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Critiques de Vincent Gravé (65)
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Fausse route

C'est une histoire d'évasion, de poursuite, en noir et blanc, traîtée tout en lavis (encre diluée à l'eau pour obtenir des nuances de gris), essentiellement au pinceau. C'est vif, agressif, le dessin est vigoureux, sans concession, comme la nature humaine qu'il nous décrit, gris, sombre.

Un détail (économique sans doute) m'a cependant gêné, le choix du papier couché ne rend pas service au traitement du dessin en lavis, trop lisse, et qui s'use vite, on voit dans l'exemplaire que j'ai emprunté à la médiathèque quelques reflets dûs à l'usure, et qui donne un côté “cheap” au livre. Je suis persuadé que l'histoire elle-même y aurait gagné en intensité imprimée sur un papier de plus belle tenue.
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Camille Claudel

J'ai tout simplement détesté cette BD.

Les dessins sont moches, l'histoire est truffé de fautes.

Et oui, quand on s'attaque aux grands de ce monde, on se documente un tant soit peu.

J'ai été bien déçue car Camille est une de mes passions, et je comptais me régaler de cette BD.

Mais pour moi, c'est médiocre.

Je l'aurai feuilleté avant, je ne l'aurai pas acheté...
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Un grand jardin

Ce livre est un très grand format, et c'est tant mieux !

Les grandes pages sont un terrain fertile aux belles planches d'illustration. Chaque mois est illustré par un jardin qui fourmille de détails : des herbes, des fleurs, des racines, de petits lacs, des grottes, des habitations... C'est un vrai régal de fouiller chaque image du regard à la recherche des petits jardiniers qui arrosent, poussent une brouette, se prélassent au soleil, scient une racine, portent un chapeau haut de forme, escaladent un œuf, roulent une pelote, un gland, un fruit... Chaque planche, chaque saison a sa couleur dominante : le marron d'octobre, le bleu froid de janvier, le mauve de février, l'orange de la fleur d'avril... L’œil est constamment sollicité, arrêté, étonné et ravi par chaque détail, chaque petit être, chaque plante.

Côté texte, on oscille entre le documentaire et le poétique : "une ombellifère (aujourd'hui apiacée) est une plante dont le système floral se développe comme une ombelle, autant dire un parapluie, tels la carotte ou le fenouil" / "les arbres et les herbes dorment. Les bois sont transparents, la lumière traverse les forêts. Les perspectives ont changé, on voit plus loin. Rien n'arrête le regard si ce n'est le bois de sapins, les houx persistants, les murets de pierres". Attiré par les images, il serait dommage que le lecteur passe à côté de ce texte, surprenant, qui fait voir le jardin autrement, le jardinier comme un poète qui s'ignore.

Chaque planche est un véritable tableau. Chaque texte est une petite pépite. Un livre pour enfants ? Non, un livre pour tous les curieux, jardiniers (ou pas) un peu rêveur.
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Les Grands Peintres - Monet : Les Nymphéas

Tout est beau dans cet BD. Le coup de crayon, les couleurs, le scénario, les personnages... J'ai tout simplement adoré cette approche qui nous permet, au travers d'une petite histoire, d'approcher un grand maitre de la peinture.
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Un grand jardin

A re-parcourir après lecture pour bien profiter des illustrations!..
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Jardins des vagabondes

Jardins des Vagabondes, c'est l'histoire d'un petit chat humanoïde qui visite différents jardins à Paris et ses environs. Jardins qui nous emmènent dans l'univers du paysagiste Gilles Clément (que je ne connaissais pas auparavant, d'ailleurs). Il semblerait qu'il ait une approche bien particulière de son travail. A l'opposé des "jardins à la française" maîtrisés et sans surprise, il laisserait comme "une part du travail" à la nature elle-même ; ce n'est pas lui qui décide arbitrairement de la forme que va prendre chaque recoin du jardin. D'où son concept du "jardin en mouvement".







Quant au petit chat, il représente l'auteur lui-même. A ce sujet, Vincent Gravé nous a dit :



"Pourquoi un petit chat ? Eh bien, parce qu'un chat, ça regarde partout".



Après lecture, je comprends mieux pourquoi : le regard est l'une des thématiques essentielles du livre. C'est sur l'observation que tout se base.







L'auteur nous livre donc le parcours qu'il a entrepris : les différentes visites qu'il a effectuées ainsi que des personnes rencontrées par leur biais. Nous rencontrons ainsi un trader qui va se ressourcer dans un jardin proche de son lieu de travail ou encore un amateur de symboles alchimiques, qui offre un décryptage intéressant du jardin qu'il visite avec "le petit chat".



J'ai énormément apprécié les dessins, qui oscillent entre la naïveté du trait employé pour dessiner le chat et la poésie de celui des jardins. La manière dont sont saisis les autres personnages tels l'alchimiste ou les jardiniers m'a également beaucoup plu. Certains passages comme que les voyages en train changent également de registre : on dirait presque que le dessinateur a changé de technique, ou du moins il l'a travaillée différemment : c'est beaucoup plus sombre et cela offre une transition intéressante entre les différents lieux.







L'auteur nous a finalement dit "Normalement, lorsqu'on a fini de lire le livre, on a envie de planter pleins de graines".







Et vous savez quoi ? Dans mon cas, c'est on ne peut plus vrai. Je l'ai acheté pour ma mère, qui adore faire son jardin, s'intéresse aux différentes formes de cultures que l'on peut employer, etc... Jardins des Vagabondes m'a donné envie d'aller "planter des graines" avec elle ; ça tombe bien, début avril, c'est le retour des beaux jours, non ? (du moins dans le sud, on recommence à mettre volontiers le nez dehors) ;)











Une découverte pleine de poésie et très instructive à la fois. Un plaisir pour les yeux qui offre également une réflexion intéressante sur la manière dont on conçoit le jardinage par ici. Et même si vous n'aimez pas jardiner, le petit chat est juste adorable, le ton plein d'humour !
Lien : http://d-encre-et-de-reves.o..
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Il est mort le poète

Antoine Simiac est une machine de guerre politique, un tribun.

Son surnom, le poète.

Une côte de popularité stratosphérique qui le rend éminemment dangereux, au regard de ses adversaires, dans la course à la présidence.

La solution, éliminer ce vainqueur prédestiné, ce qui sera fait lors d'un meeting mémorable.

Vingt cinq ans ont passé. Mastrado a payé sa dette à la société.

Aujourd'hui, il sort de prison.

Seul, paumé, repentant.

Accosté par une jeune inconnue, il ne se doute pas un instant que sa vie vient de prendre un nouveau tournant.



Un trait bicolore intéressant qui vous explose à la gueule et qui se prête parfaitement à cette fiction politique sans doute pas si fantasmée que ça. Rien à redire sur le côté graphique.

Non, ce qui m'a rapidement gêné, c'est un final pressenti à des kilomètres à la ronde, avec un rhume carabiné et une propension à anticiper les évènements habituellement proche du zéro absolu, c'est dire l'énormité de la ficelle, voire de la corde à nœud.

Un scénario vraiment pas au niveau de l'esthétique très travaillé et c'est sans l'ombre d'une surprise que l'on referme un récit que l'on aurait souhaité plus manipulateur.

Dommage...
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Il est mort le poète

Vive le poète ! Vive le poète président ! On l'acclame de partout, cet Antoine Simiac, ce futur candidat aux élections présidentielles! Malheureusement, il n'aura pas la chance d'aller jusqu'aux urnes puisqu'on s'est chargé de lui régler son compte. Trois balles de gros calibre à bout portant, il n'avait aucune chance de s'en sortir... Evidemment, ses opposants, dont le sénateur et son jeune poulain Dutertre, sans aller jusqu'à se réjouir de ce meurtre, comptent bien se servir de cette tragédie pour se hisser au sommet et emmener avec eux le peuple indigné.

Dix-sept ans plus tard, Marcado sort de prison. Il a payé pour ce qu'il a fait et veut profiter maintenant. Mais, une jeune femme l'accoste dans la rue dès sa sortie. Elle dit être sa fille, Zoé, et vouloir passer du temps avec lui. D'abord réticent, l'homme accepte finalement...



Cet album éponyme du roman de Marcus Malte, paru en 2011, nous emmène dans les couloirs politiques. Divisé en sept chapitres, chacun commençant par un croquis du théâtre de Guignol, ce récit à la fois sombre et inquiétant recèle quelques mystères. Qui a vraiment tué Simiac ? A qui cela profite-t-il ? Qui est cette Zoé ? Que veut-elle obtenir vraiment de Marcado ?

Le dessin tout en noir et blanc de Vincent Gravé colle parfaitement à cette ambiance mystérieuse et machiavélique. Il nous offre de très belles planches finement travaillées malgré quelques cases plus grossières.



Il est mort le poète... Vive le poète !
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Il est mort le poète

Markus Malte, - "Il est mort le poète" – éd. La Tengo, 2011 (ISBN 978-2354610180)



Il s’agit ici du texte d’une pièce policière radiophonique.



Un sémillant candidat d’opposition en pleine ascension se fait assassiné ; arrêté, l’assassin ne s’en sort pas trop mal ; une fois sorti de prison, il est abordé par une jeune-femme qui prétend être sa fille, et qui le pousse à se venger de ses commanditaires…



C’est bien ficelé, même si ça ne va pas bien loin, ça doit bien rendre au théâtre.

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Camille Claudel

C'est à l'occasion du passage d'une exposition des œuvres de Camille Claudel dans ma région (Nord) que je me suis penchée sur cette biographie en image.

C'est avec délectation que j'ai suivi l'incroyable et décadente vie de Camille Claudel.

On ne peut qu'éprouver un infini respect pour cette artiste qui aura combattu toute sa vie pour, être reconnue et vivre de son art. Combat d'autant plus méritant quand il est mené par une femme qui doit chaque jour s'imposer et faire ses preuves dans une société où l'homme règne en maître.

Du génie à la folie : destin prodigieux et tragique qui façonne l'immortalité de grands artistes.



Je salue le travail remarquable de Vincent gravé et Eric Liberge qui livrent à travers cette biographie un bel hommage à l'artiste que fût Camille Claudel.
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Camille Claudel

"Que tremblent les familles chez qui se déclare cet affreux malheur qu'est la vocation artistique...et surtout dans la sculpture"



Affirmation choc attribué à Paul Claudel concernant sa soeur Camille, dans la Bande Dessinée d'Eric Liberge et Vincent Gravé.



En utilisant la voix et les souvenirs du dramaturge et poète, cette biographie retrace la vie créatrice et tourmentée de l'artiste, élève de Gustave Rodin avec qui elle vivra une passion tumultueuse. Les rapports difficiles avec la famille Claudel sont aussi au coeur du récit, la rivalité artistique avec un frère à la fois attentif et exaspéré par un tempérament immaîtrisable jusqu'à la folie et l'internement.



Eric Liberge en fait donc un récit vivant et énergique, à défaut d'être nouveau. Il replace aussi l'artiste dans son époque, dans le Paris de l'exposition universelle de 1889, des salons artistiques dominés par la gente masculine, de la mentalité du tournant du 20ème siècle encore si peu favorable à l'émancipation des femmes.

J'ai été moins conquise par les planches de dessin de Vincent Gravé, proches de la caricature. Elles sont en revanche très travaillées, fourmillent de détails, vibrent de couleurs. Elles s'adaptent en cela parfaitement au propos.
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Jardins des vagabondes

Jamais ronflant ou prise de tête mais agréablement ludique, la BD donne à observer, apprendre et réfléchir, dans une convivialité légère et paisible. Du coup, l’œil changé, on ira vagabonder à nouveau dans ces petits paradis terrestres que l’on croyait familiers. Une lecture rafraîchissante.
Lien : http://www.bodoi.info/jardin..
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Jardins des vagabondes

Passionné de jardinage, Vincent nous convie à la visite des beaux jardins de Gilles Clément.
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Il est mort le poète

Une bande dessinée intéressante.

Simiac, homme politique charismatique, est assassiné alors qu'il était en tête de tous les sondages d'avant élection.

Le meurtrier a purgé sa peine, à sa sortie de prison quelqu'un l'attend...

Un bon suspens de MArcus Malte

Le dessin de Vincent Gravé retranscrit bien l'atmosphère pesante des arcanes du pouvoir, du besoin de vengeance.

Savoir qui tire les ficelles, comme les marionnettes du Gignol : je suis revenu au début pour voir d'un oeil neuf la foule, les plans du théâtre de Gignol qui ouvre chaque chapitre.

J'ai apprécié.

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Il est mort le poète

Il est mort le poète, quand on l'a tué, il est mort flingué (Nicole & Ta ou presque).

En fait de poète, Simiac était le leader charismatique de l'opposition. Sûrement ni plus sincère ni plus honnête que ses concurrents, mais beau parleur et démago, donc fédérateur. Une sérieuse menace à la veille des Présidentielles avec 38% d'intentions de vote.



Histoire d'un complot politique, pas si éloignée d'une affaire récente autour de personnalités pressenties pour l'Elysée. Histoire qui rappelle également l'exécution d'un proche d'un candidat fantaisiste, il y a une trentaine d'années.



Au milieu de cette affaire sordide, une belle rencontre entre un homme et une jeune femme. Cet homme découvre avec bonheur l'amour paternel, prend goût à la vie. Cette jeune femme est pleine de rage, de plus en plus nerveuse et partagée.



Marcus Malte est doué pour les portraits et pour décrire avec finesse des relations parent-enfant émouvantes (cf. L'échelle de Glasgow).

Cet auteur est tout aussi doué pour les intrigues tarabiscotées. D'ailleurs je m'y perds parfois et renonce à comprendre (Garden of Love). Tout s'éclaire ici, à la fin. En relisant soigneusement l'album, on trouve pas mal d'indices. Le support s'y prête : petits détails dans les dessins qu'on avait occultés ou mal interprétés. Le texte donne également des pistes, mais elles baladent finalement plus le lecteur qu'elles ne le font avancer.



Je n'avais jamais été emballée par les polars-BD que j'ai lus. Suite à ces expériences, il me semblait que les intrigues ne pouvaient qu'être faiblardes : creuses, faciles et approximatives, avec un dénouement brutal et artificiel.

Je change d'avis avec cet album : intrigue solide, propos intéressant, protagonistes convaincants, certains très attachants, superbe graphisme en noir et blanc, et parallèles judicieux avec Guignol sur différents aspects.
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Il est mort le poète

(NB971) Je n'ai pas lu le livre de Marcus Malte mais quel album militant ! Totalement époustouflée par cette histoire qui explore avec un trait noir les manœuvres politiques. Que restera-t-il de ces questions en ECJS ou autre préparation Sciences Po si nous ne mettons pas d'éclairage sur ces "magouilles du pouvoir"... Au risque de déplaire, je dirais Oui en Lycée

(IK971) Graphisme fascinant qui souligne magnifiquement le propos du jeu politique et de vengeance de cet album...En revanche, pas certaine que nos lycéens accrochent à ce scénar. de polar aussi noir que son trait...Pourquoi pas pour le Prix...Cela dépendra de la sélection...

(LX971) Très déçu par cette BD qui survole à grandes enjambées l'intrigue (que de raccourcis). Je doute que le dessin plaise aux élèves (encore du N&B) et la peinture politique me semble plus qu'improbable : un candidat de l'ombre désigné à 4 mois des présidentielles, c'est cela oui !!! Même si la scène politique française se prête très souvent au grand guignol, là on frise la caricature qui ne devrait pas grandir le débat auprès de nos élèves...



(CL971) Un sujet bien connu et partiellement relaté dans nos médias. Un dessin noir en cohérence avec les manœuvres bien sombres du monde politique. Cette BD pourrait être repoussante, mais l'histoire peut plaire. Ok pour le lycée.



(NG971) Je lis plus une vengeance familiale qu'une vengeance politique. Très beau graphisme. Histoire bien ficelée. Oui pour le prix Lycée.
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Camille Claudel

Si l’art, et particulièrement la sculpture, vous intéresse, cet album est pour vous. Un album de caractère, sur une artiste qui n’en avait pas moins.L’atout principal de cet album est de faire connaître cette artiste à l’œuvre singulière et variée, méconnue pour de mauvaises raisons.
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Il est mort le poète

Adaptation du livre de Marcus Malte, on retrouve dans cette BD son univers particulier. Les dessins en N et B soulignent la force du scénario. Une incursion sans concession dans l'univers politique.
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Fausse route

Cette histoire est sombre et prenante. Les dessins semblent fait au pinceau et à l’encre de Chine. Ils sont magnifiques et montrent bien la noirceur de l’âme humaine. J’ai acheté ce livre pour mon grand-frère et l’ai fait dédicacer. L’auteur est très abordable. Ce n’ai pas le genre de bande-dessinée et de récit que j’aime. L’histoire reste prenante et surprenante.
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Camille Claudel

Résumer une vie si intense en un seul album de BD est une gageure que l’auteur relève ici en y ajoutant une histoire cadre, celle de Paul Claudel qui raconte la vie de sa sœur.

Des journalistes s’immiscent dans la maison de celui-ci pour lui demander de raconter la vie de celle qui sera oubliée pendant bien des années.

Paul Claudel traverse alors le temps pour se replonger dans ce qu’il a vécu autrefois.



Ce procédé est une bonne idée qui évite aux auteurs de prêter des pensées ou des actes à Camille Claudel sans que l’on sache si cela a été ou non.

Mais cela n’exclut pas que l’on prête des sentiments à Paul Claudel, et cette apparente volonté de le montrer repentant, malheureux, regrettant son geste, m’a vraiment dérangée.

Il me semble avoir lu et entendu, au contraire, qu’il interdisait à sa mère de faire quoi que ce soit pour sa sœur par peur du scandale, cette peur qui l’a conduit à mettre Camille à l’asile.

Les convenances ont guidées la vie des Claudel, sacrifiant la vie de cette jeune femme qui avait juste besoin d’aide.

Certes, ce n’est pas Paul qui a ordonné l’internement, c’est son père.

Une fois celui-ci décédé, il aurait pu la sortir de là et ne l’a jamais fait.

Un Paul Claudel ravagé par le regret m’a donc paru un peu outré.



Le parti-pris du dessin est aussi particulier (mais cela ne m’a pas dérangé cette fois).

Les dessins sont abrupts, parfois mêlés, sombres et colorés.

Il y a sans doute des symboles qui m’ont échappés, pourtant ils m’ont fait pensé aux sculptures de Camille.

Je ne sais pas s’il y a une volonté de s’en approcher, mais cela se marrie bien avec l’histoire.



C’est donc une bande dessinée un peu spécial, pas du tout classique, qui se découvre en oubliant ce que l’on peut savoir de l’histoire de Camille Claudel
Lien : http://lirerelire.blogspot.f..
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