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Critiques de Victor Guilbert (323)
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Brouillards

J'ai adoré ce livre. Toute cette gamme de personnages excentriques et attachants, à commencer par Hugo Bolloré, le zythologue ancien flic, sa petite amie, le responsable du théâtre à New-York, l'accessoiriste et en finissant par le perroquet qui aime un peu trop l'alcool. Le style est vif, enlevé, humoristique par moments, ça change des polars ténébreux, qui se prennent trop au sérieux. Le brouillard est aussi un personnage à part entière et traduit les tergiversations du héros, plus il s'approche de la solution, moins il est dans le brouillard. Par contre, contrairement à beaucoup de thrillers, je trouve qu'il n'est pas possible de trouver l'assassin (ou alors je ne suis pas douée, c'est possible aussi), trop d'histoires qui s'entremêlent et dont on n'a pas toutes les clés à mon sens. J'ai néanmoins passé un excellent moment avec ce livre et je vous le recommande chaudement.
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Brouillards

Nous avions quitté Hugo désorienté dans Terra Nullius, nous le retrouvons ici perdu dans ses brouillards.

Une histoire toujours aussi bien construite et une plume divine, intelligente, teintée d'humour : un régale.

Une ambiance pesante, atmosphère à la Twin Peaks New-yorkaise revisitée avec talent, et un huit-clos digne d'un excellent Agatha Christie.

L'avenir se dégagera-t-il pour Hugo ?

Hâte de découvrir la suite de ses aventures.
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Brouillards

Après avoir terminé cette lecture, c’est moi qui suis dans le brouillard ! Autant je suis fan d’Hugo Boloren et de sa bille enquêtant dans l’humidité du village de Douve ou dans les méandres de Terra Nullius, autant cette escapade new-yorkaise ne m’a pas fait voyager.

Je n’ai pas accroché à l’ambiance et aux personnages. Seules l’intrigue et ma curiosité m’ont poussé à aller jusqu’au bout. Si la fin reste assez surprenante et savoureusement théâtrale dans la mise en scène (on se rapproche des fins à la Agatha Christie), le pourquoi du comment n’est pas non plus à la hauteur de l’Empire State Building. Mais ce n’est pas grave, j’attendrai le prochain !!!
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Brouillards

Je n'aime pas les livres d'espionnage. Voilà, c'est dit. Heureusement pour moi, il s'agit tout de même plus d'une enquête que d'un bon vieux James Bond. Les personnages sont improbables: un perroquet alcoolique, un éclairagiste aveugle et un accessoiriste trisomique... bienvenue dans le monde de Boloren, ce presque zythologue, ancien flic et presque espion. La bille est toujours là et le décor de ce théâtre est idéal pour une enquête pleine de faux-semblants pour trouver l'assassin d'un certain Mama alors que la mère de Boloren est dans un état de santé précaire dans un établissement en France. Du suspense, une bille qui tourne et qui tourne, des personnages atypiques ou caricaturaux : je suis sous le charme de l'humour de l'auteur et de ce personnage en particulier.
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Brouillards

Que se cache-t-il derrière le pluriel de « Brouillards » de Victor Guilbert ? C'est ce que je découvre de page en page avec des chapitres que je déguste comme des carrés de chocolat haut-de-gamme... un véritable délice à l'image des deux romans précédents de cet auteur. Et cela pour de multiples raisons.



Le style est toujours aussi impeccable avec des phrases comme de véritables moments de grâce ( oui, oui, je suis grande fan).

« Ce sont les gorgées suivantes qui se gâtent, l'alcool a mauvais goût quand il sert à oublier. »

Hugo Boloren, héros récurent de Victor Guilbert, ne fait plus partie de la police mais son esprit de déduction a attiré le service d'espionnage français. Seulement, lui est surtout amoureux de Mathilde qu'il emmène à New York dans sa mission. Cependant le regard qu'il porte sur elle l'éloigne un peu de l'intrigue et influence de façon inattendu le récit.

« Elle a une beauté suspendue dans le vide, un vertige qui attire et foudroie à la fois, je crois que c'est ce qu'on appelle le charme. »

Les traits d'esprit fusent en même temps que les errances à la logique bien perso du héros. Rien n'est à prendre à la légère mais Boloren se perd dans les méandres d'une affaire brumeuse et risque sans cesse de naviguer entre gravité et insouciance. Attention aux pièges tendus par la Grande Pomme ! En effet, un épais brouillard règne sur New York et n'arrange pas non plus les efforts de notre héros pour éclaircir l'énigme dont il a la charge. 

À cela se mêlent les ombres d'un théâtre immense et plein de coins obscures. Encore un frein au bon fonctionnement de la bille vrillant l'esprit de Boloren. Heureusement que celui-ci peut s'accrocher à une logique poétique pour s'en sortir au final. Mais à quel prix ?

« Je n'ai pas de grandes capacités de visualisation sauf quand il s'agit de peaufiner les bénéfices de mes addictions. »

De drôles de personnages cohabitent dans cet Edmond Theatre comme une nébuleuse humaine ajoutant aux mystères de l'intrigue. Ce chaos donne à ce roman un univers surréaliste comme s'il était lui-même un monstre tapi dans les rues, dans les coulisses et dans la tête des gens.



La folie n'est pas bien loin. Mais heureusement Boloren va sortir la tête de cette purée de pois afin de clore son enquête à la manière d'un whodunit.



Ainsi j'ai pu découvrir les multiples brouillards qui surplombent ce thriller atypique et cela pour mon plus grand plaisir. À vous de déceler vous-même ceux qui vous feront tressaillir.

Et que dire des dernières phrases qui éclairent encore davantage l'histoire et repoussent les nuages jusqu'à une prochaine aventure de Boloren que j'attends avec impatience ?


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Brouillards

Dans le théâtre "le plus français" de New York, entre un perroquet alcoolique, un éclairagiste aveugle, beaucoup d'espions pas très gentils, un fantôme bien réel et de nombreux suspects étranges, on retrouve Hugo Boloren, plus trop flic et presque zythologue, héros fantasque et rêveur dans un polar enlevé, qui va vous embrouiller le cerveau.
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Brouillards

En choisissant ce livre, j'ai commis l'erreur de ne pas avoir remarqué que c'était le troisième avec le même personnage récurent, Hugo Boloren. Au fur et à mesure de la lecture il apparait évident qu'il me manque des informations concernant ce personnage, son univers et cette petite bille dont il parle très souvent. Hormis cela, j'ai passé un moment de lecture agréable car j'ai apprécié l'atmosphère de New York plongé dans le brouillard et l'ambiance mystérieuse, parfois austère du Edmond Theater. Cette atmosphère glauque, confinée met parfois mal à l'aise avec la crainte omniprésente de se retrouver nez à nez avec un monstre tapi dans l'ombre.

Victor Guilbert à une écriture vive qui permet au lecteur de se plonger rapidement au cœur de l'histoire et de ne plus lâcher ce livre avant la fin. Les protagonistes sont particuliers, insaisissables et l'ambiance mystérieuse fait vraiment de "brouillards" un thriller à ajouter à vos souhaits de lecture et à votre pile à lire.
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Brouillards

Troisième opus des aventures d’Hugo Boloren, mais il n’est nul besoin d’avoir lu les deux précédents pour se plonger dans celui-ci. Désormais ex-flic consacrant son temps à passer un diplôme de zythologie, Boloren est rappelé par son ancien supérieur pour aller enquêter sur la mort d’un espion français dans la réserve d’accessoires d’un vieux théâtre de Broadway. Avant d’être assassiné, Marcel Maréchal a griffonné son nom sur un papier. Voilà donc notre anti-héros embarqué dans une mission à huis-clos, au milieu d’un brouillard tenace qui noie non seulement New York mais aussi toute cette affaire. Entre deux carrés de chocolat de luxe qu’il range dans un étui à cigarettes, Boloren se retrouve face à une galerie de personnages hauts et couleur, entre un éclairagiste aveugle, un directeur sans beaucoup de pudeur, un accessoiriste atteint du syndrome de Down et fils d’un ambassadeur, mais aussi des espions américains très intéressés par ce que Maréchal a pu dissimuler, d’autant que celui-ci, doté d’une excellente mémoire et d’une capacité à affubler chaque agent d’un pseudonyme, a su en dresser une importante liste.

Avec Brouillards, Victor Guilbert signe un roman épatant, bâti comme une pièce de théâtre, ce qui tombe bien puisque l’essentiel du livre se déroule en ces lieux. Une ambiance à mi-chemin entre un Agatha Christie, où la psychologie prédomine sur l’action comme dans les polars des années 50, et où l’on se prend à visualiser les vieux fauteuils en velours rouge, l’atmosphère à la fois étouffée et poussiéreuse des vieilles salles de spectacle. Une atmosphère qui rappelle également le film A couteaux tirés de par sa conception originale. Et, une fois l’épilogue venue, on se surprend à ne pas vouloir quitter la scène trop vite comme si Boloren allait céder aux sirènes du rappel. Ce qui, j’en suis persuadé, ne manquera pas de survenir.

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Brouillards

Se déroulant à New York alors que la ville est frappée par un étrange phénomène météo, le thriller explore les coulisses du mystérieux Edmond Theatre, où un important objet a été caché. Et où un meurtre a été commis.
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Brouillards

Petit voyage d’Hugo Boloren à New York. La DGSE l’envoie dans un théâtre new-yorkais le Edmond theatre, pour essayer d’élucider la mort d’un espion français. Toujours aussi fourni en personnage, toujours besoin de relire la fin deux fois pour être sure d’avoir compris tous les éléments du puzzle et toujours un plaisir immense de lecture. Malgré les faits parfois terribles, l’atmosphère dégagée dans ses livres est très tranquille.

Hâte de suivre la suite des aventures de ce personnage si attachant.
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Brouillards

C’est avec curiosité que je me suis plongé dans ce troisième roman policier de Victor Guilbert, une des plumes montantes du polar français actuel.

J’avais adoré découvrir son flic atypique dans Douve, j’avais aimé le retrouver un peu déboussolé dans Terra Nullius. Cette fois j’avais hâte de partir avec lui dans la ville qui ne dort jamais.

Mais alors que nous raconte ces « Brouillards »

Marcel Marchand dit Mama, espion pour le compte de la DGSE, est assassiné par des agents de la CIA dans le Edmond Theater de New-York, célèbre théâtre français de Brodway. Mama venait juste d’y cacher un objet que les deux agences d’espionnage aimeraient bien récupérer. Et il ne l’a pas laissé n’importe où ce truc tant convoité, il l’a déposé dans l’imposante réserve d’accessoire du fameux théâtre. En plus d’avoir planqué ce trésor, Mama a laissé un dernier message tout aussi mystérieux, « Boloren ». Enfin mystérieux pas pour tout le monde. Et non, l’un de ponte des services secret français n’est autre que le colonel Grosset, un parent du commissaire Grosset, l’ex patron d’Hugo Boloren, policier à la semi-retraite. Notre flic parait l’homme idéal, puisqu’inconnu des services secrets, pour infiltrer le Théâtre … Voici donc notre héros missionné par la DGSE pour retrouver l’objet tant brigué. Mais, notre homme est obstiné, c’est une de ses qualités, et puis sa bille, celle qui se promène dans sa tête lui souffle qu’il y a ici anguille sous roche et qu’il lui faut faire toute la lumière sur cette affaire quitte a se mettre en péril.

Dans ce troisième opus on retrouve tout le style de l’auteur qui fait le charme de ses livres. Une narration un poil cynique qui lui donne du corps et bien sur cette pointe d’humour subtil qui pimente notre lecture. Mais il y a aussi ces atmosphères si particulières que nous concocte notre auteur. Ici il nous plonge dans une ville totalement plongée dans le brouillard. Un brouillard lourd, pesant, inquiétant. La Grosse Pomme prend des airs de London. La brume épaisse qui la recouvre, elle aussi est bien mystérieuse.

Et puis il y a aussi tous ses personnages comme les aime visiblement Victor Guilbert. Des personnages haut en couleurs, certains, peut-être, diront caricaturaux, mais n’oublions pas que tout ici se joue dans théâtre, un vieux théâtre.

Il y a donc là, outre Hugo, Félix, le gardien trisomique de la réserve d’accessoires qui veille sur elle tel un chevalier templier sur le saint Graal. Mais aussi ici une régisseuse qui ressemble à Mary Poppins, un éclairagiste aveugle, pas banale pour quelqu’un qui met les autres en lumière, Un directeur exhibitionniste. Et puis un perroquet mutique et alcoolique, le fantôme d’une vieille actrice qui a perdu la tête et quelques autres drôles d’oiseaux… On y retrouve aussi Mathilde donc Hugo est toujours amoureux, Mathilde qui rajoute un peu plus de brouillard encore dans la tête de notre enquêteur, qui finira par faire émerger de toute cette mélasse la vérité, tel un Hercule Poirot triomphant.

Une nouvelle fois c’est bien mené, c’est intelligent. J’ai aimé les petites références théâtrales parsemées çà et là dans ce maelström. J’ai dû en louper certaine c’est sûr, n’ayant peut-être pas les références.

Car il est vrai que notre auteur nous propose là un véritable huis-clos qui, c’est certain, rend hommage au romans policier classique que sont les Whodunit.
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Brouillards

Il y a le brouillard qui règne sur New-York, où débarque l'ex-flic Hugo Boloren pour jouer l'espion. Et il y a le brouillard qui règne sur cette enquête épineuse, qui vise à savoir qui a tué l'agent de la DGSE Marcel Marchand, dit "Mama", et ce qu'il a caché juste avant de mourir dans l'Edmond Theatre, enclave frenchie en plein Manhattan...



Troisième volet des enquêtes d'Hugo Boloren, que j'ai retrouvé avec plaisir. Il flotte comme une douce originalité dans ces récits et dans les personnages, et l'écriture est toujours aussi soignée, pleine de jolies tournures de phrases. La bière, le cacao et la bille d'Hugo prennent comme à chaque fois une place importante (excessive ?) dans l'histoire, certes peut-être un peu tirée par les cheveux. Mais qu'importe...

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Brouillards

Des retours positifs, des prix littéraires, les deux premiers polars de Victor Guilbert avaient tout pour éveiller ma curiosité. La sortie de la suite de sa série a donc été l’occasion pour moi de de me lancer dans la découverte de cet écrivain.



Comme son titre l’indique, l’aventure est constamment enveloppée dans un nuage de brume qui envahit la Grosse Pomme. Cette situation permet à l’auteur de cloitrer ses acteurs dans un seul lieu, dans une forme de huis clos. Ce théâtre, en plein centre de New York, abrite un éventail de personnages assez loufoques. Un accessoiriste trisomique, un éclairagiste aveugle, un perroquet alcoolique, c’est un monde surréaliste qui nous ouvre ses portes.



Le héros nous entraine dans une enquête tout aussi farfelue. Il ne comprend pas les raisons de sa présence sur place et ne sait pas ce qu’il cherche. Les tenants et les aboutissants sont flous, on ne les cerne pas vraiment. Le lecteur devient le témoin de cette énigme évasive et se laisse porter par les investigations désordonnées de l’enquêteur.



J’ai beaucoup aimé me balader dans les coulisses du spectacle. A mon avis, le plaisir de lecture réside plus dans l’atmosphère que dans l’intrigue elle-même. Celle-ci, à l’instar de l’univers dans lequel elle évolue, est assez irréaliste et invraisemblable. Je n’ai donc pas adhéré au dénouement de cette enquête extravagante mais j’ai adoré évoluer dans cette ambiance si particulière.



« Brouillards » n’est donc pas un coup de cœur que j’attendais. La plume et l’imagination de Victor Guilbert m’ont néanmoins tenu en alerte tout au long de l’aventure. J’ai passé un bon moment aux côtés de cette équipe fantasque et cet enquêteur si spécial. Mon ressenti est par conséquent mitigé et je me laisse la possibilité de réitérer l’expérience avec cet auteur dans un futur proche.
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Brouillards

Quel plaisir de retrouver Hugo Boloren ! Il nous embarque cette fois à New York où il est chargé d’enquêter dans le milieu du théâtre.

De l’humour, de la brume, des personnages hauts en couleur et surtout notre cher zythologue qui ne sait pas mentir (et que perso, j’aime beaucoup), il n’en fallait pas plus pour me procurer un très agréable moment de lecture.

Merci Victor !
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Brouillards

Un roman d'espionnage aux personnages burlesques originaux !



Après "Douve" et "Terra Nullins", "Brouillards" est le troisième tome des enquêtes d'Hugo Boloren, un flic devenu zythologue ("c'est comme oenologue, mais pour la bière !") dans un petit village de montagne.



Comme il s'ennuie un peu, Hugo se laisse convaincre de partir à New York pour découvrir qui a assassiné un excentrique espion des services secrets français, Marcel Marmand, alias "Mama". Il s'infiltre dans le célèbre "Edmond Theatre" en tant que barman. Sa mission est de retrouver un mystérieux objet dissimulé par Mama dans l'immense réserve d'accessoires du théâtre, avant de se faire exploser la cervelle par un autre espion.



Mais, qui est la taupe ? Le seul témoin du meurtre est Félix, l'accessoiriste trisomique qui est protégé par son père Consul de France. Hugo nage en plein brouillard dans ce théâtre où l'éclairagiste est aveugle et où Max, l'adjointe du régisseur n'a qu'un bras valide...



J'ai beaucoup apprécié le début du roman qui a un rythme assez soutenu grâce une structure narrative bien ficelée, mais ensuite l'intrigue tourne tellement en rond (comme la bille qu'Hugo a dans la tête !) que je me suis un peu lassée de cette histoire qui a trop de longueurs et qui n'aboutit à rien.



L'atmosphère anxiogène est facilement perceptible avec ce brouillard poisseux dans lequel est englué Hugo, ce qui crée un sentiment de claustrophobie angoissant. Mais, c'est aussi un peu dommage car aucun paysage de New York n'est décrit et c'est assez frustrant.



J'ai bien aimé le ton humoristique employé qui est irrésistible ainsi que la description physique burlesque des personnages qui rendent la lecture originale. Je trouve que ce roman pourrait parfaitement être adapté en B.D. car les personnages sont très caricaturaux.



Je remercie les éditions @hugopublishing et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas et que je continuerai à suivre.
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Brouillards

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose le nouveau livre de Victor Guilbert: « Brouillards ». Nous retrouvons Hugo Boloren, ex policier amateur de bières et de chocolat, à New York dans cette troisième enquête indépendante des précédentes ( Douve et Terra Nullius). Hugo est chargé de retrouver un objet caché dans un vieux théâtre par un espion qui vient d’être assassiné. L’ enquête se déroule dans la brume new-yorkaise en compagnie de personnages déjantés et excentriques dans une série de rebondissements inattendus. Espionnage, meurtre, suspense sont au rendez-vous. L’auteur s’est muni d’une plume percutante et non dénuée d’humour. Un polar qui ne m’a pas transportée mais qui ravira les amateurs du genre !
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Brouillards

Boloren revient. Après Terra Nullius aux confins de la Belgique, il progresse dans son étude de la bière au point de suivre une formation de zythologue ou biérologue. Il s’ennuie. Aussi, quand il est approché par les services secrets pour apporter son expertise à New York, il accepte et s’immerge, dans Broadway, accompagné de sa fidèle bille et de sa compagne Mathilde. Toujours aussi surréaliste que les précédentes, cette troisième aventure, il va la mener sous couverture : lui, l’ancien flic devient barman à l’Edmond Théâtre ! L’auteur aborde la Big Apple qu’il connait particulièrement bien pour y vivre depuis quelques temps et l’apprécier. Cette transportation lui permet de se moquer de son nouvel environnement avec beaucoup de dérision, en créant comme à son habitude des situations cocasses peuplées de personnages improbables.

Un agent secret a caché un objet dans le fatras d’un accessoiriste trisomique avant d’être exécuté. Boloren est chargé de retrouver l’objet sans aucun indice quant à sa nature. Il devient un enjeu dans un nid d’espions où l’éclairagiste est aveugle et l’ombre d’une ancienne gloire du cinéma hante les couloirs. Les agressions vont se multiplier autour de lui. S’ajoute au paysage un phénomène météo rare : le brouillard a envahi la ville et absorbe la lumière autant que les révélations.

Le cœur de l’intrigue est bien complexe et il faudra attendre l’aide de la bille et la conclusion en mode « Hercule Poirot » comme dans Terra Nullius pour y voir plus clair. Des personnages originaux fixent le sourire aux lèvres des lecteurs tout au long de l’ouvrage. Que dire de Clara Colombo à qui il ne manque que le chien et Tchekhov, le perroquet alcoolique …

Après la ruralité dans Douve, le no-man ’s-land surpeuplé de Terra Nullius, l’auteur convoque tous les clichés pour cette immersion dans un New York nostalgique du grand âge du spectacle vivant, pour notre grand plaisir. Assurément Victor Guilbert est une voix originale du polar français qui mériterait une adaptation en image tant l’écriture est visuelle et convaincante. Un énorme plaisir de lecture fantasque, déroutant et infiniment jubilatoire.

Je remercie les éditions Hugo pour leur confiance

Lu en version numérique 9.99 €




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Brouillards

Alors qu'Hugo Bolloren organise son temps libre entre sa formation de zythologue (c'est comme œnologue mais pour la bière), Mathilde qui est revenue, il est contacté par le colonel Grosset, haut gradé de la DGSE et cousin de l’ancien commissaire d’Hugo Boloren, qui souhaite le convaincre de partir à New York, d'aller enquêter à New York. En effet, un agent secret a été assassiné dans un théâtre et a laisser sur un papier le nom de Bolloren. Hugo ira donc à New York, avec Mathilde, pour trouver le message laissé par cet agent et devrait rentrer à Paris rapidement. Sauf que, rien ne se passera comme cela devrait et tandis que la petite bille qu’Hugo a dans la tête lui souffle de regarder plus loin, que le brouillard a envahit New York et que ses relations avec Mathilde sont aussi dans le brouillard, la tragédie rôde, prête à frapper Hugo Boloren de plein fouet.
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Brouillards

Laissez-vous embarquer dans un New York particulier, acceptez de vous perdre dans Time Square.



Troisième aventure mettant en scène Hugo Boloren, toutefois, vous pouvez les lire séparément.



New York, Broadway. Marcel Marchand, « Mama », un agent de la DGSE, se fait assassiner dans l’Edmond Theater. Hugo Boloren, en pleine reconversion professionnelle, est malgré tout chargé de l’affaire. Il s’envole donc pour la Grosse Pomme, accompagné de Mathilde, revenue de Shanghai, dont il est toujours autant amoureux. Il faut savoir qu’Hugo a accepté cette mission car il navigue en plein brouillard : entre l’état de santé de sa mère, atteinte d’Alzheimer, et Mathilde, le pauvre Hugo ne sait plus où il en est. Et à son arrivée à New York, il sera confronté au brouillard mystérieux entourant la mort de Mama, mais aussi la brume bien réelle qui s’est emparée de la ville qui ne dort jamais. Bref, l’ambiance est au top…



« Brouillards » est intéressant justement du point de vue de l’atmosphère qui s’en dégage, ainsi que des personnages. Déjà, Hugo vaut le détour. Totalement addict au chocolat (il a arrêté de fumer et croque un carré dès qu’un besoin de nicotine se fait sentir), il souhaite se reconvertir en zythologue (l’œnologue de la bière).



Les personnages secondaires sont eux aussi des pépites. Les employés du théâtre sont tous plus étranges les uns que les autres : Felix, l’accessoiriste trisomique, Max, la régisseuse nous faisant penser à Mary Poppins, Lancelot, l’éclairagiste aveugle, sans oublier Tchekhov, le perroquet qui carbure à l’Irish Coffee (je l’ai adoré celui-là !)



Ce roman n’est pas un page-turner, c’est un roman d’ambiance. L’intrigue se déroule, les rebondissements sont bien présents, mais le rythme s’avère relativement calme. Nous sommes presque dans un huis-clos ayant pour cadre quasi exclusif les murs du théâtre, l’occasion de découvrir les coulisses d’un théâtre de Time Square. C’est un roman qu’il faut laisser infuser, chapitre après chapitre, personnellement j’ai été emportée. Bon, après, une intrigue se déroulant à New York, moi qui suis une dingue de cette ville, cela ne pouvait que m’intéresser. Mais attention, un nanar, même à NY, aurait eu droit à une chronique négative, quand même, faut pas exagérer non plus…



La plume de Victor est très visuelle. Côté construction, les chapitres sont numérotés en français ou en anglais, en fonction du lieu où se trouvent nos protagonistes. Et certains chapitres en italique mettent en scène une bien étrange silhouette, ajoutant au mystère déjà bien présent. Qui est-ce ? Que mijote-t-elle ?



Le récit est parsemé d’humour noir et d’une pointe de cynisme, ce qui est agréable.



« Arrêtez de m’emmerder. Vous avez une bille dans la tête, une loupe dans la poche, vous lâchez tout pour vous lancer dans une enquête au premier fait divers venu…Vous êtes autant zythologue que je suis danseuse étoile. »



J’ai beaucoup aimé la fin, et spécialement la manière de l’amener, puisqu’Hugo se prend pour l’héritier d’Hercule Poirot. Moi qui adore Agatha Christie, vous pensez bien que je me suis régalée ! D’autant que je n’avais rien vu venir et que je ne m’attendais pas à un tel dénouement.



Un mot de la couverture, magnifique, qui retranscrit parfaitement l’ambiance du roman.



Avec « Brouillards », on retrouve la patte de l’auteur, son style particulier, ses personnages décalés, et une intrigue qui transporte. J’adore ! J’attends le prochain avec impatience.



« Il n’était pas possible, selon Mama, de ne pas se plaire à New York, puisque la ville n’était autre qu’un pot-pourri du reste du monde. »



#VictorGuilbert #Brouillards #HugoThriller
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Brouillards

La cigale

Hugo Boloren épisode 3 que j’ai eu le privilège de découvrir grâce à Babelio et aux éditions Hugo Publishing en avant première (il paraîtra le 5 avril), sous forme d’épreuves.

Epreuves ? Vous avez dit épreuves ?

Pff… Cette fois l’auteur emmène son personnage favori d’ex flic désabusé amateur de bières et de chocolat haut de gamme à New-York. Car imaginez vous qu’un agent de la DGSE a trouvé le moyen de se faire dessouder dans la caverne d’Ali Baba d’un théâtre décati du quartier de Times Square. Marcel Marchand surnommé Mama aurait pris le temps avant de se prendre une balle dans la tête de cacher quelque chose dans le fouillis (organisé ou pas) des accessoires du théâtre et de laisser un mot bien en évidence : ce mot « Boloren ». Il n’en faut pas plus au colonel Grosset (cousin du commissaire Grosset, voir les épisodes précédents) pour tirer Hugo Boloren de sa semi-retraite et de l’expédier à New-York (avec sa bille) pour qu’il y découvre l’objet mystérieux et éventuellement qui a tué Mama, soupçonné d’être un agent double.

Ça partait bien. Une scène digne des bons romans d’espionnage (je suis fan), New-York … J’ai lu assez avidement les 50 premières pages… Et puis… non finalement, j’ai retrouvé tout ce que je n’avais pas aimé dans les deux premiers tomes : un personnage principal auquel il m’est impossible de m’attacher, des personnages secondaires beaucoup trop caricaturaux (l’accessoiriste trisomique, l’éclairagiste aveugle, j’en passe et pas forcément des meilleurs), une intrigue bancale, une enquête hors-sol… Il n’y a même pas New-York pour sauver le bouquin puisque Victor Guilbert l’a noyé sous le brouillard !

Je suis vraiment contrite de ne pas adhérer à l’univers de cet auteur…

Peut-être le brouillard s’éclaircira-t-il lors de la rencontre prévue le 28 mars ?

Quoiqu’il en soit, je remercie Babelio et Hugo Publishing pour cet envoi.

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