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Critiques de Victor Guilbert (323)
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Balle masquée

L'intrigue est bien montée et originale. Utiliser le laps de temps qu'il reste au personnage avant que la balle ne percute sa poitrine pour trouver son assassin, ça met une certaine pression ! Le rythme de l'intrigue dépend de cette infime durée. Le lecteur a envie d'avoir la réponse avant qu'il ne soit trop tard, ce qui nous tient en haleine jusqu'à la fin!
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Balle masquée

Nous voilà ici sur une nouvelle atypique, notre héros alors qu'il s'apprête à prendre une balle nous emmène dans un flashback de sa journée pour essayer de comprendre qui vient de lui tirer dessus ! J'ai adoré, particulièrement la chute !
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Balle masquée

Un imbroglio magnifique et déjantée, fausse bonne idée, guerre des gangs pour une fin inattendue. J'ai adoré : le personnage, le rythme de l'intrigue, l'écriture.
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Balle masquée

Remonter le temps…

Voilà une nouvelle qui se déroule presque à l’envers. Nous commençons le texte avec la fin. Puis, tout au long de l’histoire, nous remontons le fil des événements. Que s’est-il passé pour en arriver là ? L’homme qui se fait tirer dessus ne voit pas sa vie défiler comme on l’entend si souvent. Lui, ce qu’il voit, c’est sa journée. Sa journée qui défile, et quelle journée ! C’est la question que vous pouvez vous poser. Quelle journée a-t-il passée pour finir dans un couloir, dans l’attente de se prendre une balle ? Quelle journée ? Une horrible ? Une triste ? Une sanglante ? Une pleine d’espoir ? Une secrète ? Une médiatique ? Qui est cet homme, qu’a-t-il fait ? Et plus encore, qui est la personne qui lui tire dessus ? Tout ça, on l’apprend au fil des pages, et puis, on revient à cet instant du début. Celui où la balle arrive, déterminée. Et c’est lorsqu’il reçoit l’impact qu’il la voit. Il voit la personne responsable de son trépas. Et nous…



Et apprécier la chute…

On reste estomaqué ! Quand on remonte le fil de la journée, vu les événements, on ne se doute pas un seul instant de l’identité du coupable. Comment aurions-nous pu ? Tout est finement raconté pour nous perdre entre les différents protagonistes. Tout est finement raconté pour nous faire douter. Alors, on s’interroge. Puis, on est interpellé. Et vient la chute. Paf, elle nous percute de plein fouet, et nous on ne peut pas s’arrêter de sourire. Et parlons de cette plume, ce style cynique à petite dose, humoristique par moment, et fluide à tout instant. C’est une excellente découvert que j’ai fait là !
Lien : https://leshistoiresdameliae..
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Balle masquée

Alors ça, je ne m'y attendais pas, mais pas du tout! L'auteur m'a menée en bateau de A à Z. Un récit très court mais très surprenant, je conseille vivement cette nouvelle!
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Brouillards

Cette fois, Victor Guilbert a choisi de plonger New York dans un brouillard inhabituel et tenace, qui renforce l’impression suffocante et angoissante du huis clos.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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Brouillards

Quel plaisir de retrouver l'un de mes enquêteurs favoris, Hugo Boloren, plongé dans une nouvelle enquête, menée cette fois au cœur d'un théâtre singulier niché à Broadway, alors que New York se trouve engloutie par un épais brouillard, la rendant totalement invisible.



L'ancien policier reconverti en zythologue se retrouvera face à une palette éclectique de personnages hauts en couleur : James Bond et Mary Poppins, un accessoiriste trisomique, une actrice déchue, un éclairagiste aveugle, une espionne à peine sortie de l'adolescence, un perroquet alcoolique, et bien d'autres encore.



Malgré le ton empreint d'humour et l'atmosphère surréaliste qui caractérisent ce roman, l'intrigue possède un côté très sombre et Boloren sera durement touché. Le dénouement, surprenant jusqu'aux toutes dernières lignes - l'anecdote finale est géniale-, laisse présager une suite... du moins je l’espère !
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Brouillards

Merci à Babelio et aux éditions J’ai lu/ Hugo Thriller pour cette opportunité de rencontrer Victor Guilbert.

Je suis tombée sous le charme de l’auteur et de son héros Hugo Boloren.

J’ai enchainé les 2 romans « Terra Nullius » et « Brouillards » avec délectation.

Victor Guilbert est un homme de théâtre. Cela se sent dans le soin porté à la mise en scène de la révélation du meurtrier (forte référence à la maîtresse en la matière : Agatha Christie).

Dans Terra Nullius, l’auteur nous emmène dans un lieu à part, que l’on sent prêt à exploser, sous tension, au milieu de personnages qui tentent d’exister dans ce microcosme coincé entre la France et la Belgique. Chaque personnage y joue son rôle, comme dans une pièce. Le personnage central étant la Terra Nullius.

Victor Guilbert réalise l’exploit de nous faire sentir l’ambiance explosive de ce lieu où se joue des enjeux politiques et sociaux, tout en nous faisant sourire à chaque page par son écriture drôle et incisive et le regard décalé de Hugo Boloren.

De même, dans Brouillards, le théâtre Edmond, la ville de New-York et le brouillard sont les personnages centraux de l’enquête.

Victor Guilbert créé des personnages forts, attachants pour certains, intrigants pour d’autres, parfois « repoussants » mais qui ont tous en commun de vouloir exister et avoir un rôle de choix dans cette pièce.

Je suis impatiente de lire les 35 prochains livres que l’auteur se propose d’écrire du côté de l’Aveyron. En attendant, j’ai déjà ajouté « Douve » (son premier roman) à ma PAL.

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Brouillards

Quel plaisir de retrouver Hugo Boloren et sa fameuse bille, celle qui "roule" dans son cerveau, s'échauffe ou s'arrête lorsque quelque chose doit marquer Hugo dans son enquête. Celle aussi qui lui pourrit la vie car elle en fait une personne à part et l'obsède. Hugo Boloren c'est un peu le fils spirituel du commissaire Adamsberg (de Fred Vargas), lui aussi atypique, discret mais enquêteur redoutable. Il a aussi un petit côté Hercule Poirot lorsqu'il réunit tous les protagonistes de l'histoire à la fin pour dévoiler les secrets de chacun. Sans spoiler le précédent roman, nous retrouvons ici Hugo à New York, obligé d'enquêter sur la mort d'un agent de la DGSE, assassiné dans un théâtre. Avant de mourrir, il a juste eu le temps d'écrire le mot "Boloren". Il ne partira pas seul là bas mais avec sa précieuse Mathilde, la hantise de ce qui a pu arriver à sa mère et un 3ème personnage inattendue. L'ambiance est étrange car New York a rarement connu un tel brouillard, au point que les gens hésitent à sortir de chez eux. C'est dans ce même brouillard que va évoluer l'esprit d'Hugo pour résoudre son affaire. Car là encore nous allons avoir affaire à des lieux et personnages atypiques. Imaginez un théâtre dont le directeur ressemble à James Bond, une assistante amoureuse, un éclairagiste aveugle, l'ami d'un ancien consul de France issu de Harlem mais parlant un anglais très châtié, le fantôme d'une ancienne gloire du ciné, une agente inexpérimentée, deux agents de la CIA pas très doués, un accessoiriste, fils de ce même consul, et atteint du syndrome de Dawn. Parlons-en de cet accessoiriste : il a assisté à l'assassinat de "Mama" mais n'en garde bizarrement aucun souvenir. Il est aussi le gardien de la Montagne Sacrée, lieu où sont entreposés un nombre d'accessoires incalculable car le théâtre d'Edmond a 2 particularités : la 1ère est qu'à chaque nouvelle représentation les metteurs en scène laisse un accessoire et la 2nde est que le théâtre porterait chance si l'on y joue sa première. Bien sûr, tout ce petit monde a des choses à cacher. Comme pour le précédent tome, j'ai eu un coup de coeur pour le personnage de Boloren et ceux qui l'entourent. L'humour second degré est toujours présent, notamment avec notre pauvre Boloren qui voudrait reprendre la cigarette mais n'y parviens jamais. J'ai adoré farfouiller dans le passé, découvrir une autre facette de New York, plongée dans un mystérieux fog et, comme la dernière fois, je ne me suis absolument pas doutée du dénouement final. L'enquête s'arrête ici mais la fin reste ouverte quant à ce que va devenir Boloren. Je vous conseille vraiment cette série dont c'est ici le 3ème tome, le second, "Terra nullius" a fait partie de mes coups de coeur 2022.
Lien : https://www.facebook.com/sea..
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Brouillards

Je garde plutôt un bon souvenir des deux premiers romans de Victor Guilbert, « Douve » et « Terra Nullius » mais ce troisième tome des enquêtes d’Hugo Boloren m’a dans l’ensemble plutôt déçu.



Marcel Marchand, un espion français, meurt assassiné dans un théâtre new-yorkais, juste après avoir laissé un ultime et bref message sur un morceau de papier : « Boloren ». Le colonel Grosset convainc Hugo Boloren de partir pour New-York afin d’enquêter sur ce meurtre. Il doit découvrir les secrets que détenaient Marcel Marchand et qu’il aurait cachés dans les réserves du théâtre.



A son arrivée dans la ville, celle-ci est complètement enveloppée par un épais brouillard. Une bonne idée pour installer un sentiment d’inquiétude et de dangerosité mais qui n’est finalement que peu exploitée. Pourtant avec des rues quasi désertes, un brouillard opaque, des filatures, un mystérieux personnage transportant une bombe et une enquête qui implique les services secrets, je m’attendais à un récit sous tension. Mais en plaçant la plus grande partie de son intrigue dans le Edmond Theatre, l’auteur se prive de cette atmosphère singulière et potentiellement oppressante (c’était plus réussi pour le mystérieux village de « Douve »).



L’enquête en elle-même ne m’a pas vraiment captivée et part un petit peu trop dans tous les sens pour rester crédible. Et surtout je n’ai pas retrouvé le Hugo Boloren attachant et un brin sarcastique des deux premiers romans. Un tome plus sombre et déprimant, qui a perdu la petite touche d’humour et de légèreté des précédents livres.
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Brouillards

L'assassinat d'un agent des services secrets français. Une tragédie dans les coulisses d'un lieu de culture historique. « Brouillards », un polar enlevé, signé Victor Guilbert, qui va vous embrouiller le cerveau.
Lien : https://www.lesechos.fr/week..
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Brouillards

Avec Brouillards, j’ai fait une agréable découverte de cet écrivain dont les deux précédents romans (Douve, 2021 et Terra nullius, 2022) ont été récompensés par trois prix. Un polar au titre énigmatique dont l’action est campée dans la ville de New York, « la ville du fric et de la décadence », enveloppée dans une brume épaisse, métaphore du contexte de l’enquête de l’ex-policier français Hugo Boloren. Dans cette ville où, à une époque, « des artistes utopistes […] rêvaient d'être les prochains Andy Warhol. Aujourd'hui [peuplée] de businessmen qui rêvent de pouvoir en accrocher un chez eux. » Avec en fond de scène, le brouillard opaque invasif dans la mémoire de sa mère, tel un « cep de vigne ».



Victor Guilbert nous livre un thriller d’atmosphère qui prend son élan à partir du quatrième chapitre. Au cœur de Broadway et de ses théâtres, s’y installe progressivement une brochette de protagonistes aux noms et aux surnoms inspirés de personnages légendaires :



• Colombo, de la série télévisée policière américaine dont le rôle-titre est interprété par l'acteur Peter Falk, inspecteur de police en apparence un peu simplet, brouillon et laborieux, mais qui se révèle en fait très intelligent, perspicace et obstiné ;

• Merlin l’enchanteur ;

• James Bond, l’espion des services secrets britanniques au matricule 007 ;

• Mary Poppins, personnage créé par l'écrivaine australienne Pamela L. Travers ;

• Tristan personnage du cycle arthurien, héros de la légende de Tristan et Iseut, mythe littéraire médiéval normand ;

• Lancelot, personnage du cycle des romans de la Table ronde.



Ainsi que des références à des productions théâtrales mythiques comme Harold et Maude de Colin Higgins, une adaptation du scénario du film réalisé en 1971 par Hal Ashby, Macbeth, tragédie de William Shakespeare et Bérénice, tragédie historique en cinq actes et en vers de Jean Racine présentée pour la première fois le 21 novembre 1670.



Sans oublier certains dramaturges célèbres : Sacha Guitry, Marcel Pagnol et Anton Tchekhov.



Cette enquête sur l’assassinat d’un certain Marcel Marchand, amateur de chaussettes sur mesure de grands couturiers, baigne dans l’univers de la production d’œuvres destinées à être jouées par des acteurs, un microcosme que l’auteur connaît bien étant lui-même entre autres auteur de théâtre.



Le tout écrit dans un style imagé comme en témoignent les quelques exemples suivants :



« … chercher une aiguille dans une botte de foin elle-même dissimulée dans la brume. »



« … craquement caractéristique de la languette de métal [d’une canette] cédant sous la pression de la goupille. »



« … Clara qui s’en va conclure sa surveillance brumeuse sur le trottoir d’en face » pour « faire le pied de grue dans cette grande vapeur humide. »



« Il a l’air de plus en plus petit au fur et à mesure qu’il se rapproche. »



« C’est le pouvoir ambigu des lieux de vie quand ils sont vides. »



« On y distingue les phares des voitures qui avancent prudemment en kIaxonnant et les écrans en hauteur dont les images tentent aussi bien que mal de jaillir, mais qui ne parviennent à diffuser qu'une palette de couleurs baveuses. »



Cette histoire bien ficelée est non dénuée d’humour :



« C’est une drôle de sensation d’être dévisagé par un aveugle »



« Si seulement je savais parler aussi bien que je me tais. »



« … lorsque les rats commencent à sortir de leur cachette, c’est que la maison est sur le point de s’effondrer. »



Elle nous permet d’ajouter à notre vocabulaire deux néologismes intimement associés à la résolution de l’énigme :



• « preudères » : « contraction de ‘’première’’ et ‘’dernière’’ parce que ce sont à la fois des soirs de première et de dernière » ;



• « janitor » : homme à tout faire, concierge et majordome.



Et que dire de cet instant magique, symbole de l’émergence de l’identification du coupable,décrit dans ces quelques lignes, véritable ouverture et fermeture de rideau de scène avant le moment de vérité et admirablement bien représenté par la photo sur la couverture de première :



« … de l'autre côté de la rue, une fissure dans le brouillard dense qui s'étend progressivement à la verticale. Le bloc de fumée grise se détache depuis le trottoir, et derrière la déchirure lumineuse qui croît vers le ciel, apparaît un immense bâtiment aux murs beiges constellés de fenêtres rectangulaires. Entre ces rideaux gris vaporeux qui s’ouvrent sur ce spectacle hypnotisant, le colosse urbain magnifique se dévoile à la poignée de spectateurs privilégiés à ses pieds. Nous avons à peine le recul suffisant pour deviner le sommet d'où s'échappe une antenne pointée vers le bleu céleste inédit.



Du fond de mon inconscient qui en sait plus sur les États-Unis que moi, remonte un nom qui se déploie comme une évidence : Empire State Building.



Voilà comment se nomme ce grand immeuble qui se dresse devant nous. Magistral, austère, silencieux. Je me laisse submerger par le gigantisme et la prestance de ce gratte-ciel emblématique, cette vieille dame new-yorkaise au charme grandiloquent. Nous nous abreuvons tous, tant qu'il est possible, de cette parenthèse d'espace grandiose.



Nous nous abandonnons à un peu de visibilité à perte de vue.



Puis les rideaux se referment, le stratus se reforme, les deux côtés des brouillards se mélangent. L'apparition disparaît, nous laissant hébétés, à ses pieds bétonnés. Les regards s'échangent, pleins de mélancolie et de soupirs complices. Un mélange de bonheur d'avoir assisté à ce spectacle privilégié et de lassitude d'être de retour dans ce nuage qui s'éternise. C'est vertigineux, cet enfermement sans rempart qui ruine le moral. »



Envers et contre tous et bien malgré lui, Hugo Boloren conclura son enquête à la manière d’Hercule Poirot, le détective belge de fiction imaginé par Agatha Christie, dans une mise en scène théâtrale rassemblant tous les acteurs (ou presque) de l’histoire pour dévoiler ses différentes hypothèses et livrer la solution finale au moment où « la brume se dissipe alors que l’étau se resserre. »



En épilogue, le rideau tombe sur une finale dont le mystère s’éclaircit à la lueur d’une conversation entre le peintre Claude Monet et le dramaturge Sacha Guitry à propos du sort du décor de La Cigale, pièce de théâtre français d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy créée à Paris au théâtre des Variétés le 6 octobre 1877 qui a connu son heure de gloire jusqu’au début du XXe siècle.



Brouillards est un roman intelligent qui rend hommage à sa manière au monde du théâtre en mettant en vedette un enquêteur zythologue (expert en bières) fort sympathique. Un personnage théâtral qui « …soupçonne souvent les gens qui se taisent d’être ceux qui ont le plus à dire » que vous aurez certainement comme moi le plaisir d’accompagner dans des « … zones de brouillard qui résistent encore au débrumage ». Une enquête bouclée avec brio baignant dans une ambiance qui entretient la peur parce que « … la brume est un mur étrange, un mur qu’il est possible de traverser. Mais sans qu’on sache où ça nous mène. »



Merci aux éditions Hugo Thriller pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : *****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****


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Brouillards

J’avais hâte de retrouver Hugo Boloren dans sa troisième enquête ! C’est un héros atypique, qui nous entraîne dans des lieux pittoresques. Cette fois nous sommes dans un vieux théâtre français de Broadway, « entre le vintage élégant et le désuet défraîchi ». Le Edmond Theatre est spécialisé dans les « preudères », ces premières qui sont aussi des dernières, car le théâtre, paraît-il, porte chance, mais n’est plus suffisamment réputé pour qu’une pièce y soit jouée régulièrement. C’est aussi un repère des services secrets français. Il est donc tout naturel d’y envoyer un ex-flic français pour enquêter sur la mort d’un de leurs agents.



Hugo est officiellement le nouveau barman, et il ne se gêne pas pour goûter la « bière de Félix » locale (et illégale) ainsi que les Irish coffee adorés de Tchekhov le perroquet alcoolique. C’est cela que j’aime aussi dans les thrillers de Victor Guilbert : la galerie de personnages hauts en couleur – l’éclairagiste aveugle, l’accessoiriste trisomique, le janitor « essentiel et flou », etc. qui contribue à façonner l’ambiance des lieux. Et ce brouillard aussi inhabituel que tenace qui donne à New York des allures londoniennes…



J’ai été un peu déçue que l’on ne passe pas plus de temps dans la « montagne sacrée », cette brocante géante rassemblant tous les décors et accessoires de scène. Je n’ai pas tout saisi des explications finales. Mais peu importe : j’ai été embarquée et dépaysée le temps de quelques heures, parachutée dans le monde et l’esprit d’Hugo Boloren, et c’est toujours un plaisir !
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Brouillards

Un grand merci à Babelio et aux éditions Hugo-Thriller pour l’envoi de cette avant-première du retour d’Hugo Boloren. Alors que je venais de terminer le premier qui m’a tant plus, je n’ai pu attendre de dévorer de nouveau celui-ci, avec le pincement habituel (à défaut de bille), de savoir si je serai aussi enthousiaste pour cette nouvelle aventure.

Peut-être un roulement de moins, parce que dans le premier, je découvrais, et que là, je suis presque « habituée » à Hugo. Pourtant, le moins que l’on puisse dire est que l’on est chahuté comme lui tout au long de ce périple Newyorkais brumeux et la bille virevolte peu, stationnaire et rougeoyante hélas, amenant bien des déconfitures à notre policier. Pas dépaysée donc, puisque ce roman suit le précédent, fidèlement dans son histoire.

Hugo se retrouve donc à New-York prise dans un brouillard épais et inattendu qui bouge tous les repères, pour enquêter au sein d’un vieux théâtre français « Edmond », qui sent bon la naphtaline et le vieux bois, cette fois en compagnie de Mathilde revenue de Shangaï et Hugo sourit béatement. Heureux. Mais cela ne va pas durer car l’intrigue est très complexe, mêlant CIA et DGSE et Victor fera même appel à sa mère atteinte d’Alzheimer ou à son ex-collègue pour tenter d’y voir clair, mais le brouillard est épais et reste en place.

La galerie de personnages incroyables est toujours là, et l’auteur s’en donne à cœur joie avec un éclairagiste aveugle et compétent, un perroquet ivrogne, un fantôme dans le théâtre, un accessoiriste qui garde jalousement l’antre sans fin du grenier d’accessoires où Marcel Marchand a caché un objet qui a fait de lui…un cadavre. Beaucoup d’humour, des rebondissements continuels, de la tendresse, et donc, un final encore, comme un hommage, à la Hercule Poirot : rassembler tous les protagonistes et dévoiler qui est le coupable. Et je vous mets au défi de savoir qui et surtout pourquoi !

Donc, j’attends le prochain, allez Victor, vite, vite, les prochaines aventures d’Hugo !

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Brouillards

Une lecture dont je me suis repue jusqu'à la dernière page. Une enquête que l'on ressout à regret, car l'on doit quitter Hugo... jusqu'à la prochaine fois.



Ouvrir un roman de Victor Guilbert c'est la garantie de passer un bon moment en compagnie de son anti-héros attachant et sympathique. Le charme opère invariablement.



Boloren s'envole vers New York pour enquêter sur le meurtre d'un agent de la DGSE. Au coeur d'un théatre et dans une ville nappée d'un épais brouillard, Hugo navigue à l'aveugle et ce n'est pas sa nouvelle formation de zythologue qui va l'aider mais bien la petite bille qui l'a dans la tête.



Un opus un peu plus court, mais tout aussi prenant. L'enquête regorge de rebondissements inattendus avec un coupable improbable et à la fois tellement évident.
Lien : https://laliseuseheureuse.bl..
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Brouillards

Quel rapport entre un ancien flic français qui suit une formation de zythologue ("c'est comme œnologue mais pour la bière"), et l'assassinat d'un espion de la DGSE au Edmond Théâtre à New York?

À priori aucun, mais le patron des services secrets français est venu trouver Hugo Boloren, notre presque expert en saveur houblonnée, au fin fond de sa campagne pour lui exposer sa mission.

Le voilà donc parti de l'autre côté de l'Atlantique pour découvrir l'objet qu'a pu cacher Mama, l'agent refroidi, dans la réserve d'accessoires de ce fameux théâtre.



Pour la troisième enquête d'Hugo Boloren, cet étrange personnage qui avance à l'instinct ou plutôt selon les vibrations de sa bille qu'il a en tête, Victor Guilbert, d'une plume vaporeuse, met en scène ses personnages à la façon d'une pièce de théâtre à Broadway.



Au milieu de la brume humide je me suis perdu plus d'une fois en me demandant si l'intrigue portait le roman ou si le brouillard en était le sujet principal. Puis, vint le moment tant attendu, celui où l'on sent les rayons du soleil percer ce nuage bas et encombrant, celui où l'éclaircie met en lumière les éléments restés dans l'ombre. Les surprises se dévoilent une à une, et le paraître laisse place à l'être.



Plutôt prometteur, c'est avec regret que je clos cette lecture qui n'aura pas touché mon âme de lecteur, mais qui en comblera certainement beaucoup d'autres.

Je laisse les comédiens quitter la scène, sans rappel.
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Brouillards

Roman policier plutôt thriller articulé autour d'un dialogue entre Sacha Guitry et Claude Monet, tiré du recueil de souvenirs de Sacha Guitry "Théâtre, je t’adore", paru en 1958. Ludovic Halévy, auteur de la pièce de théâtre servant de clé de compréhension à ce roman, a apparemment commandé à quatre artistes, alors inconnus, une grande quantité de tableaux pour représenter l’atelier d’un peintre, Ce décor n’a jamais été retrouvé...

L'idée de base est donc intéressante mais tout m'a paru tourner un peu trop méthodiquement autour de ce fait divers afin de nous amener à une résolution en feu d'artifice qui n'a pas lieu.

Beaucoup d’invraisemblances dans ce presque huis-clos New-yorkais, où le métaphorique brouillard, indispensable au scénario, devient également pénible à la lecture.

Un bon thriller trop maîtrisé.
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Brouillards

Je remercie vivement hugopublishing pour l'envoi de ce livre format bon à tirer. L'histoire se passe à New-York. Marcel Marchand, un agent de la Dgse, qui a appris à espionner, renseigner est assassiné. Pour enquêter, on envoie Hugo Boloren qu'on sort de sa tentative de reconversion. Ce sera l'occasion de découvrir le Edmond Théâtre, son accessoiriste Félix et la complexité de la diplomatie à mettre en place dans cette situation délicate. On découvre aussi Mathilde qui accompagne Hugo dans son périple américain, un colonel qui fixe l'ordre de mission et une pléiade de personnages sur fond de " tragédie ". Un roman qui se place dans une série d'enquêtes d'Hugo Boloren. Le récit s'appuie sur le jeu d'une galerie de personnages et il semble que la manipulation ne connaisse pas de frontières surtout quand on veut se débarrasser de quelqu'un. La structure du livre commence par le drame puis s'oriente vers l'enquête avec des références au passé d'Hugo et de Marcel Marchand. L'ambition de l'auteur est compréhensible, l'histoire se soutient. Si on ne voit pas apparaitre un personnage central totalement neuf dans ce livre, il manque, à mon sens, un peu de questionnement sur l'utilisation de la force, de la violence, le crime en lui-même mais développe très bien le rapport entre les personnages avec toutes les ficelles du genre.

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Brouillards

Voilà un bon polar, un presque huis clos dans le style Agatha Christie, le monde contemporain en plus. On est accroché à l'intrigue et l'auteur nous gâte par son écriture, intelligente, un peu d'humour, et surtout des raisonnements logiques, des déductions bien scénarisées. Ça fait plaisir. Pour les faits, on retrouve un inspecteur qui avait pourtant décidé de partir de la police. Il se trouve mentionné dans un document trouvé près d'un meurtre dans un théâtre new-yorkais. L'enquête lui est confiée, du coup il découvre la Grosse Pomme et nous avec lui. Cerise sur le gâteau : l'anecdote finale entre un certain auteur et un certain peintre.
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Brouillards

Hugo Boloren est de retour, avec son étui à chocolat et sa petite bille. Il reprend du service à la demande de la DGSE pour découvrir ce qu’un espion français assassiné à New York a caché dans un théâtre avant de mourir.

Cette enquête dans le monde étrange du Edmond Theatre et la brume new yorkaise va le mener vers la tragédie.



Nous retrouvons avec plaisir le héros de Victor Guilbert !
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