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Critiques de Vladimir Boukovsky (10)
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...et le vent reprend ses tours : Ma vie de..

L'auteur nous explique et démontre la puissance de la résistance intellectuelle de quelques dissidents face au régime soviétique dans les années 60/70.

C'est en manifestant en toute légalité et, par là, en étant systématiquement arrêtés et emprisonnés que Vladimir Boukovsky et ses amis , code pénal soviétique à l'appui, voulaient dénoncer au monde l'intolérance du régime communiste.

Leurs actes aboutissaient très souvent à leur internement en asile psychiatrique ou en camp de travail, mais la foi dans la cause qu'ils défendaient, ne les empêchait pas de récidiver. Au contraire, elle leur donnait la force de toujours tenir tête et de toujours résister ... jusqu'à, pour le narrateur, son extradition qu'il avait maintes fois refusée pour cette même raison.
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...et le vent reprend ses tours : Ma vie de..

Descente aux enfers de l'âme humaine.

On découvre la profondeur de la noirceur de l'être dit humain.

Cette force de conviction et de croyance dans l'absolu de l'existence offre les plus belles leçons de choses que l'on puisse jamais espérer.

A lire avec tous le respect que l'on puisse avoir pour ces hommes et femmes qui ont su et réussi à combattre cette ignominie d'âme.
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...et le vent reprend ses tours : Ma vie de..

Vladimir Boukovsky nous entraîne derrière lui dans la contestation du pouvoir soviétique dans les années 60/70. dés son jeune âge i s'est confronté avec le KGB, a connu les prisons et les camps pour avoir défendu les droits de l'homme tout simplement !

Un livre parfois un peu "fastidieux", mais qu'il faut lire pour connaître les réalités de cette époque .
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...et le vent reprend ses tours : Ma vie de..

L'histoire poignante d'un homme malmené par le système soviétique pour penser différemment du système. Mais avant tout, c'est une ode à la liberté, liberté d'être, liberté de penser, mais également fidélité à ses principes et à ses valeurs.



Pour mieux comprendre ce qu'était le système soviétique dans la seconde moitié du 20e siècle.
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Mémento Goulag. Mémoire et jugement du communisme

Ce livre se veut être un hymne à la commémoration des 100 MILLIONS de morts civils innocents, exterminés par le régime Totalitaire Communiste.



Malheureusement le Communisme n’a jamais été condamné par la Justice, contrairement au Nazisme qui l’a été dans le cadre du Tribunal de Nuremberg en 1945.

Il est parfaitement légitime de commémorer la Shoah, le 27 janvier (jour de la libération du camp de concentration et d’extermination Nazi d’Auschwitz) ; il est tout aussi légitime de vouloir commémorer la journée du « Mémento Goulag », le 7 novembre (jour du coup d’Etat bolchevique de 1917 à Petrograd en Russie), en la Mémoire des DIZAINES de MILLIONS de victimes déportées en camps de concentration (Goulag), et/ou exterminées dans l’oubli le plus total.



Les pays démocratiques ne doivent avoir de cesse de dénoncer le Communisme, car, n’oublions pas que de nos jours encore, des pays comme : la Chine, Cuba, la Corée du Nord, et le Vietnam, se revendiquent toujours de ce système Totalitaire.



D’où l’importance de savoir reconnaître les signes communs à tous les Totalitarismes, afin d’empêcher leurs retours et peut-être d’éviter la prolifération du 3ème Totalitarisme du 21ème siècle : celui de l’Islamisme intégriste !



P.S. : Confer également, d’autres ouvrages tous aussi passionnants sur le même thème de :

– Nicolas Werth (CD sur : Le Goulag) ;

– Anne Applebaum (Goulag, une histoire) ;

– Raymond Duguet (Un bagne en Russie rouge) ;

– Francine-Dominique Liechtenhan (Le laboratoire du Goulag) ;

– Joël Kotek et Pierre Rigoulot (Le siècle des camps).
Lien : https://totalitarismes.wordp..
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L'Union européenne, une nouvelle URSS ?

A lire pour réflexions.
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Cette lancinante douleur de la liberté

1976, Le Chili du dictateur Pinochet échange le chef communiste Luis Corvalan contre Vladimir Boukovsky détenu, lui, par le pouvoir Soviétique de Brejnev.



Depuis sa libération, l’auteur vit en Angleterre et après avoir passé 12 années en : camps, prisons et hôpitaux psychiatriques d’Union Soviétique, Vladimir Boukovsky n’a de cesse à travers ses ouvrages, suite à sa terrible expérience, de dénoncer, à chaque fois dans un style précis et direct : l’idéologie Totalitaire Communiste.



Evidemment, Vladimir Boukovsky n’a pas été enfermé en hôpital psychiatrique parce qu’il n’était pas sain d’esprit, mais uniquement en tant que dissident politique opposé au régime répressif Soviétique, ce dernier privant sa propre population de toute LIBERTE.



Avant d’aller plus loin dans ce commentaire, il est important pour plus de clarté, de préciser que dans ce livre (écrit en 1981), il faut comprendre le terme « Socialisme », non comme celui que nous connaissons en France au 21ème siècle, mais pour l’auteur il s’agit plutôt de l’appellation « Socialisme » du 19ème siècle, c’est-à-dire : comme l’étape transitoire de la société conduisant au stade ultime…, qu’est le Communisme.



Dans cet ouvrage passionnant, Vladimir Boukovsky nous livre donc ses profondes réflexions, à partir de sa tragique expérience sous le Totalitarisme Communiste Soviétique.

De plus, il nous présente sa captivante vision du monde à travers la comparaison de deux univers que tout oppose : celui répressif du Communisme ; et la Liberté ainsi que l’égalitarisme parfois « outrancier » qu’il a découvert en « Occident », comme il l’exprime pages 91 et 92 :



« Les thèses de chacune de ces deux sociétés sont diamétralement opposées : en URSS, l’homme a systématiquement tort, l’Etat toujours raison. Ici, l’homme est persuadé qu’il a le droit d’être toujours heureux. S’il tombe malade, c’est que les bien-portants lui doivent des comptes, si l’on est pauvre, ce sont les riches qui en sont coupables. Egocentrisme purement infantile, refus tout aussi infantile d’accepter la moindre limitation. »



Plus loin, il démontre l’ampleur de : la schizophrénie, la perversion, ainsi que l’extrême dangerosité contenues dans TOUTES les IDEOLOGIES, page 170 :



« Il serait vain de chercher de la logique dans tout cela. La logique cesse d’exister là ou commence l’idéologie, en l’occurrence l’idéologie socialiste. « Tout ce qui sert les travailleurs est bien », dit le principe premier de cette doctrine (d’ailleurs il n’y est pas question des travailleurs mais des manitous syndicaux, démagogues irresponsables, voire hommes politiques véreux). Je crois que toute idéologie de masse est mauvaise, car elle fournit à l’homme des alibis faciles, lui permet de suivre ses instincts les plus bas au nom d’objectifs « nobles ». Il n’est pas bien de tuer, mais pourquoi y renoncer s’il s’agit du bien universel ? Il est honteux de voler, mais si cela contribue à plus de bonheur sur terre, comment s’en priver ? Pratiquer la torture est ignoble, mais si le bien-être de tous en dépend, il serait criminel de s’en abstenir ! Bref, de toutes les justifications que nous nous trouvons, délibérément ou inconsciemment, les idéologies de masse sont les plus méprisables. Elles font de l’humanité un troupeau de moutons. Et de toutes les idéologies de masse, la socialisme est la plus dangereuse, car elle libère l’homme de toute responsabilité. Par exemple, ce serait malgré lui que l’homme deviendrait alcoolique, drogué ou bourreau. C’est la société, le milieu social qui en sont tenus responsables. »



Ensuite, Vladimir Boukovsky vient à donner son pertinent point de vue, en ce qui concerne le dogme de : l’EGALITARISME, page 190 :



« Jamais je n’ai réussi à comprendre les socialistes. Seul quelqu’un qui vit de phantasmes et non de l’observation réelle de l’être humain peut croire que les hommes sont égaux (ou aspirent à l’être). Même des jumeaux vrais qui ont été éduqués et formés ensemble ne sont pas tout à fait égaux. Et puis, pourquoi aspirer à l’égalité ? Serait-il intéressant de vivre dans un univers d’êtres qui soient tous pareils ? Pourquoi faut-il avoir des réactions aussi maladives face à l’inégalité matérielle ?

Pourquoi les socialistes sont-ils tellement envieux, tellement mercantiles ? La majorité d’entre eux sont des intellectuels qui vivent dans un monde abstrait. Leur théorie manque de logique : d’une part, ils critiquent l’esprit de consommation, la cupidité et le matérialisme, de l’autre, ce sont précisément ces aspects de la vie qui les préoccupent le plus. En nivelant la consommation, ils veulent instaurer l’égalité. Croient-ils sincèrement que si les gens recevaient tous la même ration de pain, ils deviendraient automatiquement frères ? Les hommes deviennent frères en souffrant ensemble, en s’entraidant, en partageant la même espérance, en respectant la personnalité de l’autre. Est-ce que l’on peut devenir frères si l’on compte avec envie les revenus de chacun, en accompagnant d’un regard fielleux chaque morceau avalé par le voisin ? Je n’aimerais pas avoir pour frère un socialiste. »



Vladimir Boukovsky énonçait, déjà en 1981, ces évidences relevant de la Morale la plus élémentaire : huit ans avant l’effondrement du « Mur de Berlin » et dix ans avant la fin de l’U.R.S.S….



Malheureusement, aujourd’hui en France, des Partis politiques : le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche, le Nouveau Parti Anticapitaliste, Lutte Ouvrière…, n’ont toujours pas intégré ces principes humanistes fondamentaux, et nous sommes bientôt en… 2011 !



Confer également, d’autres ouvrages tous aussi passionnants, de Vladimir Boukovsky :

– Jugement à Moscou – un dissident dans les archives du Kremlin ;

– L’Union européenne, une nouvelle URSS ?
Lien : https://totalitarismes.wordp..
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L'Union européenne, une nouvelle URSS ?

Une approche comparative intéressante entre l’ex-U.R.S.S. et l’Union Européenne. Mais pour une fois, je ne partage pas complètement l’analyse de Vladimir Boukovsky.



En effet, autant je suis d’accord avec lui sur le fait qu’il paraît malheureusement évident, que le peuple Russe risque de mettre plusieurs décennies pour se remettre économiquement, socialement et politiquement de : 74 années (de 1917 à 1991) de Totalitarisme Communiste.

Qui plus est le fait d’avoir alternativement comme « premier ou second » dirigeant de Russie : Vladimir Poutine, un ancien lieutenant-colonel du K.G.B., qui de surcroît a prétendu, entre autres, que : « La disparition de l’Union soviétique avait été la plus grande catastrophe de l’histoire russe. »

Tout ceci risque de mettre la Russie en difficulté pour longtemps, avant qu’elle ne puisse s’engager définitivement sur la voie d’une véritable Démocratie.



En revanche, et Vladimir Boukovsky le sait bien mieux que moi, puisqu’il l’a subi, je trouve « périlleux » de comparer le régime Totalitaire Soviétique avec cette, certes : « lourde machine » qu’est l’Union Européenne, mais qui me semble malgré tout, Démocratique… pour, je l’espère, le plus longtemps possible…



Pour conclure, je ne peux résister à la nécessité de citer l’excellente définition de l’Utopie, selon Vladimir Boukovsky, page 165 :



« Les utopistes accomplissent toujours exactement le contraire de ce qu’ils promettent. Cela s’explique facilement : ils sont toujours persuadés qu’ils vont parvenir à changer la nature humaine. Mais ils ont beau essayer de la transformer, de l’altérer, de la brimer, cette dernière finit toujours par reprendre le dessus en engendrant un choc en retour proportionnel aux forces déployées pour la briser. »



Confer également, d’autres ouvrages tous aussi passionnants de Vladimir Boukovsky :

– Cette lancinante douleur de la liberté ;

– Jugement à Moscou – un dissident dans les archives du Kremlin.
Lien : https://totalitarismes.wordp..
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URSS : de l'utopie au désastre

Analyse sans fard d'un idéal devenu plus rapidement que prévu, utopie.



Les régimes se succèdent, les empires s'érigent et se déchirent et les politiques font place aux révolutions.



Tsars, hetman de son peuple à qui une révolution s'imposera avec ses morts et ses désillusions.



Un parti émerge, les contrôles se répartissent et l'autodestruction d'un peuple s'engage inexorablement dans une voie sans retour.



Etude du déclin d'un pouvoir omniprésent et omniscient qui ne sut à temps faire son autocritique.
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Cette lancinante douleur de la liberté

Regards et témoignage saisissants aiguisés aux larmes d'années de privations et d'humiliations.



Retour sur une vie servant de mise pour un jeu sans partage ni règles, celui de la politique et de la diplomatie.



A faire connaître et commenter au plus grand nombre.
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