapitre en chapitre, on découvre l’ampleur de son calvaire, la profondeur de son désespoir, à travers ses souvenirs passés, avant qu’elle ne bascule sur ce quai de métro, mais avec les souffrances et les multiples opérations auxquelles Camille doit aujourd’hui se plier pour tenter de retrouver une « vie normale ». On frémit avec elle et évidemment, on en vient à se demander ce qu’il adviendrait de notre existence si un tel drame nous frappait. Aurions-nous envie de mourir ?



Dans le quotidien noirâtre de Julien, un habitué du darknet, avide de vidéos transgressives, certaines descriptions sont à la limite de l’insoutenable mais c’est justement ce qui fait la force du roman de Victor : décrire la vie, la vraie vie, sans fard, sans l’enjoliver, la vie sale, crade, violente, moche, sanguinolente, dégueulasse, tout ce qui nous donne habituellement envie de frémir, de cacher nos yeux derrière nos paumes de mains, de vomir.



La plume est précise, le vocabulaire est recherché sans être ampoulé. Les phrases foisonnent, elles vibrent au rythme de l’histoire, de son ardeur ; la lecture est fluide.



L’unique bémol est peut-être l’utilisation d’une narration toujours passée des événements en ce qui concerne le personnage de Camille, ce qui donne cette impression de calme plat, de description qui supplante l’action : Camille raconte les événements davantage qu’elle ne les vit, et ce qui fait apparaître parfois une forme de redondance dans certains chapitres notamment à propos des souffrances, des douleurs, de la rage de la femme face à l’injustice de son épreuve.



Néanmoins, Acide est un très bon premier roman contemporain, singulier, qui sort du lot. Un auteur à suivre.
Lien : https://www.hanna-anthony.fr/
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Acide

Acide de Victor Dumiot.



Camille ,27 ans ,se retrouve défigurée après s’être faite agressée dans le métro par un jet d’acide.

En parallèle, Julien ,geek et amateur de films gore et pornographiques , trouve sur le darknet la video de l’agression de Camille.



On pense au texte de Pascal Quignard « Terrasse à Rome » et on s’interroge sur pourquoi seules les femmes sont défigurées. Un premier roman addictif mais âmes sensibles s’abstenir.
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