Larousse : le
dictionnaire des mots croisés et
Viviane Koenig : le
livre jeu des hiéroglyphes
Olivier BARROT présente "Le
dictionnaire des mots croisés" (LAROUSSE) et "Le
livre jeu des hiéroglyphes" de
Viviane KOENIG, édité chez LAROUSSE. Il évoque la découverte des hiéroglyphes et
Jean François CHAMPOLLION qui parvint à les déchiffrer.
Les derniers hiéroglyphes sont écrits en l’an 394. Puis ils sont oubliés. On les trouve ravissants. On cherche à les comprendre sans réussir pendant des siècles. Tout change en 1799 quand les soldats de Bonaparte découvrent une vieille pierre à Rosette, au nord de l’Égypte : la pierre de Rosette.
(page 11)
Carter dirige une équipe efficace d’étrangers et d’Égyptiens. Ils creusent, ils s’enthousiasment, ils continuent et entrent dans ma tombe. C’est la fin de trois mille ans de tranquillité, mais le début de ma gloire !
(page 40)
Je suis prince d’Égypte, j’ai six ans et j’aime les promenades en famille. Mes sœurs, je les laisse à leurs parties de cache-cache. Elles courent plus vite que moi. Je préfère taquiner les grenouilles ou admirer les libellules et les fleurs de lotus du bassin.
(page 6)
Votre roi Arthur va établir, ici même, une table qui sera ronde, afin que les chevaliers bretons qui s'y assiéront soient égaux. Il n'y aura de place d'honneur pour aucun d'entre eux ! A la droite du roi, un siège restera vide en souvenir de Jésus-Christ. Ce sera la place réservée au chevalier qui découvrira le saint Graal...
Sans le fleuve Nil, mon royaume ne serait qu’un désert. Heureusement, chaque été le Nil sort de son lit. Il dépose sur les champs une bonne terre fertile, le limon.
(page 16)
— Jadis, une pierre vivait solitaire dans les collines parmi les fleurs et les herbes folles. Elle jalousait ses semblables qu’elle apercevait sur la route en contrebas. Un jour, n’y tenant plus, elle s’y laissa rouler. Il était trop tard quand elle comprit son malheur. Dorénavant, tachée de boue ou de poussière, elle souffrait sous les roues des chariots, les sabots ferrés des chevaux, les souliers des hommes et les excréments d’animaux. Piétinée, elle contemplait sa colline, ce paradis qu’elle avait si sottement quitté.
— Regrettait-elle ?
— Oh que oui ! Tel est l’avenir de ceux qui quittent une vie paisible pour s’installer chez les méchantes gens de la ville.
Pour ma tombe, j’avais choisi un modèle creusé dans la montagne désertique, pas une pyramide : les pyramides ne sont plus à la mode. Les travaux avaient commencé. hélas, ma tombe n’était pas prête, je serai enterré dans une autre.
(page 36)
Pour les Egyptiens, c'est le dieu Thot qui a inventé les hiéroglyphes. Ils l'appellent le Maître-des-mots. Ce dieu savant est le protecteur des scribes.
Comme tous les dieux, Thot prend la forme qu'il veut : un jour ibis, un jour babouin !
Depuis des siècles, les artisans égyptiens font des merveilles ! J’admire ces hommes qui travaillent aussi bien la pierre et le bois que l’or ou l’argent.
Mes peintres-dessinateurs suivent des règles précises. Ils représentent les visages de profil avec un œil de face, les épaules de face, le corps de profil.
(page 32)
Les dieux et les déesses d’Égypte sont nombreux, puissants et redoutables. Ils ont des chairs d’or, des os d’argent, des têtes humaines ou animales. Ils vivent des aventures incroyables : ils s’aiment, se détestent, voyagent, boudent, se réconcilient et décident de nos vies. Je les respecte et je les crains.
(page 26)