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Critiques de Vincent Gravé (66)
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Un grand jardin

Un si grand format (30X42 cm, soit ouvert: 30X84 cm!) pour un grand jardin. 1 année, 12 mois: 12 planches finement illustrées par Vincent Gravé sur un texte poétique de Gilles Clément qui décline chaque mois autour d'un thème. C'est un album à garder, à contempler de temps à autres. Les images nous incitent à nous attarder dans les détails. Ca foisonne et on en découvre à chaque nouvelle visite. Un album hors du commun. Prenons Juin; le texte: les fruits; l'illustration fait la part belle à la framboise. Ses grains sont tour à tour oeuf, boulet de canon, balle de tennis, la chenille porte une discrète antenne de télévision, laquelle est regardée par un jardinier assis sur un coccinelle, jardiniers qui s'affairent dans un jardin anglais, alors qu'en Asie le riz réclame de l'eau, la goutte d'eau est attendue par la souris à la sortie de l'arrosoir, quelques plantes poussent sous cloche: parmi elle la carotte au nez d'un lapin... Pour profiter de cet album, il vaut faudra prendre le temps.
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Fausse route

Fausse route est un polar comme je les adore !



Premièrement, il y a ce décor sombre et inquiétant qui place d’emblée le lecteur dans l’ambiance oppressante adéquate. Une forêt plongée dans l’obscurité de la nuit quelque part aux Etats-Unis. Une absence de luminosité et d’espoir pour tous ceux qui s’y trouvent.



Deuxièmement, une narration en voix-off qui va à l’essentiel et s’amuse à aller gratter le désespoir de cet individu qui tente désespérément de survivre. Un type qui vient de s’enfuir de prison et qui se retrouve poursuivi par des êtres aussi hostiles que l’environnement dans lequel il se retrouve. Un type dont les pensées défaitistes viennent savamment rythmer un récit qui baigne dans la noirceur et le pessimisme.



Troisièmement, une course poursuite haletante qui enfile ces quelques 230 pages à une vitesse incroyable. Poursuivi par des fusils et des crocs acérés, accompagné d’une respiration de plus en plus rapide et des jambes de plus en plus lourdes, cet ex-taulard donne tout ce qu’il a pour échapper à ses poursuivants. Par contre l’idée d’appeler cet évadé ‘Bobo’ est peut-être un petit clin d’œil, mais ne sert pas vraiment le récit.



Finalement, deux destins qui se croisent de manière aussi improbable qu’efficace. Deux personnages que tout oppose mais qui, placés dans ce même décor finissent par se trouver le temps d’une histoire extrêmement bien ficelée.



Et malgré toutes ces qualités, c’est encore le graphisme qui parvient à venir voler la vedette au scénario. Un dessin noir et blanc et une ambiance brumeuse qui emballe l’intrigue dans un voile de pessimisme. Une ambiance étouffante qui filtre chaque respiration d’un homme qui risque de pousser son dernier souffle à chaque instant.



Bref, un excellent polar !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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L'affaire Zola

Même si je n'ai pas trop accroché à l'aspect graphique du récit, il faut reconnaitre que, avec méthode et émotion, il lève efficacement le voile sur une période que je ne connaissais pas trop.

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L'affaire Zola

Roman graphique et biographie d'Emilie Zola à travers le prisme de l'affaire Dreyfus. L'idée est intéressante et permet de montrer la vie et l'engagement de l'auteur des Rougon-Macquart. Les dessins sont moins convaincants.
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Les Grands Peintres - Monet : Les Nymphéas

C'est l'un des albums de cette collection que j'attendais le plus car Monet est mon peintre préféré. Sa toile "Impression, soleil levant" m'a littéralement subjugué depuis ma jeunesse. Bref, je connais son oeuvre pour posséder pas mal de livres le concernant.



J'avoue que le choix du graphisme m'a un peu étonné mais cela passe finalement assez bien au vu du résultat. Un bon point pour la lumière et la couleur très clair. Le bassin aux nymphéas est saisissant de beauté par exemple. C'est un BD qui rend hommage à la peinture du grand maître Monet.



Par contre, le scénario ne semble pas assez maîtrisé. Il y a quelques petits ratés. On s'y perd un peu. Pour autant, cela prend vie autour de personnages aux caractères assez trempés. Et puis, cette idée des différentes saisons est plutôt bien exploités. C'est une approche qui nous permet de manière assez subtile de faire la connaissance de ce grand peintre qui a connu le succès de son vivant.
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L'affaire Zola

Roman graphique complet mêlant la vie de Zola et son combat pour Dreyfus. Ni totalement une biographie, ni un album sur une affaire qui aura divisé la France sous la IIIème républiques, mais de façon claire le récit du combat de 2 hommes engagés, prêts à tout perdre au nom de la justice et de l'honneur.

Le dessin est agréable, coloré, et nous plonge dans l'époque.
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Il est mort le poète

Un homme politique est assassiné.

Des années plus tard, un homme sort de prison et découvre sa fille dont il ignorait l’existence.

Une pièce de théâtre courte mais percutante.

L’histoire est bien amenée et la fin est une réelle surprise.

Je ne connaissais pas la plume de Marcus Malte sous forme de théâtre.

Et bien il excelle là aussi.

Personnages tous plausibles, intrigue intéressante.

Je découvre que ce texte existe sous forme de BD, j’aimerais beaucoup voir ça.

Encore une fois, je ne suis pas déçue par l’auteur.

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Les Grands Peintres - Monet : Les Nymphéas

Intéressant comme thème de produire des bandes dessinées les "Les Grands Peintres", une bonne idée de faire connaître ces peintres d'une façon accessible pour tous les âges . Voici l'album sur Monet avec un scénario de Frank Secka et les dessins et la couleurs de Vincent Gravé. Un bon dessin et belle couleur aquarelle, bonne composition. mais au début les pages on trop de case, trop de texte ou il prend trop de place dans certaine cases, mais cela s'améliore dans la deuxième partie de l'album. L'histoire intéressante qui passe par une jeune fille et et jeune anglais qui gravitent autour de Monet qui semble vivre une histoire d'amour, et à travers l'intérêt de chacun d'une façon différente vis à vis le peintre. Avec quelques élément vrai de la vie du peintre, cela peu donner le goût d'aller plus loin et je crois que c'est le but de cette collection.
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L'affaire Zola

L'affaire Zola est une BD avec un graphisme adapté pour replonger dans l'Histoire. Nous partons à la découverte de la vie de Zola, celle de l'homme, de l'écrivain et plus particulièrement pendant la période de l'affaire Dreyfus. Cela donne envie de se replonger dans l'Histoire et dans l'oeuvre de cet écrivain. Le seul petit bémol est qu'il est à mon avis difficile, notamment pour des élèves, de saisir ce qui s'est passé au moment de l'affaire Dreyfus en lisant cette BD. Il est à mon avis essentiel d'avoir quelques connaissances sur la période avant d'entamer cette lecture.
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L'affaire Zola

L'affaire Zola de Chapuzet, Grave et Girard chez @glenatbd

Une magnifique BD qui retrace l'affaire Dreyfus à travers Zola. C'est d'ailleurs aussi une biographie, rapide, de Zola, tellement il a été imprégné par cette affaire et tellement le sort de Dreyfus l'a influencé en tant qu'écrivain mais aussi en tant qu'homme.



J'ai beaucoup aimé les dessins, ils ont un côté désuet, imparfait, qui m'a accroché.

L'affaire Zola est vraiment une bonne mise en bouche pour ceux qui veulent découvrir Zola l'homme et cette affaire qui a entaché notre Histoire.



Je vous conseille d'ailleurs la biographie de Zola par Henri Troyat.

Et vous, avez vous des titres à me conseiller l'Affaire Dreyfus ?

A la vôtre 🍻
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L'affaire Zola

•ZOLA IN DREYFUS•

🦊 L’affaire Dreyfus. Cette bande dessinée vient mêler l’histoire du capitaine Dreyfus et le combat mené par Émile Zola. Mais ce n’est pas tout, car tout un pan de son existence est étudié avec sa construction littéraire, parfois sur un ton humoristique, en filigrane. Dès le début des planches le décor est planté, du sombre, de la tristesse, de l’injustice. Que serait la vie sans injustice, quel combat mènerions-nous ? Émile Zola qui risquait de lourdes sanctions, s’est battu pour la vérité. Mettant l’antisémitisme sur le devant de la scène avec son personnage Saccard, dans son roman L’argent en 1891, Émile Zola voyait son attitude changer avec l’affaire Dreyfus. Avoir des idéaux ne change pas la face du monde mais peut engendrer une modification d’opinions. Cette bande dessinée est admirable car même si elle n’est pas la plus précise historiquement, comme le souligne l’auteur, le propos est ailleurs. Voir ces personnages historiques si bien croqués par Christophe Girard et autant habités par un scénario de Jean-Charles Chapuzet et story-board de Vincent Gravé, est une petite prouesse. Le sujet est certes fourmillant mais pas forcément adaptable en récit graphique. Et pourtant tout fonctionne parfaitement, les dessins amènent une certaine profondeur au propos. À la fois dense, rythmé et réfléchi, l’album est une belle réussite. Aucun manichéisme à l’horizon. On envisage avec délectation les mauvaises facettes de certains personnages. On appréhende une partie de l’Histoire antisémite, où nul n’avait rien à envier aux idées du IIIème Reich. Cette France dont certains ont encore honte sans jamais l’assumer, était bien réelle. Les Etats-Unis sont accusés d’avoir un passé colonial, la France doit être au courant que dès la fin du XIXème siècle et bien avant, les idées nauséabondes fleurissaient. Si le film de Roman Polanski ne retranscrivait pas forcément la realite, la BD y est bien plus conforme. Parce que nul ne doit être accusé ou condamné pour sa religion ou sa couleur de peau, ce récit est une ode à la vérité et la tolérance•••



Intégralité des chroniques sur Instagram et Blog (adresse sur profil)
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L'affaire Zola

Un roman graphique choc, un pan de la vie D'Emile Zola dessiné et passionnant à un moment clef de sa vie, qui donne envie de relire son oeuvre avec un autre oeil, de se plonger dans une histoire de France où ce n'était pas vraiment mieux avant...
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L'affaire Zola

Moment fondateur de notre histoire républicaine, l’affaire Dreyfus est narrée avec justesse dans cette bande dessinée qui rend hommage à l’engagement de l’écrivain.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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L'affaire Zola

Gros coup de cœur cette semaine pour un roman graphique très original. Elle retrace une partie de la vie d’Emilie Zola, en particulier l’affaire Dreyfus qui plongea la France dans une véritable guerre civile.

Les auteurs nous proposent d’entrer dans l’univers du grand homme au travers des yeux de son épouse Alexandrine qui lui sera fidèle jusqu’au bout malgré la double vie de Zola. Cela permet d’avoir un point de vue extérieur mais également crédible notamment en ce qui concerne l’hypothèse de la mort de Zola.

Les dessins sont soignés et les expressions des personnages sont très frappantes. Un gros travail sur les couleurs est également à souligné.

Un roman graphique que je recommande sans hésiter.


Lien : https://nessou3.wixsite.com/..
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Loin du mythe

Est-ce l'écrivaillon qui pose ses mots sur les gribouillis du dessinandier, ou le barbouilleur qui illustre le scribouillard ? Toujours est-il que "Loin du mythe" (2007) nous offre une belle association aux éditions de Tournon / Carabas, formée par Vincent Gravé et Charlélie Couture (qui signe sous le nom de CharlElie).



Curieux du chanteur, adepte du nouvelliste, conquis par le poète, j'adhère à présent au faiseur de BD. Décidément, ce couteau-suisse humain a de sérieux arguments dans la musette. La poétique est là. La forme est étendue, distendue, les phrases s'étalent souvent sur plusieurs pages, la narration émane principalement du dessin, jaillit de sa multitude d'effets. Puis, quand on ne s'y attend plus, le texte reprend le dessus. Jeu de ping-pong, réponses de soliste à virtuose, la mécanique est huilée. Il en transpire une ambiance éthérée, douce et hallucinée, tel un voyage sous psychotropes.



Côté visuel donc, Vincent Gravé n'est avare de rien. Vieilles affiches, mortes pubs, collages, graffitis, émoticones, comics, salissures, emprunts et références se mêlent aux croquis léchés du graphiste aux manettes. Le peinturlureur m'avait déjà bluffé avec son "Camille Claudel" (2012) écrit par l'excellent Éric Liberge. Cinq ans plus tôt, dans "Loin du mythe", la profusion de style est déjà là. Dessins isolés, grandes fresques, pêle-mêle, montages, l'homme utilise la page dans sa pleine mesure, casse les codes, s'échine à se renouveler sans cesse. C'est brillant !



L'histoire brosse les débuts des "Biscuits", un groupe lycéen, entre rock et rap, poésie et textes sociaux. La chronique est criante de vérité, j'ai revécu mes jeunes années, les emmerdes, la débrouille, l'inexpérience, les scènes qui "tombent à l'eau" et les joies soudaines. On passe du jazz au rock, on frise le funk, on froisse la soul, on ressent la musique comme un salut, une guérison au mal de vivre, en guise de pansement contre la société de consommation. On croise entre autres Charlie Parker, Mick Jagger, Amp Fiddler, et les traits d'un certain CharlElie dans le carnet de croquis final, ainsi que Matthias Malzieu, romain Humeau (Eiffel), Bumcello. Que du bon quoi !
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Les Grands Peintres - Monet : Les Nymphéas

Secka et Gravé ont choisi de prendre une tranche de la vie de Monet, celle consacrée à la réalisation du grand œuvre du maître, "Les nymphéas". C'est une idée comme une autre mais, personnellement, j'aurais préféré toute la vie de Claude Monet, son évolution en peinture depuis "Impressions soleil levant jusqu'aux "Nymphéas". L'histoire d'amour entre ces deux jeunes n'apportent pas beaucoup, de la fraîcheur et encore...En revanche des dessins sympas, clair et bien tirés, un rien fouillis, du détail, des vignettes pleines et remplies et de la couleur, beaucoup de couleur. Et la cathédrale de Rouen il fallait quand même la dessiner! Monet en vieillard râleur et bougon ça apporte du piquant et puis je trouve que ça nous change de l'homme calme et rangé. Bref, pas mal. On bouge dans cette BD. A lq fin de l'ouvrage un cahier sur le maître.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Requiem pour un champion

San Francisco, novembre 1967. Des gants de boxe accrochés au mur. Un billet dont le portrait semble le narguer. Seul, allongé sur le lit de cette chambre miteuse, Jack Ranieri, songeur, se remémore les circonstances qui l'ont amené ici.... Des combats de boxe dont il sortait vainqueur, lui, le champion de Broooklyn. Le regard envoûtant de la voluptueuse Lisa. Des palaces aux soirées de luxe en passant par les robes de Paris. L'argent qui coule à flot jusqu'à se réduire comme peau de chagrin. Pour reconquérir celle qu'il a perdu, Jack a encore un round à jouer. Au volant de sa Mustang, armé de son pistolet, il va tenter le tout pour le tout...





Après la belle vie aux côtés de la splendide Lisa, après bien des victoires sur le ring, c'est seul et ayant raccroché les gants que se retrouve Jack Ranieri, l'homme en qui tout le monde voyait un grand champion. Il aurait pu en être un si seulement les coups de la vie n'étaient pas si durs. Bertrand Boulbar nous plonge dans un album purement noir et américain. La voix off, sombre et omniprésente, décrit les sentiments et sensations de ce boxeur déchu en passe de commettre l'irréparable. L'ambiance, oppressante et sombre, est parfaitement retranscrite. Le scénario, sans être original, aurait mérité d'être approfondi. Graphiquement, le trait au fusain, imprécis, est particulièrement sombre. Certaines planches sortent du lot : psychédéliques, au trait arrondi et en pleine page, elles rappellent les affiches de années 60.
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Requiem pour un champion

Je suis Jack Ranieri, feu Iron Jack, boxeur déchu.

L'on dit que l'amour rend aveugle, possible.

Je vais vous prouver qu'il peut également rendre incroyablement con.

Lisa, j'en étais raide dingue de la môme. Piqué d'être avec une aussi belle poupée à mener grand train du temps de ma splendeur.

Seulement le train a déraillé. Ne restent que les souvenirs.

T'inquiète Lisa. Ce qui est mort peut renaître.

Le temps de charger mon flingue, d'faire un braco et à nous la belle vie, encore.





C'est noir, intense, à l'aune d'un méchant café qui n'aurait aucun mal à faire tenir votre délicate petite cuiller argentée en position verticale.

Deux trois cases max pour accentuer la force et la nervosité du récit.

Un dessin au lavis collant parfaitement avec le funeste karma de ce lucky loser.

De superbes planches psychédéliques pour évoquer sa belle et une relation aujourd'hui évaporée.



Requiem pour un champion, sans révolutionner le genre, est un magistral exercice de style qui vous filera certainement le bourdon. Youpiiie. Avec Jack, vous serez deux.
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Camille Claudel

Clairement, je ne connaissais Camille Claudel que de nom et encore (je l'aurais volontiers appelée Isabelle Adjani), avais eu vent de sa relation avec Auguste Rodin (en lisant Gala ou Entrevue certainement), en dehors de ça, rien, pas même l'idée d'une de ces oeuvres, peut-être le souvenir d'une rue portant son nom (parallèle à Aristide Maillot, près de la place Degas en passant par Bourdelle, mais c'est tout). Quelle réception donc, un néophyte peut faire de cette bande dessinée ?



Contre toute attente, un triple plaisir :

1. celui de retrouver la science précieuse d'Eric Liberge (cette fois au scénario) dont je suis les travaux avec boulimie,

2. la trouvaille des dessins chargés, colorés, résolument instables mais toujours lisibles de Vincent Gravé qui m'ont de suite enchantés,

3. et la découverte du sujet - Camille Claudel - de son tempérament bouillonnant face au machisme de l'époque, d'un pan de culture ignoré et rendu vigoureux par la paire d'auteurs aux manettes.



Adepte des biographies en BD mais souvent déçu par leur didactique maniérée ou lourdingue, celle-ci m'a littéralement emporté, captivé et révélé un personnage précurseur dans la lutte pour l'égalité des femmes. On ne se colle pas seulement à la mémoire de Camille, mais aussi au portrait sans concession de son frère Paul Claudel et de Rodin. Beaucoup de trouvailles dans la mise en page, au service de l'histoire, mêlant correspondance et articles de journaux sans jamais étouffer le lecteur, avec énergie, vitalité. La mise en abîme via le témoignage de Paul est finement trouvée et permet des respirations et un autre éclairage. C'est tout bonnement brillant et copieux, une belle collation pour un destin tragique, qui remue notre glaise.
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Un grand jardin

Minutieuses et nombreuses, ces illustrations sont une vraie gageure qu'on admire.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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