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Critiques de Victoria Mas (1340)
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Le bal des folles

Nous sommes en 1885 à Salpêtrière. Charcot y exerce depuis plus de vingt ans et s’adonne à des expériences sur les femmes internées pour faire ‘avancer’ la médecine. Ces aliénées qu’il exhibe comme des bêtes de cirque, ce sont des femmes violées, des prostituées, des femmes adultères ou bien des filles trop difficiles à gérer pour leurs pères. Ce roman très bien documenté, historique mais d’une incroyable modernité nous raconte les histoires de Louise, 16 ans, internée. De Geneviève, infirmière en chef un brin psychorigide et sûre de son bon droit, et d’Eugénie jeune femme issue de la bourgeoisie éprise de liberté et détentrice d’un secret qui va la conduire derrière les murs de cet hôpital prison. Très bien écrit, un premier roman qui nous emporte dans les préparatifs de cet événement hallucinant qu’était le bal des folles, organisé chaque année à la mi-carême et auquel participait la bonne société parisienne.

Une auteure qui promet !
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Le bal des folles

Quelle promesse d’écrivain.... ce premier roman est envoûtant. Sa lecture a été ralentie par l’envie de me délecter de ses mots, des émotions qui y vibraient , de ces histoires de femmes entremêlées, des femmes d’un hier si peu lointain... un siècle nous sépare de cette société patriarcale qui statuait les femmes dans un contrainte de maternité et de silence souriant.. vibrer en différence, oser le désir, contre dire une parole d homme ... ces actes de liberté d’être étaient un affront qui pouvait vous noyer en toute impunité et pour votre éternité derrière une enceinte hospitalière..

Le maître de Freud, Charcot y trouvait un terreau riche et spectaculaire pour disséquer les “hystériques “...

À travers les murs de la Salpetrière, nous marchons derrière Geneviève cette infirmière dévouée et emmurée autour d’une sororité bohème.. la vie de ces femmes est un tendre tricot tels les châles inlassablement tissés par Thérèse.. et puis nous nous attachons à Eugénie, bourgeoise beauvoirienne avant l’heure que sa grand mère trahira sous une confidence spectrale... le bal des folles , nombreuses parmi nous y auraient dansé... reste les regards portés et délicats de ces femmes, nos sœurs et cette écriture si limpide et miroitante. Merci Victoria Mas.
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Le bal des folles

Je ne pensais pas accrocher autant à un livre sur une asile mais c'est un roman parfait. Ça devrait être adapté en série TV
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Le bal des folles

Une belle écriture et un récit qui maintient en haleine.
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Le bal des folles

C'est un excellent premier roman qui se passe dans l'hôpital de la Salpêtrière où des femmes sont enfermées et déclarées folles.

Ce livre est très abouti et réussi . La condition féminine au 19 ème siècle est très bien décrite.

J'ai beaucoup aimé le changement opéré chez Geneviève l'infirmière mais je me suis encore plus attachée à Eugénie qui parle avec les morts.

La plume est très agréable et ce roman est très prometteur de la suite de la carrière de Victoria Mas .
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Le bal des folles

Bien construit et documenté, ce roman mérite aussi bien les éloges que les fines critiques lues dans la presse. Oui, Charcot travaillait réellement ainsi et abordait l'hystérie féminine d'une manière assez nouvelle qui a permis au fil des années de mieux soigner ces femmes qu'en d'autres temps on menait au bûcher. Oui, les personnages sont finement croqués et le Paris de 1885 est fort bien dépeint. Oui, on aurait aimé en savoir plus sur ce fameux bal qui n'était finalement pas le sujet du livre.
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Le bal des folles

Nous sommes au début de la psychiatrie et des expérimentations de Charcot. Le temps où on hospitalisait les femmes pour n'importe quelles raisons, les femmes qui dérangeaient.;

On suit surtout 4 femmes . C'est un très bon premier roman , c'était une époque terrible pour les femmes , elles n'avaient pas droit à la parole ....On peut se demander qui est le plus "fou " ou " aliéné" ....

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Le bal des folles

Une immersion immédiate et totale dans l’univers des hôpitaux psychiatriques du XIXème siècle : « Un dépotoir pour toutes celles nuisant à l’ordre public. Un asile pour toutes celles dont la sensibilité ne répondait pas aux attentes. Une prison pour toutes celles coupables d’avoir une opinion ». Louise, encore adolescente, « aguichait », son oncle qui l’a violée. Les dialogues d’Eugénie avec les morts déshonoraient la famille Cléry – notaires de père en fils. « C’est d’abord les pauvres, les vagabondes, les mendiantes, les clochardes qu’on sélectionnait sur ordre du roi. Puis ce fut le tour des débauchées, des prostituées, les fautives. Vinrent ensuite les inévitables folles, les séniles, les violentes. La Salpêtrière, où se déroule le récit, est le lieu des expériences conduites pas le professeur Charcot autour de l’hypnose. Le seul sens que ces femmes peuvent donner à leur enfermement, c’est qu’ « avec des patientes comme Louise, la médecine et la science peuvent avancer ». Dès la première ligne le lecteur est pris à témoin, il n’a pas d’échappatoire, tant le scénario est sans faille. On ne peut pas se contenter d’être spectateur de ce qui arrive à Louise, Eugénie ou Thérèse, sous la houlette de l’infirmière en chef Geneviève qui, elle aussi, n’est pas une femme banale ! La rigueur du roman est servie par une écriture sobre, presque tenue à distance du récit. Toute en nuances et en sensibilité, la narration ne cherche jamais ni la pitié ni la compassion. Il s’agit seulement d’accepter de voir. Sans donner de leçon, « le bal des folles », ne peut pas manquer de questionner le lecteur d' aujourd'hui sur le sort que le monde du vingt-et-unième siècle réserve à celles…..et ceux….que la vie à mis « à la marge ». Un livre sur l’enfermement qui s’ouvre sur le monde.
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Le bal des folles

Le bal des folles



Roman écrit par une femme, mettant en avant des femmes. Victoria Mass nous ébloui avec son roman 100 pour 100 féministe. Mettant en avant les conditions des femmes dans les hôpitaux psychiatriques, plus précisément la Salpêtriere.



XIX siècle, la médecine neurologique est en plein essor. La salpêtriere est un lieu où Babinsky, Charcot, la Tourette s’essayent à des expériences sur hystérie Sous hypnose. Bien que ce roman ne fait que frôlé leurs travaux, il nous raconte l’histoire de leurs patientes. Thérèse, Eugénie, Louise,… C’est femmes qui ont été enfermé car on leur reprochait, leur débauche, leur viol, leur liberté.

C’est l’histoire également de Geneviève, Celle qui dirige l’hôpital et ses infirmières d’une main de fer. Cette femme qui croisera le chemin D’une aliénée, plus ou moins particulière, ce qui changera sa vie.



Victoria Mass nous plonge au cœur du XIXe siècle, durant un événement attendu par tout les bourgeois parisiens . Le bal de la mi-Carême. Un bal où les aliénées sont mises en scène telles des actrices. Où chaque crise de démence est attendu avec impatience.

Chaque personnage du roman a son histoire et est utile pour l’image qui doit refléter à nos yeux. Les femmes libres et modernes sont craintes .

Histoire prenante nous ouvrant une porte habituellement fermée. Profitez en et entrez dans la danse. Vous ne serez pas déçu.



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Le bal des folles

Il était prudent, à la fin du 19ème siècle de ne pas afficher une conduite hors des sentiers battus, lorsque l’on était une jeune femme de bonne famille. La sanction menaçait toute « déviante » : direction la Salpétrière, sans autre forme de procès, sans certificat médical, sans même avoir eu un comportement constituant un danger pour soi-même ou pour autrui. D’ailleurs, il est vraisemblable que la seule volonté de l’entourage suffisait à faire enfermer toute personne jugée gênante pour ses proches. Et bien sûr, une fois prisonnière de la sinistre bâtisse, il est extrêmement compliqué de prouver sa « normalité ».



C’est l’époque où Charcot travaillait sur les manifestations de l’hystérie, qu’il mettait en évidence par l’hypnose, devant un groupe d’étudiants admiratifs.



Certes les connaissances étaient maigres concernant le fonctionnement du corps humain, mais l’expérimentation faisait fi de l’individu. Aussi la folie pouvait-elle s’exposer, et se donner en spectacle, comme c’était la coutume une fois par an à l’asile, au cours de ce Bal des folles qui donne le titre à l’ouvrage.



A travers l’histoire d’Eugénie, qui a le tort de posséder des pouvoirs de communication avec les morts, Victoria Mas nous convie au quotidien des habitués du service de psychiatrie, patientes et soignants, et c’est toute la détresse de ces femmes qui apparait entre les lignes.



Témoignage d’un temps passé, peu enclin à prendre du recul sur ses pratiques scientifiques,

le roman a le mérite de rendre hommage à ces femmes victimes de la folie de leur entourage.

Sans pathos, basée sur des documents historiques, le roman se parcourt avec agrément, tout en frémissant d’indignation sur le sort injuste de ces femmes humiliées.



Premier roman, déjà deux fois remarqué (Prix Stanislas et Talents Cultura), présent dans la sélection du prix Fémina, Victoria Mas fait une entrée remarquée dans le monde de la littérature.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Le bal des folles

un roman appliqué par manque de folie et goût du surnaturel
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Le bal des folles

Me voilà un brin dérangée à l'idée de ne pas partager la frénésie collective qui semble entourer ce premier roman...



En commençant "le bal des folles", j'avais la furieuse envie d'en savoir davantage sur la représentation de la folie au XIXe siècle.



J'ai quelque peu 'décompensé" en constatant le déséquilibre qu'il y avait pour moi entre une très bonne documentation sur le travail de Charcot à la Salpêtrière vers 1885 et la platitude des portraits féminins au coeur de l'intrigue.



Je n'ai pas été emportée comme j'aurais voulu l'être!

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Le bal des folles

Pour son premier livre, Victoria MAS s'attaque à un sujet grave et touchant. Le texte est fluide et se laisse lire très rapidement. Il me reste toutefois une impression de "rapidité", de déjà lu : pourtant tout y est, jusqu'au dénouement attendu.

Peut-être une écriture à développer pour les futurs écrits (?)

Toutefois j'ai bien aimé - et quand je ne regrette pas la lecture d'un livre, c'est qu'il a su me toucher. Je le conseillerai volontiers à mes proches.
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Le bal des folles

J'ai beaucoup aimé ce roman; on entre parfaitement dans le monde de la folie. On parvient aussi à comprendre la grande injustice de l'époque quand on voulait vous faire enfermer....c'est d'une grande justesse, le roman est bien documenté sur les traitements psychiatriques de l'époque. Je vous le conseille !
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Le bal des folles

Sacrée déception. Le Bal des folles part sur deux sujets très intéressants : la place des femmes dans la société française de la fin XIXème, et leurs "folies". Ainsi, l'action se déroule à la Salpêtrière -hôpital où l'on "soigne" les aliénées, mais qui a plus une fonction d'internat qu'autre chose- et où le célèbre Dr Charcot faisait ses fameuses démonstrations de crises d'hystéries avec l'aide (consciente ou on) de ses patientes.



Le gros problème, c'est que si le contexte est très intéressant, l'autrice n'a aucune histoire à nous proposer, et très vite elle en brode une avec le personnage d'Eugénie. Eugénie est une jeune fille de très bonne famille à la personnalité affirmée et qui refuse de se limiter à ce que la société de l'époque attend d'elle (une épouse, une jument). Mais Eugénie a le malheur de confesser à sa famille qu'elle voit et entend des esprit, et son père l'interne immédiatement à la Salpêtrière pour éviter honte et déshonneur. Sauf que dans le roman, il est admis et prouvé qu'Eugénie n'est pas folle et qu'elle voit bel et bien des esprits, ce qui pour moi décrédibilise complétement le propos. Là où moi je m'attendais à lire plus sur les conditions de vie des personnages de l’hôpital, de leurs différents "traitements", etc, l'autrice en fait nous propose l'histoire d'Eugénie, enfermée à tord, qui va chercher à s'enfuir. Pourquoi avoir introduit cet élément surnaturel ? N'aurait-il pas été plus intéressant et intriguant de laisser le lecteur dans le doute quand à la prétendue folie d'Eugénie ?



Je ne peux m’empêcher de comparer le roman à deux autres ouvrages. Le premier, c'est La Salle de bal de Anna Hope, dont l'action se déroule dans un asile dans l'Angleterre début XXème où là j'ai trouvé le contexte retranscrit de façon crédible. Le second, c'est Alias Grace (Captive) de Margaret Atwood, pour justement le doute et le mystère qui plane dans le roman quand à la culpabilité de son personnage principal féminin, et sur le spiritisme et les croyances surnaturelles dans la haute bourgeoisie. Je ne saurais que trop vous recommander ces deux livres, qui en plus discutent également la place des femmes dans les contextes choisis.



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Le bal des folles

Le Bal des folles offre une lecture qui, bien qu’assez plaisante, s’avère frustrante. Je relève deux points qui m’ont gêné et m’empêchent d’avoir vraiment aimé ce roman.



Le premier concerne l’irruption du surnaturel au cœur du récit et le parti-pris de l’auteur à ne ménager à cet égard aucune forme de doute : Eugénie n’est pas folle, elle entend les morts lui parler, elle a des visions. Le corps médical (masculin) se rend coupable d’une bêtise méchante de ne pas lui faire immédiatement crédit de tout cela, sur le témoignage de sa bonne bouille… On en viendrait presque à s’indigner que les hommes ne sachent pas reconnaître aux femmes le pouvoir d’entendre les esprits. On aurait pu attendre un traitement plus nuancé, plus énigmatique, plus prudent… et surtout davantage de tension dans la trame romanesque. Qu’Eugénie soit sujette à des visions, qu’elle communique avec les défunts, pourquoi pas ? Mais que la chose soit présentée comme évidente pour Eugénie elle-même, pour la romancière et pour le lecteur, c’est un peu fort. Le reproche adressé par l’auteur au corps médical de l’époque est de camper sur d’étroites certitudes, de rester hermétique au doute. Mais comment tenir pareil reproche lorsque la réalité des expériences surnaturelles d’Eugénie est affirmée, d’un bout à l’autre du récit, comme indiscutable ?



M'a également déplu l'insistance de la romancière à nous livrer de sentencieux adages qui donnent à son texte, en l'un ou l'autre passage, les traits d'une lourde démonstration. Que le corset soit horriblement gênant et que tout concourre, dans la société bourgeoise du XIXe siècle, à nourrir le pouvoir de l'homme sur la femme, tout le récit le montre à l'envi. Fallait-il vraiment développer (avec un point d’exclamation à la clé) : « Cet accessoire [le corset] a clairement pour seul but d’immobiliser les femmes dans une posture prétendument désirable – non de leur permettre d’être libres de leurs mouvements ! » ?
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Le bal des folles

Les critiques concernant ce premier roman de Victoria Mas sont, jusqu’à présent, unanimes : il s’agit d’une réussite. Je ne peux aller que dans ce sens tant j’en ai trouvé la lecture plaisante.

Le sujet, déjà, est très attrayant : l’auteure nous emmène en 1885 dans le service de psychiatrie dirigé par le célèbre docteur Charcot. Les femmes qui y sont internées ne sont pas forcément malades, et encore moins folles. Elles ont souvent commis des impairs dans une société dirigée par des hommes sans scrupules où elles n’ont pas le droit d’avoir un mot plus haut que l’autre ou même d’avoir leurs propres envies d’émancipation : « Un dépotoir pour toutes celles nuisant à l'ordre public. Un asile pour toutes celles dont la sensibilité ne répondait pas aux attentes. Une prison pour toutes celles coupables d'avoir une opinion. »



Nous allons donc suivre ici plus précisément Eugénie, une fille de bonne famille qui se retrouve internée par son père car il s’avère qu’elle est capable de communiquer avec les morts. La Salpêtrière, c’est l’occasion de faire disparaître la jeune fille et cela, sans entacher le nom de la famille. Son arrivée dans le service de Geneviève, l’infirmière en chef, va bouleverser profondément cette dernière et lui permettre d’ouvrir les yeux sur les conditions de la femme de l’époque : « Libres ou enfermées, en fin de compte, les femmes n'étaient en sécurité nulle part. »



Victoria Mas a fait le bon choix au niveau du sujet et elle a su le mettre en valeur par une écriture exigeante et fluide à la fois (même si le mot « mur » est répété à l’excès – j’aime croire que c’est dans le but d’atteindre mon subconscient de femme « libre »). Le fait qu’elle soit la fille de la chanteuse Jeanne Mas a probablement aidé à lui fournir une couverture médiatique conséquente, mais il faut dire que pour une fois, le succès d’une auteure, certes « fille de », est amplement mérité

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Le bal des folles

Un vrai régal, ce roman. Bravo pour un premier roman !!! On apprend beaucoup de choses concernant les études du Dr Charcot, puis sur le Livre des Esprits. On se met dans la peau de ces femmes internées à la Salpêtrière.

J'ai lu ce livre en deux jours...
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Le bal des folles

Thème intéressant, facile à lire, on s'attache aux personnage, cela pourrait faire l'objet d'un téléfilm. Un moment de détente mais ce n'est pas non pus de la grande littérature voilà pourquoi 2 étoiles et demi seulement.
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Le bal des folles

Écriture pesante, explications redondantes, aucun style, anachronismes, atmosphère et personnages pas crédibles, voilà un auteur qui est tout sauf écrivain et qui devrait rapidement changer de métier. Impossible d'adhérer à l'histoire, qui pourrait être intéressante, tellement la plume est épouvantable.

C’est un premier roman, espérons que ce soit le dernier.
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